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L'Yza, épouse de Pbe

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Avatar de Lyza de Pbe
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 15:15
Bonjour Ă  tous et merci de m'accueillir sur ce forum.

Je suis l'épouse de Pbe... depuis 21 ans.
Je l'aime. C'est l'homme de ma Vie.

J'ai pris conscience de sa dépendance quelques années après notre mariage, par le biais d'une relation commune qui m'a mise devant l'évidence.
Nous avons alors entrepris, chacun de notre côté, une thérapie analytique.
Il y a eu un mieux, quelques temps... mais aussi, beaucoup trop de soirées arrosées, car nous avons une vie sociale trépidente... et beaucoup de nos connaissances s'alcoolisent à fortes doses.
J'ai senti très vite l'étau se resserrer... la spirale infernale était en place... Pire, je l'accompagne souvent dans sa descente, ayant beaucoup d'attirance pour les boissons à bulles ... tout en sachant que je n'ai aucun attavisme familial et que je ne sombre jamais dans la violence physique ou verbale dans ces moments là... plutôt une euphorie qui gomme fort à propos les excès de mon mari.

Et puis il y a quelques mois, j'ai lu un article sur le Baclo et le livre du Dr Amisen. J'en ai alors parlé à mon homme et l'idée a fait son chemin.

Parallèlement, deux de nos trois enfants, les ados, ont commencé à me parler des souffrances qu'ils ont traversées et par lesquelles ils se sentent marqués à Vie... Ils m'ont même avoué qu'ils auraient préféré que je me sépare de leur père... que les propos qu'il avait envers eux avaient fissuré leur confiance en eux mêmes...
Ce fut pour moi, un cataclysme : je n'avais pas su protéger nos enfants...

J'ai traversé ces nombreuses années seule.... parceque je n'en ai parlé à personne.
Mes quelques amis s'en sont peut être aperçu, mais sans m'en faire le retour.

Aujourd'hui, Pbe en est à quelques jours de traitement et je craque... comme si la possibilité de sa guérison autorisait mon inconscient à lâcher les vannes de toutes les frustrations, colères, paroles odieuses, et tous les dégoûts de l'homme qu'il devient dans "ces moments là" , comme si tout ça voulait sortir au grand jour... en même temps.

Aujourd'hui, je m'aperçois de ce que j'ai encaissé, et la douleur est si insoutenable que j'ai envie de cogner, de hurler.

Je pense que je dois être en "dépression masquée"depuis longtemps...

D'autres conjoints ont ils eu cette expérience ?
J'ai peur, en fait... peur de craquer maintenant où il peut avoir besoin de moi.... peur aussi, des changements qu'une possible guérison apporteront... parceque,finalement, je ne l'ai connu que malade, et lui ne me verra sans doute plus avec les mêmes yeux...

En fait... pour de vrai.... lĂ , je suis perdue.

Merci de vos réponses.


"L'Espérance, c'est d'aller d'échec en échec avec le même enthousiasme" (Churchill)
 
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Avatar de bidibule
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 15:30
Bonjour Lysa,

Il est l'homme de ta vie et tu l'aime ...
Que tout remonte en toi, c'est normal, ... ta douleur, celle de tes enfants.

Tu as trouvé une solution je pense, passer par le forum ... pour lui dire ce que tu as à lui dire, ta colère et tes craintes.

Il est sur le forum, il va te lire et c'est peut-ĂŞtre mieux qu'un affrontement frontal

Tout va changer, pour le mieux ... Il ne te verras pas avec les mĂŞmes yeux ??? Peut-ĂŞtre mais toi es tu toujours la mĂŞme ?

A très vite


Le p'tit il dit : Fuck you !
 
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Avatar de mell
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 15:33
[quote=Lyza de Pbe,t=1323177312,id=27493]Bonjour Ă  tous et merci de m'accueillir sur ce forum.

Je suis l'épouse de Pbe... depuis 21 ans.
Je l'aime. C'est l'homme de ma Vie.

Bonjour et bienvenue lyza,

Ta citation du dessus est à mon sens primordiale et qui prouve que non tu ne lâche pas mais que tu es fatiguée certes.

Conjointe de christophe sur le forum , tous les ressentis que tu décris je connais , pas su protéger tes enfants..c'était ma réflexion d'il n'y a pas si longtemps par rapport à notre fille mais d'un autre coté nous savons très bien qui briser le "cocon" familial n'est non plus pas la meilleure solution et leur montrer qu'il est préférable de laisser quelqu'un de malade sur le "bord de la route" est loin d’être très humain!!

Avec le recul et de la discussion quand ils seront prêts à l'entendre , expliquer la maladie et la force avec laquelle vous vous êtes battu sera je le pense de bonnes valeurs pour eux , même si il est vrai que certaines images restent, elles sont néanmoins du à une maladie que vous allez vaincre!! Punissons nous quelqu'un atteint d’Alzheimer pour ses excès de colère et autres??? Non.

Une chose est sure le baclofène mettra fin à ces terribles moments et ça je ne peux que te le certifier car christophe est aujourd'hui indifférent depuis 3mois et un jour!!

Tu dois et peux y croire car grâce à ton amour ,ton soutien et le baclo vous allez en venir à bout!!!

Courage.

MELL


"L'avenir tu n'as pas à le prévoir, tu as à le permettre." Antoine de Saint-Exupéry

"Dans le domaine de l'intelligence, la vertu d'humilité n'est pas autre chose que le pouvoir d'attention."
 
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 15:43
Nous te souhaitons tous la bienvenue et j'en profite pour féliciter, tous les co-conjoints de leur présence et de leur participation.
D'autres conjoints vont venir te donner des réponses.

Tu n'est plus isolée, maintenant et tu vas pouvoir enfin partager ce lourd poids.


Notre devoir est d’offrir notre expérience à ceux qui en sont démunis avec compassion et empathie, sans jamais oublier qui nous étions. Pour le Baclofene https://www.baclofene.com/radio/signer1.jpg
 
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 15:59
Merci pour vos 4 réponses... décidément, rapides et essentielles.
Le plus dur est de gérer la douleur, je crois. Elle m'envahit et me bouffe !
J'étouffe et je suis en larmes depuis 2 jours.
Moi qui passe pour une fille sensible, mais solide... Bravo la carpettehttp://www.baclofene.com/images/smileys/cry.gif
Notre histoire, c'est pas l'Europe, mais va quand mĂŞme falloir reconstruire....


"L'Espérance, c'est d'aller d'échec en échec avec le même enthousiasme" (Churchill)
 
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 16:51
lyza,

Donner du temps au temps.

Carpette et alors, demain est un autre jour.


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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 17:34
Lyza,

C'est tout à fait légitime de "lâcher les vannes!!"

Et puis à force d'aller d'illusions en désillusions , il est normal de "douter" et de se dire pff oui mais si cela ne marche pas??!!

Sauf que et bien là ça va marcher et ton mari est sorti du déni et a la volonté de s'en sortir alors vos forces réunies il n'a plus aucunes raisons de ne pas sortir de ce cauchemar!! Et tu verras au fur et à mesure tu iras sur l'avenir et le positif tant désiré et mérité et non plus sur le passé :fsb2_cool:

MELL


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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 18:34
Mell,
Parenthèses: j'aime beaucoup ta signature.
Tu sais, j'ai tout de suite pensé que le Baclo était LA solution, dès que j'ai lu cet article, j'ai su. Et mon homme n'a été dans le déni qu'au tout début de la maladie.
C'est un homme formidable, extrèmement intelligent, intuitif, attentionné et sensible.. un bonheur pour une femme... Mais bien sûr, pendant ses alcoolisations, ces "talents" sont mis au service de la goujaterie, de la mauvaise foi et du cynisme... ça , la maladie le sublime !
J'ai longtemps pensé que je méritais tout ça... je n'imaginais pas que c'était l'alcoolo-dépendance qui en était la cause. D'où une forme de culpabilité poussée au sado-masochisme... parceque je ne suis pas parfaite, loin de là !

Après, j'en ai voulu à sa propre mère... après tout, elle vivait avec un mari alcoolique qu'elle n'avait pas quitté (seule "punition" que je trouvais juste, à l'époque, il y a 15 ans, quand j'étais encore moi même dans le déni de la maladie de Pbe), et elle avait élevé 2 fils qui l'étaient devenus ! Avec , en prime, les félicitations du papa à chaque fois que les fistons récoltaient une bonne cuite (Si, si: véridique !). Je lui en voulais tellement de m'avoir fait ce "sale cadeau", bien enfoui au fond de la corbeille de mariage !

Alors, Mell, je n'ai pas été "d'illusions en désillusions" (pour moi, en tout cas, ça n'a pas été le cas), parcequ'en fait, avant, je ne croyais en aucune méthode. Mais le Baclo, je ne sais pas pourquoi, tout de suite j'ai su.
Alors, je pense que si j'ai besoin de lâcher les vannes, c'est que jusqu'au RDV de Pbe, mardi dernier (tout juste une semaine), je ne me suis pas autorisée à anticiper.. là, depuis quelques jours, parceque le processus est amorcé, ça déborde...


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Avatar de BREIZH Christine
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 20:39
Bienvenue Lyza,

Quelle magnifique photo de Doisneau ;)

J'espère que notre fort-home t'apportera tout ce que tu souhaites y trouver, tu as pu lire ton mari, qui se livre auprès de nous, et cela va te faire également le plus grand bien, pour toi, mais aussi pour le soutenir, de nous avoir rejoint.

N'hésite pas à venir nous voir pour toutes tes inteerrogations.

Amicalement


Indifférente grâce au Baclofène depuis le 22 Octobre 2011
 
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 21:07
Merci, Christine pour tes encouragements.
Oui, cette photo de Doisneau me fiche des frissons Ă  chaque fois que je la vois...
Elle est a l'image de ce que je ressens pour mon homme. J'ai souvent l'impression d'être une ado quand nous sommes bien tous les deux... quand il n'y a pas les crises, ni la libido en décrépitude.
ça fout bien les boules, tout ça.
A bientĂ´t
Lyza


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Avatar de isago (ex-conjointe)
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 22:54
Bonsoir Lyza,

Je suis dans la même situation que toi . Mon mari est alcool-dépendant, nous nous sommes connus j'en avais 16 et lui 21. Maintenant j'en ai 44 et lui 49.
Ce que tu as décris je le vis depuis très longtemps aussi.
Tu regardes deux êtres différents dans un même corps et tu assistes impuissante à leur état.

Mon mari, sous l'emprise de l'alcool,l est méconnaissable; nombreux sont ceux qui découvrent comment il est en fin de soirées alors qu'ils le voient chaque jour bien. Eh oui le meilleur comme me dit mon fils, c'est pour les autres, mais nous, que nous reste-il?
A l'inverse de toi, j'en ai eu marre de le supplier d'arrêter de boire, de le voir se détruire, j'en étais aussi odieuse que lui lorsqu'il était ivre et surtout le lendemain, moi je n'avais pas décoléré, mais lui avait tout oublié...Je croyais que c'était un vice un manque de volonté...

Un jour mes parents m'ont parlé d'une émission et avaient pris note du médicament le BACLOFENE.
Voilà comment j'en suis arrivée à comprendre et vraiment intégrer qu'il s'agissait d'une maladie. Même si je m'étais renseignée un an avant, je n'en étais pas vraiment convaincue.
Le baclo est ma dernière chance et surtout celle de mon mari, qui est un peu contraint et forcé de se soigner. . .

Il faut donc que l'on continue de se battre pour eux et pour nous, pour notre famille, mĂŞme si l'envie de tout plaquer quelques fois se fait sentir.
Heureusement que je peux mettre en mots mes doutes, mes pleurs, mes angoisses sur ce forum.
Grâce à ce site, j'ai pu me libérer de ce poids, comprendre la maladie, encourager ceux qui ont choisi de se soigner délibérément.

Je te souhaite bon courage et surtout te félicite d'accompagner ton conjoint dans cette nouvelle aventure.
Amitiés
 
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 23:01
Très émouvante cette photo, "le baiser de l'Hôtel de Ville".

Je suis conjoint d'une ex-malade. Réussite récente. Sans passer par la case cure, thérapie... Dieu Merci.

Comme toi, un peu le hasard (ou pas), une recherche désespérée sur le net, et puis ce forum, et puis, commande du "Dernier Verre".

Fin Août début de traitement, environ 40 jours après, ce que nous n'osions espérer arrive. Depuis tout va bien. Pour elle et pour moi.

Et pour les enfants (18 et 15, garçons).

Lysa, nous avons traversé, comme conjoints codep, des périodes "délicates".

Le début du traitement de nos conjoints est tellement porteur d'espoir que je pense que nous relâchons la bride (lâchons les vannes)sur toute la tension que nous sommes amenés à vivre. Et toute l'attention que nous avons porté à notre moitié.

Tu t'aperçois de ce que tu as encaissé, tu as envie de cogner, de hurler. Normal.

Mais, il faut encore un peu prendre sur toi. Il est sur le chemin de la guérison. Ben, évidemment tu vas "mettre le mouchoir" sur tes sentiments actuels.

Je te rassure, après la réussite future de ton homme, tu ne seras plus habitée par ces questionnements. Et puis, cela servirait à quoi, franchement ?

Rapproche toi des enfants, prépare les, explique, trouve les mots pour recoller les morceaux. C'est primordial aussi, non ?

Mes garçons, ben ils étaient "au parfum" depuis longtemps. Ils en savaient même plus que moi...

Nous ne leur avons rien caché de la lutte de leur maman. Alors, au jour de sa réussite, nous étions tous 4 "explosés" de joie.

Depuis, ben, c'est le bonheur. Nous avons tourné la page. Ma femme écrit un nouveau chapitre de sa vie.


VOULOIR LIBERE
 
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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 23:38
Bienvenue liza

tu trouveras ici toute l'aide et le soutient

une chose est certaine, il va guérir

Christophe


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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 23:47
Isago et Patrick, merci de vos messages de soutien.
Je sais que je ne suis pas seule, maintenant. Que d'autres ont traversé cet océan de désepérance et de doutes.
Bien sûr que je veux le soutenir, bien sûr que je dois encore être forte pour lui, pour les enfants.... comme pour les doses de Baclo, il ne faut pas vouloir aller trop vite et brûler les étapes... je n'ai pas le droit de flancher dans la dernière ligne droite.
Une vie, c'est court, des fois très court. J'ai tellement peur pour lui, peur qu'il n'écourte cette vie de famille , de couple, par les dangers de ce fléau... tellement peur qu'il ne puisse plus être à mes côtés pour traverser les étapes de notre couple. En même temps, cette maladie a mis des distances entre nous, il est parfois impossible de lui parler.... les hommes sont souvent plus introvertis que nous.
Isago, j'apprécie ton combat auprès de ton mari... j'ai "épluché" tout le forum depuis 2 jours ! Je connais un peu l'expérience de chacun, je crois. Donc, je pense que c'est encore une autre dimension que de parvenir à faire soigner quelqu'un qui ne se reconnaît pas malade.
Patrick, un homme qui témoigne de la guérison de son épouse, c'est fort....je n'ai pas l'impression d'en avoir vu beaucoup sur le forum. De plus, travaillant comme Pbe dans le médical, j'ai pu observer fréquemment la fuite des compagnons en cas de maladie http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_red.gif!!!
Un grand merci encore, à chacun d'entre vous, d'avoir pris le temps de me répondre.
Je pense que j'aurais encore besoin d'encouragements dans les prochaines semaines.

Isa


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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 23:50
Je n'avais pas vu ton com, Christophe !
Merci de ton message !
J'ai lu tout ton témoignage, celui de Mel et de ton papa bien sûr !
J'ai l'impression de vous connaître tous !
Bravo pour ton énergie et ton implication.
Je vais souscrire Ă  l'association ces prochains jours.

A très bientôt


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  Lien vers ce message 06 DĂ©cembre 2011, 23:57
Merci pour ton adhésion prochaine...

nous en avons besoin, car plus nous serons, plus les choses avancerons.....
(tu peux mettre un petit mot sur le fil de l’adhésion association, cela nous le remonte...)

bonne soirée
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par Christophe, 06 DĂ©cembre 2011, 23:57  

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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 0:26

Je vais souscrire Ă  l'association ces prochains jours.


BIBA, je ne fais que remercier Lyza de sa décision de souscrire prochainement
Message Ă©ditĂ© 2 fois, dernière Ă©dition par Christophe, 07 DĂ©cembre 2011, 0:28  

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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 0:29
Hello Biba !
Non, pas de souci ! C'est moi qui ai spontanément dit à Christophe que je voulais cotiser. C'est vraiment venu de moi . J'avais vu hier que c'était possible ! Donc, aucun blème .
J'ai vraiment envie de faire quelque chose, trop contente d'avoir fait la connaissance de ce médoc, je pense même à imprimer l'affiche pour la mettre à mon cabinet médical. Mais au fait, si ce n'est pas un cabinet de médecins, mais de para-médicaux, est ce que ça pose problème?


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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 0:31
Aucun soucis pour poser ton affiche dans ce lieu
avec leur accord bien sur
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par Christophe, 07 DĂ©cembre 2011, 0:31  

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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 0:41
Ok, Christophe..... pas de souci pour l'accord, je pense.... je suis la titulaire avec Pbe http://www.baclofene.com/images/smileys/laugh.gif !!!
C'était juste pour savoir si c'était destiné uniquement aux cabinets de médecins.
Merci en tout cas, pour vos réponses rapides.
Tout ces échanges m'ont fait du bien aujourd'hui... je n'ai jamais pu dire tout ça à qui que ce soit, et ça commençait vraiment à peserhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_larme.gif

Merci Ă  tous.


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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 0:42
Nous serons toujours la ...

Bonne Guérison à Pbe
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par Christophe, 07 DĂ©cembre 2011, 0:43  

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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 1:10
Bonsoir Biba
Décidément tu fais une fixation, et pense à tort a mon avis que les gens qui viennent sur ce forum sont fragiles, amoindris, diminués voir faibles et qu'ils faut les ménager et bien non moi je pense que s'ils viennent sur ce forum c'est qu'ils ont tous une seule et très forte envie c'est de guérir...!!! comme je te l'ai dejà dit en MP nous ne forçons personne à prendre une adhésion et encore moins à verser de l'argent , puisque même 1 euro suffit,même rien éventuellement, ce qui compte c'est l'engagement moral, ce n'est que le prolongement naturel du forum et là ce n'est plus virtuel, et c'est très important car les malades se sentent considerés, reconnus comme des gens normaux à part entière et peuvent recommencer à être fiers et libres, ne plus avoir HONTE car ils sont dans le combat pour eux et pour les autres.
Amitiés
Papa
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par PAPA, 07 DĂ©cembre 2011, 1:13  

ADHEREZ A L'ASSOCIATION : C'EST PRIMORDIAL.... L'UNION FAIT LA FORCE.....!!!!!

http://www.baclofene.org/wp-co...onBaclofene.pdf
 
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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 12:42
Chère Lysa :

Voici une discussion sur la co-dépendance .

Bon courage, en espérant qu'elle t'ouvre d'autres horizons ..

Chose promise , chose due ,


Bon courage pour la lecture !!

bon-jour !

Après des discussions (enflammées d'ailleurs) avec des ami(e)s, j'en viens à me demander qu'est-ce que veut dire "être codépendant" ?

Une fois l'alcoolo-dépendant sorti d'affaire (pour aujourd'hui en tout cas), le conjoint, ou le proche de la famille est-il toujours considéré comme codépendant ? (je pense que non m'enfin bon...).

J'ai trouvé "ça" sur le net...
du coup, je comprends encore moins bien

si, quelqu'un veut bien avoir la gentillesse, l'amabilité et pitou et pitou d'éclairer ma p'tite loupiotte ; ça m'changerait la vie !

bisous,
s.
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svaincra
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21/08/2008, 12h09 #2
pssykkotex
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Date d'inscription: décembre 2007
Messages: 294 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Citation:
Posté par svaincra

Une fois l'alcoolo-dépendant sorti d'affaire (pour aujourd'hui en tout cas), le conjoint, ou le proche de la famille est-il toujours considéré comme codépendant ? (je pense que non m'enfin bon...).



bon ben j'peux pas te faire de récit super clair parce que euh... ptét je sais pas vraiment ce que c'est la co-dépendance mdr.
tout ce que je sais c'est que l'alcoolo dépendance et la co-dépendance sont deux maladies indépendentes. Certes liés, mais qui se traite séparément.
Quand l'un guéri (l'alcoolo dependant), le co-dépendant ne guéri pas par magie.

petit exemple perso : mon homme buvait, j'étais co-dépendance = je m'inquiétais de l'heure, je m'inquiétais du jour ou il boirais, est-ce aujourd'hui, oui non ?? Je sentais son haleine, je vivais que selon sa maladie.

mon homme sort de cure, il boit plus (ben vaut mieux hein), et ben moi ? Ben moi je m'inquiéte toujours, je regarde toujours l'heure quand il est pas là "ca fait une heure qu'il aurait du être rentré bizarre..". J'ai toujours les doigts qui me démange de decrocher le téléphone pour me rassurer, toujours l'angoise que ca recommence, donc voilà j'suis pas guéri guéri. le temps (d'abstinence ou non) aide surement à la guérison, mais faut que le co dép travaille sur soit je pense, car c'est vraiment une maladie à part entière, enfin ce n'est que mon avis.

Bisous s.


pssykkotex
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21/08/2008, 12h43 #3
Optima


Messages: n/a Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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ben j'ai tout lu

pas de réponse extraordinaire

j'en ai fait voir de toutes les couleurs à mon mari ( trèès patient) qui s'occupait de tout ( très peu de moi)

Il me fait confiance maintenant

bonne journée S


Optima

21/08/2008, 14h19 #4
castor
rhodobioscope




Date d'inscription: avril 2008
Localisation: Belgique
Messages: 7 037 Re: Qu'est-ce que la codépendance ?

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Citation:
Posté par svaincra
J'ai trouvé "ça" sur le net...
du coup, je comprends encore moins bien




Bon-jour Svaincra.

Moi aussi, je comprends encore moins bien !

Dès le premier paragraphe, je cale. Il y est dit que la codépendance n'est pas innnée, qu'elle s'acquiert au contact d'un proche alcoolique ou toxicomane et qu'il s'agit d'un syndrôme psychologique avec les caractéristiques suivantes, entre autres : immaturité émotionnelle, dévalorisation, besoin absolu d'amour...

Comment pourrait-on devenir tout à coup immature ? Bizarre. Et quand l'alccolisme se révèle tard chez le conjoint ?

Je serais devenue une femme tout à coup immature émotionnellement ?

Bon, si c'est une façon de dire que je me suis mise à pleurer beaucoup.


Je cale aussi pour le dernier paragraphe. Etape V (on n'en a pas 12, nous !) : Eveil spirituel par la prière et la méditation. Bon, là, c'est pas gagné. Celui qui arrivera à me faire prier ou méditer n'est pas encore né.



Bon, j'ai jamais rien compris à la co-dépendance. Et de toute façon, j'ai eu de la chance. La période alcoolique de mon homme n'a pas duré lontemps, j'ai pas eu le temps de développer la "maladie".


castor
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21/08/2008, 14h30 #5
danek
déjà mieux




Date d'inscription: mai 2008
Localisation: au bord du Fleuve
Messages: 522 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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moi je dirais que c'est une souffrance-
Un genre de névrose qu'on développe pour une raison ou une autre, mais dont la caractéristique est liée à un problème chez "l'autre".
Un comportement pathologique qui nous bouffe.


danek
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21/08/2008, 15h03 #6
Fremen
Membre




Date d'inscription: janvier 2006
Localisation: Paris
Messages: 288 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

--------------------------------------------------------------------------------

Salut Miss,

je préfère cette définition :

http://www.apta.ch/fiches/codependance.php

Bizz RV
__________________
Seaux d'eau, mégots morts


Fremen
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21/08/2008, 15h09 #7
André*


Messages: n/a Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Coucou Svaincra

À mon humble avis, la co-dépendance alcoolique, c'est vivre l'alcoolisme de l'autre en le faisant sien, sans même s'alcooliser.

Être co-dépendant(e) c'est accepter l'inacceptable d'une personne dépendante à une ou plusieurs substances, cette même personne qui nous fait souffrir de ses propres maux.

C'est plus encore, mais je me limite à ce qui précède.


André

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Dernière modification par André* 21/08/2008 à 15h11.


André*

21/08/2008, 15h35 #8
CINNAMUS
Membre


Date d'inscription: août 2008
Messages: 276 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

--------------------------------------------------------------------------------

Moi j'irai encore plus loin,

accepter la dépendance alcoolique d un proche, c'est le rendre DOUBLEMENT dépendant... Cette dépendance arrange....


CINNAMUS
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21/08/2008, 16h25 #9
André*


Messages: n/a Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Citation:
Posté par CINNAMUS
Moi j'irai encore plus loin,

accepter la dépendance alcoolique d un proche, c'est le rendre DOUBLEMENT dépendant... Cette dépendance arrange....


Bonjour Cinnamus,

J'ai toujours trouvé délicat ce que peut être la définition même de la co-dépendance, car tout comme l'alcoolisme, on ne la choisi pas.

Ça ne veut pas dire pour autant que l'on "accepte" la dépendance de l'autre. Sans rejetter la dépendance de l'autre, on s'y accomode et ce, pas nécessairement en l'acceptant de plein gré mais en la contournant je crois. C'est une forme d'acceptation qui n'en est pas une en fait.

Ce que ça peut être difficile de définir cette forme de dépendance finalement.

En ce qui précède, c'est un point de vue bien personnel.

Si on accepte la dépendance de l'autre, c'est qu'on la choisi nous aussi, et qu'on en vient à un point ou elle nous est indifférente.

C'est très très délicat que ce sujet. Mais bon à chacun sa conception de celui ci.

Bien Ă  toi

André

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Dernière modification par André* 21/08/2008 à 16h28.


André*

21/08/2008, 16h30 #10
jeanlebelge
Membre




Date d'inscription: février 2005
Localisation: Arlon, Belgique
Messages: 1 474 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Bonjour Svaincra,

Tu trouveras sans doute de plus complètes explications sur l'alcool dans les familles ici : http://www.eurocare.org/projects/familyreport/french/

et en particuler ici pour la co-dépendance : http://www.eurocare.org/projects/fam...famfr_p15.html

Bien Ă  toi

Jean
__________________
Jean.
http://www.appel-arlon.net APPEL, Alcoolisme, Parole, Partage Et Liberté Groupe de parole à la Clinique d'Arlon (Belgique) pour personnes en difficultés avec l'alcool


jeanlebelge
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21/08/2008, 16h51 #11
Camille Zoll
Membre




Date d'inscription: janvier 2008
Localisation: Sur la bonne voie
Messages: 554 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Bonjour

souvent et surtout, sur ce forum, on evoque la codependance concernant les conjoints, mais apres avoir lu ce truc... eh bien je crois que je suis tombé dedans quand j etais petit (et que je suis surement pas le seul ici) avant de devenir dependant a l alcool. Je serais devenu codép avec mon pere avec qui je passais du temps quand il s alcoolisait. A l epoque je voulais qu il change, il ne l a jamais fait, j ai fini par le laisser tomber pour boire à mon tour.
Il me semble que ca m avait traversé l esprit avant, mais a la lecture de ce texte, je crois bien que ca me concerne. L alcool me le cachait, maintenant que suis sans alcool, c est exactement ca que je dois resoudre et je m en suis rendu compte en cure : diminuer emotions desagreables, etre plus realistes, apprendre a resoudre les conflits etc etc...

Pfff quelle revelation. Merci pour le texte.


Camille Zoll
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21/08/2008, 16h52 #12
samsara90
Membre




Date d'inscription: mars 2008
Messages: 1 400 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Citation:
Posté par pssykkotex
bon ben j'peux pas te faire de récit super clair parce que euh... ptét je sais pas vraiment ce que c'est la co-dépendance mdr.
tout ce que je sais c'est que l'alcoolo dépendance et la co-dépendance sont deux maladies indépendentes. Certes liés, mais qui se traite séparément.
Quand l'un guéri (l'alcoolo dependant), le co-dépendant ne guéri pas par magie.

petit exemple perso : mon homme buvait, j'étais co-dépendance = je m'inquiétais de l'heure, je m'inquiétais du jour ou il boirais, est-ce aujourd'hui, oui non ?? Je sentais son haleine, je vivais que selon sa maladie.

mon homme sort de cure, il boit plus (ben vaut mieux hein), et ben moi ? Ben moi je m'inquiéte toujours, je regarde toujours l'heure quand il est pas là "ca fait une heure qu'il aurait du être rentré bizarre..". J'ai toujours les doigts qui me démange de decrocher le téléphone pour me rassurer, toujours l'angoise que ca recommence, donc voilà j'suis pas guéri guéri. le temps (d'abstinence ou non) aide surement à la guérison, mais faut que le co dép travaille sur soit je pense, car c'est vraiment une maladie à part entière, enfin ce n'est que mon avis.

Bisous s.


boujour a tous , je vie ce qui est d'ecrie par psykkotex.
j'ai mal quand elle vas mal et je suis bien quand elle vas bien .
Je parle de ma maman , pourtant je suis loingt d'elle , et je suis une grande fille!
Je me fait du souci tout le temps ,l' heure qui passe et pas de nouvelle , je m'engoisse .......
Et quand elle vas bien je continu quand meme .
Je pence auci que c'est une maladie et que j'ai du travail a faire pour changer tout ça.......
Je vous souhaite a tous une bonne fin de journée.


samsara90
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21/08/2008, 17h02 #13
André*


Messages: n/a Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Citation:
Posté par Camille Zoll
Bonjour

souvent et surtout, sur ce forum, on evoque la codependance concernant les conjoints, mais apres avoir lu ce truc... eh bien je crois que je suis tombé dedans quand j etais petit (et que je suis surement pas le seul ici) avant de devenir dependant a l alcool. Je serais devenu codép avec mon pere avec qui je passais du temps quand il s alcoolisait. A l epoque je voulais qu il change, il ne l a jamais fait, j ai fini par le laisser tomber pour boire à mon tour.
Il me semble que ca m avait traversé l esprit avant, mais a la lecture de ce texte, je crois bien que ca me concerne. L alcool me le cachait, maintenant que suis sans alcool, c est exactement ca que je dois resoudre et je m en suis rendu compte en cure : diminuer emotions desagreables, etre plus realistes, apprendre a resoudre les conflits etc etc...

Pfff quelle revelation. Merci pour le texte.


Merci pour ton texte Camille. Y a là des éléments de réflexion très forts, du moins, pour ce que je suis.


André*

22/08/2008, 15h15 #14
meltan
Membre




Date d'inscription: septembre 2005
Localisation: Paris
Messages: 2 803 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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cette définition de la codépendance est assez bien faite je trouve :

Etre co-dépendant, cela signifie qu'une personne a été tellement contrôlée et consumée par les problèmes de quelqu'un d'autre, qu'elle a développé une série de problèmes personnels, qui tournent autour des problèmes de l'autre. En général, une relation de co-dépendance crée une dépendance excessive ainsi que la prise en charge des responsabilités de l'autre.

tiré de :
http://femmesaujourdhui.com/advice/co-dependant.html


__________________
"Tant que j'gagne je joue, hein !" (Coluche, sketch Le belge)


meltan
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22/08/2008, 16h19 #15
Fremen
Membre




Date d'inscription: janvier 2006
Localisation: Paris
Messages: 288 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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[quote=Camille Zoll]Bonjour

souvent et surtout, sur ce forum, on evoque la codependance concernant les conjoints, mais apres avoir lu ce truc... eh bien je crois que je suis tombé dedans quand j etais petit ..... Je serais devenu codép avec mon pere avec qui je passais du temps quand il s alcoolisait. A l epoque je voulais qu il change, il ne l a jamais fait, j ai fini par le laisser tomber pour boire à mon tour.
[quote]

Pas mieux. En fait je n'avais jamais relu mon histoire sous l'angle de la co dépendance. Je crois que toute la famille (ma mère, mon frère, moi) étions co dep à travers la soufrance de ma mère (non verbalisée).
Par la suite, j'ai parfois dit que je buvais pour (sic) "venger mon père" = gagner un combat qu'il avait perdu ?
Ca m'fait réfléchir pour sûr ....

bien Ă  toi
Fremen
__________________
Seaux d'eau, mégots morts


Fremen
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22/08/2008, 17h05 #16
iseulta
Modératrice




Date d'inscription: février 2005
Localisation: La haut sur une colline..
Messages: 13 304 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

--------------------------------------------------------------------------------

Bonjour,

J'ai trouvé un texte assez complet (ama) sur la codép.

http://www.alcoolespace.com/jeunes_08.html


"Beaucoup de proches de personnes dépendantes disent qu'elles ont l'impression d'avoir un enfant de plus en parlant de leurs conjoints. Faut-il en déduire que leur comportement "enfantin" est le signe qu'ils ne sont pas passés au stade adulte à cause de problèmes rencontrés dans leur enfance? Ou que leur maturité d'adulte n'est pas aboutie pour les mêmes raisons? Ou que ce sont les proches qui maintiennent, consciemment ou non, la personne dépendante dans un état d'immaturité pour garder un ascendant?"



__________________
Un bout de vie

L'alcool c'est pas un problème


iseulta
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22/08/2008, 18h00 #17
smiles
Membre


Date d'inscription: mars 2008
Messages: 1 326 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Coucou S

Pour moi, la co-dépendance est liée à une certaine dépendance affective. Il y a comme un équilibre entre le dépendant et le co-dépendant qui s'opère, l'un et l'autre trouvant "leurs comptes" d'une certaine manière.

Mon père comme tu le sais, était alcoolique et ma mère co-dépendante... et le processus que je viens de décrire était tout-à-fait leur mode de fonctionnement. Jamais ma mère n'a parlé à mon père de son pb d'alcoolisme, jusqu'à ce qu'il se fasse piquer par les flics.... Une fois "le drame" vécu, cela a complètement perturbé leurs relations... l'équilibre en qq sorte était rompu... jusqu'à ce que ma mère couvre mon père et accepte qu'il conduise sans permis, "pour son honneur" disait-elle....

Amha, on ne devient pas co-dépendant par hasard, tout comme l'alcoolo-dépendant ne l'est pas plus. L'un et l'autre peuvent s'entretenir pour le pire et jamais pour le meilleur.

Kiss ma caille.

Smile


smiles
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22/08/2008, 22h00 #18
moniqueh
Membre




Date d'inscription: mai 2008
Messages: 2 287 Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

--------------------------------------------------------------------------------

Bonsoir,

Tout ceci me parle, je suis sans doute entrée dans l'alcoolisme au départ comme co-dépendante...

Mais je m'interroge sur l'aspect pratique, comment ne pas devenir co-dépendant dans le sens déresponsabilisation alors qu'en général un alcoolique n'est pas fiable ?

Par exemple il va dépenser sans compter, ne pas être à l'heure... tout cela mène à un climat d'insécurité, alors quels choix a la famille ?


moniqueh
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22/08/2008, 22h16 #19
Josette 23


Messages: n/a Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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A.P.T.A.


La codépendance


La codépendance est un comportement qui caractérise certains proches des malades dépendants. Les codépendants sont des personnes qui vont tout faire pour essayer d'aider le malade à s'en sortir sans tenir compte de leurs limites ni de leur compétences. Souvent ces personnes assument tout à la place de l'autre, lui évitent de se confronter aux conséquences négatives de leur consommation, s'adaptent au dysfonctionnement progressif du dépendant et se culpabilisent de ne pas réussir à l'amener à arrêter de consommer malgré tous leur efforts pour y arriver. Ces personnes ne demandent de l'aide que quand ils ont épuisés leur ressources et ce n'est souvent que très tard qu'ils font appel à une aide extérieure, voire professionnelle.


J'ai coller le texte du lien de Freeman .


j'aime bien cette définition .


Josette 23

22/08/2008, 22h27 #20
florie anne


Messages: n/a Re : Qu'est-ce que la codépendance ?

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Bonjour tous

Un bouquin qui fait référence en la matière ( américain, très facile à lire)

Vaincre la codépendance de Mélody Beattie

moi co-dep et dép.

j'ouvre au hasard..
" la codependance a de multiples visages. c'est une dépendance à l'égard des autres - de leurs humeurs, de leurs comportements, de leur maladie ou de leur bien être, de leur amour.
C'est une dépendance paradoxale : on a l'impression que les co-dépendants sont ceux dont on dépend mais, en réalité, c'est l'inverse : ce sont eux qui dépendent. Ils ont l'air forts, mais en fait ils se sentent impuissants.
On les juge dominateurs, mais ils sont eux mêmes dominés...
parfois par une maladie telle que l'alcoolisme"


Bonne lecture !!
Message Ă©ditĂ© 1 fois, dernière Ă©dition par Mimi *, 07 DĂ©cembre 2011, 12:43  

INDIFFÉRENTE à l'alcool et aux drogues grâce au Baclo + travail psy.
Mon histoire

0 baclo depuis Août 2012.
 
Membre
Avatar de Mimi *
  • Messages : 7071
  • Inscrit : 24 Avril 2011
  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 12:50
Voici la FAMEUSE lettre du Dr Fouquet, pour les sortants de cures .. Y a Ă  prendre ou Ă  en laisser ..


Extrait « Lettre à la famille » du Docteur F(ouque)T





«1°) ce document ne doit en aucun cas être envoyé sans information et négociation avec les Membres de votre famille, en se faisant aider si possible par votre médecin Alcoologue.

2°) l’auteur de cette lettre l’a écrite en sachant qu’il aurait l’occasion de revoir le malade et sa famille – ce n’est peut-être pas votre cas.

3°) enfin, sur le chapitre alcool* à la maison par les autres membres :

a)il ne faut refuser aucune attitude y compris celle du conjoint qui par soutient boit de l’eau.

b)Nous pensons également qu’il est souhaitable, de doser avec prudence les rencontres dans les milieux alcoolisés et avec des personnes fortement consommatrices. »





Depuis une quinzaine de jours, votre malade est en traitement. Sans doutes vous posez-vous de multiples questions à son sujet, tant sur le présent que sur l’avenir.




BUT DE CETTE LETTRE : Je viens de répondre dans la mesure du possible à vos légitimes préoccupations. Il est très utile en effet que je vous tienne parfaitement informé, car vous sentez bien que votre rôle demain sera très important.


Je vous demanderai, en lisant cette lettre, de tenir compte de son caractère impersonnel. Ecrite pour toutes les familles de malades, elle ne saurait tenir compte du cas particulier qui se pose à vous. Vous ne trouverez donc ici que des considérations d’ordre général sur la maladie si particulière et si méconnue dont votre parent est atteint.

De même, je ne pourrai vous suggérer qu’une ligne de conduite globale. En aucune façon, cette lettre ne peut se substituer à une conversation plus approfondie entre vous et moi.


La « PETITE GUERRE » CHEZ VOUS : Quelle est donc cette maladie qui a si profondément détérioré la vie de votre malade et celle de sa famille ? Depuis des mois, sinon des années, vous êtes le seul témoin douloureux d’un fait incompréhensible : il boit trop de vin, trop de bière ou trop d’alcool, soit tous les jours, soit par périodes et il ne supporte plus rien qu’elles que soient les qualités ou quantités de ces liquides.




Peu importent d’ailleurs les modalités de détail de sa consommation, le fait est qu’il continue aveuglément. Sa santé en souffre, évidemment, mais aussi son humeur, plus souvent mauvaise que bonne ; son caractère devient pénible, irritable ; ses capacités intellectuelles fléchissent, son travail aussi s’en est vivement ressenti, etc… Toutes ces altérations sont évidentes, crèvent les yeux de son entourage.


Naturellement, vous lui en avez fait la remarque, c’était le bon sens même. A votre étonnement, il est resté sourd et a continué à boire comme avant. Après les appels à la raison, sont venus les reproches, peut-être même les menaces. Probablement vous est-il arrivé parfois de vous mettre en colère et finalement de désespérer de trouver une issue à cette situation infernale. En même temps que votre chagrin et votre irritation croissaient, le mal ne Faisait qu’empirer. Après avoir eu l’illusion persistante qu’il aurait pu s’arrêter s’il l’avait voulu, vous en êtes peut-être arrivé à penser qu’il le faisait exprès. Au lieu de reconnaître que la vie devenait impossible, votre malade prétendait par exemple, n’avoir rien bu,ou…presque pas. Après ces dénégations, vous avez aussi connu les repentirs, puis les promesses, les espoirs tout neufs chaque fois brisés, etc…


LA SITUATION ACTUELLE : Aujourd’hui, la situation s’est modifiée : soit après un accident plus grave que les autres, soit par crainte de perdre définitivement votre affection ou de ruiner sa situation, ou sa santé, votre malade a accepté enfin, bon gré, mal gré, de se faire soigner. Depuis son entrée ici, ou vous l’avez revu ou il vous a écrit. Vous avez pu constater son amélioration physique et morale. Il a retrouvé sommeil et appétit, son caractère est plus gai, plus confiant : il fait même des projets d’avenir. Voilà le premier bilan positif et rassurant ; mais probablement vous posez-vous dès maintenant d’autres questions : « combien de temps cela va-t-il encore durer ? Après sa sortie peut-il retomber dans les mêmes errements ? Faudra-t-il recommencer tout dans quelques semaines ou quelques mois ? » Pour répondre à ces questions, je dois vous expliquer très brièvement en quoi consiste la maladie.


LA MALADIE : D’abord, me direz-vous, pourquoi parler de maladie, et non plus simplement du vice, du manque de volonté, de mauvaises habitudes qui ont entraîné tous ces malheurs ? Justement, tous ces termes ne sont pas applicables à votre malade et une étape décisive sera franchie par vous comme par lui, quand vous aurez admis que vice, défaut de volonté ou de mauvaises habitudes n’ont rien à voir avec ce qu’il arrive. Il s’agit de toute autre chose. Il s’agit d’une maladie dont je peux résumer le symptôme majeur par une phrase :



VOTRE MALADE AVAIT PERDU LA LIBERTE DE S’ABSTENIR DE L’ALCOOL



Il est d’un intérêt capital que vous compreniez bien ce que je veux dire par cette phrase. Je vous précise, en effet, qu’il s’agit de la perte d’un mécanisme normal. Pour vous, pour moi, les boissons alcoolisées peuvent être un agrément, un plaisir même, mais nous pourrions nous en passer facilement. Pour votre malade, elles étaient devenues une nécessité maladive aussi impérieuse que vitale que pour vous le besoin de dormir. Il en va de même pour votre malade à l’égard de l’alcool ; qu’il lutte et qu’il ne lutte pas, c’est un fait qu’il n’a pu assouvir sa soif morbide de l’alcool.





LES ELEMENTS DE CETTE MALADIE



1°) L’intoxication. Dans ces conditions, peu à peu, l’organisme s’est intoxiqué, c'est-à-dire qu’il a accumulé des produits toxiques dont l’effet était d’autant plus nocif que l’organisme était de moins en moins résistant. Grâce à de diverses piqûres, cette intoxication a pu être réduite. Il est possible qu’elle ne laisse que peu de traces dans l’organisme de votre malade.







2°) Le facteur psychologique. Mais ce n’est pas du tout. Peut-être avez-vous pu noter, bien qu’avant qu’il ne soit malade, divers traits particuliers de son caractère ou certaines tendances de sa personnalité. De plus, au cours de circonstances émotionnelles telle que tristesse, anxiété, dépit, colère, etc…, vous avez sans doute remarqué que votre malade avait tendance à boire plus et aussi que dans ces circonstances il « supportait » moins bien. Rappelez-vous aussi l’expression « noyer son chagrin » ou encore la coutume du petit verre de rhum au condamné à mort. Ces exemples montrent le rôle de l’alcool. Vous connaissez aussi l’histoire du soldat deuxième classe à qui le capitaine propose le galon de caporal, s’il peut s’arrêter de boire pendant deux mois. L’autre répond : « Mon capitaine, ça ne m’intéresse pas, quand j’ai bu, je me crois Général ; »





Si je me permets de vous conter cette anecdote, alors que vous n’avez pas précisément le cœur à rire, c’est parce qu’elle illustre naïvement un des mécanismes possibles qui a pu être à l’origine de son rêve insensé de bonheur par l’alcool.





Ces éléments psychologiques, et sans doute d’autres plus intimes, ignorés par vous ou de lui, jouent un rôle déterminant dans cette maladie. Leur réapparition provoquerait la réapparition de l’alcool.





C'est-à-dire toute l’importance qu’il y aura pour le convalescent à reconstituer avec vous une vie harmonieuse capable de lui apporter des satisfactions bien plus authentiques que celles illusoires, cherchées dans l’alcool. Il ne lui suffira pas de ne boire que de l’eau, il faudra aussi être heureux.





Ce bref résumé vous permet de mieux comprendre le traitement que j’ai pratiqué : dans un premier temps, le traitement consiste à désintoxiquer le malade. Vient ensuite, dans un deuxième temps un traitement dont le but est d’élargir le fossé qui doit se creuser entre lui et l’alcool. Enfin, les éléments psychologiques sont abordés de deux façons : d’une part, sur le plan éducatif, j’apprends au malade en quoi consiste sa maladie, comment il doit préserver son avenir ; d’autre part, je m’occupe de façon plus directe et plus personnelle de résoudre les troubles de sa personnalité et le prépare à réintégrer une vie plus heureuse.





VOTRE ATTITUDE : Et vous-même, que pouvez-vous faire ? Le plus important est d’abord que vous admettiez qu’il s’agit d’une maladie. Seul le médecin peut intervenir au début du traitement. Vous-même n’avez rien pu faire jusqu’à ce jour.

Vous sortez du cauchemar, sans doute êtes-vous plus calme, reposé et prêt à un nouvel effort pour l’aider à guérir. Ainsi vais-je me permettre de vous donner quelques conseils pour le présent et l’avenir immédiat.



Ils peuvent se résumer ainsi :



Votre droit au bonheur a été saccagé, je le sais. Croyez bien que, pour avoir entendu des centaines de confidences analogues à celles que vous pourriez me faire, je comprends le drame que vous avez vécu et compati très sincèrement à vos souffrances. Quelle que soit votre situation présente, je vous demande instamment de tout faire pour entreprendre avec courage la liquidation de ce passé douloureux. Sans doute n’est-ce pas toujours aisé et bien des détails navrants ne sont pas faciles à oublier.



Les allusions incessantes aux fautes commises, les reproches, les ressentiments ne possèdent aucune vertu curative, croyez-moi. Inutile de vous acharner pour obtenir des aveux, à exiger qu’il reconnaisse à ses manquements. L’expression de ses regrets ou de ses remords vous apporterait peut-être une satisfaction amère, mais dans une large mesure ceci risque d’être particulièrement nocif pour lui et le rejeter dans le désespoir. On ne peut valablement reconstruire dans ce climat. Enfin, comme vous le savez, bien d’autres éléments de la situation présente risquent de changer, en dehors de vous, de lui rappeler tout ce qui a été détruit.



Lui aussi sait tout cela. Aujourd’hui il mesure avec lucidité l’étendue des dégâts. Mon rôle a consisté en partie de lui permettre cette critique serrée de ses années perdues, et aussi à l’aider à surmonter de lourds sentiments de culpabilité.



Neutralité à l’égard de l’alcool. C’est votre ennemi, Sans doute êtes-vous prêt encore à reprendre la lutte pour éloigner ce fameux produit. Pourtant je vous dis : il faut cesser le combat. Désormais, c’est moi qui m’occupe de ce problème avec votre malade : je vous demande instamment de ne plus intervenir en aucune façon sur ce point, je m’explique



Þ à la maison* : ne cachez pas les bouteilles. Si vous avez l’habitude au re pas de boire du vin ou de la bière continuez, (si cela le dérange, le malade vous le dira). Agir autrement serait inutilement vexant pour lui. Si je ne supporte pas la crème au chocolat, je ne vois aucun inconvénient à ce que les autres en mangent devant moi. Si vous invitez des parents ou amis, même attitude.(a)



Þ Hors de la maison, les bistrots sont nombreux. Dans la vie professionnelle, les « occasions » ne manqueront pas ; vous savez trop que pour vous n’y pouvez rien et qu’il est le plus souvent vain –sauf cas très particulier- d’envisager de changer de profession. Pas de limitation sociale : ne refusez pas les invitations à la Croix Rouge ou au banquet des Anciens de ci ou ça.(b)



Je ne doute pas que cela soit difficile pour vous. Si un jour votre malade est en retard pour rentrer, vous éprouverez un serrement au cœur et penserez immédiatement : « ça y est, je suis sûr que c’est à cause de çà ! ». Quand il arrivera quelques minutes plus tard, vous expliquant la cause légitime de son retard, ne montrez pas que vous avez été inquiet. Si un soir, il vous dit « je sors une minute parce que j’ai oublié d’acheter le journal… » même anxiété, même attitude.



Donc pas de recommandations du genre : sois raisonnable, fais attention, etc… pas de serment, pas de promesse, pas de question insidieuse du genre : tu as l’air fatigué ? tu as l’air excité ? Tu es tout rouge ? tu es pâle ? tu ne parles pas ? tu parles trop ? qui sous-entendent toujours ; est-ce que tu as bu ? Même si vous ne me croyez pas tout à fait –et je sais que vous resterez anxieux pendants des mois- essayer de jouer le jeu.



Lui faire confiance. Je viens vous demander deux choses difficiles : pas de considération rétrospective, pas de surveillance relative à l’alcool dans le présent. Il faut encore plus : lui témoigner la plus large confiance pour l’avenir.



Vous savez que votre malade a été se promener en ville. Cette mesure thérapeutique a pu vous paraître risquée. Pourtant il ne s’est rien passé d’extraordinaire, ou, plus exactement, ce qui a pu paraître extraordinaire c’est qu’il a probablement fait un usage normal de sa liberté retrouvée.





Dans quelques jours, il sera de retour et bientôt reprendra son travail. Ceci sous-entend qu’il va à nouveau assumer un certain nombre de responsabilités vis-à-vis de lui, vis-à-vis de vous et des autres. Il aura des initiatives et des décisions à prendre ; il retrouvera certaines prérogatives perdues, par exemple le maniement normal de l’argent ; en un mot, il redeviendra un adulte autonome.



Pour l’aider à cette restauration de sa valeur humaine, là encore, je vous propose de prendre le contre-pied de votre attitude antérieure probable : pas de limitation, pas de restriction, faites taire une anxiété qui vous conduirait à la suspicion, à la méfiance.



C’est ainsi et seulement ainsi qu’il retrouvera grâce à vous l’estime et l’affection dont il a tant besoin. Dans notre société inhumaine où tout est si parfaitement organisé pour développer et encourager l’alcoolisme, trop peu de choses existent encore pour venir au secours de ses victimes qui rencontrent seulement menaces et coercitions. Comment pourra-t-il retrouver une signification valable à sa vie si ce n’est d’abord auprès de vous et des siens ? J’aurais à vous parler toutefois des groupements de post-cure où d’anciens malades pourront vous offrir, à lui et à vous, aide et réconfort.





L’AVENIR. Je ne dissimule pas à quel point la lecture de ces lignes peut vous laisser septique. Peut-être pensez-vous que je ne tiens vraiment aucun compte de tout un passé de mensonges et de dissimulation et qu’en définitive je suis bien naïf de vous proposer une politique raisonnable !



Mon rôle n’est pas de vous bercer d’illusion et d’espoir. Si je vous suggère aujourd’hui une attitude si contraire à celle que vous avez été contraint d’adopter, c’est bien parce que jusqu’ici le résultat a été nul. Si vous reconnaissez cette inefficacité, laissez-moi vous montrer un autre chemin.



Voici maintenant ma propre opinion en ce qui concerne l’avenir de mes malades ; là encore je ne peux m’exprimer que de généralités valables pour tous et ne tenant pas compte de votre cas particulier.



Une maladie qui dure depuis 5,10 ou 20 années ne se guérit pas en 4 semaines. Quand votre malade sortira d’ici, il sera seulement convalescent.



Nous sommes en présence d’une maladie de longue durée : le minimum de temps pendant lequel le malade devra être suivi est de l’ordre d’une année Souvent, un temps plus long est nécessaire.



L’évolution de la maladie est difficilement prévisible actuellement : elle peut aussi bien être d’emblée favorable qu’entrecoupée, à plus ou moins longue échéance, d’incidents de tous ordres dont vous devez être informé.



Sachez dès maintenant que l’essentiel sera, quoi qu’il arrive, de garder une liaison avec moi.



Le premier incident auquel vous pensez est la rechute de l’alcool ; ce n’est pas forcément le plus grave. Rappelez-vous que boire de l’alcool, sous quelque forme que ce soit et si peu que ce soit, rallumerait à coup sûr la nécessité de continuer..

Si une telle éventualité se présentait, et si vous aviez l’absolue certitude, vous devez alors sortir de votre réserve que je vous ai recommandé d’observer. Malgré votre chagrin ou votre irritation secrète, vous aurez une fois encore à lui prouver votre indéfectible affection en lui évitant les reproches et en insistant calmement sur la nécessité impérative de venir me voir le plus tôt possible. Certes, votre malade risque d’avoir l’illusion de pouvoir s’arrêter seul, le lendemain. Rappelez-vous que c’est une illusion. Pour l’aider à revenir à la consultation, montrez-lui que vous comprenez sa souffrance en faisant abstraction de la vôtre. Il y a toutes les chances alors que cet incident soit sans gravité.

Le deuxième ordre des difficultés possibles est la persistance d’un état physique, mais surtout moral médiocre. Il n’est pas exclu que, même en restant strictement abstinent, votre malade n’éprouve, pendant un temps assez long, soit des troubles du sommeil, de l’appétit, etc… soit sur un autre plan de l’anxiété, des tendances dépressives, ou obsédantes,etc ..



Enfin,la situation conjugale, familiale, professionnelle, financière ou sociale dans laquelle il se trouve est plus ou moins compliquée. Sans doute, bien des obstacles devront-ils être surmontés. Là encore, il peut y avoir des hauts et des bas et la réussite sera plus ou moins longue à venir.



Je crains maintenant une chose : à la lecture de l’avant dernier paragraphe, vous avez été tenté de me trouver trop optimiste. Les perspectives que je viens de vous tracer dans ces dernières lignes concernant l’évolution de la maladie risquent à l’opposé de vous paraître bien sombres. Croyez-moi, je m’efforce à rester objectif en vous disant que le pronostic est impossible et en vous montrant les choses en face. Retenez, je vous prie, qu’un nouvel et authentique espoir est né. Ce sont les cas en apparence les plus désespérés qui parfois réussissent le mieux.


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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 14:06
Une suite Mame Lysa

Bonjour, mon mari est alcoolique "occasionnel" depuis l'âge de 15 ans, il en a 43. Le problème va en s'amplifiant, et comme je suis fragile (issue du forum psy, entre parenthèse ;-) ça a de grosses répercussions sur moi. On m' a conseillé de m'adresser à vous.

Petit topo:

Mon mari boit pas mal ,assez souvent, pour faire la fête ou décompresser, ou parce qu'il s'ennuie, et parfois je l'accompagne (pour faire la fête mais modérément) ...mais parfois (souvent ) il dérape, quand il est seul ou avec de mauvaises fréquentations.

S'il boit de l'alcool fort il ne "tient" pas l'alcol, se met à être apathique, les yeux vitreux, ne répond pas à mes questions, fait des choses invraisemblalbles comme essayer de voler une fourgonette de police, se met en danger...et devient de plus en plus méchant verbalement, au fil du temps. J'ai l'impression dans ces moment d'être avec un mort, ce n'est pas lui; il a "disparu".

Sans parler de la fois le mois dernier où il a découché car trop ivre (ce que je ne savais pas) et que j'ai appelé le lendemain tous les hôpitaux, en larmes.

Mais ce qui m'ammène ici c'est : comment le gérer psychologiquement quand il est à jeun?

Hier soir, ivre-mort, il a dit des choses très très méchantes qui m'ont poignardée:que j'ai fait piquer ma lapine adorée au stade final d'un cancer pour m'en "débarrasser"; je n'arrive pas à savoir si quand il est ivre il dit des opinions refoulées en temps normal, ou s'il délire. Et ce n'est qu'un exemple parmi mille autres.

Impossible dans ces cas-lĂ  de mener un raisonnement avec lui; et comme le lendemain il est absolument charmant, plein de dynamisme, j'ai du mal Ă  lui faire des reproches ou essayer de le convaincre de ce qu'il m'a fait ou dit.

Mais vous vous en doutez je souffre, d'autant plus que je suis hyper fragile, pour moi ces états -là c'est comme un abandon ou une mort. Et évidemment le seul ami vers qui je peux me tourner c'est mon Seresta.

Quels mots trouver lorsqu'il est à jeun pour qu'il prenne conscience du mal qu'il me fait ? Et du mal qu'il se fait également?

Cerise sur le ponpon il vient de retrouver de "vieux copains " et j'ai découvert qu'ils l'incitaient à boire et à fumer des pétards, je suis horrifiée, un avenir de cauchemars m'attend, et je pèse mes mots.
Ca veut dire qu'au lieu de rentrer à la maison après le travail il va aller fréquemment chez ces gens (il a déjà commencé), alors qu'avant il rentrait et était très prévenant.
(je précise, nous n'avons pas de problème de couple, de disputes etc).

J'étais habituée à ses excès mais ils prennnent un tour de plus en plus chronique et dramatique.
Je précise qu'il a 43 ans et que nous sommes ensemble depuis 15 ans.
Ma psy connaît le problème et me dit que c'est un adolescent attardé et qu'elle voudrait le voir, évidemment, pour le mal qu'il me fait et aussi pour le soigner.

Toute sa famille le pousse à consulter un psy, mais ça reste lettre morte.
On tremble du moment oĂą il aura une cirrhose , un cancer ou un infarctus.

Enfin bref, voilà, avez-vous des idées d'arguments pour lui faire enfin comprendre la souffrance indicible qu'il me cause dans ces états?
Et aussi pour quil prenne conscience quil n'a plus 20 ans, que la fac c'est fini? Que le corps s'use?

Mes copines me disent toutes de le quitter,vu les états dans lesquels je suis à cause de son alcoolisme; mais je trouve ça un peu facile...D'autant plus qu'il a aussi des côtés très bien.(c'est un personnage très populaire d'ailleurs ici).
D'un autre côté je ne veux pas passer ma vie à me shooter aux anxyolitiques juste à cause de lui...

Merci pour avoir lu mon pavé!
Et merci d'avance pour vos conseils!

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Vieux 08/02/2008, 22h39 #2
manutéa

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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Je connais ce que tu vis car moi aussi je suis passé par là, et loin d'être tirée d'affaire.
Je pense que si il refuse de reconnaître son état alcoolique, personne ne pourra rien y faire, c'est ce que les médecins appellent le déni ! Je pense également qu'il ne sert à rien de lui mettre la pression ou de l'harceler pour se soigner, au contraire ça risque d'empirer, j'en ai fait l'expèrience et au final ça a été la pire pèriode de ma vie...
Reste la suggestion, comme certains membre du forum m'ont conseillé, laisses traîner des livres qui traitent du sujet, il y a de trés bons liens dans la sélection Iseulta. Tu pourrais en imprimer et les laisser quelque part où il tomberai dessus.

Il faut qu'il prenne seul conscience de son problème.
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Vieux 08/02/2008, 22h43 #3
Merlette
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Merci Manutéa, j'ai en effet besoin de conseils comme celui-là pour changer d'orientation dans ma "gestion de crise" jusque là infructifieuse!
meri beaucoup de ton conseil!
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Vieux 08/02/2008, 22h50 #4
Daisy.O

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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Bonsoir !

Je te lis souvent sur santé-psy.
Je ne connais pas la co-dépendance, mais je peux te dire ce que tu sais
surement déjà c'est que si ton conjoint ne le décide pas lui-même, ça sera dur de l'aider.
Je suis alcoolique moi aussi et je connaissais les risques pour ma santé ce qui ne m'a pas empêchée de continuer de boire hélas.
Même mes enfants, et je n'en suis pas fière, n'ont pas été une motivation suffisante pour que j'arrête.
Je n'y suis arrivée que quand j'en avais marre pour moi.
Et que j'ai demandé de l'aide bien sur.
Je te fais par contre un copié-collé d'une lettre que j'aime bien et qui va peut-être te permettre d'apprendre quelques petites choses :




Je suis alcoolique, j’ai besoin de votre aide.

Ne me sermonnez pas, ne me blâmez pas, ne me réprimandez pas. Vous ne seriez pas fâchés contre moi si je souffrais de tuberculose ou de diabète. L’alcoolisme est aussi une maladie.

Ne jetez pas mes bouteilles ; ce n’est que gaspillage, parce que je trouverai toujours moyen de m’en procurer d’autres.

Ne me laissez pas provoquer votre colère. Si vous m’attaquez verbalement ou physiquement, vous ne ferez que confirmer la mauvaise opinion que j’ai de moi-même. Je me déteste déjà suffisamment.

Ne permettez pas que votre amour pour moi et votre inquiétude à mon sujet vous portent à faire à ma place ce que je devrais faire moi-même. Si vous assumez mes responsabilités, vous m’empêchez irrémédiablement de les assumer. Mon sentiment de culpabilité augmentera, et vous m’en voudrez.

N’acceptez pas mes promesses. Je promettrai n’importe quoi pour me tirer d’affaire. Mais la nature de ma maladie m’empêche de les tenir, même si je suis sincère au moment où je les fais.

Ne faites pas de vaines menaces. Quand vous aurez pris une décision, soyez inébranlable.

Ne croyez pas tout ce que je vous dis, c’est peut-être un mensonge ; nier la réalité est un symptôme de ma maladie. Du reste, je suis porté à ne pas respecter ceux que je peux duper trop facilement.

Ne me laissez pas vous exploiter ou abuser de votre bonne volonté en aucune façon. L’amour ne peut survivre longtemps dans un climat d’injustice.

N’essayez pas de dissimuler la vérité à mon sujet, ou de me soustraire aux conséquences de mon intempérance. Ne mentez pas, ne payez pas mes dettes, n’allez pas travailler pour faire face à mes obligations familiales. Ces interventions peuvent retarder ou atténuer la crise qui, précisément, me pousserait à rechercher de l’aide. Je ne peux continuer de nier que j’ai un problème d’alcool aussi longtemps que vous me permettez d’échapper automatiquement aux conséquences de mon intempérance.

Surtout, renseignez-vous autant que possible sur l’alcoolisme et sur la façon dont vous devez agir avec moi…

Je vous aime,

Votre alcoolique.
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Vieux 08/02/2008, 23h01 #5
Mina10
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Date d'inscription: mai 2006
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Bonjour et bienvenue chez nous.

Ta situation est difficile, d'autant plus que tu souffres toi-même de problèmes psychologiques, vivre avec un alcoolique ne peut que faire empirer les choses.
Citation:
(je précise, nous n'avons pas de problème de couple, de disputes etc).
Non, sauf quand il boit. LĂ  il te dit des choses violentes, t'agresse, te blesse. Or, il boit souvent, de plus en plus souvent...
Tu fais donc bien de le mettre entre parenthèses... Cet été de couple qui va bien, qui s'entend sans dispute, est bien entre parenthèses dans votre vie au jour d'aujourd'hui, et hors de la parenthèse, il y a l'alcool, fait bien réel, le troisième partenaire du ménage à trois. Là vous n'avez peut-être pas de disputes... Mais de la violence.

Citation:
je n'arrive pas à savoir si quand il est ivre il dit des opinions refoulées en temps normal, ou s'il délire
Les deux selon moi. Ces mots viennent de sa pensée, c'est sûr qu'il les pense. Mais l'alcool amplifie bien souvent, et aussi, on peut dire qu'il nous fait utiliser des mots qui ne correspondent pas forcément à ce que l'on pense (ampllification de la colère aussi: or toi-même quand tu es énervée il peut t'arriver je pense de dire des mots dépassant le ressenti: c'est un peu le même principe)
Parfois aussi, on boit et dans l'ivresse, si l'on parle d'un objet de ressentiment minime, on reporte tout notre mal-être ou notre rage dessus; parce que c'est de lui que l'on parle à ce moment; je ne sais pas si je m'exprime clairement: en gros, on canalise tout sur un seul objet et donc, ce que l'on en dit explose. S'il s'agit de toi, il va te balancer à la figure des tonnes de choses, tout ce qu'il a au fond de lui, lié ou non à toi...
C'était à peu près ça chez moi d'après mes souvenirs un peu flous.

Je ne pense pas que ton mari soit resté au stade de l'étudiant fêtard. Je suis même surprise que tu parles de cela comme si sa consommation et son comportement seraient normals, et justifiables, s'il avait vingt ans. On est alcoolique à quinze ans comme à soixante ans; et faire la fête, même si c'est rentré dans les moeurs, n'est pas naturel, et surtout pas sain. Il faut aussi que tu comprennes cela. Il n'est pas "resté jeune", bloqué dans sa jeunesse, il est malade de l'alcool. Ok ta psy parle d'immaturité, je n'en sais rien pour sa personnalité, mais sa consommation d'alcool, faut pas la mêler à ça (à mon avis).

L'idée de lui mettre à dispositions des brochures, des témoignages, me semble bonne. Lui donner des adresses aussi, d'associations, de centres spécialisés en alcoologie.

Lui en as-tu déjà parlé une fois, lui as-tu clairement dit que tu es persuadée qu'il a un problème d'alcool?

Je t'encourage à lire toi-même de nombreux témoignages ici.

Comme il te l'a été dit, tant que ton mari ne prend pas lui-même conscience de son alcoolisme, aucune avancée ne sera possible. Il ne se soignera pas, ou bien le fera pour toi, ce qui revient au même.

Or s'il ne sort pas du déni, non seulement la situation n'avancera pas, mais elle s'enfoncera, et là toi, co-dépendante, tu rentreras avec lui dans une spirale qui te conduira à être de plus en plus malheureuse... Lui aussi, mais lui est d'une certaine façon responsable.

Je t'encourage surtout Ă  d'abord penser Ă  toi.

N'aie surtout pas l'impression de devoir le sauver, NON. Tu ne peux qu'être présente, mais s'il ne veut pas se soigner, ta présence sera néfaste pour toi, donc auto-destructrice.

Tu l'aimes mais tu n'aimes pas "celui qu'il est quand il a bu", celui qui "n'est pas lui".......... C'est lui pourtant, dans son auto-destruction à lui. La mienne était bien déterminée à aller jusqu'au bout, et je n'avais personne dans ma vie mais si ça avait été le cas.......... Il aurait vraiment mieux valu pour lui qu'il me fuit...

C'est lui, bien lui, quand il boit aussi: et c'est ainsi qu'il se présentera de plus en plus souvent à toi.

Essaie de communiquer clairement avec lui, quand il n'est pas ivre. Dis-lui que tu connais l'alcoolisme, que c'est une maladie, que ça se soigne. Que pour cela il doit comprendre qu'il en souffre.

S'il n'est pas réceptif, je t'ai déjà dépeint le tableau... C'est l'enfer.

Bon courage à toi, je te souhaite qu'il prenne conscience. Tu peux aussi lui donner l'adresse de ce site, moi la première fois que j'y suis venue j'étais dans le déni aussi...... Il m'a énormément fait avancer.

Bon courage encore.
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Vieux 08/02/2008, 23h27 #6
Autresoir
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Bonsoir !

Ben, bon, un premier lien pour te dire. Saute vite fait la partie "ne pas faire" et intéresse toi à la partie "Faire !"

Conseils au conjoint.



Citation:
Posté par Oumfoufou
Comment le gérer psychologiquement quand il est à jeun ?

Bonsoir.

Pourquoi LE gérer ? A priori, c'est à chaque être humain de se gérer. Bon oui y'a l'amour toussa, mais il ne faut pas se laisser déborder non plus.

Citation:
Posté par Oumfoufou
Hier soir, ivre-mort, il a dit des choses très très méchantes qui m'ont poignardée:que j'ai fait piquer ma lapine adorée au stade final d'un cancer pour m'en "débarrasser"; je n'arrive pas à savoir si quand il est ivre il dit des opinions refoulées en temps normal, ou s'il délire.
Opte pour un délire refoulé, s'il te faut du refoulement. En tous cas, il est probable que ses reproches véhéments ne s'adressent pas qu'à toi, peut-être même assez peu : c'est parce que tu es là à ces moments...


Citation:
Posté par Oumfoufou
Impossible dans ces cas-lĂ  de mener un raisonnement avec lui.
Totalement exact. Tiens en compte, c'est à dire disparaît quand il commence à être injecté et hargneux.
Et par contre le lendemain quand bien même il soit gentil et souriant (à mon avis pour faire oublier son écart de la veille dont il se souvient bien), ben c'est à ce moment qu'il faut tenter de causer pour de vrai.
Causer : non pas sur les reproches et l'agressivité, mais sur l'alcool. (et pas le vin qui est bon, le pousse-café qui ne fait pas de mal, la bière apéritive), tout ce que nous avons tous inventé pour nous justifier, mais : l'alcool.


Citation:
Posté par Oumfoufou
Quels mots trouver lorsqu'il est à jeun pour qu'il prenne conscience du mal qu'il me fait ? Et du mal qu'il se fait également?
Pas "des" mots pour l'instant, mais un seul : alcool. Sans reproche inutile, sans jugement dépréciatif, un simple constat médical.

Citation:
Posté par Oumfoufou
Ma psy connaît le problème et me dit que c'est un adolescent attardé et qu'elle voudrait le voir, évidemment, pour le mal qu'il me fait et aussi pour le soigner.
Ta psychologue, c'est la tienne Ă  toi toute seule.
D'accord elle pourra le renconter un jour, Ă  condition qu'il accepte, mais juste pour le voir et te comprendre mieux, toi.
L'aider, ce n'est pas son boulot Ă  elle, car elle doit t'aider toi.
Par contre elle pourra l'orienter vers un ou une collègue, toujours s'il accepte.
Chacun sa mouise.

Citation:
Posté par Oumfoufou
Mes copines me disent toutes de le quitter,vu les états dans lesquels je suis à cause de son alcoolisme; mais je trouve ça un peu facile...D'autant plus qu'il a aussi des côtés très bien.(c'est un personnage très populaire d'ailleurs ici).
D'un autre côté je ne veux pas passer ma vie à me shooter aux anxyolitiques juste à cause de lui...

Ben euh, on sait pas, nous ! Il doit valoir le coup pour que toi tu l'acceptes !
Et toi d'ailleurs tu vaux le coup pour toi ? Oui, non ?

Ben aussi, cause avec lui quand il est à jeun et chamant, toi profites-en pour vider ton coeur. S'il te rassure benoîtement, houla ! S'il admet un léger souci, ce serait mieux. Si le souci est grave, alors tu pourra l'aider à s'en sortir.

Cependant, tu n'est pas son infirmière. Alors disons, pose des bornes ! Donne-toi "tant" d'années pour avancer.

C'est çakom je le dis.

*

Et bienvenue parmi nous.

Si tu veux de la lecture, j'ai l'histoire d'Eva B. , en pleins de volumes, avec pleins de réponses ; de quoi lire tout une nuit et plus.

L'Histoire d'Eva B.

Bonne nuit.
Dernière modification par Autresoir 08/02/2008 à 23h54.
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Vieux 09/02/2008, 07h04 #7
Merlette
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Bonjour, Daisy, Mina et Autresoir!
Je viens de lire vos messages et déjà j'ai appris énormément, vraiment énormément..

Je ne saurais expliquer l'émotion de gratitude qui m'a saisie en lisant vos mots; d'autant plus que j'ai bien conscience que ça n'est sûrement pas la première fois que vous prenez le temps de répondre à une "novice "du forum. Merci donc de votre patience.

Je pense que je vais noter la plupart de vos réponses, pour m'en imprégner, (modifier un comportement bien ancré ne se fait pas en un clin d'oeil) et imprimer la lettre citée par Daisy, afin également de la montrer à la soeur de mon mari qui elle, le sermonne en boucle.... ; ça je l'avais bien compris, qu'il ne fallait pas le faire. J'avais compris qu'il était malade (heureusement: je n'ai pas fait que des erreurs, ouf !).

J'ai commencé à lire le forum, et je me demande bien pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt. Peut-être parce que j'avais peur de ne pas me sentir à la hauteur devant des personnes dotées d'un tel courage: les malades de l'alcool qui luttent, et les proches qui s'accrochent.

Merci, merci du fond du coeur!

Grâce à vous ma vision a changé et je pense qu'un premier pas a été fait.
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Vieux 09/02/2008, 07h46 #8
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Re- , j'ai deux autres petites questions.

J'ai bien compris que je n'étais pas son infirmière; mais lorsqu'il commence à être en état d'ébriété avancée, si je le laisse et m'en vais:

-d'une, je vais passer à ses yeux pour une rabat-joie, une épouse acariâtre.
Et il ne va plus m'aimer du tout, non? Ou alors il faut que je passe un "contrat" avec lui lorsqu'il est à jeun et que je lui explique clairement le comment du pourquoi, pas en présentant ça comme une menace? Est-ce une bonne idée?

-de deux,si je le laisse, je ne serai pas là pour le protéger contre lui-même (même si j'ai bien compris qu'il fallait le laisser assumer les conséquences de son alcoolisme): se faire arrêter par la police quand il essaie de leur piquer leur voiture par défi, ok; mais se faire tabasser parce que, ne tenant plus debout, il a bousculé un "dur à cuire"; ou prendre le volant et causer un accident? (pas toujours facile de lui subtiliser ses clefs d'autant plus qu'il est plus fort physiquement que moi).

Ah oui et j'ai encore une question (désolée, c'est bizarre mais moi qui ne suis pas bavarde là les pensées fusent).

L'an passé nous sommes allés voir un concert qui me tenait très à coeur.
Et nous nous sommes fait expulser au milieu du concert par les videurs car il était ivre et tombait sur les gens.Je n'avais rien vu venir car il avait caché de la vodka dans une bouteille d'eau à mon insu. (et moi pauvre cruche qui était fière de lui parce quil buvait de l'eau, pour une fois!!!).

Je ne dois pas lui faire la morale, c'est sa maladie, ok....mais qu'est-ce que je fais de ma colère (justifiée), ma déception d'avoir raté ce concert, ma frustration?

Ne rien dire le lendemain, faire comme si je n'avais pas souffert moi aussi, n'est-ce pas minimiser les répercussions de son alcoolisme? Où est la frontière entre la maladie et la responsabilité?

Pardon d'abuser de votre générosité...
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Vieux 09/02/2008, 08h03 #9
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Oumfoufou
Re- , j'ai deux autres petites questions.

J'ai bien compris que je n'étais pas son infirmière; mais lorsqu'il commence à être en état d'ébriété avancée, si je le laisse et m'en vais:

-d'une, je vais passer à ses yeux pour une rabat-joie, une épouse acariâtre.
Et il ne va plus m'aimer du tout, non? Ou alors il faut que je passe un "contrat" avec lui lorsqu'il est à jeun et que je lui explique clairement le comment du pourquoi, pas en présentant ça comme une menace? Est-ce une bonne idée?

-de deux,si je le laisse, je ne serai pas là pour le protéger contre lui-même (même si j'ai bien compris qu'il fallait le laisser assumer les conséquences de son alcoolisme): se faire arrêter par la police quand il essaie de leur piquer leur voiture par défi, ok; mais se faire tabasser parce que, ne tenant plus debout, il a bousculé un "dur à cuire"; ou prendre le volant et causer un accident? (pas toujours facile de lui subtiliser ses clefs d'autant plus qu'il est plus fort physiquement que moi).

Ah oui et j'ai encore une question (désolée, c'est bizarre mais moi qui ne suis pas bavarde là les pensées fusent).

L'an passé nous sommes allés voir un concert qui me tenait très à coeur.
Et nous nous sommes fait expulser au milieu du concert par les videurs car il était ivre et tombait sur les gens.Je n'avais rien vu venir car il avait caché de la vodka dans une bouteille d'eau à mon insu. (et moi pauvre cruche qui était fière de lui parce quil buvait de l'eau, pour une fois!!!).

Je ne dois pas lui faire la morale, c'est sa maladie, ok....mais qu'est-ce que je fais de ma colère (justifiée), ma déception d'avoir raté ce concert, ma frustration?

Ne rien dire le lendemain, faire comme si je n'avais pas souffert moi aussi, n'est-ce pas minimiser les répercussions de son alcoolisme? Où est la frontière entre la maladie et la responsabilité?

Pardon d'abuser de votre générosité...


Salut ...

Je peux ?


Ben ... t'as RIEN compris ni Ă  l'alcoolisme ni aux relations entre humains.

Et ton titre ... boff : gérer la psychologie d'une autre personne ...


Tu devrais pratiquer un groupe de parole de proche d'alcoolique.
Tu y découvrirais comment gérer TA psychologie.
La tienne.
Il n'y a que sur toi que tu peux faire quelque chose, ton mari ... tu es impuissante sur sa psychologie.
Et comme je pense que tu fais faux, ça te ferait du bien.
Et, ça l'aiderait bien plus.
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Vieux 09/02/2008, 08h15 #10
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Skype

Et ton titre ... boff : gérer la psychologie d'une autre personne ...

Je vois dans la notification que tu as supprimé le commentaire "pervers".

A mes yeux , "gérer la psychologie d'une personne" signifie "comment communiquer avec elle"; les autres personnes qui m'ont répondu ont bien compris, elles.

Pardon de ne pas avoir fait une agrégation de lettres modernes et de ne pas m'exprimer ultra- parfaitement....
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Vieux 09/02/2008, 08h21 #11
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Oumfoufou
Je vois dans la notification que tu as supprimé le commentaire "pervers".

A mes yeux , "gérer la psychologie d'une personne" signifie "comment communiquer avec elle"; les autres personnes qui m'ont répondu ont bien compris, elles.

Pardon de ne pas avoir fait une agrégation de lettres modernes et de ne pas m'exprimer ultra- parfaitement....

oui je l'ai supprimé pour qu'il n'y ait pas méprise, car ce n'est pas le "bon" mot pour expliquer ce que je voulais dire.
Mais ça y ressemble.

Je crois que j'ai bien compris ce que tu fais avec ton mari.
C'est pour cela que je te dis d'aller dans un groupe de parole de proches d'alcooliques.
Tu pourras y etre aidée.
Tu ne t'y prends pas de la bonne manière.
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Vieux 09/02/2008, 09h38 #12
incognita
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Courage, je suis dans une situation similaire, celle d'un conjoint alcoolique, je pense Ă  toi.
Dernière modification par incognita 09/02/2008 à 09h41.
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Vieux 09/02/2008, 09h43 #13
Merlette
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Merci, Incognita, bon courage Ă  toi aussi, alors!
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Vieux 09/02/2008, 09h51 #14
Jeunesse éternelle

Messages: n/a

Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Oumfoufou
Bonjour, mon mari est alcoolique "occasionnel" depuis l'âge de 15 ans, il en a 43. Le problème va en s'amplifiant, et comme je suis fragile (issue du forum psy, entre parenthèse ;-) ça a de grosses répercussions sur moi. On m' a conseillé de m'adresser à vous.

Petit topo:

Mon mari boit pas mal ,assez souvent, pour faire la fête ou décompresser, ou parce qu'il s'ennuie, et parfois je l'accompagne (pour faire la fête mais modérément) ...mais parfois (souvent ) il dérape, quand il est seul ou avec de mauvaises fréquentations.

S'il boit de l'alcool fort il ne "tient" pas l'alcol, se met à être apathique, les yeux vitreux, ne répond pas à mes questions, fait des choses invraisemblalbles comme essayer de voler une fourgonette de police, se met en danger...et devient de plus en plus méchant verbalement, au fil du temps. J'ai l'impression dans ces moment d'être avec un mort, ce n'est pas lui; il a "disparu".

Sans parler de la fois le mois dernier où il a découché car trop ivre (ce que je ne savais pas) et que j'ai appelé le lendemain tous les hôpitaux, en larmes.

Mais ce qui m'ammène ici c'est : comment le gérer psychologiquement quand il est à jeun?

Hier soir, ivre-mort, il a dit des choses très très méchantes qui m'ont poignardée:que j'ai fait piquer ma lapine adorée au stade final d'un cancer pour m'en "débarrasser"; je n'arrive pas à savoir si quand il est ivre il dit des opinions refoulées en temps normal, ou s'il délire. Et ce n'est qu'un exemple parmi mille autres.

Impossible dans ces cas-lĂ  de mener un raisonnement avec lui; et comme le lendemain il est absolument charmant, plein de dynamisme, j'ai du mal Ă  lui faire des reproches ou essayer de le convaincre de ce qu'il m'a fait ou dit.

Mais vous vous en doutez je souffre, d'autant plus que je suis hyper fragile, pour moi ces états -là c'est comme un abandon ou une mort. Et évidemment le seul ami vers qui je peux me tourner c'est mon Seresta.

Quels mots trouver lorsqu'il est à jeun pour qu'il prenne conscience du mal qu'il me fait ? Et du mal qu'il se fait également?

Cerise sur le ponpon il vient de retrouver de "vieux copains " et j'ai découvert qu'ils l'incitaient à boire et à fumer des pétards, je suis horrifiée, un avenir de cauchemars m'attend, et je pèse mes mots.
Ca veut dire qu'au lieu de rentrer à la maison après le travail il va aller fréquemment chez ces gens (il a déjà commencé), alors qu'avant il rentrait et était très prévenant.
(je précise, nous n'avons pas de problème de couple, de disputes etc).

J'étais habituée à ses excès mais ils prennnent un tour de plus en plus chronique et dramatique.
Je précise qu'il a 43 ans et que nous sommes ensemble depuis 15 ans.
Ma psy connaît le problème et me dit que c'est un adolescent attardé et qu'elle voudrait le voir, évidemment, pour le mal qu'il me fait et aussi pour le soigner.

Toute sa famille le pousse à consulter un psy, mais ça reste lettre morte.
On tremble du moment oĂą il aura une cirrhose , un cancer ou un infarctus.

Enfin bref, voilà, avez-vous des idées d'arguments pour lui faire enfin comprendre la souffrance indicible qu'il me cause dans ces états?
Et aussi pour quil prenne conscience quil n'a plus 20 ans, que la fac c'est fini? Que le corps s'use?

Mes copines me disent toutes de le quitter,vu les états dans lesquels je suis à cause de son alcoolisme; mais je trouve ça un peu facile...D'autant plus qu'il a aussi des côtés très bien.(c'est un personnage très populaire d'ailleurs ici).
D'un autre côté je ne veux pas passer ma vie à me shooter aux anxyolitiques juste à cause de lui...

Merci pour avoir lu mon pavé!
Et merci d'avance pour vos conseils!

__________________

bonjour ton mari n a toujours pas compris qu il etait au bout de son parcours avec l alcool.Il va utiliser toutes les ficelles pour continuer , s il continue a ce rythme il risque de tout perdre et toi tu risques impuissante de l accompagner dans sa décheance.
MOI J AI FAIS chier toutes mes compagnes et c est parce que je suis aller jusqu au bout des beuveries en etant célibataire que je me suis rendu compte que j etais a 2 doits de toutperdre (chomages ,maladie ,folie)quej ai eu peur .
TON MARI fait le gosse il n a plus de lucidité il est malade ,c est dur d accepter que c est fini les parties de rigolades de déconnades avec les potes .
MOI SI JE N AVAIS PAS TOUCHE LE FOND JE CROIS QUE JE BOIRAI ENCORE
ton mari n a pas encore touché son fond .Le problème est que toi tu vas souffrir de plus en plus a essayé d espérer constamment lorsqu il a un momment de lucidité et qu il est a nouveau gentil ;
et puis je crois que pour certaine personne il n y a pas de fond , tout perdre leur importe peu il prefere avoir raison dans leur destruction que se sauver en ayant tort.
C EST DONC LA ROULETTE RUSSE LE HASARD;

protège toi au mieux que tu peux sinon quitte le pour un momment et laisse le vivre son dèlire, qu il en bave sans aide maternnelle et il pourra jouir de sa connerie tout seul.
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Vieux 09/02/2008, 09h58 #15
Jacquotte
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Skype
oui je l'ai supprimé pour qu'il n'y ait pas méprise, car ce n'est pas le "bon" mot pour expliquer ce que je voulais dire.
Mais ça y ressemble.

Je crois que j'ai bien compris ce que tu fais avec ton mari.
C'est pour cela que je te dis d'aller dans un groupe de parole de proches d'alcooliques.
Tu pourras y etre aidée.
Tu ne t'y prends pas de la bonne manière.

Bonjour Oumfoufou,

C'est difficile d'ĂŞtre conjoint d'un alcoolique. Il y a beaucoup de souffrances et ce n'est pas la peine d'en rajouter.

Comprendre l'alcoolique, c'est difficile, lui-même ne se comprend pas parfois. On ne sait pas pourquoi on a fait telle ou telle chose quand on est alcoolisée, on se méprise et c'est la honte.

Alors, bien sûr qu'on veut esquiver les reproches. Mais pourtant, si l'on veut se comprendre, il faut dialoguer.

Pour moi, j'ai éloigné mon mari de mes problèmes d'alcool. C'était trop difficile. Il n'est que reproches, humiliations.

Dans ma famille, tout le monde était alcoolique, père, mère, frères, oncles, tantes... donc, c'était normal. Mais, avant de l'être moi-même, j'ai subi l'alcool de mes parents mais je les aimais tels qu'ils étaient, je vivais dans la honte, c'était le silence à la maison de la part des enfants, les parents se chargeait de "mettre l'ambiance"... nous étions terrorisés...

Pourtant, j'ai bu moi-mĂŞme...

Ce qui veut dire que même l'expérience, le savoir.... ben, pas si simple...

C'est vrai que ce serait bien que tu ailles dans une association de gens qui vivent le même problème que toi. Tu apprendrais des choses que nous, nous ne savons pas forcément mais ce que nous savons, tu peux le dire dans la lettre que t'as communiquée Daisy.

Je te souhaite bon courage. Agis POUR TOI. Je t'
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Vieux 09/02/2008, 10h05 #16
Jacquotte
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Date d'inscription: août 2007
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Jeunesse éternelle
ton mari n a pas encore touché son fond .Le problème est que toi tu vas souffrir de plus en plus a essayé d espérer constamment lorsqu il a un momment de lucidité et qu il est a nouveau gentil ;
et puis je crois que pour certaine personne il n y a pas de fond , tout perdre leur importe peu il prefere avoir raison dans leur destruction que se sauver en ayant tort.
C EST DONC LA ROULETTE RUSSE LE HASARD;

protège toi au mieux que tu peux sinon quitte le pour un momment et laisse le vivre son dèlire, qu il en bave sans aide maternnelle et il pourra jouir de sa connerie tout seul.

Bonjour,

C'est tout Ă  fait vrai, pour certaines personnes, il n'y a pas de fond. Ils ne peuvent simplement pas renoncer Ă  l'alcool.

Malgrès la peur de perdre la vie, mon frère a bu jusqu'à en mourir. Il savait qu'il allait en mourir et même quand il ne pouvait plus boire parce que plus rien ne pouvait passer par la bouche, il prenait des gorgées de vin blanc dans la bouche, la garder pour la rejeter dans l'évier puisque plus rien ne passait...

Il en est mort et je n'ai rien pû faire sauf le soutenir, le nourrir par la sonde implantée directement dans son estomac, l'entourer jusqu'au bout de ses souffrances parce qu'il a horriblement souffert.

Pour certaines personne, le fond, c'est la mort.

Allez, on va essayer d'être plus gai mais çà démarre fort ce matin.
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Vieux 09/02/2008, 10h18 #17
Milonga

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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Bonjour Omfoufou

Très difficile, hein, la position d'un proche d'alcoolique ..On ne sait que faire, entre tendresse, protection , colère, dégout, appel a la raison, compréhension, rejet, chagrin..quelle attitude adopter..

Quelle que soit l'attitude , lorsqu'on demande de l'aide, qu'on essaie de comprendre, on se retrouve souvent en positin d'accusé, parce qu'on n'a jamais fait comme il aurait fallu qu'on fasse..Déjà on se sent souvent responsable (à tort, bien sur) et meme si on sent bien qu'on n'est pour rien la dedans, cette impression d'etre accusé en rajoute une couche sur notre chagrin

Ne te laisse pas impressionner par les jugements que tu peux sentir dans les réponses que l'on fait a tes questions.Tu es là pour comprendre la maladie alcoolique ..c'est tout..Les conseils ou leçons..ne t'en offusque pas trop..si on savait ou est la bonne attitude, la bonne solution..?
On le sait au bout de quelques temps, mais en fait, on fait le meme chemin que l'alcoolique, en parallèle..on comprend après des années comment se comporter, et je crois qu'en fait, c'est la fatigue, la lassitude, qui nous dictent la bonne attitude.., le jour ou on en a marre, qu'on est épuisé, qu'on trouve la force de montrer notre refus de "jouer" , et qu'on laisse l'autre face à ses responsabilités..

Les alcooliques qui s'en sont sortis certes comprennent la maladie alcoolique, mais ils ne savent pas comme c'est difficile lorsqu'on aime quelqu'un de le voir s'enfoncer peu a peu dans cette maladie que l'on ne comprend pas, ils ne savent pas a quel point c'est dur lorsqu'on aime quelqu'un de mettre de coté son amour pour réfléchir froidement ..ils ne savent pas comme c'est dur de renoncer à l'idée que l'on se faisait de la relation a l'autre..La communication devient quasi impossible, dans tous les cas douloureuse, source de chagrin..et c'est toute notre propre vie qui est remise en question..

Alors oui, nous dire qu'on ne comprend rien et qu'on en se comporte pas comme il faut..ok, c'est peut etre vrai..mais je ne suis pas sure que ce soit tellement utile d'en remettre une couche , on a déjà notre part de chagrin, et c'est une grosse part...L'alcoolique boit peut etre pour noyer son mal etre, le proche doit faire face a son mal etre sans le "tampon" alcool..et ce n'est pas facile

Omfoufou ..je n'ai pas de vrai conseil a te donner, pour trouver une solution ..La seule chose que je peux te dire ..va te faire mal ..Il n'y a que lui qui peut décider d'arreter l''alcool..Toi tout ce que tu peux faire, c'est lui signifier que tu ne veux pas de lui s'il ou quand il s'alcoolise, et faire un max pour vivre ta vie sans lui, pour toi, ne rien attendre de lui et ne pas dépendre de lui.Ne jamais céder, ne jamis "négocier" avec lui, affirmer très nettement les limites que tu poses, et t'y tenir.

Mais ca ne se fait pas du jour au lendemain..

Je te souhaite du courage, courage pour supporter, ou courage pour te sauver

Milonga
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Vieux 09/02/2008, 10h30 #18
Jeunesse éternelle

Messages: n/a

Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Jacquotte
Bonjour,

C'est tout Ă  fait vrai, pour certaines personnes, il n'y a pas de fond. Ils ne peuvent simplement pas renoncer Ă  l'alcool.

Malgrès la peur de perdre la vie, mon frère a bu jusqu'à en mourir. Il savait qu'il allait en mourir et même quand il ne pouvait plus boire parce que plus rien ne pouvait passer par la bouche, il prenait des gorgées de vin blanc dans la bouche, la garder pour la rejeter dans l'évier puisque plus rien ne passait...

Il en est mort et je n'ai rien pû faire sauf le soutenir, le nourrir par la sonde implantée directement dans son estomac, l'entourer jusqu'au bout de ses souffrances parce qu'il a horriblement souffert.

Pour certaines personne, le fond, c'est la mort.

Allez, on va essayer d'être plus gai mais çà démarre fort ce matin.

BONJOUR jai rencontre un policier, pas par hasard il m a mis un pv pour avoir roule sur une voie de bus et je lui ai dis que c etait pas grave ,
je lui raconte que je suis en sevrage alcool et qu a lépoque ou je buvais comme trou j ai failli mourir plusieurs fois en roulant bourré;
Et voila qu il me raconte l histoire de son jeune frere qui n a jamais pu arreter de boire et qui en est mort alors qu il avait une femme et une petite fille ,il m adis que lui et toute sa famille avaient tout eassayé ,en vain .ON aurait dis que ca lui faisait du bien de m en parler comme si que sa souffrance etait encore vive;
Il ne comprend toujours pas comment son frere a pu aller jusqu au bout en laissant toute la famille désemparer et vivre avec la culpabilté de n avoir pas su pas pu le sauver.

AU FAIT IL M A MIS QUAND MEME LE PV
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Vieux 09/02/2008, 10h58 #19
Soleil 1
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Milonga
..La seule chose que je peux te dire ..va te faire mal ..Il n'y a que lui qui peut décider d'arreter l''alcool..

Bonjour Omfoufou

Miloga a raison. Il faut que ce soit la personne elle même qui décide d'arrêter l'alcool, sinon ce n'est pas possible.


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La parole est une force
La parole sauve du désespoir

Soleil 1 is offline Réponse avec citation
Vieux 09/02/2008, 11h04 #20
Soleil 1
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Re : Comment gérer la psychologie d'un conjoint alcoolique?
Citation:
Posté par Skype

C'est pour cela que je te dis d'aller dans un groupe de parole de proches d'alcooliques.
Tu pourras y etre aidée.
Tu ne t'y prends pas de la bonne manière.

Oumfoufou

Je n'osais pas te le dire, mais Skype te donne un bon conseil lorsqu'il te dit d'aller dans un groupe de parole, peut-ĂŞtre un MAB. ce n'est qu'une suggestion.
Dans mon association il y a des conjoints d'alcooliques.
Là, tu pourras être aidée, écoutée et comprendre beaucoup de choses sur l'alcoolisme.

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La parole est une force
La parole sauve du désespoir

Dernière modification par Soleil 1 09/02/2008 à 11h10.
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Si tu veux la page 2 : fais moi signe !!

Bonne lecture

Mimi


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  Lien vers ce message 07 DĂ©cembre 2011, 23:20
Bonsoir Ysa,

Oui, c'est vrai, c'est "fort" un homme qui parle de la maladie de sa femme.

D'ailleurs, je me sens parfois un peu seul. Peu importe, je sais ce que NOUS devons à cette molécule. Alors un peu de temps, chaque jour ou presque pour apporter un peu d'aide, bref partager. C'est "fort" peu.

A bientĂ´t.


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  Lien vers ce message 08 DĂ©cembre 2011, 20:33
@ Gertrude: Bon, ben, j'ai bien tout lu !
J'ai trouvé certains articles très intéressants.
Je me suis retrouvée dans plusieurs descriptions, et je pense que selon l'évolution de la situation, je me ferai aider.
Merci encore pour ces renseignements précieux.
A+


"L'Espérance, c'est d'aller d'échec en échec avec le même enthousiasme" (Churchill)
 
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  Lien vers ce message 08 DĂ©cembre 2011, 20:35
Bonsoir lyza,

Comment vas tu?? Le moral remonte?

Et pbe va bien??

MELL


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  Lien vers ce message 09 DĂ©cembre 2011, 19:52
@ Mell: merci pour ton message.
Non, le moral ne va pas fort du tout.
Pbe est très volontaire sur le traitement, ce qui est génial. La conso semble être moindre, lui le dit aussi.
J'ai de mon côté, le sentiment d'avoir porté beaucoup, et de m'écrouler alors que la ligne blanche n'est pas encore franchie...
Je n'ai plus beaucoup de ressources, lĂ ...
Epuisement général... envie de rien.... Co-dépendance, quand tu nous tiens...


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  Lien vers ce message 09 DĂ©cembre 2011, 20:22
Bonsoir Lyza,

C'est je pense normal que tu sois épuisée, tu pousses, tu portes, tu tires ...
Tu l'as dit que tu avais senti que le baclo c'était ça
Là tu relâches parce que tu sais que enfin la solution va arriver

Reposes toi, en tout cas tu peux être fière de toi et c'est génial pour ton amour et pour toi s'il est motivé et décidé.

Bisous


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  Lien vers ce message 09 DĂ©cembre 2011, 22:50
Bonsoir Ysa,

Bien sur, parfaitement légitime les passages à vide. Il serait malhonnête de ma part de prétendre que cela ne m'est jamais arrivé.

Pbe se soigne, et il est parfaitement impliqué. La conso baisse. Génial comme tu le dis.

Si, tu les as les ressources. Il a besoin de toi.

Allez Ysa, il va y arriver. C'est ligne droite, tu le sais. Accroche toi.


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  Lien vers ce message 09 DĂ©cembre 2011, 23:03
courage Lysa

vous êtes sur le chemin de la liberté
il faut allez de l'avant,
le plus dure est fait....

chris


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  Lien vers ce message 09 DĂ©cembre 2011, 23:21
Bidibule, Patrick, Chris.... j'apprécie.
Bien sûr, c'est vous qui avez raison, je le sais.
J'ai honte de craquer alors que ce n'est pas moi qui fait le plus de boulot, au final.
ça passera
Bises Ă  tous


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  Lien vers ce message 09 DĂ©cembre 2011, 23:25
Honte tu plaisantes !

Bien sûr que tu fais un boulot, un vrai boulot de femme aimante et accompagnatrice

L'amour c'est du taf et ça se travaille, tu as le droit de craquer

Et même n'hésite pas craque et recraque si tu en as besoin, toi aussi tu as le droit d'être épaulée, écoutée

Bisous
A très vite, ne prends pas sur toi inutilement, ici y a de bonnes oreilles


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  Lien vers ce message 09 DĂ©cembre 2011, 23:39
tu as trouvé , vous avez trouvé la solution,

normal que tu relâche un peu,

mais levez la tĂŞte ensemble, c'est partie, vers la victoire


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  Lien vers ce message 12 DĂ©cembre 2011, 14:26
Bonjour Ysa,

Et toi, ça va comment ?


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  Lien vers ce message 12 DĂ©cembre 2011, 15:03
Bonjour Ă  tous

Le week end a été bon...
J'ai annulé mon obligation du dimanche pour rester avec Pbe et nos enfants afin de décorer, tous ensemble, le sapin traditionnel.
Même si sa conso est encore présente, j'ai eu le sentiment qu'elle ne lui faisait pas le même effet. En tout cas, pas de dispute ni de prise de tête.
Les enfants aussi (ils sont au courant et informés) ont été plus détendus.
Un dimanche cocooning, c'est quand même ressourçant...

Niveau ES que je constate:

- il a plus d'appĂŞtit (mais est ce un ES ?)
- il s'endort vite et il dort davantage
- quelques soucis gastro-intestinaux

Nous attendons "Dame Indifférence" un peu comme le Père Noël... avec excitation et impatience...

Merci à tous mes "accompagnants", conjoints ou guéris, ou même, ceux en "bonne voie", pour vos messages réconfortants

@ Chris et Papa Lionel:
Mon adhésion part au courrier de ce soir

On se tient au courant

Lyza


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  Lien vers ce message 12 DĂ©cembre 2011, 23:09
Hello Lyza,

Excellent Week end, ça fait du bien!!

Dame Indifférence viendra à son rythme, ne soyez pas inquiets! Pour Noël, avant, ou après!

Une gosse bise Ă  vous 2!


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  Lien vers ce message 12 DĂ©cembre 2011, 23:23
Chère Lyza,

Effectivement c'est un week end de sérénité, on repart quelque peu ressourcer. Même si nous les conjoints ne baissons pas la garde, la prudence est de rigueur, on apprécie ces moments de tranquillité en famille. Et c'est aussi ceux-là dont on se souvient, dont on évoquera les instants ensemble, en famille. Il faut savoir en profiter pour ne garder que le meilleur.
Bon courage pour la montée du baclo.
Amitiés
 
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  Lien vers ce message 13 DĂ©cembre 2011, 10:39
Merci pour vos com très sympas et chaleureux. Il me fallait au moins ça pour affronter la semaine...
Hier soir, pas Glop du tout...
Heureusement que Pbe m'avait expliqué que le Baclo peut potentialiser l'alcool, parcequ'avec une conso identique, l'effet a été fulgurant et cinglant, mais comme je me suis douté que c'était le souci, j'ai pris sur moi, et n'ai pas jeté d'huile sur le feu.
Par contre, quand une heure plus tard je me suis aperçue qu'il était parti de la maison, sans rien dire, portable éteint, j'ai complètement flippé.
Pendant plus d'une heure, les idées les plus glauques me sont venues à l'esprit... et il est rentré, l'air de rien.... Comment ça peut me bouffer !!!!!!http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_devil.gif

Voilà... ce matin, il est conscient qu'il y a bien eu un blèm hier soir, mais ne sait plus trop comment ça a démarré. Et moi, je suis toujours en pétard de m'être fait autant de souci !

ça me rend chèvre ! (Clin d'oeil au Fil de DepraV auquel je n'ai pas encore participé mais qui m'interpelle aussi)

Pbe voit son doc ce soir... il va faire le point sur tout ça, on verra plus tard.... je vais essayer de transformer mon "GRRRRRR !!!!http://www.baclofene.com/images/smileys/maxiangry.gif" en " http://www.baclofene.com/images/smileys/godgrace.gif, sinon je vais devenir http://www.baclofene.com/images/smileys/crazy.gif


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Bonjour Lyza,

J'avais lu ton fil hier mais pas intervenu.

J'y retourne ce matin et ce que je lis me fait sourire, parce que je m'y reconnais également ! (bah oui, vaux mieux en rire qu'en pleurer au point ou on en est !!)

Comme tu le dis, baclo + alcool, c'est un cocktail explosif ! J'ai vu mon chéri passer de l'état "normal" à "complètement bourré" en l'espace d'un verre, assez impressionnant !

Mais bon, moi je me dis que ca vaut dire que le baclo fait quand mĂŞme de l'effet, mĂŞme si ce n'est pas encore celui qu'on attend.

Ceci dit, je reconnais (oh que oui !) qu'il est bien dur de prendre encore sur soi et même une bonne nuit de sommeil ne suffit pas toujours à nous faire oublier les problèmes de la veille...

Allez courage !!!!


Il est souvent nécessaire d'entreprendre pour espérer et de persévérer pour réussir.
 
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  Lien vers ce message 13 DĂ©cembre 2011, 11:33
Merci les filles. ça me déculpabilise un peu de voir qu'apparemment, ça se passe à peu près chez tout le monde pareil... Je suis consciente de la lutte qui se met en place dans l'organisme, consciente que Rome ne s'est pas construite en un jour, mais supra- consciente également que j'ai les nerfs à vif, et que je dois prendre sur moi !
Bon, les conjointes et conjoints, faudra se faire un pique nique au printemps, histoire de se récompenser de notre ténacité, non ?
Rencard au centre de la France, c'est peut ĂŞtre plus simple pour tout le monde...http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_oui.gif

Des biz

J'allons voir mes patients.... se souviennent plus non plus de ce qu'ils ont fait hier, merci Aloïs et autres démences .....
Gardons le sourire....


"L'Espérance, c'est d'aller d'échec en échec avec le même enthousiasme" (Churchill)
 
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Avatar de winbaboo (conjointe)
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  Lien vers ce message 13 DĂ©cembre 2011, 11:42
Lol, mon ami me dit ca régulièrement, "Rome ne s'est pas construite en un jour" !! Mais je m'en fou moi de Rome !!!!!!!

Ne culpabilise pas, on est tous(toutes) plus ou moins pareil(les). Par chez moi, mon ami trouve qu'il boit moins, moi je trouve qu'on s'engueule pourtant plus. Je sais que c'est aussi parce que je n'en peux plus, je suis fatiguée moralement de tout ce que je dois subir au nom de sa maladie.

Mais bon, tu n'as pas tenu le coup jusque la pour lacher l'affaire maintenant non ??!!!! Allez, hauts les coeurs, on va y arriver !! (je suis dans un bon jour aujourd'hui, j'en profite !!)

Bon courage avec tes patients, moi aussi je retourne au boulot !


Il est souvent nécessaire d'entreprendre pour espérer et de persévérer pour réussir.
 
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  Lien vers ce message 13 DĂ©cembre 2011, 14:27
Hello L'Ysa,
je t'apporte l'opinion du malade,comme je l'ai déjà dis plus avant, vous êtes formidables de nous
soutenir pourtant on biaise,on invente des stratégies,on se défile souvent .....
Je crois qu'à chaque fois que tu souffres de ses dérapages,tu dois lui dire...trouver ta façon (je crois que
nous sommes plus sensible à la douceur,la vindicte nous braque..) mais il faut qu'il entende ton désarroi ..
A chaque fois tu dois pouvoir lui montrer tes blessures, sans le juger, le culpabiliser...juste ouvrir ton coeur
avec ton amour..qu'il puisse y plonger son regard..voir Ta confiance..
VoilĂ , j'ai la chance d'avoir une compagne formidable, je peux voir le soutien, la confiance, et l'amour dans son
coeur et rien ne peut me rendre plus fort...(il n'empêche que je biaise, j'invente encore des stratégies..plus pour longtemps, j'espère...)
pourtant je sais bien qu'elle n'est pas dupe..le chemin est ardu.....


" il arrive souvent de ne rien obtenir parce que l'on ne tente rien" J Deval
 
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Avatar de Patrick7
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  Lien vers ce message 13 DĂ©cembre 2011, 14:48
Bonjour L'Ysa,

Tout Ă  fait OK pour un pique nique au printemps.

Montrer les blessures, comme l'écrit Homer, je crois que c'est faire culpabiliser d'autant plus l'autre.

Notre "rôle" de conjoint codep, est d'après moi, de faire quasi abstraction de nos propres sentiments. Pas le droit. Tout donner, sans attendre en retour.

Ce qui est sur, c'est que depuis que ma femme a guéri (plus de 2 mois), et du jour au lendemain, j'ai considéré ces années comme quantité négligeable, tant la vie est belle après.

On passe à autre chose. Plus le temps de se tourner sur le passé. Droit devant. Goûter cette nouvelle vie, avec appétit. Voir renaître l'autre.

Se dire "Que c'est beau, c'est beau la VIE"


VOULOIR LIBERE
 
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Avatar de Lyza de Pbe
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  Lien vers ce message 13 DĂ©cembre 2011, 16:32
Hello Homer,
Oui, c'est bien d'avoir l'avis d'un malade... c'est bien aussi d'être clairvoyant sur les "stratégies" employées parfois... sur les dérapages encore présents.
Je suis d'un naturel assez direct, alors j'ai du mal à cacher quand j'ai été blessée, même si je sens bien qu'il faudrait procéder comme le suggère Patrick, j'ai du mal "à faire abstraction" de mes propres sentiments... trop entière, sans doute, je serai une bien piètre comédienne ! Tout est écrit sur ma bobine !
Donc, Pbe sait très bien quand ça a dérapé... le lendemain, c'est ma tête qui le lui dit ! Alors, c'est selon, soit on arrive à en parler, soit non. Mais bon, un pas après l'autre... pour l'instant, je tiens.
J'ai mes propres problèmes qui sont tout autre et qui (heureusement) ne concernent pas la santé, mais qui me pompent néanmoins, mon énergie pour quelques mois encore...
Dis moi, Homer, ton avatar, c'est ton chat ? Si oui, il est bien beau ton "rouquin à poils mi longs"... étant également éleveur félin professionnel, je suis sensible à tous les animaux, mais spécifiquement aux chats.

des bises à tous, et j'insite: je pense que l'idée d'une rencontre au Printemps, avec tous "nos guéris" serait super !

Lyza


"L'Espérance, c'est d'aller d'échec en échec avec le même enthousiasme" (Churchill)
 
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  Lien vers ce message 14 DĂ©cembre 2011, 0:55
Ok pour un repas au centre de la France, suis partante. Pour info une assemblée doit être programmée au sud de Paris par Sylvie avec tous ceux qui voudront bien participer...

Je te comprends et sais ce que tu vis. Il est difficile de faire abstraction tant on voudrait que ça avance. Parce que l'on a envie de redécouvrir les êtres qu'ils sont réellement et pas obstrué par ce maudit alcool!
Les sentiments, c'est ce qui nous rattachent à eux. Alors il est normal que tu les expriment, c'est aussi ce qui nous rend fortes et nous permet de trouver encore de l'énergie.
Maintenant que tu as découvert le baclofène, que tu constates les guérisons, tu veux que les choses aillent plus vite, moi aussi.
Le lendemain, mon mari découvre mon humeur, ma tête, même s'il se doute, il fait mine de ne rien savoir. Comme le dit Homer stratégie pour nier les faits, se défiler...

Courage ton mari avance, comme le mien. Il faut donc se raccrocher à cet espoir que constitue le baclofène.
Amitiés
 
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Avatar de homer - le retour
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  Lien vers ce message 15 DĂ©cembre 2011, 0:17
Hello L'Ysa,
Ce magnifique rouquin est le chat de Marge... Elle l'a récupéré dans une ferme de la Matheysine (La Mure Isère)
à l'âge de trois mois... il est né dans le tiroir d'une commode parmi des chaussettes... et la petite fille de la maison l'avait dans les bras toute la journée, dormait avec lui... c'était un peu son doudou...
aujourd'hui il a deux ans, il est stérilisé, il dort souvent sur le dos les pattes écartées attendant des caresses sur le ventre... c'est la première fois que je vois un chat pareil.. Un vrai bouddha..
Son jeu favori : se mettre dans la baignoire et laper le filet d'eau que je lui fais couler..
et toi alors quelle race de chat élèves-tu ? Tu en as beaucoup ?
quant aux sentiments je crois au contraire qu'il ne faut pas en faire abstraction . La sincérité allant de paire avec la confiance, la difficulté étant de trouver les mots et le ton justes... sans animosité..
Bonne soirée . Homer
ps : on voulait joindre des photos mais on n'y arrive pas !!! des vraies truffes...


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Avatar de Angèle-conjointe
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  Lien vers ce message 15 DĂ©cembre 2011, 0:47
Bonsoir Lyza,
Moi c'est Angèle de Rico, je suis pas encore intervenue sur ton fil, mais j'ai lu, alors je viens te donner quelques encouragements pour la suite, je sais combien c'est difficile d'accompagner un malade alcoolique, mais je vois que ça avance et qu'il y a du mieux, ça m'a fait rire car tu es encore plus impatiente que moi, allez zou !!! augmentation de 30 mg au lieu de 10mg, moi aussi j'avais fortement envie que tout se finisse très vite, après tout, les ES, nous on les supportent plutôt bien non ? http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_oui.gifhttp://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_oui.gif

A bientĂ´t et courage

Angèle de Rico, qui dit qu'elle va aller se coucher depuis 1 heure et qui est toujours là !!!! sacré forum quand tu nous tiens.


Un ami c'est quelqu'un qui vous connaît bien, et qui vous aime quand même.
 
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Avatar de Lyza de Pbe
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  Lien vers ce message 15 DĂ©cembre 2011, 13:52
@Homer: je t'ai fait un MP
@Angèle: http://www.baclofene.com/images/smileys/fsb2_oui.gif, ouais, exact ! Moi les ES : ça roule !!!!
Je suis contente de faire ta connaissance et ravie de découvrir quelqu'un d'aussi impatient que moi !
Vivement des résultats !
Moi aussi , ça fait bien une heure que je dis que j'arrête et que je vais au plum', mais c'est pas gagné !

Bises Ă  tous !


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Avatar de Lyza de Pbe
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  Lien vers ce message 17 DĂ©cembre 2011, 0:30
Quelques news:
Ces derniers jours ont été sereins, et ça nous a fait du bien.
Je constate pas mal d'apnées en cours ou en début d'endormissement pour Pbe et ça m'embête un peu (j'ai l'impression que je suis en train de le surveiller comme le lait sur le feu !)
Il a un appétit d'ogre ! Je vais devoir re-remplir le frigo !

Je continue d'explorer le forum (bien foutu, d'ailleurs ! Bravo les administrateurs !).
Je découvre de nouveaux fils et fais la connaissance de certains d'entre vous.
Merci encore Ă  tous pour ces belles rencontres.
Bon WE et bonnes vacances Ă  ceux qui en prennent !
Biz


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Avatar de christel
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  Lien vers ce message 17 DĂ©cembre 2011, 2:14
Bonsoir Lyza de Pbe,
Juste pour te dire que mon chéri (co dépendant) m'a enregistré tellement je ronfle depuis que je prends le traitement. (il croit que je ne prends plus le médicament...voir mon fil.) .
Il n'arrive plus Ă  me bouger quand je m'endors, rien Ă  faire !!!RRRRRRRR ..... !!!!Je dors.
Donc peut .être ton mari dort il à point fermé lui aussi ?
Saches que ce sommeil est pour lui (peut être comme il l'est pour moi) très réparateur.
Ne t'inquiète pas.
Courage
Bises
CHristel
 
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  Lien vers ce message 17 DĂ©cembre 2011, 13:07
Oui, j'ai vu cela sur son fil...

Et je rigole quand je te lis Christel...Moi aussi je ronfle, une vraie usine!!! Mortel antisex...Mais je n'ai personne pour me le dire (presque tant mieux ;) )

Pour l'apnée du sommeil, rien de grave, sauf que le sommeil est hachuré, et cela passe avec le temps, donc ne soyez pas inquiets!

Bises


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Avatar de winbaboo (conjointe)
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  Lien vers ce message 18 DĂ©cembre 2011, 15:23
Mdr, le mien aussi il ronfle comme une barrique !!!

Je le bouscule un grand coup tous les 5 mn, ca le réveille même pas !

Le baclo, c'est pire qu'un somnifère !!!

Et pr l'appétit, idem, je sais pas ou il met tout ce qu'il mange !


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  Lien vers ce message 19 DĂ©cembre 2011, 8:08
@ winbaboo
j'aurai ma petite idée sur le sujet mais je ne voudrai pas être taxé de politiquement incorrect
 
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  Lien vers ce message 19 DĂ©cembre 2011, 11:34
Edouard, il ne me semble pas que le politiquement correct soit ton crédo de toute façon, alors lache toi !!


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  Lien vers ce message 19 DĂ©cembre 2011, 11:38
@Winbaboo: PTDR !!! Exact ! Edouard est plus limpide quand il se lâche !
Allez, dis nous tout !
Je reviens tout Ă  l'heure pour d'autres news , lĂ  je dois filer voir mes patients !
Bises !


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  Lien vers ce message 19 DĂ©cembre 2011, 11:44
@ lumières de mes jours
On vous sent quand même très réactives.
Mais excellente journée malgré tout à vous.
Il parait qu'il suffit de positiver et de se bourrer de baclo
 
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  Lien vers ce message 19 DĂ©cembre 2011, 12:03
Ca se saurait si c'était si simple lol

Dis moi Edouard, toi qui est dans la région nantaise aussi, pourrais tu me dire quel médecin tu vois en MP et quel est ton protocole stp ??

Bonne journée à toi aussi et après tout, positiver ca ne fait pas de mal à personne !


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  Lien vers ce message 19 DĂ©cembre 2011, 12:10
@ winbaboo
comment tu fais toi, étant si jeune, pour être ici?
 
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