Ne t'en veux pas, en fait, j'étais comme dans une parenthèse, je ne pensais ni au traitement ni à rien, je n'ai pas pensé, je me suis laissée porté par les travaux et le jardinage à faire dans la maison, et mon père pour moi toute seule, les promenades. C'était apaisant quelque part, et au fond de moi une angoisse sourde, partagé entre l'envie de rester et l'envie de rentrer, la peur de rester en face d'un père qui ne me comprend pas, et la panique de retourner à ma vie de rien. Bref, embrouillé.
Si j'avais eu l'occasion, je n'aurais pas hésité, mais je ne l'ai pas eu. Cela dit, la maison m'est accessible quand je le souhaite, et je crois que j'y retournerais, quand il ferait un autre temps que soit y'a du vent quand y'a du soleil, soit il pleut.
Oui, une intuition

j'attend de voir s'ils vont faire des concerts en province, j'adorerais écouter ça en live. Quand je le vois chanter, je revois le visage torturé de Kurt Cobain pendant ses live. Etrangement, ce genre de musique me touche, mais ne me déprime pas.
Je t'en pris, ne t'en veux pas, je me suis sentie mal en rentrant, pas quand j'étais là bas

comme si ce retours au source et après le retours à la réalité m'avait submergé de plein d'émotion que je ne sais pas comment maitriser.
Je t'embrasse Chevalier, continus à profiter de ta renaissance, et bientôt, je partagerais ce sentiment, j'en suis sûre.