bonsoir à toutes et à tous,
je vais prendre mes patins,
et essayer de ne pas être pontifiant (c'est dur, ça !)
mais je souhaiterais sincèrement que tout alcoolo désireux de s'en sortir lise mon message, avant toute action baclofénique,
je me présente: Pierre-Michel, 53 ans; 25 ans - au moins -, d'alcool.
état des lieux voila un an:
socialement:
je suis dans la sciure ( au boulot on sait, on m'écarte des responsabilités; la mèdecine du travail refuse mon retours); je ne ne suis plus crédible auprès de ma banque, de on office HLM, ect, la ruine.
continuant, je suis pris en flag par la police, bourré au volant; plus de permis, garde à vue, menottes, tribunal, peine.
plus aucun ami(e), bien sur.
plus d'argent, recherche frénétique de ce dernier pour acheter de l'alcool, boire, pour pouvoir dormir, pour pouvoir oublier
familialement:
contacts très difficiles avec les enfants, qui préfèrent laisser tomber, d'ailleurs,
je ne parle pas de mon ex...,
il n'y a que mes parents qui me parlent (quelle santé ! à 83 ans)
bref: le fond du trou !
et puis, en Mars 2012,
la rencontre avec un mèdecin psy , qui me fait connaitre le baclofène
je connaissais la molécule, je n'avais encore jamais trouvé personne pour me le proposer
débuts faciles, montée en puissance progressive, jusqu'à 250 mg
et consommation inchangée, toujours ma bouteille de scotch tous les jours,
E.S affreux !; tout ce que vous pouvez imaginer, je l'ai eu !
je suis passé par d'horribles phases,
je ne comprenais pas; je lisais le site, j'intervenais, mal,
je souffrais beaucoup d'angoisses, j'ai aihi tous le monde, j'étais incompris, tout le monde m'en voulait, je n'y arrivait pas...,
sous baclo, et toujours gros consommateur.
cela a pris 10 mois, avant que je ne comprenne, un matin,
à jeain pour une fois, j'ai tout envoyé baladé !
j'ai fait mon baluchon, je suis parti,
j'ai tout laissé tombé, plus rien à faire de rien, de personne, partir, tout laisser !
je suis arrivé chez mes parents, à la campagne,
au calme !!, plus aucun stress,
plusieurs jours pour arriver à cet état de non-soucis
avec du respect de tous pour ma démarche.
et cela a été dur, quand-même !
je me suis retenu à quatre, j'ai eu très mal en moi, le manque m'a torturé,
mais j'ai tenu.
petit à petit, la sérénité est arrivée,
j'ai commencé à faire des nuits normales,
je me levais pas fatigué,
je voyais mes parents au petit-déjeuner, attentifs, avec moi,
ils ne m'ont jamais fait aucun reproches.
et la journée se déroulait, tranquille, rythmée par la surveillance des légumes, l'arrivée des fruits, la pousse des nouveaux arbres,
et est arrivé un bien-être physique et mental,
plus mal au corps, plus mal dans la tête,
c'est un peu indescriptible !! il faut essayer pour le croire ! et en être heureux ! simplement, sans honte...,
petit à petit, s'est mis en place l'indifférence à l'alcool
voila quatre mois que toute consommation m'indiffère.
j'ai regouté, bien sur !
je n'aime plus le gout du scotch, de même le vin (blanc ou rouge);surtout, j'ai peur maintenant de l'excés et de ses conséquences,
je m'aperçoit que l'alcool n'est pas obligatoire pour rehausser les plats,
pas d'intérêt.
donc, voila quatre mois que je ne boit plus.
bien sur, un coup, de temps en temps, par... obligation sociale, vas t'on dire !
ce que je veux dire: et ça ne concerne que moi !!
mais si ça en aide d'autres, sans dogmatisme (car il y en a ici aussi !!)
j'ai eu la chance,
de pouvoir balayer mes emmerdements,
de pouvoir partir, de pouvoir réfléchir à moi, à moi tout seul,
d'évacuer les sources de problèmes,
ou pour le moins, de les rendre le moins stressant possible.
j'ai fait le vide autours de moi, cela a été ma survie.
je continue à ne pas boire, c'est ma fierté !
pour mon compagnon, pour mes parents, pour mes nouveaux amis...,
et pour mon psy ! qui me suis avec attention, qui m'est très important
tous savent, et me surveillent, tendrement.
pour eux, je fait.
c'est une renaissance, le passé est le passé; ceux qui ne le comprenne pas appartiennent à ce passé.
tant pis pour eux; mais ils pourront revenir dans ma vie, plus tard, si...
voila,
j'espère ne pas avoir été trop emmerdant !
ce post est pour dire que le baclo, et bien ! c'est la moitié de la démarche,
ne croyez pas que tout se règlera avec ce médoc,
il reste un gros travail perso, à la discrétion de chacun,
et l'aide à demander, et fournie avec affection (si !, c'est à cela que l'on fonctionne) ici, sur ce site magique !
bises à vous, courage, ça marche !
Pierre-Michel.
je vais prendre mes patins,
et essayer de ne pas être pontifiant (c'est dur, ça !)
mais je souhaiterais sincèrement que tout alcoolo désireux de s'en sortir lise mon message, avant toute action baclofénique,
je me présente: Pierre-Michel, 53 ans; 25 ans - au moins -, d'alcool.
état des lieux voila un an:
socialement:
je suis dans la sciure ( au boulot on sait, on m'écarte des responsabilités; la mèdecine du travail refuse mon retours); je ne ne suis plus crédible auprès de ma banque, de on office HLM, ect, la ruine.
continuant, je suis pris en flag par la police, bourré au volant; plus de permis, garde à vue, menottes, tribunal, peine.
plus aucun ami(e), bien sur.
plus d'argent, recherche frénétique de ce dernier pour acheter de l'alcool, boire, pour pouvoir dormir, pour pouvoir oublier
familialement:
contacts très difficiles avec les enfants, qui préfèrent laisser tomber, d'ailleurs,
je ne parle pas de mon ex...,
il n'y a que mes parents qui me parlent (quelle santé ! à 83 ans)
bref: le fond du trou !
et puis, en Mars 2012,
la rencontre avec un mèdecin psy , qui me fait connaitre le baclofène
je connaissais la molécule, je n'avais encore jamais trouvé personne pour me le proposer
débuts faciles, montée en puissance progressive, jusqu'à 250 mg
et consommation inchangée, toujours ma bouteille de scotch tous les jours,
E.S affreux !; tout ce que vous pouvez imaginer, je l'ai eu !
je suis passé par d'horribles phases,
je ne comprenais pas; je lisais le site, j'intervenais, mal,
je souffrais beaucoup d'angoisses, j'ai aihi tous le monde, j'étais incompris, tout le monde m'en voulait, je n'y arrivait pas...,
sous baclo, et toujours gros consommateur.
cela a pris 10 mois, avant que je ne comprenne, un matin,
à jeain pour une fois, j'ai tout envoyé baladé !
j'ai fait mon baluchon, je suis parti,
j'ai tout laissé tombé, plus rien à faire de rien, de personne, partir, tout laisser !
je suis arrivé chez mes parents, à la campagne,
au calme !!, plus aucun stress,
plusieurs jours pour arriver à cet état de non-soucis
avec du respect de tous pour ma démarche.
et cela a été dur, quand-même !
je me suis retenu à quatre, j'ai eu très mal en moi, le manque m'a torturé,
mais j'ai tenu.
petit à petit, la sérénité est arrivée,
j'ai commencé à faire des nuits normales,
je me levais pas fatigué,
je voyais mes parents au petit-déjeuner, attentifs, avec moi,
ils ne m'ont jamais fait aucun reproches.
et la journée se déroulait, tranquille, rythmée par la surveillance des légumes, l'arrivée des fruits, la pousse des nouveaux arbres,
et est arrivé un bien-être physique et mental,
plus mal au corps, plus mal dans la tête,
c'est un peu indescriptible !! il faut essayer pour le croire ! et en être heureux ! simplement, sans honte...,
petit à petit, s'est mis en place l'indifférence à l'alcool
voila quatre mois que toute consommation m'indiffère.
j'ai regouté, bien sur !
je n'aime plus le gout du scotch, de même le vin (blanc ou rouge);surtout, j'ai peur maintenant de l'excés et de ses conséquences,
je m'aperçoit que l'alcool n'est pas obligatoire pour rehausser les plats,
pas d'intérêt.
donc, voila quatre mois que je ne boit plus.
bien sur, un coup, de temps en temps, par... obligation sociale, vas t'on dire !
ce que je veux dire: et ça ne concerne que moi !!
mais si ça en aide d'autres, sans dogmatisme (car il y en a ici aussi !!)
j'ai eu la chance,
de pouvoir balayer mes emmerdements,
de pouvoir partir, de pouvoir réfléchir à moi, à moi tout seul,
d'évacuer les sources de problèmes,
ou pour le moins, de les rendre le moins stressant possible.
j'ai fait le vide autours de moi, cela a été ma survie.
je continue à ne pas boire, c'est ma fierté !
pour mon compagnon, pour mes parents, pour mes nouveaux amis...,
et pour mon psy ! qui me suis avec attention, qui m'est très important
tous savent, et me surveillent, tendrement.
pour eux, je fait.
c'est une renaissance, le passé est le passé; ceux qui ne le comprenne pas appartiennent à ce passé.
tant pis pour eux; mais ils pourront revenir dans ma vie, plus tard, si...
voila,
j'espère ne pas avoir été trop emmerdant !
ce post est pour dire que le baclo, et bien ! c'est la moitié de la démarche,
ne croyez pas que tout se règlera avec ce médoc,
il reste un gros travail perso, à la discrétion de chacun,
et l'aide à demander, et fournie avec affection (si !, c'est à cela que l'on fonctionne) ici, sur ce site magique !
bises à vous, courage, ça marche !
Pierre-Michel.
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir; qui reçoit ne doit jamais oublier.