Bonsoir,
Voilà , je me suis décidée à enfin voir la réalité en face...
Enfin, la réalité, je l'avais bien en face, je savais, je m'en rendais compte, ce n'est même pas que je ne pouvais pas l'admettre... juste que je ne le voulais pas...
Je ne le voulais pas car j'aime le doux état que l'alcool me procure... je ne me mets jamais minable, je ne suis jamais ivre au point de ne plus me souvenir ou de faire n'importe quoi, je maitrise toujours mon comportement, mais je suis dans un état second, entre plus bas et plus haut, juste suffisamment pour oublier mes soucis d'aujourd'hui, oublier demain et ses soucis, et pouvoir m'endormir sereinement, sans penser à ces soucis... juste pour passer une bonne soirée, tranquille, sans stress et surtout sans angoisse... car c'est cela : je n'arrive pas à gérer mon stress et mes angoisses...
Chaque soir, je me dis "demain tu arrêtes"... chaque matinée, je finis l'alcool qu'il me reste en distant "voilà , tu n'en as plus, tu arrêtes"... et tous les après-midis au travail, face au stress et à la pression, je pense à l'alcool car il va me libérer le soir de tout cela et pouvoir passer une soirée tranquille, en oubliant ma vie pas facile...
Mais en même temps j'en ai marre car je sais qu'il me détruit... A la fois il me permet de me confronter plus facilement aux tâches pas faciles de ma vie, mais aussi parfois il m'enlève toute mon énergie, ma force, mon courage... il m'anéantit sur ce canapé, m'aide à faire passer les journées trop longues...
Je sais aussi qu'il me rend bouffie, qu'il me fait grossir et que j'en suis malheureuse... d'une part car je ne m'aime plus, d'autre part parce que je ne peux pas m'habiller comme j'aime, mais aussi parce que j'ai plein de vêtements que j'aime et que je ne peux plus mettre, et en plus je n'ai pas les moyens de m'en acheter d'autres... parlons en des moyens : je sais pertinemment que l'alcool me coûte cher...
Et pourtant j'y reviens toujours... tous les jours... je trouve toujours un moyen d'avoir ma dose... je suis une droguée de l'alcool.
ce n'est pourtant pas la première fois que cela m'arrive. J'ai pu vivre des mois sans alcool pour me reprendre en main. Je mincissais, je redevenais jolie, je plaisais... Et ensuite une peine de coeur et j'y retournais...
Cela fait 3 mois que j'essaie de me reprendre en main... Je n'ose pas aller voir mon médecin car il me connait depuis que je suis toute petite et il connait aussi mes parents, peur du jugement... Et je me rends compte que je n'y arrive plus seule...
Aujourd'hui un article dans un magazine : le baclofene... recherche sur Internet, et je trouve ce forum. Je me décide à m'inscrire, à tendre la main, à demander de l'aide... j'espère être sur la bonne voie, je ne veux pas en parler à mes proches. Je ne sais plus quoi faire mais je veux m'en sortir.
J'ai envie d'écrire : pouvez-vous m'aider ?... Mais j'ai l'impression que seule moi puisse le faire et je me sens tellement impuissante et perdue.
J'ai peur car j'ai l'impression de chercher à me détruire, ou du moins à ne plus tenir à la vie.
Merci de votre aide.
Odile
Voilà , je me suis décidée à enfin voir la réalité en face...
Enfin, la réalité, je l'avais bien en face, je savais, je m'en rendais compte, ce n'est même pas que je ne pouvais pas l'admettre... juste que je ne le voulais pas...
Je ne le voulais pas car j'aime le doux état que l'alcool me procure... je ne me mets jamais minable, je ne suis jamais ivre au point de ne plus me souvenir ou de faire n'importe quoi, je maitrise toujours mon comportement, mais je suis dans un état second, entre plus bas et plus haut, juste suffisamment pour oublier mes soucis d'aujourd'hui, oublier demain et ses soucis, et pouvoir m'endormir sereinement, sans penser à ces soucis... juste pour passer une bonne soirée, tranquille, sans stress et surtout sans angoisse... car c'est cela : je n'arrive pas à gérer mon stress et mes angoisses...
Chaque soir, je me dis "demain tu arrêtes"... chaque matinée, je finis l'alcool qu'il me reste en distant "voilà , tu n'en as plus, tu arrêtes"... et tous les après-midis au travail, face au stress et à la pression, je pense à l'alcool car il va me libérer le soir de tout cela et pouvoir passer une soirée tranquille, en oubliant ma vie pas facile...
Mais en même temps j'en ai marre car je sais qu'il me détruit... A la fois il me permet de me confronter plus facilement aux tâches pas faciles de ma vie, mais aussi parfois il m'enlève toute mon énergie, ma force, mon courage... il m'anéantit sur ce canapé, m'aide à faire passer les journées trop longues...
Je sais aussi qu'il me rend bouffie, qu'il me fait grossir et que j'en suis malheureuse... d'une part car je ne m'aime plus, d'autre part parce que je ne peux pas m'habiller comme j'aime, mais aussi parce que j'ai plein de vêtements que j'aime et que je ne peux plus mettre, et en plus je n'ai pas les moyens de m'en acheter d'autres... parlons en des moyens : je sais pertinemment que l'alcool me coûte cher...
Et pourtant j'y reviens toujours... tous les jours... je trouve toujours un moyen d'avoir ma dose... je suis une droguée de l'alcool.
ce n'est pourtant pas la première fois que cela m'arrive. J'ai pu vivre des mois sans alcool pour me reprendre en main. Je mincissais, je redevenais jolie, je plaisais... Et ensuite une peine de coeur et j'y retournais...
Cela fait 3 mois que j'essaie de me reprendre en main... Je n'ose pas aller voir mon médecin car il me connait depuis que je suis toute petite et il connait aussi mes parents, peur du jugement... Et je me rends compte que je n'y arrive plus seule...
Aujourd'hui un article dans un magazine : le baclofene... recherche sur Internet, et je trouve ce forum. Je me décide à m'inscrire, à tendre la main, à demander de l'aide... j'espère être sur la bonne voie, je ne veux pas en parler à mes proches. Je ne sais plus quoi faire mais je veux m'en sortir.
J'ai envie d'écrire : pouvez-vous m'aider ?... Mais j'ai l'impression que seule moi puisse le faire et je me sens tellement impuissante et perdue.
J'ai peur car j'ai l'impression de chercher à me détruire, ou du moins à ne plus tenir à la vie.
Merci de votre aide.
Odile