Merci Ă tous pour vos remarques...
Elles me touchent d'autant plus qu'elles correspondent à certaines de mes réflexions.
Il n'y a pas longtemps que tu es sorti de l'alcool aussi je te conseillerais d'ĂŞtre patient, de prendre ton temps
[...]
L'alcool nous fait voir les choses à travers un prisme déformant, nous fait oublié le sens des réalités
Sors, découvres toi sous un nouveau jour, profites de ta nouvelle existence
Bien Ă toi
Le passé existe, il ne s'oublie pas, mais vu qu'on ne peut rien y changer...
Maintenant que nous avons enfin un avenir, il faut s'y consacrer.
Comment y arrive t-on?
A mon avis c'est progressif.
Ce que je peux te dire, c'est qu'après la guérison, on continue d'évoluer.
Il n'y a pas un trait avec d'un coté l'avant et de l'autre coté l'après.
L'après est très évolutif, progressif.
Même après 7 mois, je continue de voir les choses évoluer.
Toujours dans le bon sens.
Je suis d'accord avec ces deux idées complémentaires : en gros, "prendre son temps" et c'est "progressif".
Je prends du Baclofène depuis un mois et demi, c'est rien.
Or, le gros du problème, l'alcool, semble apparemment réglé et c'est déjà énorme!

Maintenant, il faut que je me laisse du temps, peut-ĂŞtre des semaines ou des mois (voire plus), pour me reconstruire un mental sans "trou d'air".
Déjà un truc immense, impensable il y a deux mois : je broie du noir... sans songer une seconde à picoler !
C'est super, non?!
Sinon, c'est quand mĂŞme super ton parcours ! Je me demande quand mĂŞme comment tu vas savoir oĂą est ton seuil?
Eh bien, tu vois, c'est quand même pas mal du tout ! En plus, on peut tjs découvrir d'autres activités et amis; sans alcool ce sera pas de la daube !
A+
LĂ aussi, c'est une question Ă l'ordre du jour !
Je suis à 120 mg et pour l'instant, ça semble marcher...
Comment je le sais ?
3 critères :
1) les pensées et les désirs d'alcool sont quasi-inexistants (il ne reste que de rares "souvenirs automatiques" qui s'effaceront avec le temps, je crois)
2) Je parviens à me retrouver dans des situations "à risques" (bars, restos, pique-niques...) sans céder, ni même songer à céder.
Je ne regrette même pas de ne pas boire. Ce qui a souvent été mon faible avec l'abstinence.
3) Mon nouveau critère : je peux avoir un coup de blues (comme ces jours-ci), sans songer à boire. Énorme!
Voilà , de toute façon, je reste encore à 120 et s'il y a le moindre problème, je remonte sans souci.
Par contre, je viens de trouver une explication probable Ă mon coup de blues :
l'horaire des prises.
Comme je suis en vacances et que je me sens à l'abri d'une tentation, je me suis laissé aller en termes de discipline horaire.
En gros, je prends mon Baclo beaucoup plus tard dans la journée. Tout est décalé (sans effet de manque pourtant).
Or, le Baclo (et mon cerveau) semble aimer la régularité et ne comprend pas cette modification.
Il y a encore 7-10 jours, j'avais la pêche : j'ai changé le rythme des prises.
Et voilà , le résultat : une petite déprime.
Demain, je reprends les horaires habituels.
Oui, sinon, c'est vrai, j'ai pris des initiatives pour changer mon train-train hors alcool.
Inscription dans une assos de rando, une grande rando prévue cet été et moins de bars/pubs où je n'ai plus rien à faire désormais.
Plus tenir "un journal positif" pour noter au quotidien uniquement les expériences positives, mes désirs, mes attentes, mes efforts, mes réussites, etc...
Je commence ce soir (avant minuit!).
VoilĂ , voilĂ .
Mille mercis à ce forum qui nous permet de communiquer et me permet de mettre en forme mes pensées!