Chers amis,
Un petit break pour souffler un peu.
C'est vrai, il y a des choses qui me sont restées en travers de la gorge mais, j'apprends à vivre avec cet Alien incommodant en attendant de l'avoir dégluti.
Certains veulent jouer au jeu des masques, the good, the bad, the ugly à tour de rôle mais ça ne marche pas comme ça, on n'est pas au carnaval.
IL faut un minimum de cohérence pour être vraiment quelqu'un.
Alors toi, l'anar de droite qui te reconnais, l'intellectuel du pauvre type, qui regarde tout le monde de haut vautré dans son carré de boîte de nuit branchouille et vulgaire (j'y tiens),
avec sa coke et ses groupies discount...
Et moi je meurs.. De rire en te voyant interpréter ton dernier rôle, Anémone dans les babas cool.
.......
Le forum appartient à tous, il est ce qu'on le fait devenir...on n'est pas obligé de le laisser devenir n'imp.
Ça c'est dit n'en parlons plus.
Merci à vous pour vos mots gentils et pour ces félicitations,
je suis très fier et honoré d'avoir intégré l'association et succédé à Christophe.
Je vais évidemment faire de mon mieux pour contribuer à atteindre le seul et unique but : la reconnaissance pleine et entière du baclofène comme traitement de la dépendance.
J'ai été assigné à la partie sombre de l'asso : rapt des enfants des dirigeants de l'ANSM, Blackmailing des responsables de la SFA et de la FFA, plasticage des labos Lundbeck...
Tout cela, bien sûr, ne sera envisagé que si la RTU n'est pas accordée en Juin, mais nous avons de bons espoirs de ce point de vue.
(N'oubliez pas de faire vos cotisations annuelles, il manque un peu de C4).
Gros gros boulot sur les résultats de l'enquête, Sylvie en a abattu une tonne. Bravo.
Il y a de nombreux enseignements à tirer de ces résultats, mais je vais vite fait relever celui qui m'intéresse le plus.
A savoir ces 2 graphs :

Nous pouvons quasiment superposer les 2 graphiques.
La consommation des gens traités au baclofène et celle des non dépendants sont identiques ou presque.
C'est ce qu'on veut dire quand on développe sur le fait que de débarrasser l'alcoolo dépendant de son craving, le rend "normal", et qu'il ne doit pas s'inquiéter d'une consommation raisonnable.
Ces derniers temps sur le forum on lit beaucoup de choses sur l'abstinence.
Quand on prêche hors de sa paroisse on peut s'attendre à une levée de boucliers,
et il ne faut pas s'offusquer de réactions plus ou moins épidermiques sur des principes aussi importants pour nous autres.
S'il est évident pour tous que l'abstinence comme choix relevant de la liberté individuelle n'est absolument pas à critiquer,
on peut en revanche s'interroger sur la présence réelle du choix chez certains alcoolo dépendants.
Je m'explique.
Si quelqu'un "choisit" l'abstinence parce qu'il est persuadé que s'il reboit il replongera, ça veut dire, d'une part, qu'il n'est pas libre car toujours enfermé dans la peur,
l'épée de Damoclès suspendue au dessus de sa tête (et donc pas vraiment de choix),
et d'autre part, qu'il ne croit pas à l'efficacité totale du traitement.
Donc soit, qu'il n'est pas monté suffisamment haut en dosage pour réellement tuer sa dépendance,
soit que les dogmes des A.A. sur l'abstinence sont trop profondément ancrés en lui pour s'en débarrasser.
Libre à chacun aussi de planifier des années d'apprentissage du contrôle de l'abstinence pour se sentir relativement bien ou heureux ainsi, mais quel dommage, quelle perte de temps et d'énergie...
Ce qui m'embête dans cette conception, c'est qu'elle nous fait passer pour des fous ou des rêveurs... Soit disants illuminés par une pilule miracle.
Et bien le baclofène a rendu certains rêves réalisables. Mais il y a une explication qui est tout sauf mystique.
Vous la connaissez. La chimie moléculaire.
Vouloir prouver que c'est la volonté qui prime en n'utilisant le baclo que comme un simple outil d'aide à la volonté, c'est presque vouloir dire que la plupart des gens ici en manquent.
Après, oui, on peut descendre, descendre, descendre....
Il faut du temps mais la plasticité de notre cerveau est telle que les schémas nouveaux se mettent en place et tout laisse à penser qu'un jour, nous pourrons nous passer totalement de nos petites pilules.
Et continuer de boire un peu quand ça nous chante ;-)
Si ça nous chante.
Sans bride. Sans chaînes.
N'en déplaise aux rabats joie et aux sceptiques.
quelques uns l'ont prouvé et d'autres le prouveront encore, de plus en plus nombreux.
Sinon, môa, question baclo / alcool tout va très bien.
Je suis descendu à 100mg un peu par hasard.
J'ai changé de téléphone et n'ai pas mis mes alarmes, et donc j'ai oublié parfois quelques prises, sans conséquences.
J'ai remis mes alarmes par précaution et puis décidé que c'était le bon moment pour descendre un tout petit peu.
Je ne m'interdis rien, jamais, et si ma consommation était déjà plus que raisonnable, quand je fais le compte je vois que je bois encore un petit peu moins qu'il y a 6 mois...
La plasticité cérébrale.
Aucun travail psy, aucun effort particulier, aucun palliatif ou leurre.
Bonne amie, merci pour tes mots, un an, c'est vrai,
que j'ai sauvé ma peau et un peu celle de mes enfants, en rencontrant le forum et le baclofène.
Forcément, ça crée des liens...
Merci beaucoup pour ces gentils mots,
J'ai de la chance de vous connaître.
" Nous n’avons qu’une liberté : la liberté de nous battre pour conquérir la liberté... " Henri Jeanson