inscrite hier sur ce site que j'ai découvert,
j'ai passé une bonne partie de ma journée à lire des témoignages de personnes remarquables prêtes à soutenir ceux en souffrance,
de personnes qui racontent leurs parcours avec pudeur et sensibilité,
de personnes dans la honte et la culpabilité, de personnes guéries et pleines d'espoir....
je voulais dire merci à toutes ses personnes de lever un tabou et d'oser, quel courage!!
J'en profite aussi pour me présenter parce que je pense que je vais avoir besoin de vous:
à 45 ans il m'a fallu du temps pour prendre consciente que je ne maîtrisais pas ma consommation d'alcool
et que je refusais de voir qu'elle augmentait au fil du temps et que au final c'est cette bouteille qui décidait de ma vie.
aujourd'hui j'ai décidé d'inverser les choses et de reprendre ma vie en main.
tout à commencé il y a 17 ans (17 ans pour prendre conscience...), entre un mari peu aimant et peu présent,3 enfants en bas âge,
un boulot prenant; des journées de 10 h minimum, un jour je me suis servi un verre de whisky + jus d'orange en rentrant du boulot,moi qui ne buvait jamais,
j'ai aimé cette "anesthésie" que cela m'a apporté, cet état de bien être que je ressentais et j'ai recommencé tous les soirs.
tous les soirs c'était un peu plus de whisky et un peu moins de jus d'orange.
épuisée physiquement et psychologiquement, ce verre me redonnait des forces, enfin je le croyais,
il me permettait d'affronter la 2éme journée de travail qui m'attendait, de finir ma soirée,
de m'effondrer lamentablement le soir pour dormir, sans me reveiller, sans me poser de questions, j'étais bien.
et puis il m'a fallu un 2éme verre pour être dans le même état et puis un 3éme.
un jour j'ai quitté ce mari inexistant mais je n'ai pas quitté ma bouteille,
j'ai même augmenté car vivre seule avec 3 enfants n'est pas de tout repos.
aujourd'hui j'ai un métier qui me passionne et dans lequel je m'investis à fond, 3 grands enfants qui réussissent leurs études,
un compagnon aimant et présent, une vie sociale familiale et professionnelle épanouie mais mon entourage s’inquiète pour moi,
à juste titre, ils ne sont pas dupes, même si je me cache, même si je minimise.
maintenant je bois aussi le midi, quand je rentre manger, plus de whisky, cela m'écoeure maintenant mais du vin.
mais c'est surtout le soir quand je rentre, moment que j'attend avec de plus en plus d'impatience.
je me mets derriére les fourneaux pour cuisinier (j'adore ça) et je me sers un verre, puis un 2éme ...je finis la bouteille,
des fois j'en réouvre une 2éme, je sais que ce n'est pas raisonnable mais je continue encore et encore...pour m'effondrer lamentablement.
mon médecin minimise la situation, me dit qu'il veut bien m'orienter vers une cure, ce que je ne souhaite pas,
me dis que de toute façon je n'ai pas besoin de cette cure, que je peux arrêter quand je veux et que le bacloféne il ne connait pas et ne veut pas tester.
il est vrai que ce médecin, je le cotois dans un cadre professionnel et qu'il ne m'a jamais vu alcoolisé,pour lui je suis une femme forte avec des responsabilités et du pouvoir.
aujourd'hui je souhaite me soigner avec le bacloféne mais je ne connais pas de médecin là ou j'habite.
j'ai envoyé un message au site pour une aide dans ma recherche de médecin, j'attend, je pourrais appeler les pharmacies mais je n'en ai pas encore le courage.
merci de m'avoir lu.
je vous tiendrais au courant de la suite.
tracette
Message édité 4 fois, dernière édition par Catherine, 25 Juillet 2014, 2:39
j'ai passé une bonne partie de ma journée à lire des témoignages de personnes remarquables prêtes à soutenir ceux en souffrance,
de personnes qui racontent leurs parcours avec pudeur et sensibilité,
de personnes dans la honte et la culpabilité, de personnes guéries et pleines d'espoir....
je voulais dire merci à toutes ses personnes de lever un tabou et d'oser, quel courage!!
J'en profite aussi pour me présenter parce que je pense que je vais avoir besoin de vous:
à 45 ans il m'a fallu du temps pour prendre consciente que je ne maîtrisais pas ma consommation d'alcool
et que je refusais de voir qu'elle augmentait au fil du temps et que au final c'est cette bouteille qui décidait de ma vie.
aujourd'hui j'ai décidé d'inverser les choses et de reprendre ma vie en main.
tout à commencé il y a 17 ans (17 ans pour prendre conscience...), entre un mari peu aimant et peu présent,3 enfants en bas âge,
un boulot prenant; des journées de 10 h minimum, un jour je me suis servi un verre de whisky + jus d'orange en rentrant du boulot,moi qui ne buvait jamais,
j'ai aimé cette "anesthésie" que cela m'a apporté, cet état de bien être que je ressentais et j'ai recommencé tous les soirs.
tous les soirs c'était un peu plus de whisky et un peu moins de jus d'orange.
épuisée physiquement et psychologiquement, ce verre me redonnait des forces, enfin je le croyais,
il me permettait d'affronter la 2éme journée de travail qui m'attendait, de finir ma soirée,
de m'effondrer lamentablement le soir pour dormir, sans me reveiller, sans me poser de questions, j'étais bien.
et puis il m'a fallu un 2éme verre pour être dans le même état et puis un 3éme.
un jour j'ai quitté ce mari inexistant mais je n'ai pas quitté ma bouteille,
j'ai même augmenté car vivre seule avec 3 enfants n'est pas de tout repos.
aujourd'hui j'ai un métier qui me passionne et dans lequel je m'investis à fond, 3 grands enfants qui réussissent leurs études,
un compagnon aimant et présent, une vie sociale familiale et professionnelle épanouie mais mon entourage s’inquiète pour moi,
à juste titre, ils ne sont pas dupes, même si je me cache, même si je minimise.
maintenant je bois aussi le midi, quand je rentre manger, plus de whisky, cela m'écoeure maintenant mais du vin.
mais c'est surtout le soir quand je rentre, moment que j'attend avec de plus en plus d'impatience.
je me mets derriére les fourneaux pour cuisinier (j'adore ça) et je me sers un verre, puis un 2éme ...je finis la bouteille,
des fois j'en réouvre une 2éme, je sais que ce n'est pas raisonnable mais je continue encore et encore...pour m'effondrer lamentablement.
mon médecin minimise la situation, me dit qu'il veut bien m'orienter vers une cure, ce que je ne souhaite pas,
me dis que de toute façon je n'ai pas besoin de cette cure, que je peux arrêter quand je veux et que le bacloféne il ne connait pas et ne veut pas tester.
il est vrai que ce médecin, je le cotois dans un cadre professionnel et qu'il ne m'a jamais vu alcoolisé,pour lui je suis une femme forte avec des responsabilités et du pouvoir.
aujourd'hui je souhaite me soigner avec le bacloféne mais je ne connais pas de médecin là ou j'habite.
j'ai envoyé un message au site pour une aide dans ma recherche de médecin, j'attend, je pourrais appeler les pharmacies mais je n'en ai pas encore le courage.
merci de m'avoir lu.
je vous tiendrais au courant de la suite.
tracette
semer des cailloux à la manière du Petit Poucet comme autant d'étoiles, guides dans la nuit !
indifférente le 04.11.2013 à 130mg + 10 pour me rassurer!
zéro baclo depuis mars 2015
tout va bien !!!
indifférente le 04.11.2013 à 130mg + 10 pour me rassurer!
zéro baclo depuis mars 2015
tout va bien !!!