Bonsoir Itsmi,
J'ai été évidemment super heureuse de voir que tu postais et évidemment moins de te lire.
Je suis assez d'accord avec le raisonnement d'Albéric.
Tu as je pense besoin d'un psy et qu'il te prescrive le baclo, comme un pack. Trouver un médecin vraiment compétent et soucieux de ce qu'il t'arrive, de ce que tu subis et supporte depuis 16 mois.
Arrêter le baclo, c'est un retour, une plongée dans les abysses alcool, pas possible.
Le seul traitement qui fonctionne t'est une torture, pas possible non plus.
Je me demandais sincèrement si tu n'as pas besoin d'un "bon" suivi psy, quelqu'un qui saurais t'écouter et t'aider à te décharger de tout ce qui te trotte dans la tête et ce de plus en plus vite depuis que tu as commencé le baclofène.
Tu sais, la chute de cheveux, j'ai du mal à l'imputer au baclofène.
Je n'ai que comme exemple ma petite expérience perso, j'ai eu bien peur moi aussi.
Pendant une période j'ai perdu mes cheveux ( je buvais, mais n'avait jamais entendu parler du baclofène).
D'abord en masse puis par plaques hyper bien dessinées ( alopécie).
Passage chez le dermato, plein de trucs qui marchent que dalle.
Puis vacances, très loin de tout, tout ... J'ai pleuré de soulagement et mes épaules se sont affaissées.
Je ne m'étais même pas rendue compte de l'ampleur de la pression que je m'étais imposée jusqu'à ce moment.
De l'énormité des problèmes imposés et supportés.
Mes cheveux ont recommencé à pousser du jour au lendemain.
Depuis ce jour, j'ai fait gaffe à ne plus rester tout le temps la tête dans le guidon et à fond les ballons.
Tes cheveux vont repousser.
Les verres se suivent sans craving, tu aimes boire ...
Et alors, là je suis d'acc avec Frank
Je t'avais expliqué dans un post que j'avais dit fuck à l'indifférence !
Allez la chercher et payer le prix d'un traitement qui serait une souffrance éternelle à lui devoir, non merci.
Tu es sauvée, c'est le principal, pour tous.
Il ne s'agit pas d'avoir une épée au dessus de la tête, mais de trouver le dosage tolérable qui te permette de t'enfoncer toi même l'épée dans le coeur parce que tu as envie de boire ou que tu aimes boire.
Aucun craving ne te le dicte, alors, tu fais bien ce que tu veux.
Pour info, j'ai arrêté le coup de l'épée, l'indiff est arrivée en douceur et sans s'imposer.
Mais je te rassure , j'aime toujours et ai plaisir à boire.
Itsmi, un super doc et soit douce avec toi.
Comment faire pour trouver un moment ou tu te poserais enfin, un peu.
Je t'embrasse
Message édité 1 fois, dernière édition par bidibule, 09 Juillet 2013, 20:06
Le p'tit il dit : Fuck you !