Coucou ebene

merci de tous tes messages sur mon fil
Je viens de parcourir le tien et je te félicite ... j espère arriver comme toi à cette indifférence que nous cherchons tous après avoir connu l'enfer ...

je t'embrasse

espoir

Y'a comme qui dirait un air de palier de stabilisation dans ce fil

Coucou Ebène ,


Au vu de ton petit weekend en Espagne, de tout ce que tu m'as raconté en MP et de ce qu'en dit Sylvie, Phil, mon Frérot, ...
Je crois qu'effectivement tout cela sent très bon pour toi

Hey, je te l'ai pas dit avant mais sympa ton nouvel avatar quoi que moins "représentatif"


Bises

Bonsoir à tous,

Merci pour vos encouragements Sylvie, Manue, Laurent; Espoir, Phil et My Byc.

Effectivement, je crois que cela commence à sentir "bon" surtout qu'à mon retour de WE, j'ai été contrarié à la maison mais à aucun moment je n'ai pensé à noyer ma colère dans l'alcool.
Il y a quelques mois, je me serai précipitée dans le bar et là rien. C'est après coup que j'y ai pensé et là je me suis dit que j'avais vraiment fait un grand pas pour vaincre la maladie.
Si j'arrive à me tenir en société, à l'occasion de fêtes, là je me dirai que j'ai vraiment gagné, l'avenir me le dira.

Je vous souhaite à tous une excellente soirée.
A bientôt

Ebène

Eh eh...

Même sujet en simultané

Bonne nuit Ébène.

Salut,

Alors donnes des nouvelles !

Ca sent toujours bon par chez toi ?

Bisous

Heyyyyyyyyyyyyyyyy, my Ebène

Moi je dirais que sent de mieux en mieux

Non ?

Coucou Karine

Oui, effectivement les nouvelles sont plutôt bonne coté alcool.

Même lorsque je reçois des amis, alors que j'ai vraiment envie de prendre l'apéro, quand je me retrouve devant mon verre, je n'ai plus trop envie de le boire.

Et puis, à table alors qu'autour de moi, ils boivent soit du vin, soit de la bière, et bien moi, même si je veux avoir un verre d'alcool à coté de moi, je ne le bois pas.

J'ai délaissé hier ma bière au profit d'un grand verre d'eau pétillante...

J'attends simplement de voir mon comportement "en fête", mais ça sent bon quand même...

Hello my Byc

oui tu as raison, je me sens de mieux en mieux. Et pour rebondir sur le message de ton frérot : le foryum permet vraiment de faire des "rencontres" inoubliables...Qu'en penses-tu?

Bises

Ebène

FELICITATIONS pour ta conso,

même pas envie, bravo !

Bises

bonjour ebene

merci de ta réponse sur mon fil ..

mais surtout bravo tu y es certainement .... congratulation


moi cette semaine sera la semaine test ... avant lorsque j'étais en congés mais que je ne bougeais pas ailleurs, je buvais dès 11 h donc c'etait pas cool ces vacances ni pour moi ni pour mes enfants

sylvie m'a repartit mes doses différements car cette semaine ça le faisait pas ... trop d'ES et notamment ces vertiges ..

donc là je vais voir et si tout se passe bien, alors je pourrai rester à 80 MG pendant 6 mois pour consolider le tout ...

je t embrasse et te souhaite un bon dimanche

espoir01

coucou ebène

je profite de mon reveil matinal pour te souhaiter une excellente journée
reveil dû à des ES un peu violent
je t embrasse

valérie

Coucou Valérie

J'ai souris quand j'ai lu ton petit coucou matinale car hier matin, c'est la première fois que cela m'arrive, je me suis réveillée à 08:20 pour commencer mon stage à 08:30 (je suis formatrice).
Donc j'étais très mal, je suis arrivée à 09:00...
Heureusement, un sympathique collègue a fait patienté mes stagiaires...

Dommage que la télépathie ne fonctionne pas entre nous, sinon réveillée à 07:52 cela aurait pu le faire...

Je t'embrasse

Ebène

Bonjour Ebène, ça donne du baume au coeur de lire que peu à peu les personnes arrivent à de l'indifférence.
bise et bonne suite à toi.

Coucou Ebène!

Je viens de lire ton fil et découvre ton indifférence!

BRAVO!!!

Bonsoir

Je crois que j'ai eu raison de ne pas crier victoire trop tôt.

Cette semaine , en vacances, j'ai eu l'occasion de boire l'apéritif 3 soirs de suite.

Alors que j'avais invité une amie qui ne boit que de l'eau plate, donc qui se fiche complètement de l'apéritif, c'est moi qui est proposé l'apéro.

Hier soir, à l'apéritif , j'ai pris 2 kirs (fini le ricard !!!) et à table 2 verres de vin. J'en aurait bien pris davantage mais la bouteille était finie et comme mes convives étaient rassasiés et l'heure bien avancée, je n'ai pas osé en proposer une autre.

Quoi qu'il en soit, depuis quelques jours, je pense de nouveau à prendre l'apéritif, je ne vais pas jusqu'à mettre en pratique mon envie, mais j'en suis pas loin.

Donc aujourd'hui, j'ai décidé de monter à 140 mg, en espérant que les maudits ES m'oublieront cette fois-ci.

J'ai le moral dans les chaussettes...

Bonne soirée

Ebène

Coucou Ebène ,

Ca avance, ça avance...
Même si tu n'y es pas, tu n'en es pas loin.

Avant, dans ce genre de circonstances et comme nous tous, tu te serrais débrouillée pour boire plus (aller à la cuisine se resservir de n'importe quoi ou autre).
Et tu arrives à dire non à l'apéritif depuis quelques jours même si tu y "penses".
Avant, tu te serrais juste servi.
Bonne soirée à toi et essaye plutôt de voir le positif
Il y a quelques semaines/mois, c'était tout autre chose

Byc

Hello,

Tu as bien réagit en augmentant le baclo.

Pis les vacances, c'est les vacances, il faut en profiter un peu !

Tu nous diras la suite !

Bises

bonsoir Chère Ebène

ne t inquiète pas .. peut être simplement le fait d être en congés .. pas d'occupation et notre cerveau qui nous rappelle qu'on avait un ami "l'alcool" ...

je pense que dès que tu vas reprendre ton activité professionnelle , tu vas de nouveau gérer cette habite qu'on a ...et le baclo nous aidera

nos histoires se ressemblent fortement ... on gère de mieux en mieux et puis paf envie d'un verre plutôt qu'un verre d'eau même pétillante et là on se dit pfffff j'y suis pas encore ...

je me croyais arrivée à l'indifférence à 90 Mg et non demain je passe à 100 mg car depuis quelques jours l'envie de prendre un verre est fortement présente et j'ai vu qu un verre m'appelait un autre verre ...

donc mon ma chère acolyte on va se reprendre toutes les 2, on va s'entraider ...

commençons à augmenter (perso je fais des palliers de 5 jours pour éviter les ES et ne pas être stone au boulot .. je reçois des clients importants et il faut que je sois au taquet )

j'ai demandé en MP à sylvie si 4 prises etaient préférables à 5 .... certainement me dit elle cela agit mieux à 4 mais des risques d'ES plus importants, en ce qui me concerne car à 90 en 4 prises, c'etait difficile surtout la dernière prise de 17h alors que je bossais encore et que dans le train qui me ramènait le soir .. je me sentais complement stone ... et comme tu le sais .. nous avons encore une deuxième journée à faire quand on rentre à 18H

bref je vais voir avec elle comment repartir 110 et 120 sur 5 prises et puis sinon je tenterai peut être 4 mais j'ai peur des ES

On va y arriver .. c'est sûre après il faudra casser ces habitudes ... mais chaque chose en son temps .. il faut d'abord se soigner de cette envie qu'on a encore toutes les 2 on y était presque donc ça va le faire

je t 'embrasse

valérie

Ebene,

comme te l'ont déjà dit Byc et Espoir, tu ne dois pas en être loin et tu as bien fait d'augmenter de 10 mg. Par ailleurs, il est parfois difficile de faire la différence entre craving résiduel et habitude. Un des meilleurs moyens consiste à changer le verre d'alcool par une boisson non alcoolisée et de voir comment ça se passe. S'il n'y a pas de problème, c'est bon sinon, il faut encore un peu monter.

Dans ton cas, tu as l'impression que l'indifférence n'est pas complètement acquise et encore une petite augmentation et tu y seras. Plusieurs membres du forum ont expérimenté cette situation et ont réussi moyennant une petite augmentation. Et puis ta consommation a beaucoup diminué déjà.

Bon courage, le but se rapproche !

Histoire de mettre mon grain de sel .

Dans ton récit, Ébène, je lis surtout de l'inquiétude.

Et du coup me vient cette question : ne devrais-tu pas attendre avant de monter ?
Car je note un point important : il y a eu changement de rythme.

Je m'explique : si je comprends bien, tu étais en vacances et pour la première fois depuis ton traitement ?
Si tel est le cas, alors considère le facteur environnemental et la rupture de temps : vacances = liberté, amis = convivialité.
Avant, depuis le début du traitement, activités quotidiennes : travail et vie familiale.

Je m'interroge sur l'opportunité de monter tout de suite en réaction à cet événement.
Je m'interroge sur l'opportunité de te donner une semaine avant de le faire.

Mon arrière pensée : le retour au quotidien peut te restabiliser.
Le baclo est efficace.
Je n'en doute pas.
Je le pensais en recherchant ma prescription.
Je le sais depuis que je suis indifférent.

Si j'écris cela, c'est que je pensai monter continuellement jusqu'à ce que mon prescripteur m'invite au palier.
J'y ai trouvé l'indifférence.

Les risques, eux, se présentent toujours et mon anxiété est de céder, de rechuter.
Donc j'essaie de prendre du recul et me laisse le temps en cas d'accident.

Si le craving revient, je remonterai.
Jusqu'à présent, il n'est jamais revenu de façon insistante.
L'envie d'un verre, oui. Le besoin d'un verre, non.
Et je crois cette différence importante dans l'indifférence.

En conclusion, je t'invite à accepter l'événement, à te donner un peu de temps dans ton retour à ton quotidien et alors de remonter si le craving est toujours là.

Ce n'est que mon avis.
Et je partage complètement le post de Phil.

Bises.

Sincèrement,

Laurent.

Coucou Ebène

Perso, j'ai cru comprendre que tu n'avais plus de craving.
Alors note bien ce petit passage de mon Frérot qui est ultra-important :



Cette phrase est primordiale :
"L'envie d'un verre, oui. Le besoin d'un verre, non."

Et il faut arriver aussi à discerner les habitudes / rituels :
Poses toi ces questions :
"Est ce que j'ai en vie d'un verre ?
Est-ce que j'ai besoin d'un verre ?
Est-ce qu'un verre en appelle un autre ?" (non pas 1 + 1 qui ne pose pas de problème mais : 1 + 1 + 1 + ... sans fin).


Bon dimanche ,
Bises,
Byc.

Merci à tous pour votre soutien et vos avis qui diffèrent quelques peu.

Laurent, je suis d'accord avec toi sur le fait que d'être en vacances facilite les retrouvailles entre amis et démultiplie les occasions de boire.
C'est justement là que je me suis aperçue qu'au fil des jours, mon envie de boire augmentait.
Je ne souhaitais plus me contenter d'un seul verre, j'avais envie de plus.

Les jours où je n'étais pas entre amis, j'ai de nouveau eu envie de me précipiter derrière le bar et de me servir un verre. Si je ne l'ai pas fait c'est pour plusieurs raisons, le baclo que je prend depuis début juin m'aide
1- Depuis le début du traitement j'ai décidé de ne plus boire en cachette de mon mari.
Cette semaine,je ne me suis pas servie de verre car j'ai eu peur de voir le regard méprisant de mon mari, d'entendre ses commentaires désagréables . Il faut dire que ce dernier ne croit pas trop au baclofène, doute de ma future guérison et ne me soutient pas du tout dans ma démarche (tout comme chez toi Valérie !!!!) .
2- L'alcool, m'a fait prendre 20kg en quelques années et depuis septembre, j'ai décidé de les reperdre, donc mon régime m'interdit de boire de l'alcool.

Par contre, le problème c'est qu'à chaque fois que je me suis abstenue de boire, je me suis précipitée sur le chocolat ou les bonbons et là la balance n'a pas aimé et mon moral non plus...

Je sais aussi que dès que je vais reprendre le travail, le soir je ne me précipiterai plus sur la bouteille car depuis le mois de septembre j'en ai perdu l'habitude et l'envie (grâce à M.Baclo).

Par contre, mon problème depuis des années, a toujours été en « fête », en sortie ou entre amis, c’est à ces occasions où j’ai le plus touché le fond. Je ne savais pas m’arrêter….
Pour répondre à Laurent puis à Byc , voilà ce que j’ai ressenti la semaine dernière en compagnie de mes amis.

Et il faut arriver aussi à discerner les habitudes / rituels :
Poses toi ces questions :
"Est ce que j'ai en vie d'un verre ? OUI
Est-ce que j'ai besoin d'un verre ? NON
Est-ce qu'un verre en appelle un autre ?" (non pas 1 + 1 qui ne pose pas de problème mais : 1 + 1 + 1 + ... sans fin). OUI OUI OUI

Pour moi, le baclo doit m’aider à vaincre l’appel des autres verres, si j’en prend un mais ce n’est pas encore le cas
Je suis restée frustrée quand l’apéro s'est terminé ou quand la bouteille a été vide.


En plus, j’arrive dans une période propice aux invitations, rien que le WE prochain : un restau et 2 anniversaires avec open bar puis calendrier quasi plein jusqu’à Noël, puis Noël et le nouvel an….
Je veux vraiment gérer ces événements avec sérinité.

C’est pourquoi, je dois augmenter, après tout je n’étais qu’à 130 mg cela n’est pas beaucoup par rapport à certains. Mais depuis que j’ai commencé le traitement début juin, j’espèrais avoir gagné : ça me met en colère mais tant pis ce n’est que partie remise.

Par contre, vos commentaires m’ont vraiment aidé à analyser ma situation…Encore merci…

Je vous embrasse

Ebène

Salut,

Je vois que tu vas bien, oui je te conseille d'augmenter aussi et quand tu as un craving, tu peux prendre un cp de baclo sous la langue.

à+

De rien !
Continue !
Tu dissocies bien et tu y arriveras !

Bises.

coucou Ebène

merci de ton message sur mon fil

comme on se ressemble, en même temps on a tous des similitudes ...

oui envie d'un verre et en même temps un verre en appel un autre ... donc pas encore à mon seuil

comme toi .. pas envie d'avoir d'entendre les sarcasmes de mon compagnon ... et ce bar qui nous fait de l'oeil !!!!

j'ai également envie de croire que mr baclo va nous aider à dire NON pourl'appel d'un autre verre et en ce moment ce n'est pas le cas ...

je suis à 110 et demain à 120 et c'est peu mais en même temps je pensais que mon seuil serait plus bas .. et je sais au fond de moi que je vais devoir certainement augmenter encore !

envie de croire à mr Baclo et parfois je doute ... (je sais c'est pas bien ...)

demain je reprends le travail tout comme toi, et cette reprise ne peut être que salutaire
pour nous ..

on va s'entraider ... et on va GAGNER ENSEMBLE notre maladie

je t embrasse

valérie

Merci Laurent pour tes encouragements, je sais que je vais y arriver reste à connaître la date et là je ne suis pas devin.... bise

Coucou Valérie et coucou à ceux qui me lisent,

je vais vous raconter ma soirée qui n'a rien de très glorieuse :

Mon voisin est venu et je lui ai servi un apéro et moi je me suis fait un p'tit punch dans un beau verre à whisky (surtout ne pas être mesquin sur les doses)
Ensuite une amie est venue : je lui ai servi de l'eau (elle ne boit pas d'alcool) et moi j'ai continué à boire.
Puis mes enfants, mon amie et mon mari se sont mis à table et ont dégusté les plats que j'avais auparavant cuisinés (soupe, sauté de porc etc...) et moi j'ai continué à boire.

Je me suis même resservie 2 verres..
Est-ce parce que j'avais écrit plus tôt dans la journée que je n'étais pas pas à ma dose de baclo ou est-ce de la provocation vis à vis de mon mari ou est-ce l'angoisse de reprendre le travail demain, je n'en sais rien : quoi qu'il en soit, j'ai trop bu ce soir....
Je ne suis pas bien...

Donc ne jamais crier victoire trop tôt, sinon c'est de la souffrance assurée.

Bonne nuit

Ebène

Ce peut être les deux.
Et si les deux, la composante alcool étant celle que tu combats, tu monteras et ça passera.

La bonne chose : tu l'as touché du doigt, l'indifférence !
Elle n'est sans doute pas loin.

Voilà qui est bon signe.

Bonne journée.

bonsoir Ebène

ne t inquiète pas .. tu y es presque ..
c'est plutôt un test ... pour voir si tu as atteint cette indifférence ... et certainement de la provocation vis à vis de ton époux !

l'indifférence tu vas la connaitre très bientôt ...

mais comme beaucoup ici on a besoin de se tester pour savoir où l'on en est ...

difficile de savoir si on est indifférente ou pas et il faut se servir un verre et voir ... j'en ai encore envie ou pas ??

on est ou on sera tous dans l'obligation de passer par là

alors pas de stresse on va y arriver

je croyais être indifférente et en fait, non c'était simplement de l'abstinence et une volonté de me dire NON tu bois pas et j'ai testé et j'ai "perdu"




je t embrasse

valérie

Coucou Ebène

je viens ton lire ton gentil post sur mon fil et oui ton ps me rappelle bien quelque chose ... décidément nous avons beaucoup de point en commun ..
je sais bien ce que tu dois ressentir . Moi aussi quand Marine m'a annoncé qu'elle se séparait de son ami , j'ai eu beaucoup de peine pour lui car c était quelqu'un et c'est quelqu'un de très bien . Je sais maintenant qu'elle avait rencontré quelqu'un d'autre, que je ne connais pas ..

Il faudra un jour que l'on se rencontre, prendre un verre et discuter ensemble, enfin si tu le souhaites bien entendu ..

et toi tu en es où ??

moi comme je l'écris, je ne cris pas victoire, je reste très prudente car je n'arrive pas à savoir si c'est bien de l'indifférence ou bien c'est mental, et une volonté de ma part ...

je t 'embrasse très fort

valérie

Bonjour à tous,

Ne t'inquiète pas Babouche, c'est sympa d'être passé sur mon fil et je bien évidemment, je ne t'en veux pas ...

Sinon, eh bien je me suis aperçue ce WE que rien n'est encore gagné pour moi car ce WE a été un WE particulièrement festif et l'alcool a coulé à flot et pas que dans les verres des autres, malheureusement, les miens aussi.

Effectivement durant la semaine, je ne me précipite plus derrière le bar, même si j'y pense, je n'en ai pas envie.

Samedi soir, invitée chez des amis puis au restau : chez les amis : un ricard servi d'office car ils me connaissent bien que j'ai bu lentement et avec plaisir.
Puis départ restau, apéro : un kir puis 2 petits verres de vin.
Retour chez eux : petite coupe de champagne.

Là je me suis dit : bingo c'est raisonnable donc gagné.

Dimanche soir : anniversaire chez une amie : là j'ai pris 3 coupes de soupe champenoise (des petites coupes) puis 2 mini verres de vin et 2 coupes de champagne : je sais que j'ai été raisonnable mais celà n'a pas été facile : il m'a fallu toute la soirée me contrôler.

Enfin lundi midi : autre anniversaire dans un restau avec boissons à volonté : là idem : j'ai encore bu pas mal : pas à m'ennivrer, je me servais des petits verres mais souhaitais toujours avoir mon verre plein même si à coté je me suis enfiler de grands verres d'eau.
Jusqu'à la fin, j'ai trinqué avec les "soifards" même en me faisant verser des fonds ou de demi coupes de champagne.

J'ai même eu l'idée de reprendre un verre seule en rentrant chez moi, je ne l'ai pas fait par peur du regard de mon mari ou parce que je me suis dit que c'était ridicule mais néanmoins j'ai eu envie.

En résumé, chaque sortie a été un combat contre l'alcool, mon cerveau n'a pas cessé d'y penser et si par rapport à avant je n'ai pratiquement rien bu, je n'ai pas pu profiter des soirées comme les autres.

j'ai vu mon prescripteur vendredi soir et celui-ci m'a conseillé de prendre 120 mg la semaine (puisque je n'ai plus de craving en semaine et de monter à 140mg le WE). je pense que c'est ridicule, surtout qu'à chaque palier chez des ES hyper invalidants donc j'ai peur de passer mes WE au fond de mon lit à gérer les ES.

Voilà, j'attendais la fin du WE pour donner des nouvelles et malheureusement, je les espèrais meilleures.

A bientôt

Ebène

Bonsoir ebène

je viens de lire ton dernier fil sur ton week end, ne t inquiète pas, j'ai eu tout comme toi besoin de me faire violence de ne pas prendre de l'alcool , avoir une volonté de dire NON ne reprend pas de verre et je sais que c'est DUR !!! Et puis il y a le regard de sa famille (j'en sais quelque chose !!)

et ce sentiment que par rapport aux autres, on est en décalage, ils peuvent boire sans souci et nous NON on est malade ..

Au début je me contrôlais et encore aujourd hui je ne sais pas si je suis vraiment indifférente .. j'attends, le week end du 23, c'est l'anniversaire de ma plus jeune fille, 9 ans, j'aurai du monde à la maison, et effectivement il y aura de l'alcool ... je serai alors vraiment fixée si c'est de l'indifférence ou de la volonté .. car je sais que tous les yeux seront braqués sur moi et ma consommation ...



je suis à 120 Mg en 4 prises et pas d'ES .. mon corps doit s'habituer . Si malheurement le week end prochain je me rends compte que ce n'est que de la volonté, j'augmenterai .p J'ai rdv mercredi prochain avec le prescripteur lui qui pensais que je pouvais rester à 90 mg et bien il va être surpris ...

pour se rencontrer, je te donnerai en MP mon tel .. afin qu'on s'organise ... un samedi midi ou un soir , tout depend où tu travailles, moi c'est sur Paris

je t embrasse

valérie

J'ai l'impression qu'il y a plusieurs choses dans ta description Ebène.

Le craving et parti et reste les situations festives à risque comme ces anniversaires et ces soirées avec des soiffards.

Tu vas trouver tes solutions.
J'en susi persuadé.

Bonne soirée Ebène.

Bonjour Ebene

Je reprends ta remarque

"Samedi soir, invitée chez des amis puis au restau : chez les amis : un ricard servi d'office car ils me connaissent bien que j'ai bu lentement et avec plaisir"

Même remarque que pour Laurent, la prochaine fois ne prends pas le verre pour faire "comme tout le monde", dis simplement que tu n'as pas envie d'alcool pour l'instant

Bien entendu tu vas avoir un tas de remarques pas très marrantes "t'es malade? qu'est ce qu'il t'arrive? t'as trop bu hier soir?", j'ai connu ça également

Ce n'est pas une situation plaisante mais lorsque tu l'auras vécu le regard des autres sur toi ne sera plus jamais le même, et à la longue les soiffards finiront par se poser des questions sur leur propre consommation

Bises

Ébène,

en lisant la fin de ton fil, je pense très sincèrement que tu n'es tout simplement pas à ta dose seuil et qu'il faut continuer tes augmentations de posologie. En effet, comme tu le dis, tu dois te faire violence en semaine pour ne pas boire et tu bois trop lors d'occasions festives.

Tout cela n'est pas bien grave, l'indifférence est certainement pour demain avec une augmentation de posologie. Certes, il y a les effets secondaires mais en faisant tes augmentations le weekend, tu pourras mieux les encaisser. Nul ne connait la dose à laquelle tu deviendras indifférente, elle n'est peut être pas si loin.

Bien à toi

Bonsoir, merci pour vos réponses

Oui Laurent, tu as raison dans ton analyse mon problème est que lorsque que je suis entourée de "bons vivants" et en fête, le craving revient : c'est comme cela qu'à commencé mon alcoolisme : en soirée...
Donc à la maison seule, pas de problème mais entre amis cela se complique.

Malheureusement Daniel, lorsque mes amis m'ont servi une verre, je n'ai pas eu envie de le refuser : au contraire, il m'a fait plaisir et j'en avais envie et ceux qui ont suivi aussi.

je pense, comme le dit Phil, que je ne suis pas à ma dose seuil. Il va falloir que j'augmente et surtout que je sois très convaincante avec mon prescripteur qui pense que c'est gagné.

Pour moi avec le baclo, on doit devenir INDIFFERENT donc si je suis en perpétuelle lutte pour ne pas boire, c'est que je ne suis pas indifférente, il me semble...
Je vais envoyer un MP à Sylvie pour voir ce qu'elle me conseille comme répartition.

Bonne soirée à tous

Ebène

Ebene

Pour en revenir à mon post précédent, même en augmentant si tu continues à empiler les verres tu ne toucheras pas l'indifférence

Il n'y a pas si longtemps que tu es sous baclo, essaies de te faire violence pendant quelques soirées et tu verras le bout du tunnel

Bises

coucou Ebène

je pense que tu devrais peut être augmenter de 10 mg et Daniel a raison il faut aussi essayer de se faire violence ..
je sais ce n'est pas facile ... savoir dire 1 verre voir 2 et après j'arrête ..

moi je ne bois pas le soir ni la journée car je bosse ... la tentation est effectivement le week end ..

je ne posterai pas encore Indifférente car j'ai dimanche prochain l'anniversaire de ma plus jeune fille et bien entendu du monde à la maison et tout ce qui va avec ...j'espère pouvoir boire 1 coupe sans en avoir envie d'une autre .. si tel es le cas oui alors je me dirai j'y suis , sinon non je pense que je continuerai ...

pour ma repartition j'ai mis au point avec sylvie 120 mg en 5 prises à cause d'ES mais 5 prises c'etait un peu compliquée à gérer au travail, j'ai profité du week end dernier pour passer à 4 prises à 30 mg et pas d'ES invalidant .. un peu de somnolence le soir et c'est tout ..

il est difficile de savoir quand on est est vraiment indifférent .. je me pose souvent la ? est-ce l'abstinence ou l'indifférence .. je pense que je le jour où l'on n'a pas envie de cet autre verre c'est gagné sinon pas encore ..

allez courage Ebène nous sommes quasi sur la ligne d'arrivée

je t embrasse

valérie

Courage Ebéne, tu vas y arriver, tu n'en es plus très loin.

Effectivement, augmenter un peu histoire de consolider tout ça. J'espère que ton médecin te suivra !

Coucou Ebène ,

Oui, tu n'en n'es plus très loin...
Encore un peu de patience.

Bises

Bonsoir à tous,

Merci Méliane pour tes encouragements.

J'ai vu avec Sylvie pour répartir différemment mes prises, elle m'a conseillé de diminuer et de répartir en 4 fois pour diminuer les ES, et remonter ensuite. Je vais l'écouter...

Il est clair que je dois encore augmenter comme me le conseil Phil car même si je ne bois plus de la même manière qu'avant lorsque j'ai du monde, et ce fut le cas toute la semaine et même ce WE puisque j'ai encore des amis à la maison : l'envie est toujours présente.

Même si je n'empile pas les verres, je les regarde et c'est déplaisant d'avoir toujours l'esprit tourné vers la bouteille.
Par contre, je ne souhaite pas devenir abstinente, je veux simplement vivre "normalement" avec l'alcool : ne plus boire seule (ça c'est déjà fait) et partager des moments de convivialité sans être obligée de me faire violence.

A bientôt

Ebène

Bonjour Ébène,

Je plussoie le conseil de Sylvie pour en avoir eu le même.
Ma montée baclofénique n'en fut que plus facile et efficace.
J'ai le sentiment que de fortes prises distantes nous font absorber une quantité supérieure à celle nécessaire pour atteindre l'indifférence.
En baignant toute la journée à la source du baclofène, on aide son cerveau à mieux effacer les pensées, les envies.

Bises à toi.

Merci Laurent pour ton soutien : j'espère en effet que de diminuer les prises et surtout de les répartir au plus proche des heures de craving peut me permettre d'atteindre l'indifférence sans trop augmenter (pour cela il faut que j'arrive à supporter les ES, et ça c'est pas gagné).

Hélas, non Babouche, je n'ai pas encore atteint l'indifférence.
Je ne bois plus seule en semaine, je n'y pense quasiment plus et n'en éprouve pas le besoin.
Par contre, dès que je reçois ou suis invité (et ça c'est tous les WE), là je ne suis pas indifférente, je lorgne les bouteilles et même si je ne fais plus d'excès, je bois en général moins que les gens "normaux" qui m'entourent, l'envie est présente et je dois me faire violence pour résister.

Donc j'espère qu'avec l'aide de Sylvie je parviendrai à trouver la dose de baclofène qui me correspondra. C'est pas encore gagné, mais je ne lâche rien, j'y crois...

Bonne soirée

Ebène

Continue Ébène, continue.
Tu approches Ébène, tu approches.

coucou ma chère Ebène

dommage que samedi tu n'es pu venir te joindre à nous ...
ce fût très sympa, tu rencontres des personnes très chaleureuses, comme toutes les personnes présentent à ce forum

merci d'avoir pensé à l'anniversaire de Garance, ce fût fatiguant, 20 personnes à la maison dimanche et pas ou peu d'amis , c'etait plus de la famille de mon compagnon -enfin si mes grands étaient là ainsi que ma mère - le reste .. sa famille à lui .. et comme je fais pas partie du clan .. ce fût pas un moment que j'apprécie vraiment, mais je l ai fais pour la petite ..

j'ai su gérer mes verres .. et de toute façon quand on me servait une coupe de champagne, mon ami me servait 1/4 de la coupe ce qui peut être humiliant vis à vis des autres . j'ai rien dit .. je suis passée outre ..

je vois que tu avances .. boire plus que le week end c'est bien .. continue à augmenter à ton rythme ..

moi aussi je continue à augmenter .. car j'ai bien vu que j'aurai aimé boire un peu plus de champagne dimanche mais comme je suis surveillée !!

donc je ne suis pas totalement indifférente , sur le chemin de la guérison .. mais sur le chemin ...

je t embrasse fort

valérie

Bonjour Ebène

A la lecture de ton dernier post, tous les indicateurs commencent vraiment à tirer vers le vert, c'est vraiment très positif.

Les moments festifs, sont toujours difficiles à aborder, l'ambiance la convivialité font que nous nous laisserions bien aller.

Il faut faire un petit travail sur soi pour les aborder sans se stresser avant et sans se focaliser sur ce que tu vas pouvoir y boire, je crois qu'en enlevant déjà cette part de stress, cela t'aidera.

Courage tu n'es vraiment pas loin

Courage Ebéne, tu n'es vraiment plus très loin maintenant.

Bravo pour ne plus boire en cachette ni la semaine. Tu dois te faire violence le week-end, mais ça passera. Et tu seras enfin tranquille ^^ .

Allez haut les cœurs !

Bonsoir Gaday et Méliane

J'espère que vous avez raison. Cependant la nouvelle répartition que m'a proposée Sylvie me redonne des ES invalidants (bourdonnements, fourmillements dans les bras, flash devant les yeux...) et je pense qu'il faut que je la recontacte pour modification.

Je suis sous baclo depuis mi-juin et j'avoue que je commence à être fatiguée (au sens propre et au figuré, de tous ses ES, même si je le reconnais , c'est moins gênant que d'être ivre tous les soirs,d'avoir la gueule de boit les matins).

je suis épuisée : il faut d'ailleurs que je me couche...

Bonne nuit.

Ebène

merci ma chère Ebène

repas juste avec mes 4 enfants donc un repas très agréable avec les personnes qui me sont chères

je t embrasse fort

valérie

Bonjour à ceux qui me lisent,

Coucou Valérie :
Super contente que tu aies pu profiter pleinement de ta journée.
Comment réagissent tes enfants aus efforts que tu fais? Sont-ils au courant? Te soutiennent-il? : réponds-moi sur ton fil.

Pour ma part, je l'ai dit à mes 3 enfants, tout de suite aux jumelles (21 ans) elles sont en âge de comprendre.
Et plus tard à mon fils de 11 ans car il me posait des questions sur les sonneries de tel et mes déplacement à Meaux chez le prescripteur. Il s'inquiètait, maintenant il est rassuré et tout tendre avec moi, il l'était déjà mais là c'est encore plus...

Sinon, mon problème ce sont les ES : ils ne disparaissent pas : somnolence, flash devant les yeux, fourmillement dans les bras, bourdonnements dans la tête et insomnies. Je suis épuisée...
Au niveau alcool : plus de craving en semaine donc 0 alcool.
Par contre, le WE que ce soit chez moi ou chez des amis : l'envie est toujours là.
Je prends volontiers l'apéro (en général 2), un ou 2 verres de vin et j'arrive à m'arrêter, donc on peut dire que la consommation est plus que raisonnable mais mon esprit lui ne suit pas cette quiétude. J'observe les bouteilles, le craving est là. J'essaye de le contrôler un maximum mais il me pourrit ma soirée.

Donc je pense que je n'ai pas atteint ma dose. Donc pour les ES, j'ai repris une répartition en 5 fois mais ne suit qu'à 130mg alors qu'auparavant j'arrivais à gérer à 140 mg (et ce n'était pas assez).

Je vais essayer d'être patiente mais j'avoue que parfois j'ai envie de tout laisser tomber : je ne suis plus moi-même depuis 4 mois : trop fatiguée, mal dans mon corps...
Heureusement que les résultats sont là, c'est ce qui me fait tenir.
Et puis je ne désespère pas de perdre les kilos (20) que j'ai pris en sombrant dans l'alcool, donc il faut que je m'accroche...

Bonne journée à tous

Coucou Ebène ,

Tu as raison, accroches toi !

Ce n'est pas simple, surtout avec tes ES mais ça va le faire.

Bises

bonjour ébène,
C'est la 1ere fois que je viens sur ton fil,une chose m'a interpelée,c'est le rapport avec tes enfants concernant ton adiction et surtout ton fils de 11 ans,j'ai 3 filles une de 30 ans une de 26 ans pas de problème avec elles,soutiens et compréhension.par contre,ma dernière fille à 12 ans,elle voit mes cachets,mes passages sur le forum,elle a commencée à me poser des questions,"pourquois je prend des cachets etc... je sais qu'il faut lui dire la vérité,elle en a besoin,mais je veux bien sur lui parler de mon alcoolisme mais c'est une enfant et j'ai peur d'être maladroite.
Comment à tu fais avec ton fils ?

Je reviendrais sur ton fils concernant nos problèmes d'alcool car je vois des points communs entre nous deux.
Je te souhaite une bonne journée et te remercie de m'aider pour ma fille.
tu peux me répondre en mp ou sur mon fil car je suis un peu paumée pour retrouver les messages ailleur.

zora.

Bonsoir à tous,

Pour répondre à Zora, lorsque j'ai commencé à prendre du baclofène, je me suis dit que je devais le dire moi-même à mes enfants car je ne voulais pas qu'ils l’apprennent par quelqu'un d'autres.

Pour une de mes jumelles (21 ans), cela a été très facile car lorsqu'elle était en 1ère année de médecine, elle m'avait supplié de me faire soigner pour mon alcoolisme. A l'époque en 2011, je ne connaissais pas encore le baclo mais avait eu vent par les médias d'un médicament qui pourrait soigner. Donc je lui avais promis de me faire soigner dès que je pourrai me procurer le médicament.
Lorsqu'en juin 2013 je lui ai annoncée que j'avais trouvé le traitement, elle a été ravie...

Par contre, lorsque j'en ai parlé à sa soeur (21 ans aussi : normal pour des jumelles ), elle a esquivé, botté en touche. J'ai compris qu'elle ne souhaitait pas en parler; même si quelques mois plus tôt elle avait dit à mon mari qu'elle avait eu honte de moi lors d'une soirée où je m'étais mise "minable".
J'ai respecté son silence mais je lui ai dit qu'elle pouvait venir me poser des questions si elle le souhaitait. Elle n'est pas venue.
Au moins, elle sait.

Pour mon fils, 11 ans, il a toujours vu sa mère boire, il m'a quotidiennement vu avec un verre dans la cuisine et parfois peut-être dans des états pas sympas.
Au début du traitement, je ne lui ai rien dit.
Quand il m'a vu prendre des cachets en juin,et comme j'avais attrapé la coqueluche, il a cru que je soignais cette maladie, je ne l'ai pas contredit.
Ensuite lorsqu'un jour, il m'a entendu dire à mon mari que j'avais RDV à l’hôpital (pour voir mon prescripteur), il a voulu savoir qui j'allais voir. Je lui ai raconté que j'allais voir mon gényco.
Le problème est que 5 fois par jour mon tel sonne pour m'annoncer qu'il est l'heure de prendre le traitement, et là encore mon fils me posait des questions : qu'est-ce qui justifiait les prises de médicament.
Je me suis aperçu qu'il commençait à s'inquiéter : qu'est-ce qui pouvait justifier ces RDV à l'hôpital , les médicaments, les somnolences et les ES de sa mère etc...
Et puis, que lui dire tous les mois pour justifier mes RDV à l'hôpital, lu mentir tout le temps? Non....Pas question !!!!
Donc un jour j'ai décidé de tout lui dire, d'en finir avec les mensonges.
Pour moi il valait mieux que mon petit garçon apprenne de la bouche de sa maman que celle-ci était malade, la maladie s'appelle l'alcoolisme, que je ne pouvais pas m'empêcher de boire, mais que cela n'était pas grave car je me soignais depuis quelques temps. Par contre, il me fallait prendre des cachets plusieurs fois par jour d'où les sonneries à répétition de mon tel portable.
Là mon petit bonhomme m'a affirmé qu'il n'avait pas remarqué mon alcoolisme. Peut-être a-t-il dit cela pour me rassurer....
Quoi qu'il en soit depuis, il me donne mon tel dès qu'il sonne (les cachets sons dedans), il me fait plein de câlins et est content d'avoir été mis dans la confidence. Et il est rassuré, sa mère n'est pas gravement malade : j'ai perdu une amie décédée suite à un cancer du sein il y a 2 ans donc l'alcoolisme n'est rien par rapport au cancer..

Personnellement, je pense que nos enfants sont intelligents, ils peuvent tout comprendre si on leur explique avec des mots simples et dédramatisant la maladie. Par contre, ils m'en auraient voulu de leur avoir menti ou d'apprendre ma maladie et/ou mon traitement par un (ou une) autre.

Bonne soirée

Ebène

Désolée pas tout lu mais

Je reviens vers toi demain

Vais me coucher..

Bonne et douce soirée Ébène

Bonjour Ebene

Parler de sa maladie (même si beaucoup à notre époque considèrent l'alcoolisme comme une tare) à ses proches, ses amis, est essentiel dans le processus de "guérison"

Cela permet déjà de sortir complètement du déni mais surtout libère d'un poids énorme, permet de soulager sa conscience

La réaction de ton p'tit gars me fait penser à celle de mes enfants lorsque j'ai enfin décidé de tout leur avouer un soir, en pleurs

Après plus rien n'a été pareil dans nos relations, et ça m'a bien aidé dans mon processus de reconstruction

Ton aveu s'apparente tout simplement à du courage, c'est une excellente chose

Bises

Nos enfants sont excellents, Ébène.
Ici, celle qui me pose le plus de questions, s'intéresse le plus à mon traitement et me soutient le plus, est ma fille aînée - 11 ans.
La cadette elle ignore tout mais saura plus tard.

Si, comme l'écrit Daniel, nous sommes courageux de parler de notre maladie, nous sommes réconfortés par nos enfants et c'est bon.

Bonsoir Ebène

je reviens sur ton post, oui nos enfants sont intelligents ... nous avons besoin de leurs soutiens.

mon fils de 13 ans avait compris que sa maman était malade, et c'est lui qui me dit ton portable sonne, pense à prendre tes cachets .
il y a quelques jours, il m'a dit qu'il était fier de moi ...

pour la répartition voit avec sylvie qui aide pour éviter les ES même si inévitablement on a tous quelques ES plus ou moins forts

si tu n'as plus de craving c'est que ça commence à le faire, prendre un verre chez des amis, tu peux y tremper tes lèvres et le reposer ... et puis lorsque tu y seras tu verras que ce verre ne te fait même pas envie ...

catherine m'a expliqué que l'indifférence , était le fait de boire un verre qu'on apprecie mais qu'on n'a pas envie de reprendre 1 et puis un autre ... qu'on peut juste prendre 1 verre et s'arrêtait là ... qu'on n'a pas besoin de se faire violence ...

si tu te fais encore violence, tu dois augmenter, sylvie m'avait conseillé en 5 prises quand j'avais des ES pénibles et cela m'avait aidé ..

je te suis et je suis là

je t embrasse

valérie

Merci Daniel, laurent et Valérie pour vos réponses,

C'est vrai que nous avons de la chance d'avoir des enfants qui nous entourent, à nous de tout mettre en oeuvre pour les garder, non pas physiquemenet car ils doivent un jour quitter le nid, mais qui par notre attitude tout au long de leur vie nous gardent une place dans leur coeur.

Effectivement Valérie, tu as raison, je dois encore augmenter car l'indifférence, je n'y suis pas. Si je prends un verre, il m'en faut un second et ensuite j'arrête. Il y en a encore un de trop danc je vais envoyer un MP à Sylvie.
Merci d'être là pour moi.
Je t'embrasse

Ebène

Tu as raison Ebéne, envoies un MP à Sylvie pour revoir ta poso si elle ne te convient pas. Augmentation progressive et régularité sont les maîtres mots dans le protocole Baclo.

Sois patiente, ça va le faire. Tu es courageuse, motivée, il n'y a aucune raison pour que ça ne fonctionne pas.

Merci Méliane pour ton soutien.

J'avoue que je désespère quelques fois, car je ne vois plus trop de progression depuis septembre.

Heureusement que le site et les témoignages que je lis me montre que le baclo gagne toujours si on ne baisse pas les bras car franchement je commence à en avoir assez des ES : fatigue et somnolence qui m'empêchent de vivre pleinement mes soirées.

Samedi soir, alors que j'étais au théâtre, je me suis assoupie à plusieurs reprises et je n'ai pas vu la totalité de la pièce, c'est particulièrement rageant....Vivement que cela cesse...

Heureusement que depuis septembre je n'ai plus de craving la semaine donc je ne bois plus, ce qui me pousse à continuer sinon je pense que j'aurai renoncé. Donc, oui j'y crois et je vais continuer à me batte....

Bonne soirée à tous,

Ebène