Bisous acceptés
J'ai des mots à dire qui seront des mots dits dès que je leur auraient mis mes poings dans la figure.
Ce soir Las est ivre, comme tous les soirs depuis 1 semaine .
Hier soir nous avons fété son anniv et celui du père de ma fille, j'ai bu et pourtant je n'ai pas retrouvé cette douce sensation d'ivresse qui désinhibe.
Je me suis ennuyé.
Pas réprobatrice devant les 2 cocos rigolards, juste pas dedans.
La dépression c'est 0 plaisir mais j'ai vu hier soir que l'alcool ne m'en apporte aucun non plus.
Depuis janvier 2013, bien avant l’indifférence et le retour de la dépression, je n'ai ressenti aucune ivresse avec l'alcool, je tente mais comme le sexe sans désir, je reste inaboutie.
Mais alors pourquoi continuer Ă boire? J'ai envie de me claquer ce soir.
Las doit y trouver un apaisement, un plaisir, un coma, moi que dalle.
Le baclo fait parfaitement son oeuvre, il apaise les gourmandises dangereuses de mon cerveau et pourtant ce fichu comportement reste, comme une tototte, oui je me repete.
Je n'ai pas eu de tototte, mais mon pouce droit jusqu'Ă mes 13 ans, c'etait ridicule sans doute mais il n'avait absolument pas le gout du pouce gauche.
Longtemps après j'ai réessayé, ce n’était plus qu'un doigt, il avait perdu son pouvoir.
Je sens que l'alcool prend le mĂŞme chemin, mais il garde pourtant encore celui de ma bouche.
Comportemental, rien que du geste mais je n'en peux plus!
Il est convenu avec Las qu'une fois les fins de bouteilles eclusées nous passons au 0 alcool et j'ai peur, à la fois du fait de brider ce comportement et celui de mes doutes par rapport à mon chéri.
J'ai toujours peiné entre ce que je sais (l'alcool et moi c'est mort) et ce que je sens (encore un peu).
Il est 21 H, Las dort et aura oublié demain, moi pas, de ça je me souviens, Que sera demain?