Oui, j'en suis à la page 12 de ton fil...

(nan, je plaisante)
Autrement... En vous lisant, je découvre des choses vraiment intéressantes. Notamment sur les ES, je ne connaissais pas tout cela. Je me dis que pendant sa prise de baclofène, j'ai peut-être mis sur le compte de l'alcool des effets secondaires du baclo (fatigue, mémoire...). Mais je suis incapable de faire la part des choses puisque sa consommation est cachée.
Bilan d'étape : toujours des doutes.
Globalement, depuis mi avril, amélioration de la situation générale. Il est moins énervé, plus réceptif... Mais c'est pas ça, il a une grande tendance à l'isolement (films au casque).
On a réussi à parler un peu dimanche. Il m'a vue annoter le bouquin de RdB, je lui ai dit que je l'avais fait en repérant les réponses aux questions qu'il me (se?) posait ; il me dit que les écrits que je lui avais laissés lui servent...
Je lui ai dit aussi que je m'inquiétais pour notre ado, qui m'a dit (c'est bien) qu'elle avait bu chez une cop's. M... mais c'est pas faute de lui dire que l'hérédité, l'alcool précoce, et ce qu'on vit...
Mais... Ce soir, je l'ai trouvé "fatigué". Je le lui ai dit. Me suis un peu énervée aussi... Lui ai dit qu'il ne trompait que lui-même. Toujours avec ce doute (et s'il n'avait pas bu, et s'il était juste fatigué ?)
Je lui ai demandé aussi s'il pensait que le baclo avait fonctionné pour lui, réponse : oui.
Si mon ressenti est bon : consommation les jours de boulot. Pas tous, mais... nous entamons la première semaine complète depuis les vacances.
Donc je dirais : abstinence, lutte, et conso "moins pire".
Je m'énerve parce que je ne le comprends pas : pourquoi rester à une posologie aussi basse ? (et je ne lui ai pas reposé la question de sa posologie, j'ai lâché du lest).
Bref, pas brillant-brillant, mais vie "supportable". Faut que je règle l'organisation d'un soir où je suis absente because boulot. Je ne veux pas laisser ma plus jeune seule avec lui, j'ai crainte... Voilà , il me fait ch... comment lui dire "je ne te fais pas confiance" ?
Donc, au final (tout ça pour ça) : on en est toujours au même point... Mais psychologiquement, moi, je vais mieux qu'il y a 1 mois, tout en ayant à l'idée que je n'arrive pas à mieux pour lui... donc pour nous...