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Baclofène, oui, mais toujours accompagnés.

Réaction à un sujet posté par Sylvie, il y a un an, dans le même thème.
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Avatar de Jojo6819
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  Lien vers ce message 20 Juin 2013, 21:54
Bonsoir, je voudrais réagir au message de Sylvie, "ton premier" en particulier.
Tu as dit que l'alcoolisme est une maladie, ouf pour moi-aussi, est que la pilule miracle n'existe-pas, il faut qu'on comprenne ce qui nous a poussés à boire excessivement à un certain moment.
La vraiment d'accord, si on croit qu'avec seul le baclo. on s'en sortira, on se trompe, c'est une aide précieuse, mais elle ne pourra-pas résoudre nos problèmes psychologiques voire psychiatriques
Pour moi, il est indispensable d'avoir un suivi médical et psychiatrique en même-temps que notre traitement au Baclo.
Psychiatrie, ce mot peut faire peur à beaucoup, mais à partir du monde, pourtant ce sont juste des spécialistes pour les soins de notre esprit.
Pour revenir au début du sujet, avec de nombreuses séances de soins, cures, mes thérapeutes m'ont fait comprendre le raisons de mon alcoolisme, seulement c'est mon corps et le besoin qui ont pris le relais pour recommencer à boire.
C'est pour ça que je nourris tant d'espoir pour ce remède, esprit soigné et corps libéré de cette dépendance, Jojo que j'étais pourrai enfin retrouver ma liberté.
Pour le suivi psychiatrique, j'ai rendez-vous régulièrement au centre médico social du département où j'habite, c'est gratuit, anonyme, et l'infirmière spécialisée en psychiatrie qui me suit est vraiment d'une grande aide, super sympa, n'ayons plus peur de ce mot!
Ces disciplines sont faites pour comprendre ou soigner notre esprit, et quand je vois le comportement dévient de gens soi-disant bien-intentionnés, ils devraient consulter aussi!
Amitié aux alcooliques, aux anciens, aux futurs anciens comme j'y crois vraiment, merci à toutes et tous celles et ceux qui on pris parti de l'entraide.
Jojo.
 
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Avatar de olivia
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  Lien vers ce message 26 Juin 2013, 22:43
Bonjour,
Justement moi je suis pas motivée pour aller gratter dans le passé. J'ai assez vécu dans mon passé, jai plus envie..


Début baclo 16 Juin 2013
Différente depuis le 7 Septembre 2013

Reprise je ne sais plus quand mais probablement pas longtemps après, et depuis ben... open bar !
 
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Avatar de Jojo6819
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  Lien vers ce message 05 Juillet 2013, 17:03
Bonjour Olivia et tous les blaconautes.
Je comprends ta réaction, c'est vrai qu'il faut vivre au présent et penser à l'avenir, le passé restant cependant pour nous rappeler nos erreurs à ne plus reproduire, et il reste toujours des bon souvenirs?
Je n'ai pas de formation en psychiatrie, ni en psychologie (ma spécialité est la protection de la nature, pas trop de sujet ici), je vais donc te faire part de mon expérience avec mes mots.
Il y a six ans, j'ai demandé une prise en charge suite à une hospitalisation pour sevrage alcoolique.
J'ai été pris en charge par un Alccologue qui m'a bourré de Séresta.
Je suis allé passé un mois en sevrage dans un centre d'addictologie, dans le département du Lot, où le "grand chef" était un connard de psychiatre, je n'ai pas pu passé plus de 5 minutes avec-lui sans avoir envie de lui tapper sur sa gueule (désolé des gros mots).
Il était là pour nous culpabiliser, et avec le recul, sa connerie n'avait d'équivalent que son incompétence, et son envie de pognon (il n'oubliait pas de facturer une consultation même si on ne passait que trois minutes, et encore, l'un en face de l'autre).
Je ne me suis pas renseigné, mais je mettrais ma main à couper qu'il fait partie des "salopards" anti-baclofène, qui considèrent les malades comme des clients!
le seul bénéfice de cette cure a été mes discussions avec les autres malades, et quelques soignants, en particulier un médecin alcoologue et une psychologue remplaçante.
Ensuite, je n'ai plus été voir mon alcoologue, car vraiment ça ne passait vraiment-pas avec-lui.
J'ai donc tourné la page, me suis réalcoolisé jusqu'à ce qu'n décembre 2011 ça devienne à nouveau trop grave, que je ne puisse plus travailler, et demande à nouveau de l'aide.
Je n'ai fait que raconter une mauvaise expérience, je tourne la page aussi pour te dire plus sur une meilleure...
 
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Avatar de Jojo6819
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  Lien vers ce message 05 Juillet 2013, 17:57
Bonne expérience, Olivia!
En 2O12, j'ai donc été accueilli, mais dans une autre structure, dans une autre ville, c'est mon médecin traitant qui m'a dit qu'ils étaient bien, et a fait le nécessaire pour que je puisse changer "de crèmerie".
Et là, j'ai eu d'abord un bilan d'un gastroentérologue, puis un psychiatre spécialise en addictologie, maintenant, je voie aussi régulièrement une infirmière spécialisée en psychiatrie au Centre Médico-Psychologique.
En fait ils sont tous en relation.
La différence, je me sens bien avec eux, ça passe vraiment, ils répondent à mes attentes comme un patient.
Et surtout, en réponse à ton message, ils m'ont PROPOSE si j'en avais l'envie d'aller gratter dans mon passé, mais ne m'ont pas DEMANDE.
On y a fait un tour, mais seulement parceque j'en ressentais le besoin.
Mais depuis des mois, le seul passé dont on parle, est le récent depuis la dernière visite,les semaines précédentes.
Hier, Au CMP, avec l'infirmière Psy., on a bien sûr parlé quasiment tout le temps du mon nouveau traitement au Baclofène, elle n'avait qu'une demi-heure à me consacrer mais je l'ai dégustée, et il me tarde le prochain rendez-vous.
En plus, elle s'était renseignée sur ce traitement, quand je lui ai expliqué mon adhésion au forum, lui ai fait lire mes notes, elle m'a encouragé à continuer, surtout qu'elle m'a trouvé bien plus "allant" que lors des précédentes visites, et a constaté le bon résultat déjà.
Elle a surtout dit que pour moi ça va marcher, car je suis avec intérêt mes soins, les échecs sont quand on prescrit le Baclo. à des personnes qui n'en veulent-pas.
Pour conclure, Olivia, les Psys, il y en a des biens, des pas biens, des biens mais avec qui ça ne passera-pas, aussi, il ne faut pas hésiter à demander d'en changer quand ça ne "va-pas".
Mais quand tu arrive à en trouver avec qui ça passe très bien, c'est vraiment d'une grande aide, je te promet!
Ch'tite info, Au CMP où je suis, ils y a plusieurs soignants, si ça ne passe-pas, il nous est proposé d'en changer.
A plus, Olivia, et tous les blacaunotes, de Jojo.
 
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Avatar de Sissi (guérie pulsion alimentaire)
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  Lien vers ce message 05 Juillet 2013, 18:08
D'apres mon experience, le suivi psychologique n'est utile que s'il n'a pas deja été fait. Une lapalissade? pas tant que ça.

Tous les alcooliques et tous les boulimiques qui ont deja un long parcours dans leur maladie, ont déja vu un psy, souvent plusieurs, ont deja raconté leur vie, leur enfance, leur problemes leurs souffrances...

Et pourtant l'addiction restait. Donc pour moi, si on a deja vu un ou des psy, pas besoin de recommencer en meme temps que le baclo. Si on a besoin de parler, on peut le faire avec son meilleur ami, son conjoint son frere, son pere ou .... un psy si on a personne pour se confier ,car parler fait du bien. Une fois la guerison arrivée, on voit si on a encore besoin ou pas .


Je vous propose de venir voir ce groupe Facebook que j'ai créé sur notre maladie et qui intègre en plus du médicament, la notion de naturopathie."Boulimie, Hyperphagie,Addiction, Naturopathie ET Allopathie"
 
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Avatar de phil
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  Lien vers ce message 07 Juillet 2013, 19:40
Bonsoir Ă  tous,
ce sujet m’interpelle en tant que médecin et en tant que patient.
En tant que médecin car l'aide à apporter aux patients alcoolo-dépendants est particulièrement difficile et je l'expérimente tous les jours dans le service d'urgence dans lequel je travaille. De nombreux patients ont un passé psychologique difficile et une prise en charge psychiatrique me semble s'imposer pour eux à coté du baclofène. En effet, une fois la période de sevrage obtenue grâce au baclofène qui est le seul traitement efficace, il reste à reconstruire une vie qui est parfois en lambeau. Dans ces cas, l'aide d'un psychiatre peut faire toute la différence. D'autres patients n'en ont pas besoin car leur vie est moins déstructurée et le sevrage obtenu grâce au baclofène suffit. Le choix entre les deux options doit se faire au cas par cas et il n'y a pas de règle immuable. L'avis du patient est prépondérant bien évidemment et rien ne doit se décider sans son accord. Il est également tout-à-fait possible de passer de l'une à l'autre des prises en charge, décider d'un suivi psychiatrique parceque la vie apparait trop compliquée ou bien interrompre un soutien psychiatrique devenu superflu.
En tant que patient car je suis suivi par mon psychiatre qui me prescrit également le baclofène. Je trouve que son aide est tout-à-fait salutaire dans mon cas et j'attends nos rendez-vous mensuels avec impatience. Je peux m'exprimer à cœur ouvert, ne rien cacher de mes difficultés ou de mes joies. Il faut simplement trouver le bon psychiatre au près duquel il est facile de s'exprimer.
Espérant avoir été utile
 
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Avatar de Jojo6819
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  Lien vers ce message 07 Juillet 2013, 20:48
Bonsoir,
Merci beaucoup, Phil.
Tu as été plus qu'utile dans cette discussion.
En effet, je crois maintenant avoir été "trop" en écrivant "toujours", dans le poste, les témoignages de nos amies qui n'en ont plus besoin, ont participé à le comprendre.
Je reprendrai donc en affirmant malgré tout qu'un accompagnement peut-aider, quand on en ressent le besoin, mais qu'il doit être dans ce cas de qualité, si on va aux rendez-vous à reculons, ce n'est pas la peine.
Et si on a déjà parcouru notre chemin, c'est inutile, en effet.
Comme pour le baclofène, chaque personne doit avoir un traitement qui lui corresponde, je ne suis pas encore arrivé à la guérison, mais y crois et l'attends, pour l'attente, toute aide est vraiment la bienvenue.
Jojo.
 
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Avatar de mayo
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  Lien vers ce message 12 Juillet 2013, 21:43
bonsoir, je voudrais apporter un témoignage et donner un conseil qui me semble important... trés important !!!
mon ami souffrait de l'alcool depuis de longues années, aux yeux des personnes qui le connaissaient, il était "un alcoolique" !!! il en souffrait, voulait sincérement s'en sortir, alors, il a cru au baclofène et moi aussi... pendant une cure en clinique (la 5eme ou 6eme) d'un mois en septembre 2012, son psychiatre lui a prescrit le baclofene.... la magie a opéré, le craving a rapidement disparu, il était heureux !!! ce qui m'étonnait c'est que le psychiatre ne lui proposait pas un suivi régulier !!! aucun rendez-vous entre octobre et janvier !!! en parallèle, au fil des semaines, je trouvais qu'il changeait, il devenait pessimiste, des idées suicidaires l'envahissaient, il disait qu'il ne comprennait pas pourquoi il avait ces idées sombres !!! alors, en janvier, il a repris contact avec son psy qui lui a un peu modifié le dosage, mais n'a rien proposé d'autre !!! j'ai insisté pour qu'il réclame un suivi plus important... le psy lui a proposé un rv 1 mois plus tard et en raison de son insistance, un 3eme rv 15 jours aprés... il a évoqué ses idées sombres et le psy lui a proposé une autre hospitalisation mais sans plus de conviction, alors, mon ami a laissé tombé ce psy qui semblait ne pas prendre au sérieux son mal être !!!
je sais que l'alcool masquait une trés profonde depression qui datait de son enfance, l'alcool était l'anesthésiant qu'il avait trouvé depuis une vingtaine d'années pour pouvoir supporter son mal de vivre !!! alors, l'absence d'alcool a fait ressurgir la depression puissance 10000 !!!!!
mon ami s'est donné la mort au mois de juin, il y a un mois !!!!
alors, si je peux vous donner un conseil, avant de vous lancer Ă  prendre le baclofene, choisissez bien votre medecin psychiatre, entamez un suivi avec lui et ayez confiance en lui, ne lachez pas ce suivi en imaginant que le baclofene sera la solution miracle qui vous guerira !!!!
l'alcool est une maladie sérieuse qui masque le plus souvent des blessures profondes et ne pas soigner ces blessures en ne traitant que le haut de l'iceberg (l'alcool) c'est peut être prendre le risque d'en arriver au pire, comme cela a été le cas de mon ami!!!!
il était un mec génial, cultivé, curieux de tout, avec un humour débordant !!! quand nous étions ensemble, parfois pendant 2 ou 3 semaines, il ne buvait pas, il disait qu'il n'en ressentait pas le besoin !!! mais dès qu'il se retrouvait seul, il replongeait et s'anesthésiait !!!
aujourd'hui, je me retrouve seule avec mon désespoir, il ne souffre plus mais... j'en veux à ce medecin psychiatre qui n'a pas su prendre en compte la réelle souffrance de son patient qu'il connaissait pourtant depuis de nombreuses années !!!!
il s'appelait Bruno et je l'aimais !!!
 
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Avatar de Jojo6819
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  Lien vers ce message 15 Juillet 2013, 4:19
Bonsoir.
Mayo, ton témoignage est terrible, et me laisse une sensation d'impuissance, pour des drames comme celui que tu as vécu avec Bruno.
Cependant, je ne m'attendais-pas Ă  lire seulement sur ce forum que des messages de joie, nous sommes ici des gens malades, et accompagnateurs de malades.
Et cette maladie est une sale maladie, quand on l'a on est accusés de dépravé, on essaie de la cacher.
Et puis sans parler pour-moi, elle touche beaucoup de gens qui ont un sensibilité exacerbée, une gentillesse et de l'amour à en revendre.
Pour moi le meilleur remède contre l'alcoolisme est la connerie, un bon salopard qui n'a rien à foutre de voir une autre personne souffrir, qui se délecte devant des enfants du tiers-monde en pensant quand on parle de ce qui en meurent "ça sera ça de moins", qui en explosant un chien sur la route, ne s'arrêtent même pour savoir s'il est encore vivant "rien à foutre, c'est pas le mien, le mien il reste accroché à sa chaine", mais qui finissent, un kilomètre plus loin, par s'arrêter, "faudrait pas que ce patard de clébard ait fendu le pare-choc de ma berline 4x4 citadine" ; qui enfin quand ils aperçoivent un clodo sur un trottoir, font un détour car ils n'ont même pas les couilles, ou la Moule, de passer devant eux sans leur mettre une pièce, mais surtout de croiser leur regard.
Désolé pour les gros mots.
Mayo, si ton Ami Bruno avait trouvé un bon soignant, il aurait pris en charge cette partie cachée de l'iceberg, un ou plusieurs avec qui ça "passe bien", il aurait aussi pu prévenir le terrible malheur qu'il a subi au point de se détruire et quitter les gens qu'il Aime.
Je ne peux qu'apporter mon témoignage, je cherche à me sortir de l'alcool, j'ai vraiment quelque amie, qui fait son possible pour m'aider, qui m'aime, que j'aime, mais ça ne suffit-pas, ça ne pourra jamais suffire, je ne peux-pas malgré tout l'Amour, tout demander à cette ou ces personnes, c'est impossible par Amour.
Mes soignants qui me suivent, eux, je peux tout leur dire, car j'ai confiance en eux et ils m'écoutent, m'aident différemment, avec un intérêt tout en respectant une distance affective.
Ton message m'a fait chialer, j'ai de plus un autre copain, ami d'enfance qui se rase la tĂŞte, "Oliveur", il est malade lui-aussi, je l'ai appris avant-hier, alors que lui le cache depuis six mois.
Putin de merde de vie, demain je vais le voir, c'est maintenant qu'il a besoin de ses copains.
Je rechiale, mais vais m'en sortir, et puis quand l'alcool ne sera plus un besoin avilissant, je pourrai me consacrer à être aussi génial, cultivé, curieux et avec un humour débordant.
A plus tout du monde, gardons notre courage, et pensons surtout aux gens qui nous Aiment et que nous Aimons.
 
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Avatar de Boomer
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  Lien vers ce message 18 Aout 2013, 21:09
Bonsoir Ă  vous.
Je voulais juste ajouter une petite chose.
Ce fameux coté psy....
Oui certain n'en ont pas besoin, d'autres oui.....
Perso je galère contre la maladie depuis très longtemps.
Des cures, posts cures et tout le tralala....
Pour le coté psy, j'ai déjà entendu...." et à quoi ça va te servir que petit ceci, ou alors, que tu as subis des traumas, ou savoir pourquoi tu bois.....".
Ben oui mais non......
Si on s'en tient à effectivement découvrir ce qui nous a poussé vers la béquille alcool et que l'on en reste là, alors effectivement, pas la peine d'aller plus loin....
Pour mieux me faire comprendre, je vais un cas concret que je connais bien, le miens.
J'ai pas mal d'heures de suivi psy....
En résumé, enfance dans un bistrot avec une mère qui ne s'occupe pas de moi....
Je deviens un garçon timide et sans defence....
A l'âge de 19 ans un "copain" me fait boire pour pouvoir abuser de moi après...un viol....
Trauma, je serais atteint de phobie sociale....
Et c'est là que le jeu de la psychothérapie devient intéressante.
Car en sachant tout ça, je peux maintenant travailler afin de modifier ma façon de fonctionner actuelle.
Donc oui, des heures pour trouver ce qu'il s'est passé...
Mais surtout pour comprendre mon fonctionnement....
C'est dans ce sens que je pense qu'un suivi psy soit nécessaire...
Amicalement.


S’il y a un problème, il y a une solution.
S’il n’y a pas de solution, c’est qu’il n’y a pas de problème» – Bob Marley
 
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  Lien vers ce message 02 Septembre 2014, 11:06
La capacité d'aimer apparaît comme signe que l'on cesse d'être un enfant.

L’adulte aime, dans la mesure exacte où il peut établir un contact avec le nourrisson et l’enfant aimant qu’il porte en lui-même
ainsi que dans

l’abandon de toute puissance

portée par ce bébé.
 
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Avatar de sdn-v
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  Lien vers ce message 02 Septembre 2014, 12:45
[…] Carl Jung rappelle que le psychisme humain est le lieu de luttes intimes: « On le sait, les drames les plus émouvants et les plus étranges ne se jouent pas au théâtre, mais dans le cœur d'hommes et de femmes ordinaires. Ceux-ci vivent sans attirer l'attention et ne trahissent en rien les conflits qui font rage en eux, à moins qu'ils ne deviennent victimes d'une dépression dont ils ignorent eux-mêmes la cause. »
On ne peut donc pas se permettre de faire l'économie de la réintégration de son ombre. Qui refuse ce travail sur lui-même s'exposera à des déséquilibres psychologiques. Il aura tendance à se sentir stressé et déprimé, tourmenté par un sentiment diffus d'angoisse, d'insatisfaction de lui-même et de culpabilité; il sera sujet à toutes sortes d'obsessions et susceptible de se laisser emporter par ses impulsions: jalousie, colère mal gérée, ressentiment, inconduites sexuelles, gourmandise, etc.
Parmi les dépendances les plus communes, mentionnons l'alcoolisme et la toxicomanie qui font tant de ravages dans nos sociétés modernes.
Sam Naifeh, dans un excellent article sur les causes de la dépendance, affirme: :fsb2_arrow: « La dépendance est un problème de l'ombre. » En effet, l'attrait compulsif pour l'alcool et les drogues provient de la recherche incohérente du côté ombrageux de son être. On a beau accuser les substances toxiques d'être la cause de déchéances humaines, en vérité, elles n'en sont que la cause indirecte en permettant à leur utilisateur de franchir les limites du conscient. Ainsi, pour un moment, l'utilisateur peut s'identifier au côté sombre de lui-même qui l'obsède constamment.
:fsb2_arrow: La partie sobre de l'alcoolique se trouve dans une constante insatisfaction tant qu'elle n'a pas retrouvé la partie alcoolique cachée dans l'ombre. […]
[extrait de ] Jean Monbourquette © - Apprivoiser son Ombre – N Bayard ed. 2001
 
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