Alors Jajou,
Jte répond le mieux que je peux pour mon craving a moi, je crois qu'il diffère pour chacun. O.A en faisait une belle description dans son livre, je m'identifiais aux 3 ou 4 qu'il identifiait. Je n'ai pas le livre avec moi pour te les décrire comme lui.
C'est avec le processus baclo que j'ai pu identifier pour ma part le différentes étapes de mon craving. En thérapie de groupe, ils nous l'expliquaient avec sensiblement le même graphique qu'ici mais en disant qu'avec l'abstinence le craving nous quittait a la longue. Mais malgré le fait que j'ai identifié le comment du pourquoi et collé des affiches partout dans mon appart et ma voiture avec les pours ne pas boire..... Les contres l'alcool.... Etc... Mon plus long séjour d'abstinence a été de 7 jours en ayant la H1N1.... Hahaha ... (Il faut dire que je n'ai jamais voulu l'abstinence et je les toujours dit)
Donc, le craving qu'il était quasi impossible de résister pour moi était une genre de poussée d'angoisse importante qui vient de l'intérieure, a laquelle il était quasi impossible de résister jusqu'à je décide d'aller au bar du coin ou encore a la SAQ. Mon corps tout entier avait envi d'alcool a ce moment. Juste prendre la décision de boire a ces moments me donnais une détente.... Et le premier verre le nirvana ..
Pourtant en thérapie, on m'avait dit que j'étais une bonne candidate a l'abstinence réfléchie, qui consiste a boire une ou deux fois semaine, des jours fixes avec quantité fixe. Mais avant d'aller boire, il faut réfléchir a comment, pourquoi, qui, ou, quand... Mais c'est de la foutu merde car j'ai toujours depacé mes nombres de fois et ma quantité car dans cette belle réflexion dont j'étais supposée candidate, bien je réfléchissais toujours a une belle raison pour y aller ..... Hahaha ...
Alors cette forte angoisse intérieure elle était a 15hr environ.
Mais en vacances et avec un certain dosage de baclo, le craving intérieur était moins important, mais j'ai réalisé que j'avais un début de craving de "tête" autour de 12h. J'ai pris conscience qu'il n'était pas rare que je commençais a penser a quelle bouteille ça me tentais de boire et qu'elle j'allais acheter au retour du boulot ou encore si j'allais manger au bar du coin, etc...
Ce craving la est resté plus longtemps, c'est encore lui qui fait que j'ai bu mercredi et jeudi dernier.
C'est un peu mon message de tête qui narguait un peu encore hier a me dire .... " En veux-tu ? " - " Irais-tu t'en chercher ?"
Depuis vendredi, la réponse a ce "craving de tête" est non, je réalise qu'elle n'était pas si clair avant.... Mais je ne le savais pas avant de le vivre.
Peut-être que je vais en découvrir un autre aussi avec l'avancement, je ne sais pas.
Autre chose, écouter vraiment ce qu'on sent et tenter de ne pas faire les trucs juste par reflex, ça aussi malgre le fait qu'on me l'avais dit avant c'était pas si clair mais Christine m'a fait aussi réaliser que j'étais un peu rendu là aussi, mélangé avec l'augmentation encore.
Chose certaine tu as encore bien de la marge de manœuvre pour avancer en dose, en répartition, ou autre solution baclo possible qui te seront conseillés ici.
Ne t'inspire surtout pas de mon parcour pour le tien, surtout s'il te décourage.... Ou te fait croire que tu ne serais pas candidate pour le baclo. Il y en a plein sur le forum qui ont un eu parcour difficile, qui ont cru ne jamais y arriver, qui ont bu 1 litre de fort la veille et ont connu l'indif un lendemain avec un 10 mg de plus.
Va lire le questionnaire sur le point bascule de Samuel où tu as des histoires plus condensées, ou, le topic de Yves sur les guéris, tu verras que plusieurs parcours ont été chaotiques mais qu'on fini par arriver au sommet
Ça me fait vraiment plaisir que tu me suivre et que tu sois là , mais je ne veux surtout pas que mon fil te décourage
J'espère t'avoir éclairé sur mon craving
Bises de bises ma belle, lâche pas xxxxx