Re-salut,
Tu mets le doigt sur un sacré truc Scribère.
De tout mon traitement, je n'ai jamais imaginé la vie sans alcool, je me disais qu'une fois guéri, je pourrais faire des petits écarts de temps en temps...
Finalement, maintenant que j'y suis, je n'ai pas envie de ces petits écarts, ou alors vraiment des tout petits.
Et il n'y a pas de vide, on ne se trouve pas face à un néant, il y a juste la vie. Rien ne me manque.
Mais cette peur du vide, je la connais, pour l'avoir vue chez de nombreuses personnes qui se soignent.
Pour certains, c'est ce qui les freine dans la montée, ils trouvent des tas de bonnes raisons pour ne pas monter.
Pour d'autres cela va jusqu'Ã les faire abandonner le traitement.
Par peur. Peur de l'après. "mais par quoi remplaces-tu l'alcool?" me demande t-on, par rien, il n'y a rien besoin après.
Cette peur peut être consciente, mais elle peut être inconsciente aussi.
Je crois que nous la ressentons tous à un moment où à un autre, on s'en rend compte ou pas.
Mais je t'assure, il n'y a pas à s’inquiéter.
Des envies au moments clés, il y en aura, mais ce seront des envies-plaisir, pas des envies-besoin.
Reste serein Scribère, il n'y a que du bon dans l'après.
Indifférent à l'alcool, depuis le 01/10/2012 à 330mg/j.
A la vapote depuis le 25/10/14