Mauvaise nouvelle : comme je le mentionnais dans mon post du 27 juillet (sur mon fil), je craignais au départ de mon conjoint lundi dernier et j'avais raison : à peine parti, j'ai remis ça et ça s'est très mal passé ! Nuit sans sommeil, délires, oppressions, tristesse terrible, larmes, désespoir, et j'en passe ! Le lendemain, le temps de me remettre de mon état, j'ai consommé à partir de 17h mais trop ! Renuit sans sommeil et démoralisation complète ! Mercredi rien comme consommation mais démoralisation complète, Jeudi consommation à partir de 20h et renuit sans dormir avec cauchemars et très envie de me faire hospitaliser en psy car je ne vois pas quoi faire et comment faire pour m'en sortir ! Si quelqu'un avait un avis à me donner, je suis preneuse, même en MP ! Je suis au bout du rouleau... Que dois-je faire ? Merci pour vos réponses.
Sylvie, je t'ai envoyé un MP.

A mon avis il faut que tu augmentes le baclo ..

Bonjour Sucrinette,

Je suis du même avis que Sylvie.

Lorsqu'on est à la bonne dose, le baclofène régule beaucoup les émotions.

A tel point qu'à certaines personnes ça donne l'impression d'un grand vide, appellé parfois (à tord je pense) : "gel des émotions.

Selon moi ce n'est pas un gel, c'est surtout que lorsque nous étions malades, toutes nos émotions étaient multipliées par 100. Les bonnes comme les mauvaises.

Une fois que l'on a atteint la bonne dose, nos émotions deviennent normales, il n'y a plus cet effet multiplicateur.

Je pense donc que si tu étais vraiment à ta dose, tu n'aurais pas été assaillie à ce point par ces émotions.

Ce n'est que mon avis, mais j'ai le droit de le donner non?


Pour toi plus précisément, je dois te dire que chaque fois que tu poste je me précipite, car cela fait un moment que j'avais un doute sur l'atteinte réelle de la dose.

Cela dit, il ne faut pas trop s'en inquiéter, vu tous les effets bénéfiques que tu as eu, ça ne doit vraiment pas être loin.

Courage, on te tiens compagnie.

Bonjour franck et merci (une fois encore) pour ton petit message sympa qui me fait toujours du bien ! Par contre, j'ai du mal à comprendre le peu d'intérêt que suscitent certains appels au secours !!!! Bref.
Qu'il faille que j'augmente les doses car je ne suis apparemment pas arrivée à ma dose-seuil m'interpelle puisque depuis plus d'un mois et demi, je gérais sans problème ! Il a fallu un évènement très désagréable pour que je replonge ! Mais comme me l'a indiqué Sylvie et donc toi aussi, il me faut augmenter. Au lieu de 50 à 10 h,50 à 13h,50 à 16h et 50 à 19h = 200, je vais faire : 50 à 10h, 50 à 13h, 60 à 16h et 60 à 19h = 220. Qu'en penses-tu ?
Merci pour ton attention et ton optimisme.
Amicalement.
Sucrinette

Bonjour Sucrinette,

Concernant le peu d'attention, il ne faut pas mal le prendre. Parfois les gens lisent, mais ne savent pas trop quoi conseiller.

C'est notamment le cas lorsqu'il s'agit de problèmes délicats, à la frontière du baclo et d'autres sentiments, comme ici.

Ce n'est pas de l'ignorance, c'est plutôt la peur de mal conseiller, de tomber à coté.

Et tu sais, j'ai vu plusieurs cas de personnes sensibles qui étaient suivies par un tout petit "comité", je me disais que ce n'était pas plus mal. Parfois avec trop d'avis qui divergent, on ne sait plus quoi faire.

Pour ta nouvelle répartition, si le danger est plutôt le soir, c'est très bien.

De toutes façons, il faut augmenter la dose d'ensemble de la journée.

J'espère que cela se passera sans trop de désagréments.

Bon week end.

Je te lis, je ne peux pas conseiller mais je lis

Tien bon xx

Moi aussi j'ai lu !
Bon courage, on pense bien à toi.

Bises
Brice.

Salut Sucrinette,

Je viens de te relire,

Ton AD a été augmenté et tu te sentais beaucoup mieux, tu ne l'as pas baissé depuis ?

Ce sentiment d'abandon, je t'encourage vraiment a effectivement en parler et à prendre le temps pour le faire.
Tu ne pourrais pas organiser ou prévoir des rencontres, des chose à faire pour ne pas le ressentir ?

Sinon, d'acc avec Sylvie et Frank peut-être tout légèrement augmenter pour voir.

Ne t'inquiète pas, on te suit, pas toujours au taquet, mais bon.

Courage, t'y étais et ça va le refaire

Bonsoir Sucrinette,

Tu nous donne un peu de nouvelles?

Comment cela se passe? As-tu un peu augmenté les doses?

Bonjour,


Je croise ton fil ce jour pour la première fois. J’ai parcouru tes autres fils.

Tu évoques : « …j'ai du mal à comprendre le peu d'intérêt que suscitent certains appels au secours !!!! …»


Comme te l’écrit avec beaucoup de délicatesse Franck, pas toujours facile de suivre tous et chacun des membres. Le nombre va croissant. Nous essayons de suivre ceux avec qui nous avons conversé ou à qui l’on sent que l’on pourrait peut-être apporter quelque chose d’utile.

Désolé, je n’avais pas eu l’occasion de te lire jusqu’à ce jour… !

Tes ressentis m’interpellent.

Pas toujours simple à vivre quand on est désemparé.

J’ai personnellement traversé des incompatibilités entre le baclo et mon premier AD que j’avais pourtant bien supporté antérieurement.

Le baclo a pour certains un effet dépresseur, après une période plus ou moins longue.

Tu prends du Seroplex, lequel est un antidépresseur inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine.

Mon premier AD était du Zoloft (Serlain en Belgique), molécule différente mais qui a la même fonction d’inhibition sélective de la sérotonine.

J’ai synthétisé mon vécu dans un post récent sur un nouveau fil (Régression indifférence - mauvaise cohabitation AD/Baclo : j'y explique mes crises d’angoisse très fortes (!), changement d’AD, amélioration, régression indifférence…), pour communiquer et aussi dans l’espoir d’un retour d’une expérience.

A part de gentils mots d’encouragements, que j’apprécie, je me sens un peu seul face à ce problème. J’essaie de gérer au mieux. Nous défrichons !

J’ai donc changé d’AD pour l’Efexor (venlafaxine : inhibiteur de recapture de la sérotonine et la noradrénaline).

J’avais lu récemment : « Des chercheurs français ont mis en évidence un nouveau mécanisme impliqué dans la dépendance aux drogues, opiacés, alcool, amphétamines ou cocaïne. Jusqu'à présent cette dépendance était principalement expliquée par la stimulation du circuit cérébral de la récompense et du plaisir. [...] les substances dites psychoactives augmentent la libération d'un neurotransmetteur, la dopamine, au coeur de ce circuit de récompense. [...] Jean-Pol Tassin et ses collègues de l'Inserm (U 114) ont montré chez le rongeur que deux autres neurotransmetteurs, la sérotonine et la noradrénaline, jouent un rôle capital dans les phénomènes de dépendance et de rechute des toxicomanes. Selon ces chercheurs, ces deux circuits se régulent mutuellement lorsqu'ils sont activés par des stimuli sensoriels. [...] » (source : http://actu-science.nouvelobs.com/dependance-alcool.html )

Depuis ce changement d’AD, je me porte beaucoup mieux question moral mais au bout d’un temps assez long.

Par contre, fragilisation - fin juin et juillet 2013 – de mon indifférence que je connais pourtant depuis mars 2012…

Réglage par augmentation de la posologie de baclo. Apparemment, tout rentre dans l’ordre. Je consolide avant de « crier victoire ».

Puis-je te suggérer pour plus de détails de lire mon post : Régression indifférence - mauvaise cohabitation AD/Baclo

Merci de me faire part de tes impressions, même si les situations sont sans doute différentes. Ne connais-tu pas un problème d’interaction négative entre ton AD et le baclo ???

Parles-en à ton toubib.

Porte toi bien.

Al

Bonjour,


Comment vas-tu ?

Un peu de mieux ?

Dèjà eu l'occasion de voir ton toubib ?

Je te souhaite le mieux.

Al

bonjour
moi aussi je te lis
mais tu me fais pleurer
comme c est souvent le cas lorsque je parcours le forum
je serais bien incapable de te reconforte actuellement
bisous

Coucou sucrinette,

Je vois que tu passes par là et ne donnes pas de nouvelles de toi,

Comment se passe ton augmentation ?

Du courage

Biz

Salut Sucrinette,


Moi aussi je te lis et suis de tout coeur avec toi.
Débutant moi-même le baclo, je ne peux pas te donner de conseils sur ce sujet mais d'autres personnes le peuvent

Par rapport à ton mal être, cela se comprends car tu te soignes déjà de cette (saloperie) de maladie et toutes les émotions fortes autour sont d'autant plus difficiles à gérer. Selon moi, la meilleure est solution est déjà de te concentrer sur cette guérison et le reste suivra. Mais il est vrai qu'en attendant, c'est difficile de gérer. Pourtant le temps fera son office.

Donnes nous des nouvelles quand tu pourras/voudras


Bizzz,
Byc.

Bonsoir,

Comment vas-tu ?

Du mieux ?

Al

Bonjour,


Quelles sont les nouvelles ?

Tiens nous au courant.

Al

Coucou Sucrinette!

Comment vas-tu?
On ne peut plus te lire...

Où en es-tu de ta vie?
Et du baclo?

Salut Sucrinette.

C'est vraiment inquiétant de ne plus avoir de nouvelles.

J'espère que tu vas bien.

sucrinette,

Beaucoup de gens sont inquiets pour toi, des gens qui doivent mal vivre ton silence...

Ce serait bien si tu passes que tu mettes un petit post pour donner des nouvelles, non?

Rassure-nous stp...

Bisouilles

Bonsoir à toi Franck et à tous ceux qui se font du souci pour moi ! Depuis que j'ai cessé d'écrire sur le forum, j'étais tombée bien bas dans une dépression terrible qui m'a donné des idées saugrenues ! J'étais donc dans l'impossibilité d'écrire quoi que ce soit de compréhensible! Je suis donc rentrée, à ma demande et de façon urgente, en clinique psychiatrique hier !!! c'était l'ultime solution avant la définitive !!! Ici, je suis entourée, comprise et surtout mon problème va être résolu avant que je puisse rentrer à la maison ! J'étais dans une telle détresse que j'étais incapable de l'exprimer surtout à des personnes qui ne l'a comprenaient pas !!!
Voilà pourquoi j'ai gardé ce long silence... J'ai failli le garder définitivement mais ma volonté de vivre m'a poussée dans mes retranchements et m'a fait choisir l'ultime solution valable pour qu'enfin j'aie une vie à moi, que je choisirai et non pas celle qu'on m'a fait vivre, pour satisfaire les désirs et besoins des uns et des autres !
Je reviendrai sur le forum dès que j'aurai enfin retrouvé la raison, la joie de vivre et l'optimisme ! Bisous à vous tous ! et merci à celles et ceux qui pensent à moi... ça fait toujours plaisir de ne pas se sentir abandonné !!!

Comme ça tout le monde se sent mieux, au moins tu n'es pas seule, tu es entourée de gens qui vont t'aider à te remettre en selle...

Reviens nous dès que possible, nous t'attendons et t'aiderons dès que tu le souhaiteras.

Bisouilles

Sucrinette,

Trop heureuse d'avoir de tes nouvelles.

Plus encore se savoir que tu es entourée et de lire "ma volonté de vivre".

Prends un max de temps pour toi et concernant le forum ...

Nous attendrons patiemment.

Je t'embrasse très fort

Salut Sucrinette,


Et bien....
Je suis bien triste de savoir par quels moments tu es passée.
Et je suis bien rassuré que tu aies fait ce choix.
Être entourée, cela va te faire du bien.

Tout ce qui entoure notre maladie est très bouleversant, rien de surprenant à ce qu'on soit vraiment secoué.

Prends bien soin de toi, n'oublies pas, nous aussi sommes présents pour te soutenir autant qu'on le pourra.

Des bises.

bonjour sucrinette
tu as bien fait de te faire hospitaliser
quand tu ressortiras tu pourras reprendre gentiment ta vie en main
je souhaite bon courage
je te fais plain de bisous
gerard

Salut Sucrinette,

On ne t'oublie pas.


J'espère que tout se passe bien pour toi.

Me revoilou ! Bonjour tout le monde,
Depuis septembre 2013, j'avais jeté l'éponge et ne communiquais plus sur le site. J'écrivais à l'époque que je reviendrais quand je me le sentirais, étant en pleine dépression !
Je me le sens ce soir et tous celles et ceux qui me connaissent vont être contents que je revienne et surtout que j'annonce que :
1/ je suis libérée de l'alcool grâce au Baclo (et aussi et surtout à ma volonté) depuis le 8 juin 2013 ;
2/ et que j'ai bravé et mis à mal la dépression sévère qui a suivi mon sevrage : hospitalisation en milieu psychiatrique à deux reprises, etc... pour enfin, grâce à ma volonté (encore elle) et ma ténacité, me sentir mieux, avoir envie de vivre, reprendre une activité physique, etc...
Je vais donc reprendre contact avec vous, doucement mais surement, et essayer d'aider de mon mieux celles et ceux qui sont s'interrogent !
J'ai fait beaucoup de chemin depuis le début de ma volonté de vouloir arrêter de boire sans avoir compris pourquoi je buvais !!! et tout ça fait que la solution n'existe pas ! Il y a beaucoup de raisons à notre mal-être et donc à notre addition !
Je ne sais pas trop quoi vous dire d'autre ! Que j'ai été mal, très mal, que plusieurs personnes m'ont aidée ici, notamment Franck, que j'ai fait ce qu'il fallait pour essayer de m'en sortir, etc... Mais surtout que je suis là pour répondre aux questions que vous vous posez et auxquelles je serai capable de répondre tout en sachant que tous les cas sont différents et surtout que nous ne sommes pas tous constitués de la même façon et que nous n'avons pas tous les mêmes buts !
A très bientôt à tous !
Sucrinette

Ah oui, j'oubliais : le problème était effectivement ailleurs !!!

Salut Sucrinette,

Ça fait vraiment plaisir d'avoir de tes nouvelles.

Je t'avais mis un mot en fin d'année, mais je me suis trompé de fil, je l'ai mis sur l'ancien.

Bon, chouette que tu aies fait le tour de la question. Et un tour complet si je comprends bien.

Tu sais, dans l'alcoolisme, il y a une faiblesse génétique que le baclo soigne. Mais il y a aussi ce qui a déclenché l'alcoolisme, cela il faut y travailler aussi.

Visiblement tu as réussi à travailler sur les deux tableaux, c'est très bien.

Alors peut-être deux questions :

- Où en es-tu du baclofène, à quelle dose actuelle et quelle a été ta dose max?

- D'un point de vue social et familial, la vie s'est elle reconstituée sur le même schéma ou y a-t-il eu des changements?

Et bien sucrinette, tu nous reviens qu'avec des bonnes nouvelles !

C'est chouette.

Non seulement tu t'es débarrassé de l'alcool mais en plus tu as mis un coup à ton mal-être.

Chapeau !

Bonjour

Sucrinette content de te revoir parmis nous qui plus est en forme !

Bon retour ici alors !

Merci mes amis pour vos petits mots sympas. Comme vous pouvez le constater, j'ai mis ma bouille en avatar... maintenant que je suis un peu plus présentable !!!
Franck me demande où j'en suis dans mon traitement et dans ma vie.
Je vais faire bref car je l'ai déjà indiqué : j'ai commencé le 19/12/2012. J'ai été abstinente le 8 juin 2013 à 210 mg/jour, soit presque 6 mois plus tard. J'ai sombré dans une dépression qui m'a emmenée presque jusqu'à l'irréparable !!!! J'ai donc demandé une hospitalisation d'urgence début septembre (j'ai lutté dans mon délire trois mois quand même !!), ce que j'ai du subir pour me soigner. Deux séjours en clinique d'1 mois chacun, le 2ème ayant été pour faire une thérapie de groupe qui m'a beaucoup aidée. Ces séjours m'ont permis de comprendre que je m'étais jetée dans l'alcool car j'étais en dépression !!!! Alors, la béquille enlevée... j'étais à nouveau perdue !!! Il me fallait donc savoir pourquoi j'étais aussi mal ! Et les professionnels que j'ai rencontré et avec lesquels j'ai beaucoup communiqué m'ont fait comprendre les origines de mon mal-être mais m'ont surtout fait comprendre que j'étais seule à pouvoir m'en sortir en m'occupant de moi, pensant à moi, faire ce dont j'ai envie, etc... au lieu de toujours m'occuper des autres, de leurs absences, etc. J'ai donc mis tous ces conseils en pratique et tous les jours, sans arrêt, je fonctionne en repensant à eux ! Et ça marche ! En entrant en clinique, le psychiatre a trouvé que 210 c'était beaucoup trop et a descendu mon traitement à 160 mg/j d'un seul coup ! J'ai douté de l'attitude un peu cavalière du "professionnel" mais... j'ai tenu bon, donc nickel ! Lors de mon 2ème séjour, en novembre, j'ai pris moi-même la décision de descendre à140 (mon médecin psychiatre m'a dit que, n'y connaissant rien à ce traitement, il me laisse seule juge !) et je continue de descendre de 20 mg tous les mois. J'en suis donc à 100 mg et descendrai à 80 le 8 février prochain. Je compte descendre comme ça tant que ça va mais suis très très prudente. A la moindre alerte, je remonterai illico.
Sinon, je me permets de boire du champagne et du vin à table lorsque je vais au restaurant ou à d'autres occasions et tout se passe bien. En sortant de table, je n'ai plus aucune envie de plus d'alcool !
Je ne précise pas que la vie à la maison, avec mes enfants et mon conjoint, n'a plus rien à voir !
Pour la 2ème partie de la question de Franck, je n'ai pas changé "ma vie d'avant" car "on" m'a fait comprendre qu'au lieu de faire continuellement des reproches aux autres (notamment à mon conjoint qui est trop souvent absent !), il serait préférable que je m'occupe de moi, que je prenne du plaisir à faire ce que j'ai envie de faire, que j'aie plus confiance en moi et que je vive ma vie comme je l'entends. Et étant donné l'aide que mon conjoint (et mes enfants) m'ont apportée tout au long de mon parcours du combattant, j'ai acquis une autre optique de ma vie et d'autres désirs. Mais cette douloureuse expérience m'ayant rapprochée de mon conjoint... je vois l'avenir avec un peu plus d'optimisme !!!
A bientôt de vous lire, de répondre à vos questions et de vous donner d'autres nouvelles.

super contente d'avoir de tes nouvelles d'autant qu'elles sont excellentes !!!

Tu reprends ta vie en main sans alcool, tu revis !

Joli témoignage, merci de nous faire partager ça !

Bises

je "saute" sur ton fil sucrinette - mon mari est alcoolique depuis très longtemps et pour l'instant est sous baclo sans avoir atteint son seuil d'indifférence... son médecin lui a indiqué qu'il ne pouvait pas sans sortir seulement avec le baclo et il songe peut être à être hospitalisé, peux-u m'en dire plus ? - le problème est que mon conjoint ne souhaite pas être abstinent car il sait qu'il sera trop sollicité et ne résistera pas....

Bonsoir Caro,
Tu as pu lire mon parcours, résumé en quelques phrases il est vrai. Je me suis fait hospitaliser pour dépression, pas pour alcoolisme. Auparavant, j'avais lutté, seule, avec mon alcoolisme et mon Baclo. Ton mari pourrait peut-être être hospitalisé afin qu'on l'aide s'il ne se sent pas capable de le faire"seul" chez vous ! Mais je ne sais pas ce que ça pourrait donner. De toute façon, ça ne pourra pas lui faire de mal d'être aidé par des professionnels !! Tu dis également qu'il ne veut pas être abstinent. Mais être abstinent ne veut pas dire ne plus consommer du tout. Moi je suis abstinente, ce qui ne m'empêche pas de consommer de temps en temps avec modération, ce qui est tout à fait faisable.
De plus, tu ne précises pas depuis quand il se soigne et à quelle dose de Baclo il est !
Tu sais, tout cela est complexe et chacune et chacun réagit à sa façon ! Mais il est vrai qu'en partageant nos expériences plus ou moins douloureuses, on peut aider "vous autres" à y voir plus clair.
Je vais reprendre tout doucement la lecture de ce forum pour avoir des nouvelles des un(e)s et des autres... et j'ai du boulot !
A bientôt Caro.
Bises à vous tous et courage à celles et ceux qui luttent...

désolée sucrinette - je suis venue vers toi pour demander des renseignements mais je pense en vrai que tu avais besoin que l'on te parle à toi... je ne suis pas toujours très fine..... ton parcours a du être très difficile et même si je ne l'ai pas suivi depuis le début, je trouve que tu as fait preuve d'un grand courage - continue - très sincèrement - à bientôt

Bonjour Caro,
Je pense que tu n'as pas compris le sens de ma démarche. Je parle de mon parcours non pas pour parler de moi en tant que personne, mais pour raconter tout ce que j'ai entrepris pour m'en sortir. En aucune façon je ne me permettrai de donner des conseils à quiconque car je ne suis pas médecin et surtout, chacun ayant ses particularités (caractère, volonté, vécu, etc) je me vois donc mal dire à l'un(e) ou à l'autre d'en vous ce qu'il ou qu'il ou elle fasse. Tu vois moi, avec ma personnalité, mon caractère, ma p..... de volonté et aussi mon vécu avec ses joies, ses traumatismes et ses peines, j'ai fonctionné comme je le raconte dans les messages que j'envoie sur ce forum. Quiconque veut essayer de "fonctionner" un peu comme je l'ai fait peut essayer de le faire mais surtout je ne conseille à personne (ce sera le seul conseil que je donnerai ici) de s'auto-médiquer comme je l'ai fait car j'ai joué avec ma vie, et je n'exagère pas en marquant cela ! Alors, tu vois, je ne peux conseiller personne même si je prends profondément à coeur le problème des malades et de leur conjoint(e). Une constatation : un conjoint peut essayer d'aider son conjoint malade dans ses démarches mais en aucun cas il ne pourra intervenir à sa place ! Tous les gens sensés sur ce forum te le diront. Maintenant, s'il faut que ton mari se fasse hospitaliser, pourquoi pas ! Ca ne pourra lui faire que du bien et peut-être déclencher chez lui l'envie réelle de se soigner. N'hésitez pas à taper aux portes des professionnels (psychologue, médecin addictologue, psychiatre, hôpital ou clinique, etc...).
Voilà, j'espère Caro que tu as compris le sens de ma démarche.
Je te souhaite bonne chance pour la suite (surtout à ton mari) et viens nous tenir au courant de vos démarches.
Un point également très important : demande à ton mari de venir lui-même sur le forum pour qu'il comprenne le sens de l'entre-aide que l'on y trouve et pour trouver tous les conseils avisés de beaucoup d'internautes ici présents.
A nouveau bonne chance.
Amicalement

Bonsoir Sucrinette,

Toujours ravie de te lire et d'avoir de tes nouvelles.

C'est chouette !

Bonsoir Sucrinette,

J'ai lu ton fil du début à la fin.

C'est bien la première fois que je me retrouve dans une description de mon mal-être.
L'après indifférence ! C'est exactement ce que j'ai vécu !
La dépression profonde.. etc...

Tu t'es prise en charge complètement ; tu t'es faite hospitaliser. J'aurais tant voulu le faire aussi.

Le fait aussi de faire attention aux autres au lieu de te faire du bien à toi ! Là, je me reconnais complètement aussi.

Aujourd'hui, je ne m'en sors toujours pas alors que j'ai connu 2 fois l'indifférence.

Je vais continuer à te lire.

Merci à toi, Sucrinette, de partager tout cela.

Tellement heureuse que l'usage du Baclofène pour guérir l'alcoolo-dépendance soit enfin reconnu ! Mais vu les conditions d'utilisation pour régler ce problème instaurées dorénavant, je préfère m'être auto-médiquée (et en être sortie) car les doses de traitement vont être minimales au début afin que tous les professionnels prennent encore des précautions !!!! et la guérison beaucoup plus lente et longue, et peut-être compliquée ! Enfin, dommage que le précurseur de cette "trouvaille" ne soit plus parmi nous !!! Il serait tellement fier et satisfait de pouvoir enfin, suite à son expérience personnelle, être reconnu par tous et aider "officiellement" les millions d'alcooliques qui ne demandent qu'à s'en sortir de pouvoir le faire ! VICTOIRE ! Et je pense vraiment beaucoup à Sylvie qui mène le combat depuis le début et qui a créé ce forum pour aider autant qu'elle le pouvait et le peut, toutes celles et ceux qui souffrent !!! Merci à toi aussi Sylvie et félicitations à tous ceux qui ont lutté pour la bonne cause !
A bientôt !

Salut Sucrinette.

Oui, des conditions vraiment discutables.

Celui qui voudra soigner correctement sera toujours dans "l'illégalité".


Je dirais que c'est une avancée, mais pas encore une victoire.


Les opposants sont toujours aussi opposés, les cons toujours aussi cons. Parfois certains cumulent....