Bonjour à tous!
Avant toute chose, petit bilan de la soirée d'hier:
19h46. Dernier post, j'ai hâte de boire un énorme coca fraise au bar
20h30. Je pars "en ville" après avoir bu 3 café alors qu'il y a pleins de vin à la maison.
21h. Je rejoins mon mec et des potes dans notre petit bar et là , gloups , une foule énorme et un concert, c'est assourdissant, encore cet ES d'amplification de tous les bruits, mais je suis détendue et je commande naturellement et avec amusement un énorme coca fraise...alors que les verres d'alcool défilent devant moi ! mais je m'en fous et je trouve même ça naze !
After mettre joyeusement délectée d'une boisson sucrée, nous arrivons au resto et le pichet de rouge est sur la table, là aussi, rebelote, je m'en fous et commande une énorme menthe à l'eau.
Puis à table, 2 petits verres de vin, tranquille et au retour à l'appart, 1 verre de vin, bien avec moi même, je fêtais la fin de mon parcours !
De mes lectures de ce matin ( eh! oui ! le soir j'imprime certains de vos fils!), voici un résumé:
Sur le fil de Carole la picole, Sylvie le 1er Juin écrivait que cette histoire de semi-guérison n'est pas claire.
Pour elle, 1/2 dose = 1/2 guérison
En réponse à cela, Bidibule trouve au contraire cette histoire de demi-guérison très claire.
Et j'ai lu le lien, le texte de Beaurepaire de Février 2011, je cite:
<< Néammois, un certain nombre de patients, qui disaient clairement éprouver les effets supresseurs du Baclofène sur leur envie de boire, ont beaucoup de difficultés à arrêter de boire, et certains n'ont pas arrêter de boire, même si leur consommation globale d'alcool à beaucoup diminué (diminution de plus de 50% comparativement à la consommation avant baclofène). Nous avons beaucoup réfléchi et discuté le cas de ce genre de patients que nous avons qualifiés de "demi-guéris".
Ils semblerait que ces patients aient été incapables d'arrêter de boire.../....( je vais pas tout recopier)..............>OU UNE FONCTION CLAIREMENT HEDONIQUE .>>
Voilà , je retrouve mon petit côté épicurien...Car depuis que j'étais à 160 mg, je tournais en rond.
Puis, Bidibule continue son post:
<< Au bout d'un moment, marre de monter et monter toujours, j'ai décidé que j'étais guérie, même si je buvais encore parce qu'après tout jamais ça.
J'étais festive et je revenais de loin.
J'ai été pendant de très longs mois en semi-guérison, puis petit à petits, j'ai commencé à vivre un peu différemment, à apprécier les choses autrement, mais moi envie de moments de défonce.
Bref, aujourd'hui, je suis indifférente, le chemin a été long, mais elle est arrivée et c'est finalement imposée à moi en douceur.>>
Voilà , le post de bidibule rejoins les écrits de Beaurepaire et le post de Sylvie sur mon fil le 18 Juin: << Tu sais, la guérison s'installe avec le temps >>
Je reviens sur les dernières lignes droites de mon parcours où je tournais en rond:
Le 24 Mai, je passe à 160 mg, à partir de ce moment, ma conso commence à bien baissée et le 26 Mai pour la première fois je n'ai pas de compulsions à boire mais je bois et nous commençons à disserter sur mon fil des "habitudes"
D'ailleurs, Sylvie le 28 Mai me fais judicieusement remarquée que j'ai atteins l'indifférence et qu'il faut que je relise ce que j'ai écris à Carole:
<< Moi aussi, tout comme toi, avec le vin...Je sens que le but n'est pas loin, je sens que des fois je n'ai pas envie d'un verre et pourtant je m'en sers un. C'est la tête et ces foutues habitudes à casser >>
Et pourtant, je continue à monter, Le 3 Juin je passe à 170 mg.
Le 10 Juin, je monte à 180 mg, et je deviens indifférente à l'alcool le midi le 12 Juin, indifférence bien stable qui ne me quitteras pas. Le 14 Juin, coca fraise à gagner le match.
Et pourtant, je continue à monter, Le 19 Juin je passe à 190 mg et le 25 Juin à 200 mg.
Pour finir à appuyer sur la pédale Jus de pomme le 3 juillet.
Je continue à boire mes 2/3 petits verres de vin, monter plus haut ne servirais à rien, la guérison totale s'installera dans le temps.
Maintenant, je sais que j'ai le choix de boire ou pas.
JE ME DECLARE
LIBEREE DE L'ALCOLO-DEPENDANCE DEPUIS LE 3 JUILLET A 200 MG
Moi, qui suis une grande phobique des rongeurs, je tiens à remercier les rats italiens cocaïnomanes.
Mon plus grand respect et tous mes remerciements au Professeur Olivier Ameisen pour ces recherches, et de tous ces collègues qui oeuvrent dans le même sens.
Aucuns remerciements pour Batel et les détracteurs.
Mes remerciements aux créateurs du forum et au travail de l'association, c'est énorme !
A toutes les personnes du forum qui mon suivies, conseillées et encouragées, sans elles je n'en serais pas là et je suivrais toujours la posologie matin/midi et Soir de l'addicto qui ne ciblait pas. Merci Célestin pour la courbe !
Une pensée pour mon cher Gamay qui malgré ses énormes ES handicapants continuait à m'encourager.
Je pense, aussi, à 3 nanas courageuses et qui vont s'en sortir car elles ont la "gnak": Karine, Loup et Scyane ! ne lâchez rien les filles ! moi, je ne vous lâche plus !
Je vous embrasse bien fort, et je m'en vais préparer mon nouvel avatar car celui-là n'existe pas sur les routes !!!!
Sophie
Le seuil à 230 mg le 9 octobre 2013 après 6 mois de montée.
Juin 2018-> 50 mg