J'ouvre ce fil simplement pour vous faire part d'un parcours que l'on m'a relaté.
Une femme alcoolique prenait un AD. Elle décida de se soigner grâce au baclo.
Son médecin doubla directement sa dosa d'AD. Elle guérit de son alcoolisme sans problème.
Aujourd'hui, elle diminue et l'AD, et le Baclo.

Ne vous méprenez pas, ceci n'est pas un appel à la population pour prendre des AD, mais j'ai trouvé que c'était intéressant.

Oui merci Croque de lancer ce fil d'autant que je suis en plein dedans.

Plus d'alcool, le regret de la torpeur alcoolique, mais sans consommation; par contre maintenant que je n'ai plus la béquille tout remonte à la surface et c'est la pleine dépression.

Le baclo n'est pas un AD, il détend mais n'empêche pas les idées noires, la perte d'énergie et de motivation.

Faire associer AD et baclo pendant le traitement apparaît intéressant mais nécessite peut être un suivi médical plus affiné car cela revient à traiter deux affections, qui certes sont souvent liées. Ensuite, il y a l'après alcool qui lui n'est pas nécessairement tout rose.

Bien à vous

JF

bonsoir
le baclo et l'ad c'est compatible l' ad on ne peut pas l"arrêter comme ça les anxio type benzodiazepine on peut les diminuer et les arreter car le baclo fonctionne sur cette addiction moi à 80mg de baclo j'ai diminué le valium de moitié soit 15mg jour au lieu de 30mg voilà et ça fonctionne par contre l'ad je continue car quand on est dépressif ça ne s"arrête pas comme ça et le baclo ne gère pas les ad.
amitié

JF, l'après alcool n'est sûrement pas tout rose quand on se tape une bonne dépression que l'on traitait par l'alcool AD "naturel". Tu le sais déjà bien sûr.
Quant au suivi médical plus affiné, je suppose que tu parles d'un suivi psy.
Reviens nous dire ce que pense ton psychiatre de tout ça.

rebonsoir
salut croque tu es comme moi un peu insomniaque car il est tard je voulais réagir à ton dernier post moi les psychiatres c'est fini je garde la psychotérapie c'est à mon avis beaucoup mieux on parle mais on ne te prescrit rien le baclo c'est un généraliste et le reste c'est aussi un généraliste qui sont parfois plus à l'ecoute que les psychiatres qui souvent font de l'abbatage "au suivant, au suivant comme chantait le grand jacques brel" voilà c'est tout ce que je voulais dire salut

Bonjour à tous,

Cribel0, merci d'avoir lancé ce fil, je me sens si seule dans le duo déprime-alcool, et tous vos posts me font beaucoup de bien, car je peux m'exprimer librement malgré mon caractère intériorisé.

Mes soucis étant "multifactoriels"selon mon médecin addictologue, je dois revoir le psy du service dans une dizaine de jours après un petit voyage organisé inattendu et providentiel. Il me prescrira sûrement une cure car ma dépression s'envenime (et le craving en conséquence) et je ne peux plus me gérer seule.

J'ai arrêté le baclo provisoirement à 60 mg, car je ne me sentais pas bien et je ne pouvais pas discerner si c'était à cause de la déprime ou du baclo. Et puis, je veux être honnête et suivre la cure sans en cacher dans ma valise (lol). Mais je ne renonce pas.

Depuis quelques jours, je dors mal, je me réveille très tôt et là l'angoisse reprend à l'idée de la journée à venir.

Avec le baclo à 60 mg, j'ai quand même eu l'impression d'un effet anxiolytique et je dormais bien. Alors, je ne renonce pas. Pour moi, ce ne sera qu'une parenthèse.

Le baclo ne supprime pas la déprime. Aussi, je souhaite recommencer le traitement dès que possible sur de bonnes bases.

Bonjour cribel0,

J'ai la chance de ne pas être insomniaque, c'est juste que j'ai pris l'habitude de rester vautrée devant la télé (c'est tellement passionnant!).
Pour les psys tu as raison. Pour ma part, je n'ai jamais suivi de psychothérapie ou autre. Je suis allée voir une psychiatre pour parler médocs.
Cependant, certains ont la chance de tomber (c'est le cas de Méliane) sur un très bon psychiatre. J'espère que celui de JF sera du même acabit et qu(il trouvera près de lui l'aide dont il a besoin.

Bon, j'me répépète ! Pas dépressive pendant 20 ans, la blonde, sans médoc. Parfois un coup de blues ponctuel lors d'une forte alcoolisation (qu'on m'a dit, puisque je ne me souvenais de rien ! trop bien). Dépression évolutive en augmentant le baclo jusque grave à forte dose. En baissant le dosage, la depression s'est volatilisée peu à peu. Chez moi, c'est clair !

Mais c'est sûr et certain que c'est dû au baclo dans ton cas comme le mien. Y a pas de doute là-dessus.

Bonjour à toutes et tous

quand je parle de "suivi affiné" je pense effectivement à psy, psychiatrique, psychothérapeutique voir psychanalytique. Je pense également que le baclofene peut engendrer ou réactiver un état dépressif. Est-ce par lui-même? Parce que sans l'alcool on retrouve une capacité de réflexion qui fait mesurer l'étendue du gâchis des années d'alcoolisme? Je ne sais pas, peut être un peu des deux.

Pour ma part, un certain mal-être non, plutôt mal à l'aise, est apparu à partir de 90 mg et n'a pas cessé depuis, ce qui me fait croire à une réactivation d'un état dépressif sous-jacent.

Il y a aussi un sentiment qui contribue également à l'état dépressif c'est la culpabilité. Il ne devrait pas avoir lieu d'être puisqu'il s'agit d'une maladie biologique, mais c'est un fait, il est bien présent; d'où la référence à un suivi en psy dans toutes ces composantes car je n'exclus pas non plus la complaisance envers mon propre état dépressif et la tentation de ne pas réussir. La dépression peut aussi être une explication commode à ses échecs dont on se souhaite peut être pas toujours se débarrasser pour se retrouver seul face à soi-même.

Quand je réfléchis à tout cela, je me dis que si le cerveau humain est une merveilleuse et fascinante machine, l'humain lui est parfois bien compliqué. Croque dirait à raison que je réfléchis trop.

Bien à vous

JF

Bonjour JF,

Le baclo ne suffit pas pour guérir l'alcoolisme, il faut de la réflexion.
La réflexion ne suffit pas pour soigner la dépression, il faut peut-être aussi un médicament.
Tu l'as dit toi-même, nous sommes dans le cadre de 2 maladies.
Le mal-être arrive souvent vers 90/100mg même pour ceux qui continuent à boire. C'est ça qui m'interpelle.
Tu réfléchis trop, mais bien et si tu tombes sur un bon psychiatre, je pense que ce sera tout bénef pour toi.

Bonjour vouzautres,

Il m'a semblé ressentir comme une lucidité que je n'avais jamais eue, ou de très rares fois à des petits matins moroses. J'ai dû mal à appeler cela une dépression mais je n'y connais rien en psychiatrie ; cependant c'était une grande tristesse, assortie à des pensées mortifères, un genre d'aquoibonnisme très amplifié. Et cela au-delà d'une lucidité due à l'arrêt de l'alcool, car mes considérations sur ce que je n'avais pas fait de ma vie s'étendaient au-delà de ma période passée d'alcoolique, quoiqu'évidemment cette période tenait une grande place. En tout cas un bilan sans concession.

J'en sors peu à peu et me mets à retrouver du goût pour la vie, heureusement.

bonjour à tous,<br />je suis heureux pour toi Celestin accroche toi j'ai une devise toute simple qui me permet de garder de l'espoir qui est ( la roue tourne), je me reconnais bcp dans ton témoignage car pendant une période d'abstinence de 3 mois il y a 2 ans, j'ai ressentis la même chose l'impression de sortir d'un long coma d'être soudainement face à la réalité et tout ce temps libre à combler, car l'alcoolisme est un boulot à plein temps,je ne savais pas quoi faire de ce temps il fallait tout réorganiser, je n'avais plus ma bulle pour m'isoler ne pas penser.<br />alors que l'alcoologue qui me suivait m'avait dit que l'alcool et la dépression était liés et que c'était un cercle vicieux, donc il suffisait d'arrêter de boire et tout allait s'arranger,du coup il m'a arrêter mon AD, joli raccourci mais malheureusement pas si simple.<br />l'alcool entrtien la dépression mais ce sont 2 maladies bien distinct, depuis j'ai repris plusieurs AD mais sans succès, je commence le baclo dans un mois, j’espère m'en sortir et en même temps j'ai peur de ne pas supporter une nouvelle désillusion et un autre échec.<br />amitié à tous .

Hello croque ,

est-ce bien ton fil??? C'est le seul que j'ai trouvé!

ça va dégonflé tu m'en vois soulagée mais du coup il n'a pas été le seul à gonfler

Et toi dis nous comment te sens tu??

MELL

Au fait j'ai oublié tu as remis de l'eau dans les fleurs??!!!

Coucs Mell,

T'as une chance de ................................... femme de mari guéri Toi!

Je suis venue sur ce fil car perturbée de voir un doublon. Mon fil c'est "guérie" (tu vois Sylvie, quand je te dis qu'on ne peux pas aller dessus).

Je vais moyen car mon contrat se termine dans 15 jours et je ne sais toujours pas si il va être renouvelé. Donc, grosse boule au ventre. Si ça s'arrête, ça va être terrible pour moi et je dois dire, que du coup, j'air peur de replonger.

La guérison permet de reconstruire sa vie, mais si tout se casse la gueule encore une fois?

J'avoue avoir un mental d'acier, mais les tripailles sont en pleine ébullition en ce moment. J'en oublie même d'arroser mes fleurs!

Hello Cathe,

Bon, comme je répète à nos baclonautes...La peur n'évite pas le danger...Donc déstresse un peu, de toutes façons, c'est dans 15jours, inutile de te coller cette boule au ventre avant!!! (trop facile à dire hein?!!)

Tu n'as pas moyen de savoir? En demandant à tes supérieurs par exemple?

Et non tout ne se cassera pas la gueule! Tu reconstruis tout, alors c'est un rouage peut être manquant qui te permettra de rebondir, sur autre chose...De mieux??? (bon, j'avoue...mauvaise en mécanique, donc un rouage manquant qui permet de rebondir...J'te la recopierai 100x celle là!!!)

Allez, allez...Un bisou ma grande!

Qui reconstruction de vie dit également reconstruction de nouveau boulot

Ne pas anticiper !! tu le sais hein?!

Donne de tes nouvelles car tu soutiens mais pour toi aussi un petit mot ça fait du bien..

Bon quand tu auras un vrai fil fais le mois savoir et quand à ma chance de femme de...je vais m'interroger car quand même j'ai aussi gagné au grattage l'autre jour hum hum suspect(bon pas grand chose)!!!!

A plus biz

MELL

Je remonte ce fil que je trouve très intéressant et qui me semble, à la lecture de nos fils, concerner bon nombre d'entre nous .

Alcool et dépression vont souvent ensemble et une dépression peut s'aggraver avec le baclofène.
Cependant, avant de prendre le baclofène on peut très bien être dépressif sans le savoir et tout mettre sur le dos de l'alcool ( qui ceci dit est un très "bon" AD).
De plus, commencer à boire moins peut aussi être perturbant car effectivement on se trouve confronté à une autre réalité, à une nouvelle vision de nous, de ce qui nous entoure.

Prendre un AD avec de l'alcool n'est pas conseillé, en revanche le baclo n'est pas incompatible avec un AD.

Je me demande si ne pas se soigner d'une dépression (légère ou pas) ne risque pas malheureusement de nous faire échouer avec notre traitement baclofène.
Ce serait bête quand même !

Tous ses sentiments, ces sensations ...

Je me sent triste, vide
Rien ne m'intéresse, je m'ennuie
Je dors pas ou je dors tout le temps
Je suis nulle et de toute façon, je n'ai qu'à m'en prendre qu'à moi même, je suis coupable
Je n'arrive pas à réfléchir et quand j'y arrive je ne sais pas ce que je veux
Personne ne m'aime et moi non plus
Qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça .......................

Bref, sentiments exacerbés ou non par le baclo, une dépression légère se soigne sinon elle s'installe et empire.

Ce serait dommage qu'après être sorti du déni, avoir décidé de sortir de l'alcool avec le traitement qui va bien ... On ne mette pas toutes les chances de notre côté.

Bonjour,

Je suis à 90mg.
Je déprime et j'ai des idées obsessionnelles qui reviennent.
En ettet je souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Bien que soigné il y a quelques années pour ces TOC, je pense avoir utilisé par la suite l'alcool un peu comme un AD pour faire disparaître ces obsessions.

Aujourd'hui j'hésite :
- Dois-je diminuer ou augmenter le Baclo (s'achant que je suis aujourd'hui indifférent)
- Dois-je prendre un ANTI DEPRESSEUR
si oui quel AD prendre mon médecin me parle de Zoloft mais dans les effets secondaires on parle de chute de cheveux.
sinon il y aurait Deroxat.

Quelqu'un a t il pris un de ces 2 AD avec du Baclo et pourrait me faire part de son expérience ?

A bientôt.

Bonjour

Si tu es indifférent, inutile d'augmenter le baclo et trop tôt pour le diminuer
Donc oui prends un AD
Après aucune idée sur lequel, je n'en ai jamais pris

Salut,


Il y a un fil, intéressant sur le sujet, crée par ZEPICLUR.

Effectivement dans le cas de bipolarité ou dépression, le baclo
peut augmenter l'état dans lequel on se trouve.

Essayes de le lire, il te permettra de comprendre beaucoup de choses.

Amicalement,


Romain

Salut Thomas, je ne crois être bien en mesure de t'aider mais juste de partager mon expérience. Mon médecin alcoologue m'a prescris du Baclo tout en connaissant parfaitement la liste de mes autres médicaments donnés par ma psychiatre. Anti dépresseur, bipolarité et certains je ne sais même pas à quoi ils servent vraiment (j'en ai un peu marre de lutter et de demander des explications en ce moment) Bref, pour ton info voila ce que je prends 2 à 3 fois jours. (Xéroquel quétiapine, Divarius, Lamictal (dont les ES peuvent être létaux) Buspar et Séresta)et 3x 10 mg de Baclo avec de sévères ES. Toutes mes énergies passent dans la gestion de mes soins. Allez bon courage à toi et tenons nous au courant

Autre chose Thomas suite à ton questionnement par rapport au Zoloft.&amp;lt;br /&amp;gt;1- Si on devait croire les notices des médicaments et croire qu'on va choper tous les ES on ne prendrait rien vu les listes longues comme le bras ES. Les labos se couvrent au maximum&amp;lt;br /&amp;gt;2- J'ai pris du Zoloft pendant des années et mon coiffeur n'est pas au chômage (lol)

Oulala, ça en fait un paquet de médocs !! Il lésine pas le psy.

En plus avec de l'alcool, j'imagine, ce n'est pas les 30 mg, de baclo qui
doivent faire quelque chose.

A mon sens, il faut refaire un point précis avec le psy.

Ce n'est qu'un avis.

Amicalement,


Romain

Bonsoir Romain,

Je partage ton avis. Il faut que je fasse le point avec ma psy sur la dose de médocs qu'elle me prescrit. J'avoue que là je suis au bout du rouleau. Je ne sais plus entre leur faire confiance et ME faire confiance (je ne suis pas médecin). je jette toutes mes forces dans ce combat pour moi et mes enfants et je lâche vis à vis des médecins. merci de tes commentaires

Kapla,

ton témoignage m'intéresse, je suis aussi sous Xeroquel et Lamictal, je ne ressens que des effets secondaires très légers pour ces deux trucs "lourds", par contre je réagis super mal au baclofene (terribles crises d'angoisse, sensation de paralysie, confusion réel/rêve)

Ce que ton psy te dira à ce sujet m'intéresse donc au plus haut point, il faut que j'arrête de boire, et sans baclo, c'est bien difficile ...

Salut Tioulep,

ok pas de pb pour te tenir au courant. J'ai un peu de mal à me balader au sein de ce forum que je trouve un peu compliqué. Ou plutôt je n'ai pas compris comment suivre mes discussions et les commentaires de ceux qui m'écrivent. N'hésites pas à me re-solliciter : je vois ma psy la semaine prochaine et je veux absolument aborder le pourquoi de tout mes médocs et essayer de comprendre les interactions éventuelles avec le Baclo.
A bientôt.

Kapla,

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Salut Catherine,

Simplement, humblement, pour te faire un ptit coucou sur ton fil, te souhaiter de très belles vacances, un été radieux.
Encore MERCI pour tes mots, nos échanges, lors du colloque baclofène de novembre 2012.

Ils me sont vraiment plus utiles aujourd'hui ;-)
A l'époque, j'étais encore dépendant à l'alcool.

BacloBizzz,

Stéphane

Hello Jean,

alors, as tu eu des infos concernant les différents médocs que tu prends et les interactions avec le baclo? Pour info je suis indifférente depuis une dizaine de jours, et j'ai toujours zero ES avec pourtant une "solide" combi de lamictal+sero+baclo.

Bonsoir,

oui et puis il y a aussi tous les autres comme moi, qui ont plongé dans les AD à cause du Baclofène, que j'ai pris pendant une année et demie, suivi par un médecin conseillé ici, une pointure forcément puisque pro Baclo...

moi aussi j'y ai cru à cette pillule, pourtant cette molécule à fait de gros dégâts sur moi : prise de poids, dépression, anxiété, ravages sur ma sexualité et je passe sur tous les ES dévastateurs qui ont accompagné le traitement et qui perdurent...

Cet angélisme aveugle autour du Baclofène m'exaspère et me met en colère : les défenseurs du Baclofène que je lis ici sont tombés pour beaucoup dans le même obscurantisme que ses détracteurs....

Rien n'est ni tout noir, ni tout blanc, le manque de discernement et de nuance ambiants me chagrinent. Alors mesdames et monsieurs de tous bord : oui sans aucun doute le Baclofène est génial pour nombre de malades mais il peut être tout aussi néfaste et destructeur...

Effectivement peut être que cela ne vous est pas agréable à entendre, mais c'est aussi un des visages de ce médicament...

Bonne nuit