Mon cher frère,
Nanard,
et je ne ferai pas de mauvaises rimes, de peur de dire aussi quelques conneries. Rires.
Amarrer la barre, a terre, c'est pas une mince affaire... c'est sûr.
Rester debout, ce sera dejà beaucoup.
Endormi ou somnolant, eveille ou titubant, face à soi ou à cloche pied, et comme disait Prevert, "rêver à la mort...sourire et rajeunir", je ..."reste là , têtu comme une bourrique".
Je ne dis pas que tout va mal, je dis, çà va mal et çà fait mal.
C'est vrai, il faut prendre chaque blessure, les unes après les autres, et faire la grande lessive de printemps. Soleil, tu vas revenir, hein?!!!!
Oui, toujours tu es revenu, y'a pas de raison...
Et le temps qui martele ou rythme la vie, ne fait que me sentir plus vivante ou mortelle, Ã chaque pas que j'annonce.
Je ne gère pas la peur, encore moins la peur d'avoir peur, et donc souvent je perds pied, pleine de panique.
Après t'avoir quittee au telephone, j'ai fait une crise d'asthme, perdue dans ma solitude bâtie de toute pièce,mais j'ai gere (?) cela à coup de ventoline, en attendant de reprendre mon souffle.
Respirer un bon coup, et demain cela va toujours mieux.
Mais tu as raison,,je ne sais pas encore contrôler ma respiration, ou comment garder mon calme alors que tout s'affole ou tout s'emballe...
Patienter, c'est tout ce que j'ai à faire, je n'ai pas grand chose à faire d'ailleurs.
et je sais que je vais y arriver,mais à quoi?
Je me promets d'apprendre toujours et encore à me battre passionnement pour vivre la verite de ma vie