bonsoir Biche,
un parcours classiquement navrant que tu nous livre.
je crois que bon nombre d'entre nous l'on vécu, du bon ou du mauvais coté de la barrière.
mais avant l'inéluctable, certain ont comme toi, la chance (la dernière ?) de voir une possible embellie.
par tes prises de positions, ton mari a admis son gros problème, est sorti de son dénis probable. par peur de te perdre, surement.
je n'ai pas compris s'il avait fait sa cure, mais pour moi, cela aurait été du temps perdu.
l'important est qu'il ait effectivement commencé aujourd'hui le traitement au baclo; et la montée en puissance est correcte.
cela dit, il te faut savoir que cela va prendre du temps, plus d'un mois probablement.
qu'il continuera à boire, avant de se détacher progressivement de l'alcool, pour retrouver soit une consommation acceptable, soit une abstinence.
le résultat n'est pas gravé dans le marbre; mais il sera de toutes les façons très satisfaisant.
et c'est durant cette période qu'il va avoir le plus besoin de toi, de tous les siens.
pour l'encourager, le suivre de près, le réconforter si il y a chute (et rechute). lui faire miroiter la vie nouvelle qui va être la sienne, la votre.
surtout ne pas le culpabiliser. l'alcool est une béquille pour les alcooliques; il tue, mais rassure le malade. c'est tout le paradoxe mortel de cette saloperie.
quitter la sécurité que procure l'alcool peut faire très peur.
ton aide sera précieuse pour lui faire retrouver sa volonté.
à toi, au tiens de jouer, maintenant.
patience et courage, le bonheur retrouvé se profile.
et vient parler de ta vie ici.
ici, nous sommes toutes et tous, ou avons été, en problèmatique alcoolique.
aussi, pas de jugement, mais des conseils et une écoute attentive, soit en persuadée.
et qui sait, peut-être dans peu de temps, ton mari viendra nous faire un coucou ?
très grosses bises,
et la meilleure soirée possible.
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir; qui reçoit ne doit jamais oublier.