salut stéph te voilà bien déçu, tu t'attendais peut être à autre chose, alors tu craques, ta situation est problématique mais pas désespérée. Maintenant, tu es dans le fond de la piscine, tu va pouvoir donner un bon coup de pied pour remonter à la surface. Comment? vas tu me dire, déjà , on commence par la semaine prochaine, je peux te garantir que tu ne le regretteras pas et que cette énergie positive dont tu as tant besoin, tu vas la trouver. Toi comme nous, on ne peut pas se passer de cette entraide qui fait que ce forum est une clé indispensable de notre réussite. Au delà de l'aspect "virtuel" de ce forum, notre problème commun nous réunit et nous pousse à nous entraider.
Certes, comme dans la vie, il y a des bonnes et des moins bonnes rencontres. Comme dans la vie, il faut effacer et recommencer, toujours et encore. Avancer, toujours avancer, comme quand on aime la vie, toi, moi et nous tous. On prend un coup, on relève la tête, on dit "même pas mal", même si c'est pas vrai, c'est juste des mots pour nous permettre de supporter la douleur et de continuer notre chemin vers ce bonheur qui nous attend quelque part.
Crois moi Stéph, des moments de doute, on en a tous travers, ta solitude est extrême, personne ne peut se mettre à ta place.
Une chose que je ressens très fort, c'est ton envie de vivre qui prend beaucoup plus de place que ce désarroi qui s'empare de toi, et que nous comprenons tous. Allez Steph, résiste, tu peux le faire.
Rien ne t'empêche de rappeller le service de GRANGER et de dire que tu ne vas pas bien du tout. Ce professeur est connu et reconnu, peut être ne lui a ton pas fait passer tes messages comme quoi, tu souhaitais être hospitalisé, crois moi, des solutions, il y en a toujours.
A l'heure où je te parle, je reviens de mon petit boulot d'extra, et ce que je n'ai pas bu avant de partir, je le rattrape bien largement, maintenant que je suis posée.
Comme toi, je me dis que le baclo n'est peut être pas pour moi, j'ai commencé en aout, et rien ou pas grand chose ne se passe. Et pourtant ce pas grand chose, je me dis que je ne l'ai jamais eu alors je m'accroche à cette petite branche qui est bien plus solide que je ne croyais, et quoi qu'il se passe ou qu'il ne se passe, je continue d'y croire.
Fais moi plaisir d'y croire encore, donne moi l'envie de me battre encore, on a tous besoin les uns des autres. On a autant besoin de toi que toi tu as besoin de nous, alors serrons nous la main très fort. Affectueusement, Yasmina
l'Utopie n'est pas l'irréalisable, mais l'irréalisée (Théodore Monod)
"je suis charlie"