Avant toute chose je ne sais pas si je suis au bon endroit pour écrire ça. Au cas où excusez moi.

Bonjour à toutes et à tous.
Je m'appelle marc et j'ai un problème avec l'alcool.
Je suis à nouveau sous baclofène et cela fait maintenant 8 mois que je suis abstinent.
J'avais déjà fait un essai mais je suis tombé dans l'addiction au produit.
C'était tellement magique que j'ai plus que surdosé pour voir mon médecin me dire STOP.
Après plusieurs hospitalisation j'ai réussi à convaincre un psychiatre de me le prescrire à nouveau. Cette fois je suis raisonnable et je ne me laisse pas envahir par l'euphorie que ce produit à pu me faire découvrir.
Voilà, je suis content d'être parmi vous.
Marc.

Bienvenue parmi nous Marc !

N'hésite pas à écrire ta posologie et tes démélés/heures de craving avec l'alcool.
Il y a des pros ici qui pourront te guider à faire en sorte que tu réussisses ton traitement cette fois. Mais ton psy est peut-être au top.

En tous cas, nous serons là pour toi aussi.
Je te souhaite de Joyeuses Pâques

Bienvenue Bidou,
Tu es au bon endroit, et nous sommes là pour t'aider si tu en as besoin.
Peux tu nous expliquer un peu mieux ton parcours premier avec le baclo ? et pourquoi tu as surdosé ?
Etais tu devenu indifférent ?
bon c'est moi qui pose les questions ?
Tu réponds si tu veux
Pierina

Tout d'abord merci pour vos message de bienvenue qui me vont droit au coeur.

J'ai eu tout d'abord une passe dans ma vie qui était rythmée par l'alcool : toute la journée quelle que soit l'heure.
Puis au fil de mes nombreuses hospitalisations, j'ai réussi à me décrocher partiellement du produit.
Mon mal-être l'emportant sur la raison, lorsque le stress et l'angoisse arrivent à leur apogée, le craving arrive et je m'alcoolise.
Cela ne dure que 2 ou 3 jours puis je reviens dans l'abstinence.
Je suis toutefois, il y a quelques année, retombé dans le produit pendant un laps de temps assez long.
A cette époque j'allais me marier et ma future épouse m'a dit qu'il fallait faire quelque-chose sous peine d'annuler notre relation.
De ce fait elle m'a prit rendez-vous à Paris afin de me faire prescrire du baclofène, chose qu'aucun médecin de ma région ne voulait entendre.
J'ai augmenté les doses trop rapidement et je suis rentré dans une euphorie que je n'avais pas connue depuis mon enfance. De ce fait, avec mon penchant pour les addictions, je me suis mis à en consommer beaucoup trop en espérant être encore mieux. J'en étais arrivé à en prendre des doses énormes : 500mg par jour.
Mon médecin s'en est très vite rendu compte et m'a dit qu'il ne voulait plus m'en prescrire.
Je suis retombé dans le cercle infernal des anti-dépresseurs, neuroleptiques et anxiolytiques...
Je suis retombé bien bas une fois mes prises de baclofène arrêtées.
Mes alcoolisations devenaient de plus en plus fréquentes. Je me suis tout de même marié pour la deuxième fois et nous avons eu une merveilleuse fille (j'en ai une autre d'un premier mariage dont mes prises d'alcool ont eu raison).
Un jour, alors que la petite venait de naître, je l'avais en garde et je me suis alcoolisé tout de même. Mon épouse en rentrant a vu ce qui s'était passé, et de là elle m'a dit que j'avais mis tout le monde en danger, surtout la petite et elle a mis un terme à notre relation. Je suis sûr avec le recul que c'était la meilleure chose qu'elle a pu faire, même si c'est toujours très dur de vivre sans elle.
Je suis reparti une nouvelle fois à l'hospital et je suis tombé sur un psychiatre très compréhensif (et oui il n'y en a pas beaucoup malheureusement) auquel j'ai raconté mon histoire et il a bien voulu me prescrire à nouveau du baclofène.
Cela fait désormais 8 mois et je tiens le coup.
Amicalement.
Marc.

Salut Bidou

Une histoire prégnante...
Et maintenant, tu es sur quel dosage baclo???
Et toujours dans l'abstinence?

JJ

J'ai oublié d'indiquer ma posologie.
Je prends 7 baclo le matin, 2 le midi et 6 le soir.
Je n'avais pas spécialement d'heure de craving, c'était n'importe quand mais pour le moment ces prises me conviennent.
Et sinon je suis toujours dans l'abstinence.

Oui, terrible témoignage...

Mais tu vas te reconstruire, reprendre confiance en toi et redevenir toi. Revivre aussi !
Nous sommes là pour te soutenir, discuter aussi si tu veux.
As-tu des amis ?
Quelqu'un qui te soutiens ?
Vois-tu tes filles ?
Bon courage

Merci pour vos message de soutien.
Pour répondre à DO-MI
J'ai de la chance d'avoir mes parents qui m'hébergent et font tout leur possible pour que j'aille bien.
Je n'ai que peu d'amis et ils sont tous assez loin. Mais peu importe ils sont aussi toujours là pour moi. J'ai fait place nette quant aux "copains".
J'ai aussi fait en sorte que tout se passe pour le mieux avec les 2 mamans de nos filles. On se voit régulièrement ce qui me permet de voir mes filles assez souvent.
Lorsque nous nous sommes séparés, j'ai à chaque fois tout laissé à mes épouses car elles avaient besoin du confort ne serais-ce que pour les petites. Je ne suis pas matérialiste alors je m'en fiche et je pense que c'est tout à fait normal.
Je ne suis pas à plaindre, j'ai un toit, à manger...

Et bien, c'est super que tu sois bien entouré.

Super aussi que tu aies si bien pensé à tes filles contrairement à d'autres parents qui se déchirent sans se rendre compte que c'est aux enfants qu'ils font du mal. Oui, vraiment, c'est beau ce que tu as fait. Tu es quelqu'un de vraiment bien

Je te souhaite une très belle réussite avec ton traitement.
Un jour, tes filles, tes ex, seront fières de toi. Tu le mérites amplement !

En tous cas, nous sommes là nous, pour toi.
Bon courage et à bientôt

Je vois que ta vie n'a pas toujours été facile.
Bien pour le moment tu repars avec le Baclo alors tiens bon.
L'abstinence pour toi est difficile ou pas ?

Merci encore de vos sympathiques messages.
L'abstinence ne me pose pas de problème mais je ne suis pas encore retrouvé dans des situations angoissantes et stressantes, ce qui me poussait à boire.
Je fait tout pour ne pas arriver dans mes limites et pour le moment ça se passe plutôt bien.
L'abstinence c'est même plutôt agréable. Je n'ai pas toujours dit ça, surtout dans mes moments dépressifs mais avec le travail que j'ai effectué sur moi, j'arrive à ne plus m'enfermer et m'apitoyer sur mon sort.
J'arrive désormais à vivre le jour et à dormir la nuit.
Je découvre de nouvelles choses tous les jours et cela me plait bien.
Amicalement.
Marc.

Bonsoir et bienvenue sur le forum

Je me rretrouve dans ton temoignage concernant le baclo. Je n'ai pas moi non plus d'heure de craving precise. Je bois pour surmonter mes angoisses ou plutot les mettre en prison dans ma tete le temps de quelques verre.
Je te félicite d'avoir su rebondir et de continuer a te battre magré toutes tes difficultés.
Courage on est tous la si besoin
mes amitiés
Faty

Merci beaucoup Faty.

Bonjour à tous.
Je le disais dans ma presentation que je suis à ma deuxième expérimentation du baclofène.
La premiere fois les effets ont été très forts, au-delà de mes espérences. Je m'explique :
L'envie de boire avait disparue; jusque là rien d'anormal.
Mon coté depressif s'était envolé.
J'avais envie de réaliser plein de choses et je le faisais.
Ma libido était revenue comme si j'avais 15 ans de moins.
J'allais travailler avec plaisir.
Bref c'était magique.
Pour ma deuxième expérimentation, il en est tout autre :
Certes je ne bois plus mais je me retrouve dans le même état mental que lorsque je buvais.
Je n'ai envie de rien de spécial. Je suis au chômage mais je n'ai pas retrouvé l'envie de travailler.
J'ai l'impression que l'avenir est bouché pour moi.
Je crois que mon état dépressif, à mes dires, revient petit à petit bien que je prenne des anti-depresseurs (effexor et laroxyl).
Lors de ma première tentative je ne prenais que du baclofène, alors je me demande si il n'y a pas d'interaction médicamenteuse.
Je suis un peu perdu dans tout celà.
Je sais qu'il faut se "bouger le cul" mais l'envie n'est pas au rendez-vous. J'ai pourtant essayé de travailler à nouveau (bricolage, entretien de jardin chez mes parents), je le fais mais sans entrain, sans tirer quelconque satisfaction du travail terminé.
J'ai relu mon livre et lorsque je me replonge dedans, le seul moment où tout était bien était lors de ma première expérimentation.
J'ai peur pour l'avenir étant donné que j'ai deux filles élevées par leur maman respective et que je veux pouvoir les assumer autrement que par la pension alimentaire que je leur verse.
Bref je suis un peu perdu et malheureusement comme à mon habitude je me pose énormément de question.
J'en appelle à vos expériences si vous pouvez m'aider.
Merci.
Marc.

J'ai aussi un petit soucis autre que personnel.
Je suis connecté au site mais je suis signalé hors ligne.
Je ne sais pas pourquoi.
J'appelle encore à l'aide.
Merci.
Marc.

Désolé pour le problème de connexion, ça venait de moi j'avais coché une case lors de ma connexion qui ne fallait pas.

Bonjour

Que te dire ?

Apparement tu sembles englué par une dépression.
Je n'en sais rien mais ne pense pas que cela ai à voir avec le baclo.

Tu sais tous les AD ne marchent pas pour tous.
Peut être faudrait il que tu en changes.

Qu'en pense ton médecin ?

Merci pour ta réponse.
Je sors en fait d'hospitalisation depuis le mois de septembre. Mon traitement a été mis en place à cette occasion.
Pendant cette période ça allait plutôt bien mais depuis que je suis rentré ça ne vas pas trop bien mentalement.
Je sors aussi d'un an de thérapie.
Je n'ai pas encore vu mon médecin traitant mais je vais prendre rendez-vous avec lui cette semaine.
Amicalement.
Marc.

bonjour marc,
la dépression et le baclofène ne font pas bon ménage,
il faut vraiment que tu ailles voir ton médecin rapidement.
et tiens nous au courant.
pour que l'on puisse te suivre au mieux, evite de créer plusieurs fils

à bientôt.

Merci zabou. Je vais de ce pas prendre rendez-vous avec mon médecin.
J'ai toutefois reçu mon permis de conduire qui m'avait été retiré il y a un an. Ouf c'est déjà un gros soulagement pour moi et je me sens déjà mieux.
Je vous tiendrais au courant.
Marc.

cool pour le permis!

évite d'aller fêter ça, hein! je plaisante!

on attend de tes nouvelles.

Bonjour,


J'ai lu ton fil hier.

Depuis quand as-tu démarré le baclo ?

Je partage quelques uns de tes ressentis.

J'ai eu par le passé deux dépressions. La première voici presque 14 ans, la seconde +/- 6 ans.

Traitement par AD par deux prescripteurs différents (mort du premier...!), avec molécules différentes : Effexor (venlafaxine) avec le premier et Serlain (sertraline, connu sous nom Zoloft en France)avec le second. Pourquoi cette différence ? Je l'ignore...

Traitement +/- bien supporté mais avec ES nettement plus forts avec Efexor qu'avec le Serlain.

J'ai démarré le baclo voici 13 mois. Une dépression nouvelle montait assez fort.

Côté alcool, je fais partie des privilégiés : libération très rapide à faible dose. Je n'ai pas choisi l'abstinence et m'en porte très bien. cela dure toujours depuis plus d'un an.

Côté moral, j'ai eu les mêmes ressentis que toi.

Au début du baclo, effet euphorisant. J'aurais soulevé des montagnes. L'état dépressif n'était plus qu'un mauvais souvenir. Cet état de grâce ou de légèreté a duré quelques semaines.

Puis cela s'est estompé doucement. Insidieusement, l'état antérieur de dépression s'est à nouveau manifesté.

Je pense ne l'avoir vu venir que trop tardivement.

Plus de goût pour grand chose. Perte d'élan vital. Sentiment d'inaptitude au bonheur. Indifférence progressive à tout.

Mon entourage me trouvait de plus en plus sans joie, malgré résolution du problème "bouteille".

Je n'ai plus répondu, ou peu, sur ce forum. Plus écrit par exemple à Zabou qui m'avait accueilli comme elle le fait avec toi. Même chose pour d'autres membres. Plus de jus, ni d'énergie. Comme le souligne Zabou, pas bon ménage entre dépression et baclo.

Je m'en étais ouvert fin novembre auprès de mon toubib.

Apparemment effectivement lié au Baclo. Proposition début décembre d'une prescription de Serlain (sertraline , connu sous le nom Zoloft en France), à très faible dose, 25 mg/j. Un mois plus tard, mais avec arrivée progressive, subreptice, fortes crises d'angoisse, très exacerbées. Comme je n'en avais jamais connues. Flippant.

Visite chez mon toubib. Augmentation de la dose de Serlain. Mieux, puis rapidement de nouveau fortes angoisses. Reprise de l'aggravation de la dépression.

Je pense que, à tout le moins pour moi, il y a évidente incompatibilté avec le baclo. Je n'avais absolument pas eu ces ressentis lors de ma première prise de sertraline.

Suppression et remplacement par Efexor (venlafaxine), depuis le 18 février, à 75 mg/j. Là, j'ai ressenti un mieux.

Depuis le 15 mars, je suis passé à 150 mg/j. Je renoue avec les ES difficiles que j'avais connus voici 14 ans. Heureusement, ils sont passagers.

Je commence à sortir la tête hors de l'eau.

Du moins, j'espère...! Le processus est lent !

Mais pour en revenir à ta question, selon cette expérience, il doit y avoir interaction entre baclo et AD. Pour moi, le Serlain qui ne m'avais pas gêné voici qqs années s'est révélé très néfaste en association avec le baclo. Coïncidence ou interaction ? Je penche pour la deuxième réponse. Pourquoi répondrais-je différemment à ce médicament ? Mais, pour ce qui te concerne, tu prends Efexor et un autre produit que je ne connais pas.

Parles-en à ton toubib.

Et côté alcool, où en es-tu ?

Porte toi bien.

Al

Bonjour et merci beaucoup pour ton témoignage. Je me doutais bien que je devais pas être le seul dans ce cas.
Tout ce que tu me dis me rassure.
Sinon je suis à mon huitième mois d'abstinence et ça se passe bien.
Je vais parler de ça à mon médecin.
Je te remercie encore.
Amicalement.
Marc.

Bonjour à tous.
Tout d'abord j'ai changé mon identifiant et j'ai mis mon nom d'auteur.
Ensuite, je suis allé voir mon médecin avec lequel nous sommes en train de voir pour déplacer mes prises de baclo surtout le soir.
En effet, lorsque il y avait consommation suite à une angoisse ou un stress trop important c'était le matin ou l'après midi mais jamais le soir.
Pour le moment je suis passé de 70 mg le matin, 20 mg le midi et 60 mg le soir avant de diner vers 20h30.
Je suis passé à 80 mg le matin, 50mg le midi et 20mg le soir.
Cela ne fait qu'une journée donc pour le moment il n'y a pas de changement niveau ressenti. Pas d'ES.
Maintenant comme je l'ai dit dans le fil de discussion, mes alcoolisations étaient en période de stress. Pour le moment je suis retourné chez mes parents et je ne travaille plus, donc je n'ai pas de raison de stresser hormis le fait que je n'assume pas entièrement mon rôle de père.
Toutefois je me renseigne depuis quelques jours sur les auto-entrepreneurs en prestation de services. J'ai acheté : "l'auto-entrepreneur pour les nuls" afin de ne pas me jeter dans un projet non-réfléchi, ce que je faisais habituellement.
Il ne me faut que les "couilles", excusez moi du terme, pour me lancer et avoir un comportement et des pensées positives vis à vis de mon travail ; surtout de la confiance en moi (que j'ai retrouvé un peu lors de ma dernière hospitalisation) et de l'entrain dans mon entreprise.
Il est nécessaire pour moi de pouvoir assumer mon rôle de père vis à vis de mes deux filles, que se soit par ma présence et financièrement, bien que j'assume les pensions alimentaires. Mais pour un enfant, le principal pour lui est, je pense, la présence des parents.
Eh oui, Il n'y a rien de plus précieux aux yeux d'un enfant que ses parents.
Marc.

bonjour marc,

je découvre ton fil et je vois que tu avances tranquillement!
pleins de projet en plus, c'est génial.

dis moi, marc, pourrais tu, stp,envoyer en mp, les coordonnées de ton médecin psy à zounette009,
le forum manque toujours de prescripteur, cela pourra peut être aider quelqu'un de ta région.

merci.

Ca y est c'est fait.
Marc.

Coucou tout le monde.
En l'espace de six longues années d'hospitalisations, de rechute etc..., je n'ai pas vu grandir ma grande fille qui vient d'avoir 8ans.
Je l'ai eue au téléphone hier et elle m'a dit quelque chose qui m'a retourné.
Elle m'a dit : "Papa j'en ai assez de cette maladie parcequ'on ne se voit pas et moi j'ai envie de te voir. Je t'aime mon papa".
Ça m'a fait mal d'en un premier temps car je me suis dis que je suis un père nul qui n'assure pas.
La culpabilité est revenue ( je n'arrive pas à décrocher du passé).
Ensuite je me suis dis : "tu vois Marc, ta fille t'aime plus que tout et toi tu fais l'imbécile alors qu'elle ne demande qu'à te voir.
Elle et sa soeur, je les aime par dessus tout.
J'ai commencé à reproduire le même schéma avec sa petite soeur qui elle a 16 mois.
Dans ma petite tête, ça se bouscule.
Allez marc, arrête tes conneries, trouve du boulot et assume!
Ça sert à quoi de ruminer ton passé si c'est pour te détruire moralement?
Malgré de nombreuses années de psychothérapie, rien ne change de ce côté là.
Je crois qu'au fond j'ai juste peur de m'affirmer, peur de ne pas retrouver ma confiance en moi.
Je suis désormais abstinent depuis 8 mois, et malgré ça ma vie sans alcool ne change guère d'avant.
Voilà, j'avais besoin de l'exprimer.
Merci à tous.
Amicalement.
Marc.

coucou marc,
parfois le baclofène ne suffit pas, le passé est trop lourd,
un suivi psy peut t'amener à déposer quelques valises!
mon prescripteur de baclofène est un psy, j'ai donc fait d'une pierre 2 coups.

penses y !

bises

Bonjour Marc Henri,

Pourtant quand je le lis tes posts je vois le cheminement, le raisonnement d'un homme qui est entrain d'avancer, qui réfléchi beaucoup aussi certes, mais pas dans le vide.

Il est clair que ta fille t'aime plus que tout et en gros elle te dit qu'elle veut te voir point barre, malade ou pas.

Elle a besoin de te voir et si tu le faisais, tu serais plus en accord avec toi même et ça t'aiderais aussi un peu à retrouver confiance en toi.
Ce n'est pas parce qu'on est malade que nous ne sommes pas capables d'aimer comme il faut nos enfants.

Accroches toi à tes projets aussi.

Tu en es ou avec le baclofène ?
Abstinent, comment, tu en souffres ou pas ?

Merci bidibule.
Le baclo j'en prends 150mg par jour.
On viens de réajuster la posologie avec mon médecin parce que j'en prenais 6 le soir et je trouvais qu'il était plus utile pour moi de les prendre plutôt dans la journée.
Sinon l'abstinence se passe bien. Je tiens le coup depuis 8 mois.
Par contre je ne trouve pas la vie plus belle pour autant. mais ça c'est un autre sujet.
Amicalement.
Marc.

Bonsoir,

Comment cela se passe-t-il pour toi ?

Al

Salut Al.
Je me retrouve dans ton témoignage et merci beaucoup de me faire partager ton expérience.
Pour le moment je ne me sens pas encore vraiment dépressif. J'ai l'impression que tout pourrait basculer (sombrer à nouveau en dépression) avec peu de chose.
Aujourd'hui j'ai eu le privilège de voir mes deux filles en même temps ainsi que les deux maman.
Moment de bonheur que je n'arrive pas reconnaitre. Je les aime plus que tout mes filles mais je n'ai plus l'étincelle en moi. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre.
Je n'ai plus ce basculement pour arriver vers la joie.
Mais je suis heureux de les avoir vu ; cela n'a duré que deux heures mais c'était plus que bien.
Je suis un peu contradictoire dans mes propos mais c'est comme si la joie de vivre avait totalement disparue de ma tête et de mon corps.
Je n'ai pas pensé à en parler à mon médecin sur l'interaction éventuelle des AD avec le baclo si toutefois il en existe.
Je n'ai peut-être pas le bon AD.
Lors de ma première tentative, et comme tu le dis si bien dans ton message, j'étais en pleine euphorie avec le baclo et tout s'est effondré le jour où j'ai arrêté d'en prendre.
Je pensais retrouver cela à nouveau en prenant à nouveau du baclo.
Ton expression de "déplacer des montagnes" est très parlante pour moi car c'est exactement ce que je ressentais.
Il va encore falloir tâtonner avec mon médecin...
Au fait je prends de l'effexor et du laroxyl.
Amicalement.
Marc.

salut marc je reviens aux nouvelles...

tu as bien avancé malgré que tu n'en ai pas l'impression, tes fillotes retrouvent leur papa malgré ce que tu en penses ou ressents si je puis me permettre.

Si j'ai bien lu tes derniers posts et compris tu a repris ton nom d'auteur ? Ecris tu ?

Rien a voir avec avec le baclo. Curiosité d'écrivain tout simplement

Continu sur ta lancée avec ta famille...

bises à toi

bonjour,
C'est vrai faty que j'ai fait un bon bout de chemin mais il m'en reste à faire.
Au niveau de l'alcool pour l'instant je n'ai pas d'envie ni de gène.
J'ai cette espèce de dépression mélangée à l'habitude de ne rien faire qui me freine.
Ça c'est un autre sujet qui n'a rien à voir avec le baclo.
Sinon au bout de presque 6 ans, j'ai eu envie d'écrire et je me suis lancé.
Cela faisait longtemps que je le désirais mais ce n'était pas "mûr" dans ma tête.
J'ai écris donc 2 livres.
Le premier est sur mon parcours avec l'alcool de mes 15 ans jusqu'à il y a 1an.
Le deuxième est axé sur le rôle de neurotransmetteurs dans le cerveau, la façon dont agit l'alcool dans le cerveau, et sur certaines prédisposition à la consommation d'alcool...
Outre le fait d'écrire un livre, le simple fait d'écrire tout ça permet de faire un bon bilan sur sa vie, son parcours, repérer les moments pendant lesquels je m'alcoolise.
Il y a aussi le fait de savoir comment agit l'alcool sur le psychique pour pouvoir être plus armé pour le futur. Ça m'a permis de comprendre beaucoup de choses sur l'alcool, choses que je n'ai jamais appris tout au long de mes nombreuses cures (8 au total).

Amicalement.
Marc.

Bonjour à tous.
Je profite d'être su r ce fil pour passer un petit "coup de gueule" quant à certains psychiatre et psychologues.
Trimbalé depuis 6 ans en diverses hospitalisations, l'année dernière un psychiatre m'a déclaré que j'étais d'abord bi-polaire puis borderline.
C'est pour ça que vous buvez. Il faut une psychothérapie et un traitement médical.
Ils faut qu'ils arrêtent de cataloguer les personnes quand ils ne trouvent pas d'autres solutions.
Maintenant les termes bi-polaires et borderline me font rire.
J'y ai cru au début, puis en voyant que toutes les personnes que je côtoyais étaient toutes alignées sur le même rang.
Je crois que tout le monde à ce qu'ils appellent bi-polairité ou borderline.
J'ai vu de mes propres yeux des jeunes personnes tomber en dépression après avoir entendu de tels idioties.
D'autres n'ont plus que ça à la bouche et se croient mourrants.

Les nombreux psychologues que j'ai rencontré m'ont tous dit dès le départ que mon alcoolisme était dû à un événement dans ma vie.
Me voici donc parti à la recherche de cet évènement.
Je ressasse tout mon passé et je trouve des évènements.
Je les reproche fermement à mes parents croyant que c'est leur faute que j'en suis là.
Ces évènements ne sont en réalité que des aleas de la vie mais en rien déclencheurs de mon alcoolisme.

Heureusement que j'ai des parents compréhensifs et que j'ai réagi rapidement lorsque je me suis rendu compte de ce que je faisais. Je leur ai ensuite présenté mes excuses.
Vous imaginez si vous rentrez en conflit avec vos proches à cause de ça!!
C'est quand même très dangereux de dire ce genre de "conneries", les psy feraient bien de réfléchir de temps en temps et ne pas se contenter d'appliquer des cours qu'ils ont eu pendant leurs études.
Il y a mille moyens de nos jours pour se perfectionner dans sa profession.
Il faut aller chercher plus loin que le bout de son nez.

J'en profite pour remercier mon médecin qui, bien qu'il parte en retraite au mois de septembre, se renseigne et se documente sur le baclo. Il pourra aussi en faire part à son remplaçant qui est de la même trempe. Je donnerais ses coordonnées en mp au mois de septembre.
Voilà il fallait que je le dise. Peut-être pas là où il le faut mais c'est le genre de choses qui m'énerve.
Amicalement.
Marc.

Coucou Marc Henri,

je lis ton dernier post, et je me dis que décidément chacun a sa propre façon de réagir... Chez moi, le diagnostic de bipo, que tu as mal vécu, a été une libération.
Enfin on mettait un nom sur toute cette étrangeté en moi! Enfin on allait me donner un traitement adapté!

Je l'ai peut-être vécu comme ça parce que le psychiatre me l'a annoncé de la bonne façon, en m'expliquant les perspectives de mieux-être?

En tous cas, quelques années plus tard, me voilà stabilisée (tellement stabilisée que je me demande parfois si la bipo ne s'est pas envolée), en bonne voie vers la sortie de l'alcool, bien.

Franchement je préfère 1000 fois ce diagnostic que ce que m'ont dit les autres docs pendant 10 ans:" tous vos problèmes viennent de l'alcool, alors arrêtez de boire, je ne sais rien faire pour vous si vous choisissez de boire" En me traitant comme une patiente de seconde zone, un déchet. Ca, pour moi, c'est criminel...

Bonjour,

Je trouve cette intervention vécue très appréciable, en cela qu'elle éclaire bien l'impasse dans laquelle peu à peu le corps médical était en train de nous reléguer par impuissance :

— pour les psychiatres on est des malades mentaux, de type bipolaire ou autre, et c'est pour cela qu'on boit.

— pour les psychologues on est les traumatisés d'un événement refoulé et c'est pour ça qu'on boit.

En fin de compte depuis le baclofène, on s'aperçoit que ce type d'explication, même si elle est valable dans certains cas, ne peut pas s'étendre à tout le monde : notre dénominateur commun, c'est que nous sommes alcoolodépendant et c'est pour ça qu'on boit.

D'ailleurs, je me demande pourquoi on ne fait pas ce genre de diagnostic, psychose ou traumatisme, aux gens qui essaient d'arrêter de fumer : on accepte très bien de se passer d'explication échevelée quant à la dépendance au tabac.

Salut à tous.
Il est vrai qu'au début ça m'a soulagé qu'un diagnostique soit posé sur mon mal être. Mais avec le recul j'en ai déduit ce que j'ai expliqué précédemment .

Je suis du parti de ceux qui pensent que l'important est en ce moment, dans le présent en pouvant tout de même faire des projets.
Mon année de psychothérapie m'a juste coutée très cher.
Je n'ai rien découvert de plus que ce que j'ai écris.
Une année qui aurait pu être constructive si nous avions passé notre énergie à profiter du présent en faisant abstraction du passé. Il ne faut pas l'oublier complètement mais le reléguer à son statut et le ranger dans une case à ne plus ouvrir dans sa tête.
Il m'arrive certes, de penser au passé avec toute la culpabilité et regrets que cela peut engendrer mais j'ai appris à chaque fois à repérer ce moment pour réagir et ne pas m'enfermer à nouveau dans ce cercle infernal de mal-être qui finit par faire monter le craving jusqu'au moment où je passe à l'acte.

Amicalement.
Marc.

Bonsoir Marc Henri,

Le passé est passé.
Nul besoin de l'ignorer, de l'oublier mais le ressasser empêche d'avancer.

On vise l'avenir, on vit le présent surtout et voilà.
Tout est encore à faire là, maintenant et devant.

Je suis bien d'accord avec toi.

Bonjour à tous et à toutes.
Je fais une aparté, je tape des messages de remerciement, notamment à Krankolo et zounete pour leurs MP mais mon mesage je ne le retrouve plus. Je ne sais donc pas si cela a fonctionné.
Alors merci pour tout au cas où vous ne les auriez pas eu.

Bonjour à tous.
Je rentre de chez le méecin et tout va bien pour le moment je reste avec ma posologie.
Par contre je viens de me rendre compte que je prends du laroxyl en gouttes et elles contiennent de l'alcool. je m'explique.
Je viens de passer 4 mois en post cure pendant laquelle nous n'avions aucun contact avec l'alcool. Tous nos produits contenant de l'alcool nous était retirés (produits de toilettes...)
Le médecin psy du centre m'a prescrit du laroxyl en gouttes 90/jour.
Je viens de me rendre compte que ces gouttes contiennent 12% d'alcool.
Certes la quantité est infime par jour mais là je pense qu'il y a un problème dans leur démarche.
Je ne pense pas que dans mon cas, l'alcool soit thérapeutique!!!!
Il y a quelque chose qui m'échappe.
Amicalement.
Marc.

Oui, il y a un problème. tu pourrais prendre un médicament à effet antabuse qui te ferais réagir. Quoique en si petite quantité ...

Bonsoir Marc-Henri,

En si petites quantités je pense que ce n'est vraiment pas grave et puis des gens guéris avec le baclofène continuent à boire un verre de temps en temps sans que ça pose un problème.

Si tu tapes "laroxyl" dans le moteur de recherche en page d'accueil tu trouveras les dicussions et membres du forum qui prennent en même temps du baclo et du laroxyl, ils ne sont pas rare.

L'important pour toi est de savoir si ce médoc t'aide ou pas.

Salut.
Je sais que la quantité est infime mais bon, c'est une question de logique pour le centre et son fonctionnement.
Je précise que ce médicament existe en comprimés.

Amicalement.
Marc.

Bonjour à tous.
Je viens poster car je suis fier de dire que je prends du baclo et que ça fonctionne.
J'ai un souci avec la justice car lors de ma dernière alcoolisation j'ai conduit et j'ai eu un accident.
Au bout de 6 mois d'hospitalisation, j'ai reçu une convocation pour la visite médicale du permis, et les test psychotechniques.
Je les ai passés sans problème et j'ai reçu mon nouveau permis 15 jours après.
Avant hier je reçois un coup de fil du commissaire de police en me convoquant pour me notifier la date de mon procès.
J'ai pas compris leur façon de faire et je pense qu'ils vont me le retirer de nouveau, enfin j'essaie de ne pas tirer de plans sur la comète; on verra bien.
Voilà le moment où je suis fier. Il y a quelques temps je me serais jeté sur l'alcool pour faire passer mes angoisse et grâce au baclo, je n'ai pas eu envie de boire même au contraire.
Je me suis rendu compte que j'ai franchi un cap très important pour moi.
Depuis quelques temps j'ai repris confiance en moi et j'ai des projets dont certains se concrétisent.
Bref je suis content et j'avais envie de le partager.
Marc.

salut Marc,

j'aime bcp quesque tu vien d'ecrire ;-)

et oui, le Baclo nous redonne confiance en nous, cette precieuse confiance que on avait perdue et nous donne la possibilite' de reagir a les problemes sans se jeter sur la bouteille.

c'est un medicament carrement revolutionnaire! ;-)

continue comme ca. tres cool.

a+

Merci MC.
Ouai le bonheur revient petit à petit mais ça fait du bien de sortir de l'ombre.
Amicalement.
Marc.

Bonsoir Marc Henri

Tes mots sur mon fil m'ont profondement touchée.. continues à baigner tes filles de ton amour, elles sont jeunes elles vont pouvoir profiter de ton nouveau toi ^^

Bonjour pipamia, et aussi à tout le monde
Je connais malheureusement depuis le temps beaucoup de personnes alcooliques ou drogués...
Certains n'ont aucun soutien, ont honte vis à vis de leurs proches n'ont pas d'aide de leur famille et sont condamnés par eux au lieu de les aider.
Franchement, je te jure que ta démarche me fait monter les larmes aux yeux.
D'en avoir parlé et agit ensembles avec ton papa, son soin ne peut que réussir.
Je ne sais pas mais je pense que ton papa est très fier d'avoir une fille comme toi.
J'ai moi aussi la chance d'avoir de l'aide de la part de toute ma famille, sinon je ne sais pas où j'en serais.
Encore bravo à toi et à ton père.
Amicalement.
Marc.

Bonjour tout le monde.
Je ne suis pas beaucoup sur les fils mais je suis tout de même présent en m'interressant à la lecture des fils afin de ne pas mettre quelque chose qui aurait déjà été mis.
J'écris aujourd'hui car je me suis retrouvé dans une situation délicate et très désagréable pour moi en plus je m'en veux du résultat et c'est très dur à vivre.
J'ai un pote avec lequel je faisais de la course auto et ensemble nous buvions énormément.
A cause de sa dépendance, sa femme la quitté.
Il est parti dans le sud et a continué à boire jusqu'au jour où il est tombé dans ses escaliers en béton et s'est fait un trauma crânien.
Résultat, 1 an d'hospitalisation en fauteuil roulant pendant 8 mois, amnésie partielle, trachéotomie, perte de la parole...
Il est revenu après là où j'habite.
L'autre jour, je le vois au bar et je m'arrête pour le voir.
Il me reconnais, c'est déjà positif.
Il m'explique en gros ce qui lui est arrivé.
Il a beaucoup de mal à parler, n'a plus le droit de travailler, de conduire, de marcher trop longtemps à cause de son coeur.
Il est seul et me dit : tu vois marc malgré cela je bois toujours et je n'ai pas envie d'arrêter.
Je prends un café, lui a déjà sa bière de servie.
Nous discutons un peu comme des anciens combattants du passé et tout se passe bien jusqu'au moment où j'ai fini mon café et lui sa bière.
Je commande un autre café et lui veux une autre bière.
Là je ressent un gros malaise chez moi.
Je lui dit franchement : tu sais pascal, moi je ne bois plus, je sais tout ce que ça fout en l'air et toi aussi tu le sais bien.
Ça me fais chier pour toi de t'offrir de l'alcool, par là j'ai l'impression de t'aider à mourir et je ne le veux pas parce que t'es mon pote, tu as toujours tes enfants qui ont besoin de toi, tu as des difficultés, certes, mais il est jamais trop tard.
De là il me répond : tu sais marc je ne veux pas arrêter, de l'alcool j'en boirais jusqu'au bout.
J'ai hésité longtemps et je lui ai finalement offert sa bière.
En repartant j'en ai pleuré.
Je lui ai offert du poison qui le tue un peu plus tous les jours.
Je suis encore triste de ce que j'ai fait.
Je sais que je suis coupable dans l'histoire.
Je ne cherche pas auprès de quiconque de l'empathie mais des moyens pour que ça n'arrive plus.
Un bon point pour moi dans l'histoire c'est que je n'ai pas bu à nouveau malgré ma tristesse.
Merci.
Marc.

Bonjour

Et si tu lui avais parlé du baclo, t'aurait il écouté ?

Bonjour sylvie,
Je lui en ai parlé, je lui ai expliqué par quoi j'étais passé et que désormais je prenais du baclo depuis plusieurs mois.
Il m'a encore répondu, je ne peux rien faire alors je trouve mon réconfort comme ça et de toute façon je ne veux pas arrêter.

Bonjour Marc Henri

Je comprends ton désarroi

J'ai moi même un copain qui n'arrêtes pas de boire, il pense que comme il peut s'arrêter pendant 2 jours, il manage bref il est dans le déni.

Je lui ai passé le livre de OA, qu'il n'a pas lu, lui ai tout expliqué, il ne veut rien savoir...

J'avoue que j'ai de plus en plus de mal à le supporter, je sais qu'il va droit dans le mur, ça me fait mal,

mais je n'y peux rien.

Non, tu n'est pas coupable dans l'histoire, ce n'est en aucun cas ta faute, sois en sûr.

Merci
ce qui me gêne aussi c'est que désormais je 'milite" contre les comportements addictifs et je me permet d'offrir de l'alcool. C'est un illogisme et je n'ai pas eu à mon avis la bonne solution.
Je crois que si il y a une prochaine fois, quitte à ce qu'il se fâche je lui expliquerais et je partirais.

Bonjour Marc,

Tu n 'as pas à culpabiliser parce que tu lui as offert sa bière, avec ou sans toi, il l'aurait bue...

Prends du recul par rapport à cela.

Tu n'y peut pas grand chose, c'est son choix de se soigner ou pas.

EN tout cas, tu as vécu un moment bien douloureux, et je compatis.

Amicalement

merci christine.
Je sais bien que de toute façon il l'aurais bue cette bière.
Avec tout ça je me pose désormais la question de savoir à quel niveau, a quel degré, se situe le copinage?

Un petit bonsoir,
Simplement pour te dire, que comme toi, en 2 ans, j'ai cherché désespéremment 'la cause' !j'ai trouvé 'des causes'....remuée bien des 'histoires'!....

au bout de 2 ans, j'ai croisé le Baclo, je n'ai rien dis...me suis fais traiter avec le Baclo!avec d'autres médecins.
ils ont voulu voir le 'fond du probléme'!alors m'ont envoyé en cure!au 1er entretient..taillos!Rambouillet, 'la cours des miracles' ; j'ai cessé de chercher 'la cause, des causes'....j'ai cessé de voir les psy alcoologues!

Et...je suis 'indifférente', je me porte 'trés bien' sans 'le pourquoi, du comment'.

Manon

Le copinage, c'est une chose, l'amitié, en est une autre.

En amitié, tu as le droit de tout dire, et tu lui as dit, n'est-ce pas?

En tout cas, c'est le message que tu nous as passé...

Moi je dirais que tu n'as rien à te reprocher, je me mets à ta place, et j'aurais culpabilisé certainement comme toi, tout en sachant que tu ne peux le forcer en rien...

Salut.
Merci pour vos messages, ils m'ont fait du bien.
Amicalement.
Marc.

Je crois que je rêve.
le psychiatre me dit : c'est bien monsieur tricot, vous prenez du baclofène. Vous le supportez bien? Oui je lui répond.
Il me dit : Si vous voulez des renseignements je ne suis pas en mesure de vous les donner, le baclofène je ne connais pas, allez sur des forums ou sur internet, eux connaissent les posologies et les dosages.
Non mais je suis en plein rêve!!!! Il va être temps de se renseigner un peu!!
Sa clientèle est composée à 90% de personnes alcooliques et il n'est pas capable de leur prescrire un médicament qui fonctionne tout ça parce que Monsieur préfère vivre sur ses acquis et prescrire le "kit" alcoolo qui n'a jamais fonctionné!!!
Moi j'ai écrit deux bouquins là-dessus et je ne suis pas médecin!! Il veut peut-être que je lui donne des cours du soir?
Tu m'étonnes qu'il y ait autant d'échecs et de "rechutes".
La consommation d'alcool tue environ 120 personnes par jours, combien de familles détruites à cause de ça? combien de personnes désormais dans la rue par désocialisation? Combien de chômeurs? Quelle sont les sommes dépensées pour des cures et des cures, des hospitalisations inutiles en psychiatrie? combien de pharmacodépendants suite à tout ça?
Trou de la sécu!!! parfois faut pas aller chercher bien loin!!
Ça me révolte un peu d'entendre tout cela!!!!