Citation (nathaliem, 07 Aout 2011, 23:59)
Trois ans aujourd’hui que j’ai rencontre, je ne sais plus par quel biais, mon addictologue. Celui qui depuis 2 ans me prescrit du Baclofène. J ai 34 ans. J’ai d’abord été boulimique (me faisant vomir) pour certainement combler le manque d’amour maternel, les non-dits familiaux, le fait que je me la fermait tjours. Je me faisais violence a moi-même et me nourrisant d’abord pour combler un vide. Quand mon petit ami m a quittee, j avais 24 ans et il me disait parfois qu il reviendrait le soir. Il était violent avec moi aussi et savait que j etais boulimique. J ai remplace mes cises qui prenaient trop de temps et d organisation par l’alcool. Et la, 10 annees de calvaire. J avais pourtant tout. Un bon travail que j ai quitté pour aller vivre a l etranger avec mon autre petit ami qui m’a appris l amour, la passion des voyages, etc. Je buvais en cachette, puis en soiree, puis encore en cachette. Il m’a quitée se sentant impuissant. J ai fait 3 cures, ai été gavee de tous les medocs, sevree puis ai rechutee. Ai fait des comas dans plein de pays, ai perdu des boulots, des amis, la confiance de ma famille, la sante (debut de cyrrose à 32 ans), l’argent, le toit de mes parents (je vivais chez des amis apres etre revenue en France et ce du a un echec professionnel ou je m’etais mise a boire 14 litres de biere/jour-1m63 et 44 kilos)…
En juillet dernier, je suis arrivee a 300 mg de Baclofène + 2 valium/jour. Melanges alcool/medocs//mauvaise hygiene de vie m’ont donné plusieurs signaux d alertes (vomissements repetes). Puis le dernier, en octobre ou je me suis decidee a aller aux urgences ; j’etais en pre-delirium tremens. J ai reussi a garder mon traitement la bas. J ai été 4 jours sous perf et qd je suis sortie la 1ere fois (je suis restee 15 jours hospitalisee) pour aller voir mon medecin, j ai été confrontee au monde exterieur (gens qui boivent, bouteilles et pub d’alcool, etc…). Ceci dit, je l ai vu d’un autre oeui. J etais enfin INDIFFERENTE. J avais beau regarde les bouteilles, elles ne me faisaient « rien ». Depuis 6 mois, j ai un toit en appartement therapeutique. Je suis tjours a 300 mg de Baclofène par jour et suivie par mon addictologue ; je baisserai qd j aurai un CDI meme si j aimerais au plus vite (j ai travaille 10 ans ds le tourisme, en France et a l etranger ; les alcooliques ne sont pas que des « poivrots debiles ! »). J arrete de fumer et ai du mal a gere mes patchs du fait peut etre du Baclofène. De même pour mes sentiements qui sont parfois « inhibés ». J ai un petit ami, j’aime la vie, je la decouvre. Je m’extasie de tout, vais dans les pubs ecouter de la musique, ne bois plus dalcool depuis plus de 10 mois. Je suis guérie de cela ! Je reste un mysutere pour les éducs du centre auquel j appartiens, ma famille, etc…m ais je suis heureuse et voulais enfin, meme brievement vous le raconter. Je suis POUR l’etude du Baclofène mais pas pour le prescrire a tous les alcooliques ! Je n’aime pas le mot abstinence et vis dans l’indiférence . Effets secondaires ? Meme pas de fatigue à une telle dose, quelques soucis urinaires reglés et peut etre trop d’indifference a certaines choes. Mais déjà a l’alcool qui detruisait ma vie. L’alcoolisme est une maladie ; elle se soigne. Ce n’est pas une tare. Il faut en connaitre aussi les causes.
En esperant que cela serve un peu a certains…courage à vous. Il faut y croire et etre aidée.
En juillet dernier, je suis arrivee a 300 mg de Baclofène + 2 valium/jour. Melanges alcool/medocs//mauvaise hygiene de vie m’ont donné plusieurs signaux d alertes (vomissements repetes). Puis le dernier, en octobre ou je me suis decidee a aller aux urgences ; j’etais en pre-delirium tremens. J ai reussi a garder mon traitement la bas. J ai été 4 jours sous perf et qd je suis sortie la 1ere fois (je suis restee 15 jours hospitalisee) pour aller voir mon medecin, j ai été confrontee au monde exterieur (gens qui boivent, bouteilles et pub d’alcool, etc…). Ceci dit, je l ai vu d’un autre oeui. J etais enfin INDIFFERENTE. J avais beau regarde les bouteilles, elles ne me faisaient « rien ». Depuis 6 mois, j ai un toit en appartement therapeutique. Je suis tjours a 300 mg de Baclofène par jour et suivie par mon addictologue ; je baisserai qd j aurai un CDI meme si j aimerais au plus vite (j ai travaille 10 ans ds le tourisme, en France et a l etranger ; les alcooliques ne sont pas que des « poivrots debiles ! »). J arrete de fumer et ai du mal a gere mes patchs du fait peut etre du Baclofène. De même pour mes sentiements qui sont parfois « inhibés ». J ai un petit ami, j’aime la vie, je la decouvre. Je m’extasie de tout, vais dans les pubs ecouter de la musique, ne bois plus dalcool depuis plus de 10 mois. Je suis guérie de cela ! Je reste un mysutere pour les éducs du centre auquel j appartiens, ma famille, etc…m ais je suis heureuse et voulais enfin, meme brievement vous le raconter. Je suis POUR l’etude du Baclofène mais pas pour le prescrire a tous les alcooliques ! Je n’aime pas le mot abstinence et vis dans l’indiférence . Effets secondaires ? Meme pas de fatigue à une telle dose, quelques soucis urinaires reglés et peut etre trop d’indifference a certaines choes. Mais déjà a l’alcool qui detruisait ma vie. L’alcoolisme est une maladie ; elle se soigne. Ce n’est pas une tare. Il faut en connaitre aussi les causes.
En esperant que cela serve un peu a certains…courage à vous. Il faut y croire et etre aidée.
Bonjour,
Merci pour ton témoignage intérressant, 300mg et pas trop D'ES c'est top, moi, guéri à 190mg pas trop d'es hormis l'impression d'avoir un semi anesthésie sur tout le corp et atteinte de tous les sens mais trop de bonheur.
Un addictologue qui prescrit du baclofène c'est rare mais la preuve celà existe, il serait intéressant de communiquer en message privé, si tu veux bien, à "viva" du forum, c'est elle qui s'occupe de la banque de données des prescripteurs.
Merci. Christophe.
HONTE AUX MEDECINS QUI REFUSENT DE PRESCRIRE LE BACLOFENE
Guéri depuis le 29 juillet 2011
Guéri depuis le 29 juillet 2011