Bonsoir à tous,
Pas simple ce que j'ai à dire ce soir...
Beaucoup de complications : 4 côtes cassées pour moi à jeun le 18 octobre et un arrêt maladie, qui dure...!!! et le licenciement récent de mon ami, la venue de ma mère, mon combat contre la clop où j'ai mis beaucoup d'espoir...
Alors bilan déplorable. J'ai abandonné le forum, car voulu prendre une distance, trop "dépendante".
Mais c'est pas le pire, j'ai abandonné le baclo, car j'aime les défis et par une sensation de liberté trop grande, et pour savoir si ces pillules étaient vraiment la panacée. Je n'ai jamais aimé les médocs, et même à faible dose, je les ai oublié.
J'ai toujours détesté avaler des comprimés même pour une angine, me sentir "la victime" de cette science, médicale, qui essait de nous soigner de tous les maux à coup de chimie pour des petites maladies;
Mais là , j'ai joué avec le feu, mon combat contre la cigarette, qui me laisse tous les 15jours en défaut, m'a perturbé, les discussions et mon soutien à mon ami, mon inactivité, ma volonté de guérir, et le triste constat de ce que m'a laissé l'alcool, professionnellement, socialement...
Alors peu à peu, j'y suis retourné, j'y ai cru, je n'ai plus cru, et je re crois à nouveau
J'ai repris le baclo, je suis repassé à 60 direct et suis à 70MG. Pas d'ES, mais je vais monter je pense, et surtout ne plus jamais abandonné.
Cette camisole chimique, cette indifférence existe, je l'ai connu, vraiment, et les aléas de la vie m'ont peu à peu fait faiblir.
Notre maladie est puissante, puisse cette expérience malheureuse servir à vous tous.
Rien de dramatique, ma motivition est intacte, mais ma conscience du démon bien plus grande.
Un verre n'est jamais anodin, même réellement indifférent. Pensez y avec de tremper vos lèvres.
Mon attitude était irresponsable, le bon accueil de ce projet de rencontres, et ses suites m'ont peut être un peu déstabilisée, mon incapacité à venir le 17 novembre... En tout cas je ne me donne aucune excuse, juste le devvoir de continuer
Je m 'excuse auprès de mon amie chanatoon, de ne pas lui en avoir parlé, elle qui lutte chaque jour.
Je vais réussir enfin, mais avec moins de confiance en moi, celle qui m'a fait douter...
C'est tellement bon l'indifférence.
Merci de m'avoir lu.
La vie est mon amie ...