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Tu es addict aux benzos , autres produis et l'alcool !
Le Baclo est ta solution !
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Malheureusement tout n'est pas aussi simple qu'il peut y paraitre pour moi.
J'ai essayé de faire un rapide portrait sur mon premier post (un peu fanfaron, j'avoue).
L'alcool! Oui, et, euh, non. Je suis addict dans le sens "psy" du terme, aimant, voir plus, en consommer. Dans mon malheur, malgré tout, un coup de bol, si je puis dire, c'est que l'alcool, lui, ne m'aime pas!

Donc d'un point de vue "physique" je ne peux en consommer que modérément sous peine de problèmes gastriques importants, assortis de migraines très invalidantes. Ceci proportionnellement à ma consommation!
Vous allez me dire, c'est un lieu commun, mais qui atteint des proportions assez particulières dans mon cas.
Peut être la résultante d'excès plus jeune?
Quelque part tant mieux pour moi.
Donc, pour faire court, je peux (un peu par force) me passer d'alcool.
Mais j'ai appris à trouver des compléments à cette limitation = les médicaments.
Je suis bien sur passé par la case canabis et autres substances en tout genre, mais bon citoyen, j'ai cédé aux sirènes de notre superbe système français de couverture médicale.
Ma drogue remboursée par la sécu, j'allais pas me gêner.
Mon soucis actuel (et l'actuel dure depuis déjà pas mal de temps !) est mon addiction aux benzos. Je mentionnais plus haut angoisse, anxiété, stress, dysphonie (je rajouterais aussi procrastination). Les benzos, en première intention, pour soulager ces manifestations. Aujourd'hui, ces molécules alimentent mes troubles, et je ne peux m'en passer, sauf à aggraver ma situation! Le serpent se mord la queue!
Alors oui, j'ai bien pensé au baclo, en découvrant votre site en début d'année. Dans l'optique de pouvoir me passer de codéine au départ (lol). Mais finalement, je le consomme complétement erratiquement, hors de tout contrôle médical, dans le seul sens "plaisir" que cela peut procurer.
Suis je un cas particulier? Je prends le baclo comme une drogue, car il me fait cet effet lĂ ! Et je commence Ă en ĂŞtre addict aussi.
Mes soirées trip? Quelques bières, 2 ou 3 baclo, 2 ou 3 xanax, 2-3 codeine (du klipal à 60). De temps à autre un tramadol. et dans 1 ou 2 heures je remets ça!
J'ai réussi à détourner l'usage du baclofène!
Il me faudrait très certainement l'accompagnement d'un médecin averti, à minima pour m'indiquer la bonne façon d'utiliser le baclo.
Aujourd'hui, mon médecin traitant me file mes medocs, à la demande, sans trop se poser de question (je suis commercial, je trouve les bons arguments sans doute?). Le baclofène? Oui, il a entendu parler. Point.
Mon psy? (oui j'en vois un quand mĂŞme. J'ai bien conscience d'ĂŞtre Ă contre sens). Le baclo, il a entendu parler. Point. (vous le croyez?!)
Les benzos, oui, la bonne vieille méthode du sevrage en milieu hospitalier. A la hussarde.
Il était tout couillon quand je lui ai mis les travaux d'Heather Ashton sur le bureau! "Oui! Effectivement! Très bon chercheur, qui fait référence! Je vous fais un courrier pour votre médecin".
J'ai lu son texte en sortant : ".../... il est nécessaire d'envisager un sevrage en milieu hospitalier".
Mais, euh ... !
Donc le corps médical ...

Je n'ose même plus espérer trouver un toubib qui soit assez ouvert, compréhensif ... et compétent, pour me prescrire le nécessaire à mon sevrage aux benzos (je vais tenter cette méthode d'Ashton) et m'expliquer dans le même temps la bonne posologie du baclo, pour tout et le reste.
Alors, je m'excuse mimi, mais "Et hop, le tour est joué". Je n'ai jamais su me servir d'un bilboquet
