Bonsoir Lilas
Presque volontairement, je n'ai pas pris le temps de lire ton fil... Je suis fatiguée mais j'y reviendrai très vite.
Cette "non-lecture" me permet également de te livrer ma blessure à vif.
Tu sais, nous les alcoolos, nous sommes avant tout des personnes extrêmement sensibles et si je devais te transmettre un seul message ce soir, ce serait celui-la.
Toujours sans t'avoir lue mais avec l'envie et le besoin de te lire et de t'entendre, voici le message que je veux te délivrer :
J'ai été profondément amoureuse et aimante de mon "ultimamour"... que j'ai rencontré il y a 9 ans.
Je l'aimais tellement que je lui ai dédié un blog... Un site Internet et un roman qui sortira en septembre prochain.
Nous étions fous amoureux l'un de l'autre... Nous avions une vie, une petite vie mais si magnifique...
Une passion, je crois...
Et puis, tu sais, alors que le bonheur me semblait tellement être là ... Un peu trop acquis peut-être...
En arrivant parfois même à le renier...
Cet homme, mon ange adoré, mon merveilleux et éternel Amour...
Et bien, imagine-toi que j'ai tout fait pour le perdre et qu'il ne me comprenne pas.
Lui... Mon Amour sublime, mon Amour sacré... Je finissais par lui préférer mes gorgées de Whisky...
Je m'achetais cette dive bouteille que je prenais soin de cacher de façon très propre et très anodine dans mon sac, posé près de mon ordi où j'étais sansée travaillée... ou délirer sur des forums ou des sites en l'attendant...
Si je te disais... que lorsqu'il arrivait, oui, lui... L'Amour de ma vie... Il m'arrivait de lui reprocher intérieurement qu'il soit déjà trop vite si présent ?
Mon Whisky était devenu prédominant.
Oh... Et pourtant, nous n'avions aucun problème. Tout nous souriait.
Pourquoi j'ai foutu tout ce merveilleux bonheur en l'air ?
Je n'en sais rien. Ou plutôt, si... Cet effroyable drame dont je ne me relèverai jamais... me permet aujourd'hui d'être consciente de ce que je dois devenir : moi, et personne d'autre.
Moi, sans cet effroyale bonheur... Moi, toute seule...
Parce que j'attendais trop de cet "effroyable" bonheur... dont je puisais la lie au fond d'une bouteille.
Voilà tout mon ressenti sans avoir rien lu de ton histoire, ce qui en garantit toute la sincérité...
... Et qui, du coup... me donne en vie de te dire "Je t'aime".