Bonsoir à tous et merci pour tous ces témoignages : j'ai l'impression de ne plus être seule face au démon...
Voilà , mon conjoint est alcoolique depuis 15 ans environ mais on a mis un nom sur sa maladie il y a seulument 5ans !!! En 1997, il est hospitalisé pour dépression ( tout est lié) mais personne ne nous parle encore d'alcoolisme. Bilan : Aotal et anti-dépresseur (3 ans si mes souvenirs sont bons) + psy (6 mois). Abstinent pendant 4 ans environ. Puis le vieux démon

refait surface et en 2005 hosto : paralysie des jambes et perte de sensations des avant-bras. Diagnostic : syndrome de guilain-barré. Donc on en profite pour "soigner" son éthylisme afin de favoriser la reconstruction des guaines nerveuses. Re Aotal et je ne sais plus quel autre médoc + association de lutte contre la dépendance. Cette dernière ose enfin nous dire qu'il est malade : il EST alcoolique. Bilan : Abstinent pendant 7 ans.
Mais voilà qu'en 2011 de vilains mots de tête viennent troubler notre bonheur. Notre mèdecins traitant, après plusieurs consultations, lui prescrit de l' Ixprim pendant 3 mois... Un Dimanche plus aucun Ixprim à la maison. Mon conjoint retourne la maison et va même faire la poubelle à la recherche d'un comprimé. Horrifiés, tous les deux, on comprend qu'il est de nouveau accro à quelque chose.

Mais on décide de ne pas se laisser abatttre. On consulte un nouveau mèdecin. Il réussit à diminuer le dosage puis stagne. Et pour couronner le tout, cet été, lors d'une rage de dents alors que l'on n'avait que des doliprane, il décide de se saouler pour dormir tranquille. Quelle erreur monumentale. Il a replongé. Aujourd'hui il boit au quotidien une 15aine de bières, quelquefois du vin, en plus des Ixprim, doliprane et Zopiclone (qu il prend pour dormir et éviter de boire).
Aujourd'hui il a recontacté l'association et a RDV le 23 janvier avec un mèdecin spécialisé.
Pensez-vous, vu son parcours, que le Baclofène est nécessaire pour en finir avec sa maladie? D'ailleurs, peut on guérir un jour de cette maladie ?
Pour finir, merci à tous ceux qui voudront bien me répondre. Je ne sais plus quoi faire.