Coucou Corinne,
break peinture, j'en profite pour venir lire, et ooh, je lis que tu pleures.
J'ai lu certains articles sur les étapes de sortie d'alcool, des témoignages aussi, voilà ce que j'en ai dérivé suite à ma propre expérience:
L'alcool a fait table rase de tous les plaisirs hors alcool. Au début de l'abstinence ou de la modération, pour arriver à casser les automatismes, instinctivement ou consciemment on fuit les situations qui lui sont associées... Donc tous les plaisirs.
Pas grave au début, l'euphorie de la réussite grise. On se sent le maître du monde.
Puis ça s'estompe, "le souvenir de la tristesse est encore de la tristesse, le souvenir du bonheur n'est plus un bonheur" (pas tout à fait vrai mais un peu fort quand même).
Résultat il ne reste plus rien. Plus le plaisir de l'alcool. Pas d'autres plaisirs. Désert. J'aime l'expression de mon psychiatre: "l'humeur grise".
C'est là que guette la rechute. Parce que l'enfer de l'alcool est encore plus doux que ce marais vaguement nauséabond du "je sens rien j'ai envie de rien".
... Et puis si on tient, les envies rebourgeonnent. On adore chaque petite feuille naissante comme , à Koh Lanta, après des jours de froid et de larves crues, ils s'émerveillent devant la première micro-étincelle dans le feu qu'ils essayent tant d'allumer.
Voilà ... A la place de "on" j'aurais du écrire en "je", d'abord parce que c'est ce que J'ai vécu, vis encore, ça aurait fait moins "je sais tout" mais plus égoïste...
Je te mets le lien vers un clip, c'est en anglais, les paroles sont extraordinaires, mais même rien que les images sont inspirationnelles en tous cas de mon point de vue, ça raconte les étapes de la sortie d'un amour toxique, la difficulté de dire résister ...si tu te sens de le regarder:
http://www.youtube.com/watch?v=Kw2Ic_2XdVQ
Je la posterai aussi sur mon post, je viens de me dire qu'il faudrait que je la re-regarde plus souvent
Biz