Bon, bon, bon ... (comme dirait
Babouche).
Hier soir, je suis allé voir mon médecin traitant.
Flash back rapide sur ma sortie du déni
(un peu grâce à lui et surtout Carabussette), ma cure, ma postcure et mon retour à la maison.
Flash back plus détaillé sur l'abandon d'Aotal, ma demande insistante pour le Baclofène, ma progression trop lente jusqu'à ma sortie, le protocole
RdB depuis.
Vient le renouvellement de mon ordonnance.
Pour l'AD pas de problème, la continuité ; pour l'anxiolytique, aucun souci, je n'en prends qu'en "si besoin" et ... je n'en prends plus depuis un petit moment.
Pour le Baclofène :
"- Vous êtes sorti avec 90 mg de Baclofène ! c'est déjà beaucoup, quand j'en ai prescrit, c'était beaucoup moins.
- Oui, mais depuis, j'ai appliqué le protocole RdB.
- Ah ! et vous êtes à combien ?
- 150 mg jusqu'Ã demain, 160 mg ensuite pendant 3 jours.
- Ah oui ! euh ! je vous renouvelle pour 3 mois ?
- Non, 1 mois, je préfère refaire un point avec vous avant."
Renouvellement donc, à 150 mg pour 1 mois à répartir dans la journée.
(Je ne relève pas, j'ai suffisamment de stock pour appliquer le RdB, je reprendrai mes explications à la prochaine consultation, si besoin)
Je lui ai parlé de la RTU, de l'essai BACLOVILLE, de l'étude ALPADIR, du livre de OA, du Forum, des posologies extrêmes, de la posologie moyenne à 170 mg pour le rassurer, des conseils de répartition, de l'indifférence, de la descente progressive vers le "seuil de confort", des ES plus ou moins invalidants, de mes ES modérés pour l'instant.
Le principal : je lui ai présenté le protocole
RdB, il l'a intégré
("à répartir dans la journée"), il l'a poursuivi prudemment
(faute de recul suffisant sur l'efficacité de la molécule dans la guérison de l'alcoolisme), il est ouvert à cette thérapeutique innovante
("On a enfin trouvé quelque chose d'efficace"), bref
il me suit ! (en me laissant libre, en nous laissant libre sur la répartition)
Demain je retourne voir mon pharmacien, avec ma posologie nettement hors AMM.
(non spécifié sur mon ordonnance)
Dernier point abordé : mon arrêt de travail. Il me le prolonge jusqu'au 5 janvier 2014, le temps que ma posologie se stabilise ainsi que mes ES, et reprise en ½ temps thérapeutique à partir du 6 janvier.
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