Coucou
@LL
Alors petit retour sur mon week end chez des Zamis.
C'était TOP. Je me suis vu boire que très peu, ne pas être envahie par des pensées sur l'alcool, ne pas en aimer un (ça troue le cul...) et refuser des verres.
Je ne dors plus qu'environ 5 heures par nuit, mais visiblement cela me suffit pour l'instant.
Mon corps me réclame énormément d'eau : environ 3 litres par jour. Est-ce pour compenser ???
Donc depuis quelques jours, ma consommation à fortement diminué. Je ne sais pas si je rentre dans les normes de l'OMS mais ça m'en a tout l'air. Quand je dis que je n'ai sais pas c'est que depuis fort longtemps il n'y a plus de doseur à pastis sur mes bouteilles. Il valait mieux verser à la bouteille car sinon c'était trop long et en plus ça m'aurait permis de réellement calculer ma consommation.
En rentrant du boulot. Pas de craving de 17h30 (Merci
Sylvie 
) mais je me serre encore un apéro vers 18h30-19h00 (environ 2-3 unités d'alcool). Et c'est surtout 1 seul. Pas les 5 d'avant et les verres qui s'enchainent. Pas "besoin" de plus. Je me rends compte que je pourrais m'en passer mais y'a encore un truc qui résiste. Probablement : l'habitude. Je veux laisser faire les choses. Je pense que cela va continuer de s'estomper. Je le sent comme ça.
Par contre, ma consommation de tabac a belle et bien augmentée (comme tant d'autres)

. Mais chaque problème en son temps !
Je sais désormais que j'ai des problèmes (dépendances, couple, psy, ... comme tant d'autres, l'alcool ne maquille plus artificiellement tout cela) mais je ne me les cache plus et surtout ils ne me font plus peur. Au départ, l'alcool m'avait aidé aux travers de tous ces problèmes et les avaient ensuite envenimés. Désormais, je sais mon futur chemin, je sais que je vais m'en sortir alors la patience montre le bout de son nez. La vie recommence à être belle

.
Hier, j'ai été faire quelques courses et aux détours des rayons, je me suis retrouvé dans le rayon alcool. Je pratique toujours les même rayons quand je fais les courses et je fini toujours par ce rayon. Je me suis alors demandé ce que je faisais là . Réponse :
l'habitude ! Ce rayon ne m'a pas "dégouté" et ne m'a pas laissé "indifférent" (trop : "d'habitudes" encrées ici) mais c'était juste un rayon parmi tant d'autres. D'autant plus que je n'avais pas besoin d'acheter d'alcool car j'en ai déjà acheté une (1,5 L) il y a presque une semaine et la bouteille est toujours présente alors que "
d'habitude" (encore celle-ci ! Lol), elle serait vidée depuis un moment et ses petites soeurs auraient remplacées les précédentes. Il y a toujours une bouteille de présente mais n'est plus omni-présente.
Wouahooooo, que de changements... Et si il n'y avait que cela, c'est toute la vie d'à côté qui change.
Hier, j'avais rendez-vous avec mon médecin prescripteur. Le même qu'
Ebène :
http://baclofene.com/index.php...=237779#p237779
Je devais normalement être à 75 mg mais j'étais à 90 mg. J'ai adapté en fonction de mon corps depuis le 08/08/2013. Poso de départ : 30mg, puis augmentation de 20 mg toutes les semaines.
J'étais un peu sur mes gardes car lors de mon premier rendez-vous il n'y avait que le médecin prescripteur. Ebène l'avait rencontré accompagné d'une infirmière. J'avais été très choqué lorsque cette dernière avait sortie à Ebène : "Pourquoi cela vous fait-il plaisir de vous rendre minable ?". Une baclopote d'ailleurs avait répondu : " Bientôt, vous saurez répondre qu'un diabétique n'a aucun plaisir à tomber dans le comas ou à être proche de la mort. Que l'alcoolisme est maintenant reconnu comme étant une maladie et qu'elle retourne à ses études, ou qu'elle se renseigne sur le forum, si elle n'a pas tout compris, avant de continuer à professer dans ce centre."
J'avais été moi même révolté car l'alcoolisme est une maladie et la volonté n'a rien à voir là dedans (Y'a qu'à lire : "Le dernier verre" d'Olivier Ameisen pour tout comprendre). Je m'étais donc préparé à répondre en cas d'attaques de ce style. Dans la salle d'attente, j'ai aperçu une femme en blouse blanche qui n'était pas là lors de mon 1er rendez-vous. Et c'était elle.
Lors du rendez-vous, j'ai donc expliqué ma posologie, ma zenitude, mon nouveau rapport à l'alcool mais que je n'étais pas encore à l'indifférence mais que visiblement cela tendait à s'en rapprocher. Je lui ai également bien montré que je savais de quoi je parlais et que j'en connaissais désormais beaucoup sur la molécule, ses effets, ...
Il m'a alors proposé de faire un palier à 90 mg pendant 14 jours puis de passer à 120 mg les 14 jours suivants. Il m'a dit que d'après lui les 120 mg suffiraient... Mais nous verrons cela au prochain rendez-vous... Et là , je m'interroge... Car je pense ne pas être loin de l'indifférence. Pour moi, elle ne se déclenchera pas du jour au lendemain mais petit à petit. Donc, est-ce la bonne façon de faire ? J'ai vu également sur le fil de mon
Frérot : Laurent que lui aussi faisait un palier sans avoir lui aussi de réels ES... Je n'en sais rien et là , je demande : "l'avis du public" (lol). Je vais d'ailleurs envoyé un MP à ma bienfaitrice :
Sylvie.
A ma grande surprise, l'infirmière que je voyais déjà en "
NOIR" à mon arrivée, s'est montrée beaucoup plus juste dans ses propos et avec une bonne connaissance de la molécule que le médecin lui-même. Elle a été très psychologue, très fine et m'a amené à la bonne réflexion sur moi même et ce en quelques échanges de phrases. A savoir, non pas pourquoi je buvais (car avec la psy que j'ai déjà faite nous tombons dans l'impasse car pour moi, il n'y a pas de faits déclencheurs : pas de traumatismes marquants ou autres) mais sur quoi je pourrais travailler pour ne plus être stressé et anxieux (mon problème de base). M. Baclo aide aussi à ça.
Concernant Ebène, je me dit que l'infirmière a tenté par une phrase mal habile de tester sa détermination et sa connaissance sur la molécule. Malheureusement, ça n'a fait que plus la déstabiliser, la culpabiliser, la renfermer, se douter d'elle même et avoir peur des futures consultations. Et elle n'a franchement pas besoin de cela.
J'avance, j'avance et je redécouvre des petits plaisirs simples de la vie tous les jours

. Je me prends moins la tête pour tout et pour rien.
Il y a encore beaucoup de travail à faire, je le sais mais j'aborde cela avec sérénité et presque plaisir car je commence à pouvoir reprofiter de la vie.
Donc, prochain travail :
LES HABITUDES ! Je vais finir par leurs faire la peau

! Déjà que l'impatience commence à faire moins sa maline !!!
Toutes les remarques et les conseils sont les bienvenus
Merci à vous toutes et tous car sans vous, sans Olivier Ameisen et sans M. Baclo, je continuerais encore à m'enfoncer.
Byc, sur le bon chemin...
> Indifférent le 12/09/2013. J'ai rechuté bien après et je me suis débrouillé comme j’ai pu.
> Dernière clope le 27/07/2014 grâce au Champix + Moi.
> Abstinent depuis 01/2017 grâce à 1 cure de sevrage + Psy + Moi.
> ...