je ne vois pas la clarté de ta réponse,
et je ne suis pas forcément d'accord avec une augmentation des doses de baclo.
l'indifférence est là , pour toi; le simple fait que tu te pose la question de l'envie "de plus un" prouve que tu es arrivé !
j'en ai besoin ?... ou pas ?
c'est dans ta tête, maintenant !
éloigne toi du bar..., vas courir un peu, tente la danse du ventre; en fait, pense à autre chose,
résiste un petit peu, quoi !
moi, je suis tenant du concept suivant:
le baclo, c'est 50% de la solution de notre problème,
les 50% restant, c'est dans la tête que ça se passe.
a toi de voir,
c'est à toi de résister, et de te rendre compte que, après un peu -beaucoup -de résistance, que tout bien considéré, bon, tout compte fait...,
ça va !
tu n'en a pas réellement besoin ! et que ce n'est pas si dur que ça..., de résister (faut voir !)
penser à autre chose, faire autre chose,
se rappeler de nos lendemain de cuite !, se rappeler de notre lente dégradation , ldes ravages que cela a occasionner tout autour de nous; mais les efforts que nous avons fait, les chutes, les rechutes, ce parcours terrible, pour enfin arriver à cette conscience: j'ai envie de boire, que dois-je faire ?
quel accès à l'intelligence de celui qui a souffert, et qui sait, maintenant !
tu a tout entre tes mains !
bon, ce n'est que mon sentiment,
moi, je me sens maintenant hors du problème,
ça a été très, très difficile, de m'en sortir, de cette envie lancinante, malgrès le baclo,
je me suis posé beaucoup de questions, quand j'ai su que je n'avais plus le besoin de boire,
mais à ce jour, je ne me sens quand-même pas à l'abri.
dans la tête ! dans la tête !
je ne te donne sur ton fil que mon avis de sauvegarde,
inutile de croire que le Baclo fait tout,
mais ça, tu l'aura compris.
pour toi,
tant que l'on croira, et que l'on fera croire, que le Baclofène fait TOUT dans la maladie alcoolique, que c'est LA solution douce et sans problème,
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir; qui reçoit ne doit jamais oublier.