Waldo,
je me suis retrouvée en HP, 3 semaines, pour sevrage alcoolique "forcé".
Que dire

Si on (enfin je vais dire "je", tout le monde ne vit peut-être pas ça comme moi...) donc si je suis rentrée là dedans avec encore un tout petit , infime soupçon de dignité, et bien ce petit soupçon a été atomisé.
Traitée comme une gosse, infantilisée, obligée d'ouvrir la bouche pour qu'on vérifie que j'avais avalé les médocs, dans une chambre avec une dame qui subissait des electrochocs et chantait des comptines d'enfant à une barbie (quand elle ne faisait pas caca dans mon lit...)
Je suis sortie de là sevrée physiquement de l'alcool, mais au bord de la folie, plus aucune règle, plus aucune limite, et l'alcool encore plus violent qu'avant.
Pour moi, la pire des solutions. On ne sort pas de la intact, je crois.
A moins qu'il ne soit un danger immédiat pour lui-même ou les autres, cherche d'autres moyens, des thérapies où il sera au centre de sa guérison.