Non, Sissi, ça ne va pas du tout, depuis un moment et j'ai vraiment du mal à en parler à qui que ce soit.
Chez moi, c'est hors de question, ce problème de poids est trop souvent revenu sur le tapis.
Au boulot, je rase les murs pour qu'on ne me voie pas trop...
Et oui, en règle générale, ne n'aime pas beaucoup m'étendre sur mes malheurs, ma vie a toujours été super compliquée mais quand même pas un ratage, atypique c'est tout.
Cette perte de poids est mon obsession comme elle l'a déjà été si souvent, à bouffer le reste de ma vie.
Je sais que mon homme adorerait m'emmener faire du vélo, crapahuter à la pèche, m'emmener au bord de la mer. Je les prive de tout ça parce que mon poids me paralyse, c'est horrible.
Même au boulot, j'ai tous envie de les envoyer balader et la moindre réflexion, attitude, me fait monter la moutarde au nez ou me met en larme.
J'ai vraiment envie de me planquer jusqu'à ce que... mais ça tarde trop à arriver.
Je souffre.
Je travaille dans un service d'oncologie et si je vous dis que je préfèrerais un bon cancer à ce que je vis là , vous me croyez ? Oui, une VRAIE maladie reconnue comme telle, où je pourrais avoir des regard de compassion.
Aurais-je raté le coche à 60 ? pourtant même s'il se passait quelque chose, le compte était loin, le soir, je retombe dans mes crises comme avant mais que le soir, c'est vrai.
Mon baclodoc, vu mes ES, a souhaité qu'on ralentisse l'ascension en n'augmentant que de 10 g tous les 3 jours, seulement à 16 h.
En PJ ma nouvelle répartition, avis aux connaisseurs (euses).
J'ai besoin de votre aide.
Merci d'avance
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Ma prise baclo