Je débarque aujourd'hui, ou plutôt hier. J'ai des petites pistes de médecins prescripteurs, j'attends des rappels. Je me sens déjà frustrée de ne pas pourvoir passer à l'action après ma décision de me prendre en main, et déjà, vos messages m'ont aidée. Patience, donc et détermination. Pour fêter ça, je vais essayer de manger santé aujourd'hui, et que du thé et de l'eau.

Merci pour votre soutien anonyme : je prends, je prends, et je rendrai un jour

Bonne journée

Claire

Bonjour et bienvenue,

Dis nous vite si tes médecins prescrivent, sinon fait un MP à zounette009 ou à Sylvie.

Racontes nous un peu ce qu'il t'arrives, nous allons t'aider.

à+

Bienvenue Claire... nous sommes la, ne t'inquiète pas!

A plus

Bienvenue Claire,

Ici tu trouveras réconfort, aide, conseils et soutien.

Pour avoir un médecin prescripteur, il y a plusieurs voies possibles

Depuis l'annonce de sa prochaine RTU, le baclofène fait l'objet d'une grande médiatisation. Il est fort possible que ton médecin généraliste en ait maintenant connaissance.
As-tu pris contact avec lui pour savoir s'il pouvait t'en prescrire ? Quelques conseils avisés possible approche avec ton médecin

Une solution qui marche pour trouver l’adresse d’un médecin près de chez toi est de téléphoner aux pharmacies pour savoir s’ils connaissent un médecin prescripteur de baclofène. Ils ne sont pas obligés de te répondre, mais beaucoup le font volontiers

Si cela ne marche pas, on va envoyer un Message Privé (MP) à Sylvie, c'est elle qui gère la liste des prescripteurs en l'absence de Zounette. Avec tes coordonnées elle essaiera de trouver une adresse la plus près possible de chez toi, sachant que pour certains ce sera facile (région parisienne, PACA) et pour d’autres beaucoup plus difficile … Pour envoyer un MP à Sylvie tu cliques ici

• Puis dans le champ du Titre du sujet tu tapes : prescripteur.
  
  
• Dans le grand cadre inférieur tu inscris tes coordonnées complètes avec la ville, n° de téléphone.
  plus tu es complet plus vite tu auras l'information
  explique pourquoi tu as besoin d’une adresse (pour toi, un proche, etc)
  
  
• Et enfin tu n'oublies pas une formule de politesse car Sylvie fait ça bénévolement sur son temps libre
  
  
• Ensuite tu cliques sur le bouton [Soumettre].
  
  Ton MP est envoyé.
  

Reste à guetter la réponse de Sylvie en surveillant tes MPs (privés en haut à droite), elle devrait te répondre sous 24h.

Si tu n'as pas de réponse dans ce laps de temps, renvoies lui une demande, sans retour une nouvelle fois, signale-le sur ton fil plutôt que de te morfondre tout seul dans ton coin.
Les MPs sont très durs à gérer et Sylvie en reçoit des dizaines par jour, il est très facile d’en oublier.


Bien à toi,
Albéric

Merci à tous de vos messages.
Je ne pensais pas en avoir aussi vite, surprise, et je venais juste vous dire que je tiens une bonne piste de médecin, j'en avais un premier qui m'avais dit ok pour janvier (OUiiii, merci doc, je précise : 2014, tout de même ?)
Et là, bingo, c'est pour demain et je suis pleine d'espoir. Je viens d'avoir l'appel et de prendre RV
Quand c'est fluide et que ça roule tout seul, en général c'est qu'on tient le bon bout, et je ne sais même plus qui ou quoi m'a dirigé sur ce site et sur cette recherche, mais j'y crois fort.

Il fait un temps de chiottes sur Paris, et pourtant, je suis toute soleil !

A moi les ES, ils ne seront jamais aussi pire que la détresse que j'ai souvent vécue, et surtout ces derniers temps...
A moi aussi la patience... Et je n'en n'ai pas tant que ça ! Je viendrai ici en chercher...

A bientôt de mes nouvelles, et j'espère bien par ce parcours que j'initie pouvoir aussi donner du soutien

Bises
Claire

Bienvenue sur ce Forum, Claire tu trouveras un soutien précieux et réponse à tes questions, bon courage pour ton aventure avec le baclo !

Coucou, si tu es sur Paris il aura bientôt : RENCONTRE PARISIENNE c'est trop de la balle des rencontres en direct !!!

Tiens nous au courant pour le doc.

Bises

Bonjour et bienvenue.

Tu es au bon endroit pour te remonter le moral et te donner du courage !

Vivement demain alors, que tu nous racontes tout ça .

salut claire

bienvenue sur ce forum
qui malheureusement nous réuni pour les mêmes problémes
mais tu vas voir c'est sympa

les fils des autres vont t'apporter beaucoup
imprime sur tu peux la doc camaléo pour ton RDV de demain
et tiens nous au courant
biz

C'est aujourd'hui que j'ai RV avec un medecin dont je sais qu'il sera le bon
D'ailleurs, à vous lire, je pense que j'ai plutôt de la chance de n'avoir pas cherché trop longtemps une bonne personne
trangement, j'ai une angoisse à laquelle je résiste pour ne pas me bourrer de bouffe avec un trait de vin blanc par derrière

Je tourne en rond incapable de me concentrer, je pense que l'angoisse, c'est peut être comme les pleurs, il y en a pour la tristesse comme pour la joie.
Ca voudrait dire que j'angoisse de me sauver la vie aujourd'hui ? Va comprendre !

Contente de venir lire sur ce forum au lieu d'aller faire une connerie ordinaire... je veux aider le Baclo par ma volonté pour qu'il agisse bien !

J'ai lu et relu les messages de posologie pour bien comprendre ce que va me dire le medecin, et être attentive à mon corps pour l'ajuster. J'ai pris des trucs, des conseils, ça m'aide à comprendre en anticipation


A bientôt, que je vous raconte

Bises

Claude

Pense plaisir aussi. Au plaisir qui va venir occuper le temps laissé par l'arret des crises.

COmme ça tu ne seras pas prise au depourvu.

Je vais avoir du mal à ne pas t'appeler Claire (En plus c'est le prenom de ma fille), j'ai un peu peur d'oublier au fil des post que tu es Claude

Merci Sissi ! En fait Claire est mon "nom de fille" sur les forums, car Claude, même pas la peine de faire un sondage, 100% des interrogés pensent à un garçon !

Le temps libre et le plaisir... oui, j'y pense et ça m'angoisse un peu aussi, de savoir avec qui le remplir à nouveau ?
Question existentielle pour plus tard...

Pour plus tard mais qui se prepare ..... dès qu'on peut. C'est comme la retraite, ya ceux qui la preparent et ceux qui se la prennent dans la figure. Regarde autour de toi ce que les autres font.

Ayé, je suis allée à mon RV, j'ai rencontré une chouette personne avec qui j'arriverai bien à communiquer. J'ai pris mon petit cacheton bleu, et j'ai passé la soirée sur le forum. V'la pas que je devienne accro à ça, pour remplacer la bouffe ! Bon, ça fait moins grossir, c'est cool
Bonne nuit !

Bonsoir Claude et bienvenue !
Merci pour ton passage par mon fil qui m'a fait très plaisir, je passe donc à mon tour juste le temps de te lire.
Alors ce médecin avec lequel tu avais rdv ? Comment ça c'est passé ?
Bises, au plaisir de te lire

Bleu, le cacheton? je les vois blancs...

Enfin qu'importe le flacon.

Bonjour Claire,

Bienvenue à toi dans l'aventure Baclo.

Bleu, comme Azama, jamais vu...

Bisou

Estelle

Oui, je rectifie : emballage vert sous la lumière colorée d'un spot que j'ai chez moi = illusion d'un cacheton bleu !
Donc pas d'effet allucinatoire comme ES de la première prise !
C'est une illusion, sans doute, un peu comme quand on voit la vue en rose, et que le bleu n'est pas mal non plus.

Je suis sure que c'est un effet psy, mais j'ai dormi comme un bébé, juste un petit filet d'angoisse ce matin au réveil, et plutôt tonique. J'ai été presque déçue de voir la procahine prise à midi ! En attendant, café et tartine, avec plaisir
Bonne journée à tous

Cl.

Pour la répartition tu auras des conseils, mais je suppose que tu as eu une ordo matin midi et soir, qui sont parfois inadaptées; Vu mon peu d'expérience, attends que des spécialistes te conseillent.
Bon baclo à toi!

Bonsoir Claude, et bienvenue ici, sur le forum !

Au plaisir de te lire !

Bonjour Claude

Je viens de voir sur un autre fil que tu as pris tes 2 cachetons. Quelle est ta posologie stp?

En principe les protocoles ont tendance à commencer par 1/2cp m m et s ou 1cp m m et s.
Ton doc t'a t il dit d'en prendre 2 en une fois?

Bonjour Sissi

J'ai passé presque la journée entière à lire et lire, je me familiarise avec l'utilisation du forum et du vocabulaire (fofo !)
Je crois que je n'ai jamais vu un endroit avec autant d'humanité, de solidarité, des histoires poignantes et touchantes, des partages... Je suis buffée et conquise
J'ai lu et pris connaissance aussi de l'hitoire du Baclo et de l'engagement d'une poignée de médecins (ayé, j'ai repéré vos noms) qui fait boulle de neige malgré vents et marées, et j'espère bien être des vôtres pour faire avance le bouzin. Non mais. Il se trouve que pour le moment, je travaille sur la thématique de l'engagement, j'en ai eu un fier exemple hier en lisant l'histoire du Baclo. Respect.

Bref, un premier ES, cette découverte, que je prends volontiers !

Ma poso est simple : 10 à midi, 10 à 18 h pendant 3 jours, avant de passer à 10 à 12, 10 à 15 et 10 à 18 h
Pour le moment, je sens bien que je prends "un truc" : mini vertige, un semblant d'acouphène et gout métallique. J'accueille.
J'aurai tendance à faire très très confiance à mon doc qui est Annie Rapp (j'ose la citer car elle est connue à Baclo-land) et qui n'en n'est pas à son premier coup d'essai. C'est le hasard, mais quelle chance j'ai d'être tombée sur elle. Et j'aura tendance à faire très très confiance dans l'outil excel d'aide au dosage trouvé ici pour visualiser ce que je fais avec mes prises.

Voilà, je vais continuer mon petit bonhomme de chemin, sachant que je passerai sans doute par quelques méandres...

Je sais que je vais être assidue, au moins régulière, ici.

Peut être aussi qqs mots pour me présenter (je raconterai ma vie une autre fois !)

Chez moi bouffe et alcool font très bon ménage, diaboliquement parlant. Je commence souvent par l'un, c'est par là que je rentre, pour finir par l'autre, par là que je sors. C'est un ménage assez diabolique, et qui parfois se sépare. Dans les séparations, c'est plutôr l'alcool qui va faire un tour ailleurs voir si j'y suis, pendant que la bouffe reste à la maison pour s'occuper de moi. Dans ces période là, ça irai presque mieux, vu qu'on arrive à s'entendre raisonnablement, la bouffe et moi, parfois, quand tout va bien dans la vie. Et puis il suffit qu'il se passe un truc, de préférence désagréable dans ma vie, pour que tout le monde rapplique, et ça recommence. Vas-y que je t'avale, et vas-y que je t'arrose, et ça n'a pas de fin.

C'est ce qu'il s'est passé à la rentrée de septembre, j'ai du affronter un vide que je pensais pouvoir remplir moi-même intelligemment (si possible), et non, paf, les deux compères ont rappliqué pour le remplir à ma place, non mais !
Alors j'ai dit stop, ça suffit, et dans un état second, et je ne sais même plus comment, j'ai remonté la piste Baclo. J'ai cru que ça allait être très compliqué (j'avais même pas lu encore les parcours de combattant de certains Baclo-collègues) et en fait, dans la semaine, j'avais tout bouclé, RV ordonnance et c'est parti mon kiki.

J'ai de la chance aussi pour la période : j'ai une activité professionnelle soft que je peux mettre en veilleuse si je veux pour un temps. En plus, c'est l'hiver bientôt, et si je suis rattrapée par des somnolences, ben j'hibernerai un peu. Ma crainte, c'est la solitude, ou plutôt l'isolement, pour àa, j'ai de quoi faire ici si je veux bien m'en donner la peine. Pour le reste, je ne sais pas pourquoi, je pense que je vais tenir : j'ai vraiment envie de me débarrasser de ce couple infernal. Déjà, l'alcool est parti mercredi et il n'est pas encore rentré à la maison. Tant mieux : s'il pouvait s'être fait ramasser par la maraichaussée et mis en tôle pour un temps le temps de dessaouler, perso, ça m'arrangerai. J'irai même pas lui porter des oranges. La bouffe a fait un peu des siennes hier soir, comme d'hab, ai-je envie de dire, mais je l'ai étouffée dans des produits raisonnables genre soupe de légumes, pomme, et autres grignotages aux conséquences modérées. N'empêche je suis quand même arrivée à cette impression d'estomac dilaté que je recherche alors que j'ai conscience qu'elle est désagréable. Gros mystère pour moi, cette recherche de mal-être pour avoir l'impression d'exister !

J'ai un psy(cothérapeute, pas doc), gestalt-thérapeute. J'ai envie de tenter l'hypnose, je suis en train de voir ça...

Voilà, en vrac

Chu d'Paris, enfin comme beaucoup d'ici, par vraiment, mais dans la Gran Capitale depuis assez longtemps. Chu dans le 12ème, un quratier que j'aime bien. Pas de chat, pas de canari, pas de chum, mais qqs amis fidèles et un projet professionnel et personnel en cours avec un déménagement en province à la clé. C'est aussi pour défendre ce projet que j'ai envie de foutre les Thénardier -la bouffe et l'alcool) définitivement à la porte de chez moi, au moins pour l'un, l'autre, je vais avoir du mal à l'éliminer complètement (à moins d'un jeune permanent, je ne me sens pas cap)

Voili, voilà, qulques considérations matinales...
A très bientôt, surement...

Cl (Cé-èl era ma signature, tel le Z de Zorro, comme Claire ou comme Claude)-

Bonjour Claire

Avec une telle détermination, nul doute que les Thénardier vont dégager très vite de ta vie !

D'ac avec Sylvie, tu n'as pas l'âme d'une Cosette.

J'adore te lire Claude, ça respire le positif et la rage de vaincre, j'adore !

Oui, mais les Thénardier sont tenaces, et ma détermination parfois vacillante !
Mais certes, oui, le prénom de Cosette ne me convient pas ! Quoiqu'à la recherche permanente d'une source pure, on pourrait imaginer moi, Cosette, rencontrant Jean Valjean alias le forum me tenant par la main pour soutenir ma détermination ?

Bref j'arrête mes délires métaphoriques pseudo- littéraires.

J'arrête pour aujourd'hui le forum. Je viens d'y passer des heures, et c'était bon de me donner ce temps pour le faire.
J'ai appris plein de choses, j'ai fait des liens, et j'ai envoyé - non, mis dans une lettre, mais pas encore posté ! - mon adhésion à l'association. Ca me semblait une évidence.

Merci à tous ceux que j'ai lu, ne me rappelle même plus de tous leurs prénoms et noms de scène.

A vous lire, et à comprendre l'histoire récente, je me sens une âme militante : d'abord pour moi même, et après, on verra si et comment c'est possible. En tous cas, ça m'a fait un bien fou, ça m'a ré-énergisée.
J'en tire des leçons de patience et de prudence dans l'usage de mes petites pillules bleues. Non ! Roses. Mais non ! Blanches, évidemment ! Sous leur joli emballage vert-mousse.

A bientôt

Cl

Tu me fais rire à chaque fois que je te lis Bonne nuit !

Un petit coucou en passant... au café

Juste pour dire bonne journée et partir rechargée, juste pour un moment d'écriture qui fait du bien à écrire, et tant mieux si à lire aussi.

J'attends midi et ma pildoche. Je me rends compte oh combienl'avaler n'est pas anodin : un engagement.
Je sens bien que je n'avale pas dela poudre de perlinpin : il y a qq chose dedans qui me fait déjà un peu réagir.
On ne peux pas appeler ça des ES, bien sûr, juste une réaction. Léger brouillard et mini resserrement du crâne.
Mini migraine, quoi.

Avant hier, j'ai été coucher à 3 h du mat. Pas sommeil,excitation de toutes ces découvertes. Lever normal. Etonnant

Hier soir, dodo un peu passé minuit. J'ai eu peu de ne pas arriver à m'endormir, fait rarissime, je suis capable surtout l'hiver d'aller mettre la viande dans le torchon
(expression élégante, n'est-il pas !) à 21 h et de m'endormir sur commande. J'ai eu un peu de mal, alors je suis passée par la case banane et verre de lait, en général, ça marche bien.
Debout 7 h. Et de bonne humeur, encore ! Nickel

Dans la famile Thénardier, Monsieur alcool (c'est son petit nom) est toujours dehors. Ca lui arrive, même avant Baclo.
Je ne m'inquiète même pas, pas même de quoi téléphoner aux objets perdus.
Madame (bouffe, pourles intimes) est restée au chaud à la maison et a l'air de se tenir à carreau.
Mais je la sens prête à bondir (la salope), elle tourne en rond, a cherché fébrilement des petits gâteaux secs ou même n'importe quoi pour se le jetter dans l'estomac,
mais elle a du se contenter de ce qu'il y avait, des fruits, de l'eau,du thé, dus jus de pommme (bio).
Sauf qu'avec tout ça, elle a tout de mêmeréussi à se faire l'impression ventre en plomb. On dirait qu'elle teste. Je me méfie d'elle comme d'une vipère qui vient de naître.

C'est un bilan de soirée (et de ces qqs jours) assez positif, puisqu'il correspond au bon minimum syndical que j'arrive à tenir quand tout va bien
(en attendant la crise, je veux dire...) ; et là, en plus, ça me semblefacile, plutôt fluide. De quoi se plaint-on ?

J'ai eu un petit coup de mou en comptant sur mes doigtes que je risque de traverser ma période de turbulence aux environs de Noël.
Noël estpour moi une épreuve à tous points de vue, surtout depuis qqs années. Les enfants sont grands, plus de magie.
Reste la bouffe, l’alcool, les adultes et l’enferment en huis clos.
C’est devenu un petit huis clos avec ma mère, ma sœur et les gosses, jeunes adultes, qui veulent.
Moi, je ne veut pas, je dois.
Il va falloir que je gère ça en temps utile : ils va falloir qu’ils s’habituent.
Si j’ai des ES, ils le vivront avec moi, pas question de gérer ça toute seule dans mon coin : je vais partager ça, aussi, et je sens que je vais avoir de la résistance,
des réflexions à la con qui commence par « m’enfin, Cl…. ». N’anticipons pas

Y’a un petit truc qui m’ a un peu angoissé, aussi, c’est devoir parfois se terminer des fils en … plus rien !
Brusquement, plus deson, plus d’image, brusquement. Sont morts ? Je retiens de ce ressenti quelorsque je partirai, je prendrai le temps de dire au revoir.
Si ça se trouve,ça s’est fait en MP, mais moi ça me fait un drôle d’effet.

J’ai été touchée de voir certaines (oui, surtout des filles, je n’ai pas encore été bien longtemps chez les « olacool » ou jesuppose, il y a plus de genre que je ne suis pas)
partir la fleur au fusil(comme moi), puis assez rapidement vivre des choses difficiles. J’ai vu aussi qu’assez immédiatement, un plan Orsec solidarité se mettait en place.
J’appréhendeun peu que ça m’arrive, et j’ai calculé que ce devrait être fin décembre, quand je serai « en famille », c
'est-à-dire pas chez moi et enenvironnement sinon hostile pas super bienveillant…

J’ai trouve qqs trucs et astuces pour vivre ça… Je suis étonnée de ressentir une détermination très ancrée : pas un truc du genre « je suis rentrée car j’ai vu de la lumière »,
non, un truc du genre « pousse toi de mon chemin ou je t’explose façon puzzle si tu fais mine de m’empêcher d’avancer ».

Voilà, en vrac. J’ai fini mon café. Faut que j’y aille, que je rattrape un peu ce WE ce que je n’ai pas fait la semaine en passant du temps ici : c’était juste que je fasse ça.

Lundi et mardi, je suis « en déplacement » : j’appréhende un peu que n’arrivent déjà les ES en situation ou je suis endehors de chez moi, avec un groupe,
en collectivité et en situation d’animation.On verra bien.

Pour le moment, je n’ai pas dit à grand monde ma démarche,sauf ma sister. C’est mieux comme ça pour le moment : je crois que je parle souvent trop tôt de mes idées et mes projets,
après les gens me disent tout le temps « et alors ? » et ça m’énerve : comme si les choses se faisaient aussi vite qu’elles ne se disent.
Comme s'il fallait avoir fini avant d'avoir commencé !
Lundi : « je vais apprendre le chinois ». Vendredi « et alors, t’es bilingue ? ». Ducon.

L’écriture… Je réfléchis : écriture-thérapie, écriture-témoignage, écriture-journal, écriture-partage, atelier d’écriture, écriture-ludique. Envie de faire qq chose avec ça…

Cette fois j’y vais.

Bonne journée

Bonjour Clairaude et bienvenue !

Je sens qu'on va bientôt avoir un best-seller dans les bacs
et ce ne sera pas de la fiction, mais certainement du vécu.

Alors continue d'écrire, avec ta prose bien à toi,
mais que cela ne te fasse pas oublier la prise régulière du Baclo !

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BizBiz

J'ai bien ri quand j'ai lu ça:



On voit bien que tu n'es pas la par hasard.

Pour celles qui "s'en vont". Je me suis fait mes theories.
Je sais que beaucoup continuent de venir en secret et lire. On a regulierement des nouvelles de l'une de l'autre. Parmis elles, y a celles qui ont reussi et puis n'ont plus besoin d'aide, dommage qu'elles ne viennent pas le dire, mais je sais qu'il y en a, j'en ai eu 2 au tel qui vont bien mais sont passées à autre chose, la vie ,les occupations bref, ça devient du normal pour elles.

Y en a certainement qui ont eu des soucis dans le ttt, pas supporté les ES par exemple.

Et ça peut etre du à plusieurs choses. Par exemple et ça arrive tres souvent, elles ont un mauvais protocole peut etre du au doc qui ne maitrise pas trop, ou alors trop pressée de guerir, se disent moi je supporterais et puis quant on vit les ES, on se dit M.... finalement je vivais mieux avec la maladie qu'avec les ES.

J'en arrive à la motivation. Le baclo lui, il marche.... si on le prend. Lapalissade ,je sais, mais tellement vrai.

Chez certaines, y a peut etre pas assez de motivation (du genre finalement, je supporte la maladie, surtout si y a pas trop de surpoids, ça passe en societé)

Ensuite , y en a qui n'ont pas encore testé toutes les solutions deja existantes. Et qui se disent, finalement je vais peut etre encore essayer autre chose , de moins penibles à supporter.

Y en a t pour qui ça ne marche pas du tout? perso, j'en doute. Si tu lis le livre de Beaurepaire, ça t'eclairera et surtout tu pourras mieux expliquer à ton entourage ce qu'est le ttt et comment il agit.

Madame Thénardier est venue me titiller ce midi.

En fait, j'avais bien commencé la journée, en mode efficace et joyeux, quand j'ai eu envie d'aller faire mon marché.
J'aime bien les marché, y'a plein de couleurs, j’écoute, je regarde, j’imagine… et toute cettebouffe, ça m'attire à priori sans penser à mal.
Je trouve ça joli comme le garde-manger de Masterchef : no limit.
Je m’arrête souvent regarder l’étal d’un poissonnier, pour faire comme si j’étais à la mer, pas pour autant que je vais lui gober ses harengs crus dans un élanc compulsif.

D’ailleurs, aujourd’hui, un dialogue marrant entre ledit poissonnier et son client

Alors je lui fais quoi, à votre maquereau ?
Ben vous lui dites au revoir.

En général, c'est un plaisir, et même si je me rends compte que ce n'est pas la première fois que le plaisir dérape... ça reste un plaisir de voir, d'écouter, de sentir...

Bref, Madame Thénardier s'était sans doute planquée dans mon cabas sans que je l’y voie sauter en partant, telle Cosette avec son petit seau pour aller à la source...
Las… J'ai ramené trop de choses, et pas que de l’eau, et je suis tombée dedans. Ou plutôt, ce sont les choses qui sont tombées dedans moi.

Monsieur Thénardier, du coup, a rappliqué, heureusement pas trop énervé. Il est arrivé avec un coup de blanc pour faire descendre.
Y'a pas de mal à faire descendre, n'est-ce pas la Thénardière ?
Je suis un peu triste. Coupable et triste.

Je sais que je ne suis pas à un dosage assez élevé pour éviter quoique ce soit, mais je suis triste quand même d'avoir fait sauter la barrière qui tenait depuis mercredi.
Ben oui, je viens de comprendre l'indifférence.

M'imaginer enfermée chez un fromager, et me dire, tiens je prendrai bien un petit morceau de Beaufort, et puis m'arrêter là. Pu faim, pu envie. Merci bien et bonjour chez vous.
Aujourd'hui, je bouffe la boutique et je me fais le crémier s'il est comestible, dans la foulée.
Après je passe à la boulangerie parce que j’ai oublié le pain, même pas peur si j’ai déjà fini le fromage, faut du pain avec alors ou va le mettre par-dessus.
Pas d’appétence pour la boulangère, en revanche, je fini pas aller me rincer l’œil auprès du beau gérant du caveau de Bacchus pour faire honneur à tous ces terroirs…

J’ai fait mon craving, mon crève’in, mon krévin.

Tiens Krévin, on va dire que c’est le fils des Thénardier, l’aîné de Gavroche, entre les deux sœurs et Gavroche.
Un gamin tellement moche que Victor, oui, Victor… ?, Hugo, bien sûr, l’a même pas mis dans son film.
Un gamin comme un secret de famille, un truc générationnel, que même si ça se trouve c’est à cause de lui que les Thénardier sont aussi méchants,
une sorte de déni de gamin qui empoisonne leur vie et qui fait qu’ils s’acharnent sur Cosette pour se venger de leur destin d’merde,
et c’est pour ça qu’il n’arrêtent pas de lui dire d’aller chercher de l’eau, à cause de Krévin qui ferait bien de s’y mettre.
A l’eau. Oui, dans le film, on vous dit pas tout, mais c’est dans le manuscrit, à la base, mais dont l’original est tenu caché dans un coffre dont on a jeté la clé
au fond d’un puits avec la recette des Pim’s pour éviter que les toxicos de la bouffe ne la trouvent et ne montent une usine de production en 3x8,
c’est à dire sans fin ou sans faim, selon.

Non mais allô, quoi, … faut suivre.

Ca parait un peu bête de raconter ça sous forme de petits personnages qui habiteraient en moi, mais ça me permet de prendre conscience.
La bouffe m'anesthésie, et parfois, c'est le matin que je me rends compte de tout ce que j'ai bouffé le soir. Tiens y'a déjà plus de saucisson ?
Mais ou est passé le camenbert ? C'est quoi cette casserole qui traine avec un fond de pâtes agglutinées ? Comment ça se fait ki a pu d’ beurre ?
Ki cék'a mis toutes ces boites de conserves dans la poubelle des déchets organiques ?

Je pense que je vais noter dorénavant. J'ai vu ça qq part,c'est une bonne idée. Pas forcément sous forme d’inventaire, mais sous forme de cahier de bord de la prise de Baclo.
Y'a 15 jours, j'ai du descendre tous les fromages que j'avais rapporté de Savoie. Trop bons : incapable de faire durer le plaisir, j'ai tout avalé.
L'autre jour chez ma psy, j'ai réalisé l'évidence: je ne garde pas le souvenir de ce que j'ingurgite. J'enfouis pour ne pas voir.
Mais je sais.

Le coup de ces petits personnages qui habitent chez moi (en moi) m'amuse. J'ai fait du clown, il n'y a pas si longtemps.
Un WE par mois pendant deux ans, pour rigoler et travailler avec des potes. Sous la direction d’une sacré bonne femme, un comédienne du Théâtre du Soleil.
Oui, faire du clown, pas faire le clown, qui voudrait dire faire le pitre. Comme un spectacle d'humoriste. C'est bien aussi, note, mais ça se prépare, ça se répète.
C’est pas ça qu’on faisait.

Le clown qui fait du clown, il fait souvent de l'impro, du ping-pong avec, justement, tous les petits personnages qui habitent en lui, et qui en fait, sont lui.
Et c'est parce qu'il est sincère que le clown est drôle,même quand il est triste, d'ailleurs. C'est très jouissif, certains diront"thérapeutique" de faire du clown : je vous le conseille.
D'ailleurs, j'ai lu au cours des fils, qu'il y en a qui font très bien du clown, comme le Père Jourdan qui fait de la prose.

J'écris sur le processus : j'ai tout à gagner d'écrire sur le processus.
Le contenu, ce que je fais, c'est important à consigner, mais le processus, c'est ce qui se passe en moi pour que la crise arrive.
A travailler.

Les gens que je veux pousser de mon chemin quitte à les transformer en pièce détachées (je sens en moi de la violence, colère qui remonte ?), ce sont tous ceux qui vont me dire
"t'es folle de tester ce truc à peine autorisé", "laisse tomber, t'as vu les ES que ça te fais", "T’es bien naïve de croire aux miracles, tiens c’est comme les crèmes qui font maigrir la nuit,
tu sais bien qu’il n’y a que la volonté »,« t’a entendu parler du médiator ? »
Vu que je suis blonde, et que j’ai pas la télé, en effet, je comprends qu’on se pose la question… J’en passe et des meilleures.

J’ai acheté les bouquins. RdB, AO, et même celui de PB, celui dont on ne doit pas dire le nom, le Voldemore du Baclofène, juste pour savoir ce que tous ceux qui en souffrent le moins en disent le plus.
Je veux tout savoir de l’ami et de l’ennemi.

Je garde mon suivi psy (co thérapeutique, pas doc) parce que je crois que c’est utile de continuer à travailler sur soi en ouvrant des sujets périphériques à la bouffe.
Ça aide. En revanche, je crois que j’ai compris aussi que ce qui se passe dans mon cerveau, au niveau de la bouffe et de la soi disant volonté, ça se travaille avec le médoc, le Baclo.
Ça me déculpabilise,un max. Je lâche prise là-dessus et c’est pour ça que je relativise les dégâts que la Mère Thénardier a fait chez moi ce midi. Je l’aurai, mais autrement que comme je pensais.
Je l’aurai. Y’en a pour qui c’est Excalibur, l’épée invincible,pour moi c’est Baclo, la pilule de l’Espoir.

M’a fait du bien d’écrire mes délires.
Prenez pas tout au premier degré.

A+

Désolée pour l'apparence du texte, j'écris sur Word avant de poster, et y'a des formes qui ne passent pas dans le copier coller.
Je n'ai pas toujours l'intention de venir poster avant de commencer à écrire, et en plus je crains la coupure en cours d'écriture de texte long qui ferait tout perdre. Je sens que c'est le genre de frustration qui pourrait provoquer une crise à bouffer le frigo, l'intérieur et l'extérieur + descendre au Subway d'en bas de l'immeuble pour me commander des sandwitch pour 10 personnes et néanmoins pour moi toute seul. Quand je me déclenche, je suis un ogre, pire, une orgresse, j'rai jusqu'à bouffer des petits enfants... avec de la mayonnaise et des cornichons.

J'adore tes histoires, alors j'ai édité pour enlever les balises à la con et que ça soit lisible.

Tu les auras les Thénardier parce que le baclo ça marche quoi qu'en pensent les biens pensants.
Bon courage avec le livre de PB, à mon avis c'est chi... au possible

ah bah ça alors, merci, vraiment, Sylvie, d'avoir pris ce temps là, vu tout ce que tu as à faire ici
Je vais trouver un meilleur truc la prochaine fois pour que ça passe mieux
Bonne soirée
Cl

A mon avis, utilise wordpad

Bonjour Claude

Le Voldemort du baclo ? Pour rester dans le même esprit je dirais que la baclo c'est comme un patronus tu vois ?

Je me sens presque obligé de revenir sur une chose que tu as dit, à propos de ne pas réaliser ce que tu manges, et peut être même de ne pas vouloir t'en souvenir.
Je rois en fait que c'est tout à fait ça, j'ai un peu le même problème en ce moment. L'idée c'est de réussir à s'en rendre compte pendant qu'on le fait, n'est ce pas ? Alors je me demandais dans quelle condition manges tu ? As tu un petit rituel à toi ?
Moi, je ne fais jamais QUE manger, et mon psy me fait remarquer souvent que j'accumule toutes les choses que je fais, par peur du vide et du manque. Penser que je trouve pertinente. Il m'a conseillé de faire une seule chose à la fois, pour tout. Aucune accumulation.
C'est sympa dit ocmme ça, je l'ai vu lundi dernier, et j'ai toujours pas réussis. Mais c'est l'idée grosso modo, de manger en étant parfaitement conscient de ce qu'on mange. Profiter de déguster en pleine conscience.

C'est toujours un plaisir de te lire,

Bises.

Bonjour Abséliante

En effet, c'est pas bête du tout, cette remarque.
Un peu comme la théorie de l'écureuil moyen, qui accumule ses noisettes de peur de manquer l'hiver et qui un beau jour les bouffe toutes sans plus penser à l'idée de réserve.
C'est un processus intéressant, et on peut se demander s'il n'est pas à l'oeuvre pour la bouffe comme pour le reste de tes autres modes de réaction face à l'environnement.
Par exemple; comment je fais dans le travail ? J'accumule, et puis je fonce jusqu'à épuisement ? Comment je fais avec l'autre ? J'observe, puis je décide que je l'aime tellement que je le l'étouffe ?
L'image qui me vient, c'est celle d'un tuyau engorgé qui brusquement se débouche puis s'engorge à nouveau, puis se débouche.
C'est tellement bon quand c'est fluide (des périodes de ma vie ont été comme ça, mais je n'arrive pas à les tenir dans la durée). L'idée qui me vient, c'est celle des excès.
Evidemment, le tout ou le rien, difficilement le juste milieu ou le compromis.
Le processus : je m'attache souvent à ce mot là.
Le processus est plus important que le contenu.
Le contenu, c'est l'histoire, les mots, le comment ça s'est passé, et une choses après l'autre qui explique la précedente.
On s'en fiche de ça, finallement, toutes les histoires se ressemblent. L'intéressant, c'est de repérer le processus en soi : comment je me suis organisée pour en arriver là.
Parfois on trouve des trucs interessants et on se rend compte qu'on fait toujours pareil. Un processus, c'est très subtil, c'est comme un train qui en cache un autre.
Souvent, il prend sa source dans le corps.

Je n'ai pas tellement de rituel quand je mange. Je vais vite, c'est tout. Parfois je ne laisse même pas un goût prendre sa place, je le remplace par un autre.

J'ai fait un peu de méditation il y a qqs années et des amis m'en ont reparlé. Du coup, je suis allée voir sur Google "méditation de pleine conscience" et je suis une piste pour renouer avec ça.
Faire une chose à la fois et la déguster. Ralentir. Surement une piste de travail en parallèle avec le Baclo.

J'ai lu un fil, vérouillé, ou un membre s'excite à expliquer les vertus de l'abstinence en fustigeant le Baclo.
Comme pour nous l'abstinence elle est juste pas possible, (en clair : tu ne bouffes plus tu meurs, tu bouffes trop, tu meurs aussi !) j'ai trouvé ces propos à côté de la (de notre) plaque.
Ma conviction, c'est que pour nous, comme pour les alocool, y' a aucun mal à faire psy d'un côté et Baclo de l'autre, façon "tenaille" autour du noeud du problème.
Y'a plein de recherches et d'articles qui parlent de "l'effet neurosciences" des méthodes psy (en tous cas pour la Gestalt-thérapie, j'en suis sûre).
Je crois qu'on peu rééduquer le cerveau, ses ressources sont infinie et étonnantes, et la sience les aborde à peine. Mais pourquoi se priver d'une ressource chimique ?
Ce témoignage était un peu poignant parce qu'on sentait bien "l'introjection", càd l'acceptation d'une vérité assénée et pas digérée (avalée tout cru, presque sans assimilation)
de celle dont on te matraque pendant ton éducation et qui continue, par ex, quand chez les AA on t'affirme quitte à te le faire répéter à chaque réunion que alcoolique tu es
et alcoolique tu restes toute ta vie !
Ou comme dans les centres de cure, on te dis de ne pas aller chercher ailleurs que dans l'abstinence, et on te drogue presque à ton insu.

Pour moi, prendre du Baclo + continuer un travail psy pour repérer ses processus = la bonne pioche
Comme pour soigner sa dépression avec un AD + un travail thérapeutique pour se renforcer pendant qu'on diminue les AD
(même si on en prend toute sa vie, mais à doses réduite par rapport à la crise)
Je travaille fréquemment avec des gens en burn out : pareil, le travail les pousse au pire, à la destruction d'eux même, mais il faut qu'ils retournent au travail.
Pas forcément le même, mais faut bosser, la plupart du temps... ! Médoc + accompagnement psy ou coach = y retourner en y mettant du sens et une protection qu'ils n'avaient pas avant.
Bon, ce sont des gros raccourcis, ça mérite d'être creusé bcp plus, évidemment...

Et, je rajoute, si qq'un n'a envie (courage, appétence, décision, conviction) que du médical (chimique) et pas du psy, c'est son choix et il a le droit
Si qq'un n'a envie que du psy et pas du médical, il a le droit et c'est son choix
Si qq'un n'a envie que des AA et des sermons de l'Eglise, c'est son choix aussi
Bref chacun son choix
Le seul choix que moi je ne gobe pas, c'est le choix (le droit ?) d'imposer sa vérité à l'autre.
Ca, ça me fera toujours grimper aux rideaux, et ce malgré mon poids de sylphide.
Et si j'ai envie moi de faire des régimes, des cures, du psy et des crèmes qui font maigrir la nuit, c'est mon choix aussi
Il y a des choix, même si ce ne sont pas les plus simples, qui tiennent toute une vie. La question est dans l'effort et la contrainte qu'ils supposent.
Moi j'aime bien quand c'est facile, mais d'autres aiment mieux quand c'est dans l'effort (genre il faut souffrir pour être belle)


Je crois qu'il y a une mine de réflexion à tenir ici et qu'on est qu'à ses débuts. Medecine, philo, psycho, humaine, spirituelle. Quête de sens. De quoi remplir des vies.

Quant à moi, je vais de ce pas remplir mon dimanche

Bonne journée

Au fait j'augmente de 10 aujourd'hui !
Midi, 15h et 18 h
Et 10 qui font 30, comme dit la marchande en te rendant tes centimes !
Yes !

J'ai du louper un truc..... c'est qui PB?

C'est un contre-baclo
Voici un copier coler de son pédigree

Je tiens à le lire pour avoir les arguments d'un autre bord...
Mais selon Sylvie, c'est déconstipant. C'est l'avantage d'avoir un WC équipé d'une chasse d'eau, ça permet de s'en servir.

"Médecin psychiatre et chef de l'unité Traitement ambulatoire des maladies addictives de l’hôpital Beaujon ,à Clichy.
Addictologue, le docteur Philippe Batel soigne de nombreux patients en difficulté avec l’alcool et préside par ailleurs l'Association pour la recherche des maladies alcooliques.
Auteur du livre intitulé, Pour en Finir avec l'Alcoolisme, publié aux éditions de La Découverte, il a cosigné avec Serge Nédélec, Alcool : de l'esclavage à la liberté, édité chez Démos en 2007."

En fait, écrire un bouquin, c'est vraiment un acte militant.
Ecrire, c'est un engagement. Tous les bords sont permis, y'a pas de raison.
Bon, sauf, évidemment... (Cf le fameux "on peut rire de tout mais pas avec tout le monde, de notre regreté Desproges, lors de l'émission de France Inter, "le tribunal des flagrants délires", avec comme invité Papy Le Pen... souvenir, souvenir, j'étais étudiante en lettres à Toulouse à cette époque, et j'écoutais souvent la radio !!!)
On a tout intérêt, je crois, à continuer à écrire tous azimuths sur ce blog, puis à consolider qqchose par la suite, en fonction de la figure que ça prend, témoignage, réflexion...
Ou même fiction ou imagination, car tout est toujours tiré de la mémoire, ou du réel. Rien ne vient jamais du néant ! Quoique le vide ne soit pas rien ! (j'arrête, ce sont mes "délires" qui reprennent !)

Cette idée chemine en moi, en même temps que me titille l'envie de reprendre un "vieux" manuscrit que j'ai un peu délaissée l'an dernier. C'est sur le monde des restructurations en entreprise, et ça s'appelle "aller simple pour ailleurs"Avec le Baclo, j'ai l'impression que le titre va bien aussi... Ché pas ou je vais, mais j'y vais !
Je rejoins ton envie, Sissi, de formaliser un écrit sur les TCA, pour faire monter la pertinence du Baclo sur d'autres addictions que l'alcool. Ca chemine...
A+,
c'est bientôt l'heure de ma prise, faut que je me concentre !!!

Soyons honnête, je n'ai pas lu le livre
Mais l'abstinence, ce n'est pas ma tasse de thé.
Tu nous diras

Re bonsoir Claire

Çà fait bizarre en te lisant j'ai l'impression de me voir, d'après ce que j'ai compris on a commencé le traitement en même temps en plus, en ce qui me concerne, l’alcool est toujours présent mais la bouffe elle m’écœure et ce en seulement 6 jours...

Bon courage et bonne soirée

amicalement

Marie

Et soyons honnête aussi, l'abstinence à la bouffe des TCA ne peut pas être notre tasse de thé, sinon, ben on meure !

Trop c'est la boulimie, pas assez c'est l'anorexie

C'est peut être le point de rencontre de l'indifférence.

Indifférence à l'alcool / Indifférence à la bouffe

Et cela voudrait simplement dire : retour à la sensation de ses propres besoins : à manger quand j'ai faim, à boire quand j'ai soif, ou simplement envie de fête ou d'un produit subtil et gastronome ?

Ma réflexion prend son chemin

Comme dirait Jean Rochefort dans sa pub pour je na sais plus quelle sté d'asurance ou mutuelle... (surement grassement rémunérée) : "A la guise, à ma guise !"

A+

Cl

Bonsoir Marie, Marynette

Je sais que j'ai lu ton fil... Et ça me rend heureuse de trouver ici sur le mien en "aller vers" moi.

On est surement un peu pareilles sur le contenu, j'ai été aussi touchée de te lire, donc, surement, il y a des résonnances.

Pour le moment, à ce stade du TTT, le match est très équitable entre le père et la mère Thénardier. Peut être un peu de modération entre les deux, et surement pour moi, un plus grande lucidité de ce qui se trame à l'intéreur de moi (le processus)

Je viens de monter à 30 à trois prises, donc rien, encore, de très spectaculaire au niveau des réactions ES : juste des choses que je sens bouger à l'intérieur.

On se tient au jus, on se soutient : je te propose. On surement vivre des choses en parallèle. Agréables ou désagréables, ça on ne sais pas encore ! Mon nom de Clown est Burma, j'aime le suspens (pas tant que ça ! Je flippe aussi pas mal)

A+

Cl

Je continue à venir lire ici à chaque moment libre, un peu avidement à mon goût, mais je sais que dès demain lundi, je ne pourrai plus venir autant. Quand je pense qu'il y a une semaine pile poil, je rentrais chez moi le moral dans les chaussettes, des idées morbides dans la tête, je ne suis plus du tout dans le même état d'esprit !

Je vais utiliser ce forum un peu comme un journal ou un blog, à la fois pour consigner ce que je vis et l'utiliser aussi comme pense bête des idées qui me traversent.

Comme par exemple, là, j'ai un coup de geule et un éclair de compréhension.

Le coup de gueule, c'est en lisant (je ne sais plus qui et ça importe peu) qu'un doc avait diagnostiqué une "bouli" de border-line, état limite, bio-polaire... Ce qui doit être a peu près la même chose (je ne vais pas aller vérifier le DSM...). Ca me révolte qu'on puisse étiqueter comme ça un être humain, comme si c'était un pot de confiture : fraise, ou abricot ? Comme la confiture se conserve, ma grand mère rajoutais la date; en plus, sur l'étiquette...
P... on est des être humains, pas des bocaux à confiture avec des étiquettes collées dessus.

Certes, faut bien poser des diagnostic, mais tout de même prendre ça en pleine gueule, c'est pas humain. C'est même ahurissant. Inoui. Non mais allo, quoi... ce doc n'a-t-il pas plus de cervelle que l'autre, là, du allo quoi ?

J'y reviendrai, à ce truc... Pas laisser passer ça comme ça.

Le coup d'éclair, de compréhension, c'est de réaliser qu'un ES, S de salutaire, du baclo est, probablement, de faire régulièrement des exercices de ressenti : comment c'est pour moi à tant de mg, et réparti comment.
Le ressenti, y'a rien de plus important à mon sens pour savoir qui on est ! Ca parait tellement simple et trivial à dire, mais je rencontre tellement de gens qui ne savent même plus ce qu'il sentent et donc qui ils sont ! Moi la première, d'ailleurs, je reviens de loin de ce côté là, et c'est en faisant à nouveau confiance à mes ressentis que j'ai commencé à me retrouver, à me faire confiance, à faire confiance à mon intuition, à mes capteurs. Et c'est bon. Ca recentr, ça responsabilise. Ca fait du bien de décider pour soi et de ne pas laisser décider l'autre à la place, comme par exemple, se laisser coller une étiquette... Le coup du "je sais ce qui est bon pour toi", c'est, avec la meilleure des attentions, la plus grande des persécutions.

Reste à voir commen je vais me dépatouiller avec mon ressenti quand le baclo va commencer à me chahuter ! On va voir ça ! Je viendrai me relire et si ça trouve, je me marrerai bien. Allô maman bobo !

A+

Bonsoir Claude,

Oui, je pense que tu as raison de dire qu'il ne faut surtout rien imposer à personne. Je crois que la guérison passe par une décision, par un choix de méthode qui nous convient. Par le choix du bon processus (tu aimes ce mot j'ai cru comprendre )
En tout cas, pour ma part je suis bien satisfaite du travail avec mon psy, et bientôt il va mettre en place des séances de travail de la pleine conscience justement, j'ai hate d'y aller, parce que toute seule, je n'y arrive pas. Je ne me rend compte de rien car j'ai trop pris l'habitude de me cacher à moi même en fait, d'occuper mes yeux et mes oreilles pour ne pas me retrouver trop seule avec mes pensés.

Je crois que c'est très dur d'être seul avec soit même, de se faire face, et de n'avoir aucune échappatoire. Moi ça me fait peur, l'idée me panique. Et c'est donc bien là dessus que je dois me concentrer actuellement. Me forcer à tout penser, à prendre le temps de faire une chose à la fois, à ne pas esquiver mes sensations, mes émotions et autres. Quelque part, je ne vis pas pleinement. C'est surtout ce constat qui me donne envie d'essayer malgré l'angoisse.

Autre chose que j'ai noté dans tes écrits et qui m'a amusé parce que j'ai souvent fait la réflexion aux gens autours de moi. Tu as raison, nous on ne peut pas être abstinent. Est ce pire ? Je ne suis pas sûre. J'ai toujours détesté les régimes privatifs, toujours détesté de voir des gens à côté de moi qui se privait, comptait les calories, ou je ne sais pas. Je suis peut être un peu épicurienne, je l'admet, mais je n'envisage pas la vie comme une privation. Heureusement, certaines personnes ne ressentent pas le "manger sain" ou les régimes comme une privation, et tant mieux pour eux! Mais moi, j'ai toujours su que ce n'était pas fait pour moi. Voilà pourquoi j'étais presque euphorique quand j'ai rencontré ce psychiatre, qui est spécialiste des troubles alimentaires et qui prône le non régime, le plaisir gustatif. On ne parle même pas de faim comme de la sensation de ventre vide, mais de la faim comme l'envie. Il dit souvent que le corps sait se réguler tout seul, que si on s'écoute suffisamment, n'importe quel aliment, même un qu'on adore, n'aura plus un bon goût dans la bouche lorsque le corps est rassasié.
Je pourrais t'en citer plus encore sur tout ce qu'il me dit, mais honnêtement, je trouve ce concept rafraîchissant, et ça m'a vraiment redonné de l'espoir, moi qui pensait que la solution c'était juste de faire le sacrifice de ma gourmandise!

Au plaisir de te lire,

Bises et bonne nuit.

Non, la vie n'est pas une privation...
On devrait graver cette petite phrase dans le marbre...
Bonne nuit

Si je peux me permettre de donner mon exp (une fois de plus, dsl) au sujet de


Je le repete, ce n'est que mon vécu: apres la guerison, dans les mois qui ont suivi, il s'est opéré un changement de mes gouts et ce, sans effort ni decision de ma part.
Par exemple, je n'aime plus le chocolat au lait, ni tout ce qui est trop gras ,trop salé, trop sucré (je sais ,ça fait un peu pub) mais c'est la vérité.

Comme si je n'avais plus besoin de sensations extremes pour prendre du plaisir. Comme si l'addiction qui demandait toujours plus en quantité, me demandait aussi toujours plus en effet gustatif.

DU coup, j'ai l'impression que tout ce qu'on peu dire avant guerison sur l'apres , est faux car basé sur une vision au travers du filtre de la maladie.

Par contre j'ai gardé le plaisir du "bon". C'est juste ma notion du bon qui a évolué. Je pourrais tout à fait manger une c ou 2 de nutella , ou 2 carrés de chocolat au lait. Mais voila, j'en ai plus envie, pas plus que je n'ai envie d'alcool moi qui n'ai jamais aimé ça.

Au dessert je prefere2 ou 3 boules de sorbet qu'un glace cremeuse avec chantilly. Et ça ne me prive pas.

J'ai bien à l'esprit ce que je vivais lors de mes anciennes tentatives de perte de poids, ou ça m'arrachait la bouche de dire que je prendrais pas cette glace chantilly mais le sorbet parceque c'etait mieux pour mon régime.

Le gout reprend sa valeur primaire, celle du sucre des fruits qu'ont connu nos ancetres prehistoriques, la saveur legerement sucrée du lait maternel.... mais plus besoin d'exces de gout pour ressentir ce plaisir.

Tout reprend sa place.

Cuisiner sain, manger sain, n'est plus maintenant une frustration ni une privation. Je fais partie maintenant, de ceux que tu envies dans ton post, par contre pas d'amalgame entre manger sain et régime.

On peut tres bien manger sain et ne pas faire de regime. Dès que tu mets dans ton alimentation, de l'avocat, des fruits secs, des graines de sesame , des legumineuses pois chiches ,lentilles, tu peux tres bien ne pas perdre de poids .

Ca fait 8 mois que je n'ai pas perdu de poids (mais 20 de partis deja q meme)et j'ai jamais rien connu de plus chouette que ENFIN etre stable. Moi qui toute ma vie a eu les montagnes russes pour mon poids. La je teste le bonheur de manger de tout, à satieté sans régime mais en mangeant sain. Et je le repete, sans frustration, c'est ça la révolution du baclo.

COmme les alcool peuvent boire un ou 2 verres de bon vin ,et ne sont plus obligés de boire des litres de piquette .

Le pot de nutella de mon beau fils, il est dans le placard. Je pourrais en prendre 1 c par jour ou par semaine, mais le plaisir il me semble plus naturel maintenant de le prendre avec autre chose (par ex, j'ai fait une tarte aux pommes avec un fond à base d'amandes, canelle, pour midi chez mes parents)

Je vous jure que le plaisir, il etait la, vrai de vrai, et j'ai pu laisser le dernier morceau chez mes parents , avant, ça aurai été hors de question, soit je l'aurai bouffé, soit ramené chez moi pour le finir quand enfin seule.


Par contre il se passe qqchose depuis peu, c'est que je commence à ne plus avoir peur de la sensation de faim.

Ces derniers mois, dès que j'avais faim, il fallait que je lutte contre (et j'en ai trouvé des astuces), j'arrive à supporter d'attendre l'heure du repas sans angoisser de cette sensation désagréable qui etait intimement liée aux régimes donc tres mauvais souvenir.

Tout se lisse avec le temps, il faut juste de la patience.

Quand je vois des gens autour de moi qui font des regimes privatifs, en fait ils me font de la peine parceque je sais la souffrance que c'est. MAis je sais aussi que ma copine qui elle n'a pas d'addiction, il lui arrive par exemple en vacance de manger un peu plus ou moins equilibré et donc de prendre un peu de poids, à ce moment , elle reduit un peu ses apports caloriques pendant qq temps pour retrouver son poids de forme. En fait j'appelle ça de la gestion. Et ces periodes ne la font pas souffrir car, sans addiction, elle arrive toujours à réguler.

Je pense que je suis devenue encore plus " sans addiction " qu'elle maintenant. Surement parceque ayant connu l'exces pendant des années, j'ai realisé le mal qu'on pouvait faire à son organisme et que j'ai 50 ans, je ne veux plus lui faire de mal, j'ai envie de bien vieillir. Je le chouchoute pour qu'il me garde en forme le plus longtemps possible. Maintenant j'ai le choix de ce que je fais entrer dans mon corps, avant, j'avais pas le choix.

Bisou à toutes

Coucou c'est moi !

Toujours à 30 et queques Effets Spéciaux, les fameux ES, ça se supporte encore...
Je rentre crevée de deux jours de déplacement pro, contente d'avoir tenu le coup

Là, dodo, vite, je ne fais que passer...
Bises
Cl

Bon repos

Coucou du matin

Réveil soleil et doux car je ne bosse que cet aprèm. Je vais aussi voir mon doc et je suis contente de faire ce premier bilan plutôt positif

Je ne peux pas dire que ce soit très agréable d'être dans le coton et des petits problèmes d'élocution et de concentration, mais c'est largement supportable. En contrepartie, j'ai l'impression des petites choses dans mon rapport à la nourriture, toujours excessif, et l'alcool, moins envahissant. Ce ressemble à un comportement que j'arrive à avoir seule, dans les meilleurs périodes, mais dans effort et en conscience (fais pas ci, fais pas ça) c'est loin d'être encore de "l'indifférence" ordinaire. En fait qu'and j'arrive à "raisonner" mon comportement, il faut à la fois que l'environnement soit tonique et paisible à la fois (pas de stress ni d'angoisse : de nos jours, c'est un peu difficile !), zéro contrariété.... et encore, cela ne tient pas la distance, ça peut durer plusieurs semaines, peut être même un pluriel de mois, mais pas plus, jamais.

Je souhaite à tous les passants de ce jour une bonne journéee
Cl

Le baclo me rend complètement zen. On a vu ça avec mon doc tout à l'heure. Je suis complètrement décontractée de partout, et même mon cerveau relativise la vie de manière inédite.
J'ai de la chance ? Peut être oui, et peut être que je fais tout pour avoir de la chance ? Je sais pas trop, mais je crois que mon mental y fais bcp, dans le fait d'accepter les désagréments (oui, je vous rassure, il y en a) de ce médoc. Je suis space, et comme je ne m'accroche pas, je deviens zen. Space et zen demain j'irai voir Gravity, je sens que ça va le faire.

Je vais dormir pour méditer tout ça, et je vous posterai un post exlicatif de ma théorie baclo-zen demain. Ou après, bref, quand ça viendra.On est pas à 10 minutes...

Une seule piste pour ce soir : pratiquer le lacher prise. Avccueillir, accepter.
Quand on lutte, on donne de la puisance au démon. Je caline les Thénardier et ils se tiennent tranquilles : ils commencent (enfin) à apprendre. ... Cou-couche panier... Cool, Raoul
Bonne nuit

Cl

Ton approche Zen du ttt, c'est exactement ce qu'il faut pour guerir le mieux possible.

Ton esprit reste ouvert et ne bloque pas le medoc.

Il est bien connu que le mental est une des composantes de la guerison pour n'importequelle maladie.

C'est ce que j'ai vécu. Heureuse d'avoir ces ES qui me montraient que le medic etait efficace et foctionnait bien sur moi.
Le reste c'est de l'adaptation. Se faire aider par son entourage (surtout pour le soir avec la fatigue...), sans honte, comme quand on est malade, apres tout c'est le cas. Pouvoir parler et dedramatiser tout ça, c'est important.

Bonne nuit Cl et petit conseil, va voir Gravity plutot en journée car le soir.... tu risques d'avoir des pannes de paupieres.

Hi les blogeurs !

Hier soir, j'étais en état d'Effets Spéciaux : les fameus ES. Je sais enfin ce que c'est !
C'était comme une euphorie, phénomène amplifaint de mon état d'esprit, après ma visite chez le doc, une balade en ville et l'achat de qqs cadeaux de Noël pas chers et néanmoins fûtés(je suis un peu fauchée pour le moment, pour cause d'activité pro réduite, mais pas question de venir avec des oranges et des noix... quoique, à l'ancienne ?). C'tait une impression de brouillard, des petits vertiges, des anternances de volubilité et de chercher mes mots, de bafouiller (comme cette phrase bancale)

Je couche ici qqs pensées en vrac.

J'ai vu aussi ma psy qui a l'humilité de reconnaitre que la thérapie soutien (permet de mieux vivre, de comprendre, de décortiquer) mais ne guérit pas les TCA (ou alors, chose rare, marginale, ou tenue discrète), et elle approuve ma démarche.
Je suis surprise (je n'ai pas encore tout vu, je suis consciente) de l'aspect presque "joyeux" de mes premières ES : c'est comme si j'avais bu sans alcool, cool, non ?

Mon doc m'a fait une réflexion pertinente : je disait que j'avais lu plein de témoignage sur le forum, et j'avais vu bcp de souffrance et du soutien. Elle me rétrorque un peu texto : "J'en ai marre de voir ces témoignages de plainte. J'aimerai mieux voir des témoignages de mieux être, ce n'est quand même pas rien de voir évoluer la consommation à la baisse" !". Je l'ai "rassurée" (elle n'en n'a pas besoin, mais je ne trouve pas d'autres mots) sur le fait qu'il y avait de ça aussi, et on a parlé du coup de MON amélioration, déjà un peu perceptible : surement un effet "coué" ou placébo, à 30, 40 mg aujourd'hui.

Je suis persuadée que de la manière dont on reçoit le traitement doit déterminer son effet. Plus on est zen, plus on l'accueille, plus on vit les permiers ES avec décontraction, mieux ça marche. Et je suis convaincue qu'on peut d'aider à ça : sophro, sport (doux, "hypnotique", comme vélo, marche, nage...)
Plus on résiste, plus on donne de puissance à la résistance
Plus on lache, plus la résistance part à la niche.

Ca me rappelle mes combat contre les Thénardier, et c'est vrai que plus je m'en occupe, plus je leur donne de l'importance, et plus ils envahissent l'espace, phénomène addictif aidant. Par exempe, hier soir, j'ai un peu trop bouffé, et j'ai laissé faire : bonne surprise, la machine ne s'est pas emballée. C'est surement pas avec ce "régime"-là que j'ai perdu 3 grammes hier soir, mais je ne me suis pas massacré l'estomac, non plus...

Il y a des idées à glaner et une "méthode" (à chacun la sienne) à trouver autour de ce constat. Je vais ressortir mes CD de sophrologie, et vous incite à aller sur le site de l'IFHE, c'est un centre de formation à l'hypnose ericksonnienne, et il y a des mp3 gratuits de relaxation.

Bonne journée

Cl

PS : J'ai encore qqs effet là au moment ou j'écris. C'est bizarre, je n'avais rien en me levant. Faut dire aussi que j'ai la chance d'avoir comme ES une relaxation générale, un effet calmant de ma petite angoisse latente et permanente (je suis toujours un peu sur le qui-vive, dans la vie, quoique que d'une nature plutôt optimiste, à tout le temps anticiper le grain de sable dans le rouage). Je crois que cette chance, là, je la doit au fait que j'ai décidé de ne pas résister.

Le lien pour l'écoute de mp3 gratuit de relaxation, auto-hypnose

http://mp3-hypnose-gratuit.com/pages/telechargements_cat1.php

Bonne journée

Cl

Je retrouve dans ton etat d'esprit (pourvu qu'il dure ) celui dans lequel j'ai vécu mon ttt, y compris au plus fort des ES ou mon mari plaisantait sur mon etat de molesse et mes ronflements mais il m'aidait aussi, me faisait la vaisselle pendant que je sombrais sur le canapé.

Il faut mettre autour de soi toutes les conditions pour que ça marche. Parler. Beaucoup. Aux autres, ses proches , meme s'ils doutent, le fait d'essayer de les convaincre participe à finir de se convaincre soi meme si besoin est.

Tu sors de ton fil, tu fouilles partout pour comprendre, soutenir, et tu te fais du bien à toi meme en plus des autres par cette attitude.




Ah oui, j'ai une petite chose à te dire aussi. DAns mon role de "donneuse de coordonnées", quand j'ai les personnes au tel, il m'arrive d'avoir des retours.
L'autre soir une de ces personnes m'a appellee et m'a dit que comme promis (parceque je demande souvent qu'on me tienne au courant sur le forum ou par mail) et bien elle m'a dit que ça faisait longtemps qu'elle voulait m'appeller mais pas le temps, etc.... et c'etait pour me dire qu'elle etait guerie depuis 3 mois et que ça se passait super bien, qu'elle avait perdu plusieurs kilos, et qu'elle n'avait pas le temps de venir sur un forum , et voulait me remercier. Je lui ai dit que si elle pouvait le faire juste une fois pour mettre son temoignage, ce serai genial. Elle m'a promis de le faire mais bon....

Tout ça pour dire qu'il y a des personnes qui se soignent (j'ai environ 2 à 3 appels par semaines pour des coordonnées) mais que peu de gens viennent sur le forum. Pour certaines ça ira tout seul, pour d'autres elles abandonneront.
Mais tout le monde n'a pas le temperament à ecrire sur un forum, à partager.
Et pour ceux qui le font, c'est souvent pour chercher du soutien, donc forcement en mauvaise position, en souffrance.

Rare sont celles qui sont gueries et qui prennent le temps de venir apres.

Et je ne jette pas la pierre loin de la, la vie de certaines est souvent tres tres prenantes. Et puis j'ai l'exemple de mon amie qui a gueri alcool, et n'a jamais voulu mettre son curseur dans le forum.

En tout cas,c'est comme ça que tu les auras...... les thenardiers.

Merci Sissi et merci tout le monde

Je comprends bien qu'on ne puisse pas avoir envie de revenir ici une fois le problème réglé, l'écriture n'est pas non plus évidente pour tous, moi, écrire ou parler, c'est la même facilité... Et je crois même bcp en la vertu thérapeutique de l'écriture, de l'action "militante" de l'écriture, bref, je ne me force pas, c'est naturel chez moi de le faire...

En même temps, c'est vrai que c'est chouette d'alimenter le flux des témoignages de TCA pour faire "l'union fait la force" et pour faire faiblir les résistances à la prescription du Baclo pour les TCA. Mais bon, chacun sent et voit les choses à sa manière, et à sa portée, je ne jette pas la pierre : je déplore, c'est tout. Et j'avance en fonction de ce qui me semble juste pour moi : avancer sur ma guerison, sur mon fil et sur le fil des autres chaque fois que "je sens" que je peux dire qq chose et faire avancer, même avec de simples encouragements. Ils sont sincères, c'est ce qui compte, ne serait-ce que pour une efficacité à distance.

Je parle autour de moi... et je vérifie à chaque fois que mon "problème" est bien accepté, je vois bouger des choses et venir du soutien. Je ne vais peut être pas demander à ton mari de venir faire la vaisselle chez moi, parceque ça lui ferait cher en TGV, mais rien que l'idée qu'il voudrait bien le faire me soutient ! Dis lui merci de ma part !!!

Plus sérieusement... aujourd'hui, je me suis racheté un paquet de cloppes, alors que j'ai arrêté en juillet, à la dernière augmentation. Tant pis. Je préfère ça à un coup de bibine ou une prescrition de Xanax ou de Prozac. Et je n'ai pas tout fumé d'un coup.

Je me sens toujours un peu euphorique, un tantinet décalée. Je sens que j'ai un produit qui agit à l'intérieur de mon corps, qui réduit mon appétit et qui me rend "zarbi". C'est heureux pour moi de ne pas avoir de trop grosses contraintes professionnelles pour le moment, ça me ferait stresser dans le cas contraire : un mal pour un bien.

J'ai envie de guérir vite pour contribuer et perdre du poids (au sens propre et figuré). J'ai envie de vivre pleinement cette expérience pour aller mieux, et quand je vais mieux, je suis en capacité de faire aller mieux les personnes en face et autour de moi. J'appréhende un peu la montée et les ES, mais je sais que j'ai un endroit ou j'ai le droit de me plaindre et de recevoir autre chose que du jugement. Je compte sur toi et sur les autres, je compte sur mon entourage, et je me dis qu'après, je serai la même et en mieux et pas tout à fait une autre. Je vais continuer à apprivoiser les Thénardier, et à les renvoyer à leur juste place, à la place des plaisirs et compensations sans excès. Manger plaisir et santé et boire un p'tit coup de temps en temps.

Les excès : voilà bien la problématiques de nous autres les addictifs. C'est pour cela que je me reconnais bien dans cette communauté des "alcool-bouffe-dépendants-qui-se-soignent-et-se-prennent-en charge-par-le-Baclo" = parce qu'il y a bien une notion de responsablité de son propre soin, de ses ES, pour se sortir d'affaire. C'est une question de choix. On veut, ou on veut pas. Peut être que dans 10 ou 5 ans, on aura inventé le Baclo sans ES, c'est un peu pour ça qu'on se bat, aussin pour trouver le médoc adhoc issue de la molécule du Baclo qui soit fait exprès pour ça. Pour me moment, le Baclo, c'était pour faire autre chose et son effet ricochet sur les addictions a été mis à jour par le Dr Ameisen. Ah non, mais vraiment, pourquoi c'est toujours les meilleurs qui partent !!!

Moi je veux vivre et m'en sortir. Et je veux bien aussi recevoir de l'aide et du soutien. Demander de l'aide : c'est bien ce que j'apprends aujourd'hui. Une ré-éducation. Jusqu'à présent, j'ai toujours voulu et su (pas trop mal, mais je touche aujourd'hui les limites) faire sans demander de l'aide, sans "emmerder" le monde.

Aujourd'hui, j'ose "emmerder" le monde avec mon problème. Et je sais que je peux compter sur toi, Sissi, quand ça ira mal, et sur les autres.

Merci pour ça !

C'était mon quart d'heure auto-thérapeutique

Cl

Ahé ! Je les ai !
Ah, je les ai voulu, ben ils sont là ! Les fameux, les curieux, les ES, les effets, spéciaux, spécifiques, salutaires, et parfois même, parait-il, spectaculaires.
Spectaculaires, pas encore pour moi...
En gros, je suis raplapla de chez raplapla. J'hiberne : c'est bon, c'est de saison
Je suis aussi super zen, décontractée du haut du crâne au gros orteil. Jamais vécu ça dans ma vie, j'ai'impression que je me fout de tout, et presque même, que j'en rigole. D'ailleurs de doit avoir l'air souvent béate, comme un ravi de la crèche, parce que tout me glisse dessus. Moi qui suis toujours sur le qui-vive à prévoir et anticiper le "grain de sable" qui va venir pertuber les rouages de ma vie (et de celles des autres...), je me reconnais à peine et j'en rigole. Je m'en fout, je me fout de tout. Rien n'est grave, rien n'est important. Je me sens comme un gros chamalow tout mou qui encaisse les coups, et qui revient à sa forme d'origine quoiqu'il arrive. Je suis un gros paquet de chamalow, on peu me projetter contre un mur, me marcher dessus, me coincer dans un étau : je ne casse pas, je reviens à ma forme, j'amortit tous les coups. En apesanteur, comme dans Gravity, avec Georges Clooney pour moi toute seule pour faire des cabrioles dans l'espace à écouter ses blagues à 2 balles. Youpitralalère au ralenti.


Je dors moyen. Je veille tard. Je me réveille la nuit, mais j'arrive à me rendormir et me lève à une heure raisonnable.
Je me réjouis d'être en activité pro réduite, mes obligations ne me pèsent pas trop : je pense que ça me stresserai de devoir me sentir "à la hauteur" ; je peux comprendre que cela soit une cause d'abandon pour ceux qui commenceraient dans une période pau favorable. En même temps, la motivation à stopper cette spirale addictive doit, devrait, pouvoir soulever des montagnes...

Bref. C'est pas si désagréable, ça pourrait être pire.

Je me réveille au café en écrivant.

Hier soir, j'ai bouffé, trop, avec Madame Thénardier, mais je me suis arrêtée avant le dégout. Le père Thénardier a finit dans l'évier, et glou et glou. Je crois que c'était un test, pour voir. Pas top, mais quand même, ça aurait pu se passer pire que ça. Du coup j'ai fait une petite projection de répartition sur l'outils excel (merci à celui qui l'a fait), et j'avance vers les 50 mg tranquillou (demain) avec l'objectif de bien couvrir la journée, régulièrement.

Ce qui m'embête le plus, c'est une grosse flemme à me bouger : plus de piscine depuis une semaine, marche à pied réduite. Là, je vais essayer de me faire une douce violence, quitte à terminer dans le jacouzzi du centre aquatique plus tôt que prévu. Normalement, c'est ma récompense après 30 mn de longueur, brasse et palmes.

Pénible aussi, ne pas arriver à trouver mes mots : je bafouille, je fais des lapsus, je troque mes mots, je bégaye. Je perd le fil (pas celui-ci). Quand ça arrive, ça dure un moment et puis ça cesse et je retrouve une élocution normale. J'ai un mauvais gout métallique dans la bouche. Une légère impression de resserement dans le crâne. Je me dit que tout ça, c'est la preuve d'une action de la molécule. Si ça se trouve, je vais atteindre mon seuil rapidement ? Je lis et je cherche des témoignages du moment ou ça s'est passé, d'un coup, progressivement ? avec quelles impressions corporelles ? Quels signes qui ne trompent pas ?

J'entends à la radio qu'il y a une opération escargot des poids lourds pour cause d'éco-taxe. je me sens bien dans l'humeur de l'actualité, en opération escargot. Total empathie, les gars, les routiers sont sympas. Surtout quant on est pas prisonnier des embouteillage sur l'autoroute. C'est cool. Je suis un 33 tonnes arrêté sur le bas côté de l'autoroute (du soleil, de préférence) avec un gros chargement de bonbons chamalow.

Bon, je vous laisse, je vais aller me remuer doucement... Par exemple un 2ème café, et terminer les 10 pages du livre de RdB qui me reste à lire pour terminer le bouquin. Puis prendre un bain à 37°. Après, on verra, à chaque jour suffit sa peine, comme dit le proverbe. Et remets à demain ce que tu peux faire demain. D'autant que c'est demain dimanche.

Bonne journée

Cl

"Çà fait bizarre en te lisant j'ai l'impression de me voir, d'après ce que j'ai compris on a commencé le traitement en même temps en plus, en ce qui me concerne, l’alcool est toujours présent mais la bouffe elle m’écœure et ce en seulement 6 jours..."

C'est Marynette, Marie qui me disait ça le 10 nov

Comme on fait les "citations" en bleu encadré ? Bon en attendant, un bon vieux copier coller... ça marche aussi



Je réagis à ça parce qu'on a commencé à peu près en même temps, et que pour moi, hier soir, c'est l'alcool qui m'a écoeuré, mais pas encore la bouffe...
A la supérette, c'est la bouffe qui m'a attirée, j'avais envie de lourd, de bourratif, impression familière. En passant dans le rayon vin, j'avais peu envie, et par provoc, j'en ai pris une (du blanc) quand même. Les 3/4 ont fini dans l'évier. Beurk. La bouffe a quand même finit dans mon estomac, mais dsans battre de record en quantité et volume.
C'est drôle (enfin si on peut dire ...)

Ce Baclo est vraiment un petit facétieux...

A+
Cl