Bonjour complice.
Oui, encore moi...
Tes derniers questionnements me font penser Ă quelque chose que j'ai lu dans le livre de RDB.
En voici un extrait :
"Une autre situation, bien différente est celle où les patients ressentent l'effet suppresseur du baclofène sur le craving, mais persistent néanmoins à boire : leurs habitudes sont si ritualisées qu’ils continuent de s’alcooliser sans en avoir véritablement envie ; certains, paradoxalement, transforment le traitement en défi devant lequel ils ne céderont pas, donnent l’impression qu’ils veulent lutter contre son efficacité (un patient m’a dit un jour avec fierté : « je suis plus fort que le baclofène ! ») ;
[…]
Comment deviner si le patient boit encore parce que la dose efficace n’a pas été atteinte ou s’il le fait en raison d’une habitude si ancrée qu’elle ne le lâche pas ? […] Dans ces cas, les thérapies cognitivo-comportementales sont utiles. J’ai même constaté leur grande efficacité. Il faut amener le buveur à se rendre compte que son attitude vis-à -vis de l’alcool est irrationnelle et le conduire progressivement à changer ses schémas comportementaux."
Ce n'est qu'une citation, je ne veux pas dire que cela colle pile poil au cas de Chéri, mais ça serait une possibilité.
Le connaissant au travers de ce que tu nous a dit ces derniers mois, je crois que l'amener vers ce type de thérapie ne serait pas une chose aisée.
Peut-ĂŞtre, lors de votre prochain rendez vous, pourrez vous avoir des pistes pour le faire sans le dire vraiment...
Par ailleurs, si au fond de lui mĂŞme il cherchait a lutter contre le traitement, on aurait dĂ» constater les choses suivantes :
- Exagération des effets secondaires en vue de ralentir la progression du traitement. (ça n'a pas été le cas de Chéri).
- Prise de doses anarchiques en vue de perturber l'efficacité du traitement. (ça n'a pas été le cas de Chéri non plus).
Alors bien difficile de faire le tri dans tout ça...
On sent qu'on tourne autour du truc, sans que toutes les pièces du puzzle coïncident parfaitement.
Au travers de cet extrait du bouquin, j'ai bien l'impression qu'on retrouve, noir sur blanc, ce que tu as en tête depuis bien longtemps déjà ... Me trompe-je?
Indifférent à l'alcool, depuis le 01/10/2012 à 330mg/j.
A la vapote depuis le 25/10/14