SVP,
Pour ta femme qui met les bouteilles à l'abri en effet si tu veux boire tu y arriveras. C'est ce que je me dis concernant mon mari si il veut boire il arrivera toujours à le faire. Le pb est pas là j'ai la peur qu'il rechute sans doute, comme ta femme gère cette peur, l'a t'elle ? (sans doute...) Elle t'en parle ? Avec quels mots ? Toi aimerais tu qu'elle t'en parle ? ou préfères tu qu'elle se taise ?
Entre nous n'est ce pas ... Ne l'ennuies pas avec mes interrogations. Dis moi toi ce que tu penses de tout ça ?
Merci.
Ma femme a peur de la rechute bien sur, d'autant plus que quand elle était enfant,
son père a fait plusieurs cure de sevrage qui se sont toutes soldées par des échecs.
Elle m'en parle peu, un peu plus depuis que je suis sorti du déni,
mais sans le dire, je sens bien que ça l'inquiète , que le Baclofène
est un traitement comme les autres, il faut la volonté d'abstinence pour en sortir.
Je l'incite à lire les livres, que tu connais, qui expliquent la notion d'indifférence,
et avec le temps, elle comprendra mieux le fonctionnement de la molécule.
Quant aux mots, c'est surtout de la maladie qu'elle parle.
Elle ne m'en veut pas d'être alcoolodépendant, elle est en rage contre la maladie
qui a ruiné la moitié de sa vie, ce sont ses mots, et contre l'impuissance thérapeutique.
Ça ne me dérange pas qu'elle m'en parle, au contraire, ça me permet d'expliquer
et d'exprimer comment on en arrive là . Avant, c'est sur que je ne supportait pas qu'on en parle,
c'était toujours reproches et menaces.
Je vais me répéter, mais le plus dur c'est de sortir du déni,
alors de gré ou de force (comme je le lis sur certains fils),
l'introduction du Baclofène ne peut que faire avancer les choses durablement eu plus.
Je ne t'ai pas répondu en MP, je pense que mes réponses peuvent intéresser d'autres conjoint(s-es)
BizBiz