Bonsoir,
Je me suis décidé à ouvrir mon fil sur mon pote Flo.

Je l'ai connu en post-cure.
C'est un mec très sympa, artiste dans l'âme.
Je ne l'ai connu qu'abstinent mais depuis quelques temps, il consomme à nouveau.
Je tente de l'aider du mieux que je peux mais comme tout le monde le sait c'est un long chemin vers l'abstinence ou l'indifférence.

Il a commencé à re-consommer crescendo. D'un ou deux verres de vin, il est très vite retourné vers la bouteille de rhum.

Il y a 3 semaines, lui et ses potes on passé une soirée à boire et à fumer des pétards.
Il lui a prit l'idée de faire un tour de scooter et s'est planté tout seul. Clavicule cassée, côtes cassées. Intervention de la police, positif à l'alcool et au cannabis évidemment.
Convoqué au commissariat pour répondre de ses consommations, il est convoqué au tribunal pour ça.

Deux jours plus tard, il lui prend l'envie d'aller à un concert. Il boit plus que de raison et se bat avec 3 gars malgré ses blessures.
Bilan énorme bosse sur le tête et aggravation de ses blessures.

Il a un pote parasite qui passe toutes ses soirées avec lui, chez lui et le pousse à consommer.

Tous les soirs depuis un mois, je l'appelle avec la crainte qu'il ne lui soit arrivé encore malheur.

Hier soir ça été l’apothéose, je l'appelle, il avait bu, son pote aussi.
Impossible de discuter, son pote l'interpellais sans cesse et il lui répondait oubliant que j'étais là. J'ai au début pris sur moi mais au bout de 5 minutes d'attente à les entendre avoir des discussions de personnes alcoolisées, j'ai raccroché. Je lui ai laissé un message aujourd'hui lui racontant cela. Je lui ai écrit que je ne désirais plus lui parler lorsqu'il est alcoolisé.

Bon en fait je suis désemparé devant tout ça.
Il est de plus en plus alcoolisé et ce que je lui dit est oublié le lendemain.
Bon ça c'était pour la présentation.
Je lui ai longuement parlé du baclo lui expliquant ce qu'il avait à y gagner.
Un jour il me répond : ça y est, je suis décidé, je prends rendez-vous avec mon médecin et je lui demande pour le baclo.

Le problème est que toute la bonne volonté a été balayée en deux secondes par le rhum.

J'ai de plus en plus de mal avec lui.
Je lui ai dit aussi qu'il pourrait se faire hospitalisé à nouveau, histoire de reprendre calmement ses esprit et d'envisager un traitement sous baclo.
Oui me dit-il, mais je suis sûr qu'à chaque fois son courage est dû à l'absorption d'alcool.
Comment l'aider. Je ne sais plus.

Amicalement.
Marc.

Bonsoir Marc,
...que faire devant tant de déni...Lui parler des vertus du baclo...de ton parcours qu'il connait certainement déjà...
J'en parle autour de moi, des potes alcoolos m'écoute,trouve cela formidable en me voyant évolué, pour au final me dire qu'ils ne sont pas si atteins...ce qui s'appelle du déni...
Je comprend que tu veuille l'aider, je te souhaite beaucoup de courage, car la décision de ce soigner ne viendra que de lui.
Il est sûr que le pote qui s'accroche comme un pou, c'est pas bon...cela ne fait que l'enfoncer.
...d'autre que moi, viendrons avec leurs conseils...
Bonne soirée à toi.
Sophie

Merci Sophie
La solution est en lui, ça c'est sûr. J'essaie de l'y amener mais il est dans la résistance, le déni effectivement.
Marc.

Hello Marc,
Je ne peux ajouter grand'chose au post de Sophie. Aide-le tant que tu peux, persiste dans ton discours sur M. Baclo; mais surtout prends garde à toi, comme l'a dit Sophie, tant qu'il est dans le déni, tu chanteras dans l'oreille d'un sourd.
Courage pour ton entreprise.

Bonjour,

Ton pote a beaucoup de chance de t'avoir. Malheureusement il ne le sait pas. Et peut être qu'il s'en rendra compte quand il sera trop tard.
Je suis désolée, je n'ai pas la réponse à ton problème.
Moi il m'a fallut MON déclic, personne d'autre ne pouvait m'aider avant.
Bon courage à toi, j'espère de tout coeur que tu y arriveras

Olivia

Merci beaucoup.
Vos messages me rassurent.
Je n'aime pas les défaites mais je prends peut-être tout ça trop à coeur.
Je me sens démuni par moments.
Marc.

Moi aussi je n'aime pas les défaites, ton combat c'est d'informé, de tendre la main, soit il la prend soit il voudrait bien soit il refuse catégoriquement.

A te lire, il voudrait bien la prendre cette main, laisse faire, écoute le et protèges toi.

Bonne nuit

Sophie

Salut Marc Henri !

Je ne connais pas la personnalité de ton ami mais je pense que tu devrais revenir a la charge regulierement, jusqu'a le coincer un jour ou il n'a pas trop le temps de boire et ou il ne se défilera pas pour aller chez le médecin. Essaye de lui parler de tout ce qu'il y a de plus horrible dans sa consommation : sa clavicule pétée , convoc au tribunal, demande si il en a pas marre de tout ca ? Un jour ca peut finir plus gravement et je sais ce que sais , j'ai fais des choses folles sous boisson, risquer ma vie etc ... quand au "parasite" avec lui essaye egalement de lui démontrer qu'il plongera encore plus bas si il continue a le fréquenter, ce mec devrait se guerir egalement mais ca c'est une autre histoire ...
Je comprends que tu te sente impuissant, d'ailleurs il n'y a que lui qui peut faire les choses, mais tu peux lui faire naitre la véritable envie d'en sortir je pense en parlant et en débloquant une case dans son esprit, lui faire voire les choses sous un autre angle ... je sais pas si vous parlez beaucoup ensembles

A toute !

Son entourage est primordial. Je pense que, s'il n'a personne d'autre que toi de non malade, il va falloir que tu t'accroches,"comme un pou" mais un pou discret. Il n'est plus dans le deni s'il a reussi à dire un ,jour qu'il voulait prendre le baclo et prendre rdv.

Mais, meme s'il arrive à aller au rdv, comment va t il gerer ses prises? les ES? J'ai bien l'impression que l'hospitalisation va s'imposer, le choix d'un bon medecin fera toute la difference. Avec le suivi social qui va peut etre suivre ou arriver en meme temps.

bonjour a toutes et a tous,
merci Sissi pour ton avis et tes conseils.

hier je n'ai pas as appelé flo mais je vais le faire aujourd'hui.

il a besoin et je dois continuer à l'aider. c'est dégueulasse de ma part de ne pas continuer.
quand je me remémore lorsque j'étais dans son cas, je n'ai pas eu de soutien de la part de mes amis ou copains, et à l'époque ça m'aurait bien aidé.

je le rappelle ce matin et je vous tient au jus.
merci.
marc

Salut marc,

je suis tout nouveau sur le forum et sur le traitement au baclo mais je pense quand meme pouvoir en parler.

Ton ami a besoin de ton soutien et il le sait ! Certes quand il est alcoolisé impossible de lui parler, il faut essayer de lui parler au reveil ou autre moment ou il n'a pas bu. Je suis passé par la, les copains de boisson c génial pour faire la fête et oublier ses problemes mais il faut bien se dire qu'au moment ou tu reprends "connaissance" il te faut des vrai amis pour t'en sortir ! ne te décourage pas ! le baclo c'est un plus mais amis et famille sont le nerf de la guerre

Tu peux peut etre l'inviter a consulter le site, le chat ou le forum

Bonne journée a toi !

Bonjour Marc

L'écueil principal va être de le sortir du rhum et de lui faire comprendre qu'il doit se soigner
Si tu l'appelles le soir et qu'il te répond sous l'emprise de l'alcool le chemin va être difficile
De plus son pote squatter n'arrange pas les choses
Le faire hospitaliser, oui c'est une bonne solution, mais va t il accepter? connais tu une structure susceptible de l'accueillir?
C'est un noble mais difficile défi que tu t'es lancé
Avant de parler baclo, orientes plutôt la conversation sur son mal être, sa situation vis à vis de l'alcool, ce qu'il a envie pour l'avenir

En tous cas, courage

Merci les amis pour vos message d'encouragement.

J'étais en train de le pousser à installer internet chez lui. Il a désormais un PC mais l'installation reste compromise tant qu'il s'alcoolise.
En effet, il est au RSA et ne peut pas dépenser en alcool et en internet.
Je vais le travailler au corps pour ça.

Je dois lui faire comprendre qu'il est reparti dans la mauvaise direction.
Évidemment je dois " l'attraper" lorsqu'il n'a pas bu. Ça va pas être facile mais je ne désespère pas.

Merci à vous.
Marc.