Je stabilise à 300 depuis 6 mois, je ne bois plus ou un verres ou deux assez rarement dans le festif. Après le premier, en général je n'en n'ai plus envie sauf une fois il y a deux jours où j'ai eu envie d'en reboire un deuxième puis un troisième. Du coup ça me met le doute, cette envie était un peu pulsionnelle comme "avant", les bouteilles étaient rangées et je me suis sentie mal, mince, n'y en a plus ... Qu'est-ce que ça veut dire ? je devait commencer la descente ma posologie dans peu de temps, est-ce que je dois attendre encore ? Ca me fait un peu peur. Merci

A vrai dire, ce n'est pas la seule fois, ça m'est arrivé 2/3 fois de façon éparse sur plusieurs mois. Pour cette fois là, le lendemain j'ai bu un verre à la fête de l'école, on m'en a proposé un autre mais pas envie. Un peu plus tard dans la soirée, j'ai accepté un peu de rosé mais sans envie d'en reprendre. Quand je dis pas envie c'est que je sens que ça me retourne un peu et je me dis que c'est peut être le dosage assez fort de baclo qui me freine et pas vraiment l'indifférence dans ces cas là. je me sens indifférente dans le sens où je ne ressent aucune envie de boire en général. quand je bois , comme je l'ai dis c'est festif et très rare. Mon addictologue me soutien que je me met en "danger" en buvant de temps en temps, il dis que je ne devrais jamais boire surtout que je peu m'en passer assez facilement grasse au baclo.
Sur ses conseils, j'ai supprimé les verres que je pouvais boire occasionnellement mais en association avec certaines situations. Par exemple, avant quand je croisais mon père sur le marché je buvais un kir, maintenant je bois un café, je passe dans mon QG prendre du tabac mais pas d'alcool, (et ça sans aucun effort), je ne bois jamais seule et je ne fume plus du tout de cannabis. Mais comme je le dis plus haut, j'ai un doute . merci

Bonjour

Difficile Ă  dire ..
Perso, je ne pense pas qu'il y ai de vrai danger.
Mais il faudra que tu fasses bien gaffe de ne pas descendre trop vite

Ne pas boire du tout, c'est bien joli mais cela ne te permettra pas de voir oĂą tu en es

Salut Bidouille,

Franchement, moi non plu je ne me ferais pas trop de soucis Ă  ta place.

Descend tranquillement, quitte Ă  faire des paliers un peu plus longs, et constate les effets sur ta conso sans trop te surveiller non plus.
Si tu le fais de façon trop systématique et sans indulgence quant à certains écarts, tu vas psychoter et tu ne descendras jamais.

Ton addictologue et moi ne sommes pas d'accord, parce qu'il est encore enfermé dans son dogme de l'abstinence...
La liberté de boire un peu, c'est un des plus grands bénéfices du baclofène pour nous autres.
Après, c'est toi qui vois.
Je trouve ça bien de ne pas avoir un kir systématique avec ton père, comme je trouve bien aussi de se l'autoriser de temps en temps si on en a envie.

Bises, et bonnes vacances.

Hello LaBidouille

Je pense que tu as ce rapport avec l'alcool aujourd'hui, et que tu te sens un peu perdue, car tu as fait abstinence totale, grace à ton cher addicto (désolée, un peu ironique le "cher").

T'autoriser de boire un verre de temps en temps (non pas seule, que l'on soit d'accord!), avec du monde, dans certaines circonstances, doit pouvoir t'être agréable, et sans culpabilité aucune.

Oui, quelquefois, de vieux réflexes remontent à la surface, d'autant plus, je pense, lorsque l'on les réffrène façon "dogme de l'abstinence" (désolée du repeat Frank), tu vis encore dans la culpabilité...

Déculpabilisée, les choses devraient se passer beaucoup plus sereinement à mon avis (bon, je ne te dis pas de te bourrer la gueule tous les weeks ends avec tes potes, hein?).

Après, il y a le doute... Mais je pense réellement ne pas me planter...

Bises