Xavier, je vais aller lire tout ça... Et le fil de Breiz... C'est vrai que quand je lis les témoignages ici, il y a quand même des personnes très fatiguées, ça doit être difficile à combiner avec le travail... Sur ce coup là , j'ai encore de la chance: le médoc que je prends est trèèèès sédatif, de nombreuses personnes l'arrêtent parce qu'elles ne tiennent carrément pas debout! Et moi, et bien il me fait juste passer des nuits de bébé, et le matin je pête la forme!
Cette histoire de "no pain, no gain", rahlà là ! je connais! C'est culturel, voilà 2000 ans qu'on baigne là -dedans... Ca m'oblige à faire des trucs un peu étranges dans mes cours. En effet, ma pédagogie est basée sur la réussite, la valorisation des savoirs, le jeu, le plaisir... Mais je suis obligée de mettre de temps en temps quelques exercices bien rébarbatifs et ch...
Pourquoi? Parce que sinon, certains "doutent": si c'est trop facile/gai/agréable: alors c'est qu'on apprend pas vraiment. ... Et si ils sont forcés de reconnaitre que, si,si, ils "savent" (grâce à tes tests indépendants, style TOEFL), ils remettent en cause la valeur même de ce savoir. Ca m'est arrivé d'en entendre dire : "oui mais finalement, j'ai appris facilement parce que l'anglais c'est facile et puis tout le monde parle anglais. Aaaahhhh en néerlandais on n'y arriverait certainement pas ainsi!"
Sur les sites de régime on retrouve la même chose: quand j'ai dit il y a 1 an que je voulais maigrir en continuant de manger de temps en temps une pizza ou un hamburger, j'ai frôlé le lynchage. 1 an plus tard, 30 kilos en moins: mais il y en a encore qui ne peuvent pas le croire ("t'as retouché avec photoshop") ou qui lisent dans leur boule de cristal que je vais reprendre LE DOUBLE (et là on retrouve les prédictions AA du "reprends un verre et tu descendras plus bas que tu n'as jamais été")
Enfin voilà , oups petit pavé mais le sujet m'inspire
