Kikou, comment je vais?
bonne question...
j'ai passé des fêtes de noël sans saveurs aucunes, sans joie particulière; j'étais triste et essayais de ne pas le montrer. Exit la Marie joyeuse, bout en train, pipelette, rigolote. J'ai mangé d'excellentes choses sans plaisir; dire que j'attendais ça depuis 1 an... J'ai bu modérément et apprécié un excellent Châteauneuf du pape. Au dessert, j'ai pris 2 petites coupes de Clairette de Die (je n'apprécie pas le champagne). Je n'avais pas la tête qui tournait, je n'avais pas le cœur à faire la fête, j'avais juste hâte d'être au lendemain, c'est tout. Pour le coup, je suis un peu perdue côté émotions et ne sais à quoi en attribuer la faute, ou le mérite. Baclo? mes histoires de famille? c'est le brouillard.
Ces derniers jours, je n'ai guère focalisé sur mon traitement, je l'ai suivi, c'est tout.
Ma conso a un peu diminué encore; je n'éprouve ni le même plaisir qu'avant, ni la même envie irrépressible.
Hier soir, après la journée horrible que je venais de passer, j'avais hâte de boire mon 1er w/c. Et puis, devant mon verre, bof.
Je l'ai quand même bu, hésité à en reprendre un 2ème, puis pris un 2ème quand même, un tout petit, pour faire "comme d'habitude" je pense. Je crois surtout que je recherchais l'ivresse, celle qui allait me permettre de mettre un peu de légèreté après cette journée. Alors dans tout ça, attribuer le mérite ou la faute à l'un ou à l'autre, j'en suis incapable. je n'ai pas envie de me poser trop de questions, je suis déjà assez soucieuse avec mes problèmes familiaux qui occupent toutes mes pensées. Je continue mon traitement et je verrais bien.
Ce soir, je vais voir mon doc baclo pour le renouvellement. J'espère qu'elle continuera à me suivre alors que depuis le temps et vu le dosage, les résultats ne sont pas flagrants. Je ne me sens pas très soutenue par elle; elle me laisse un peu trop de marge de manœuvre par rapport à mon traitement et n'est ni encourageante, ni rassurante. Elle me parle à chaque fois de la possibilité que je ne sois pas réceptive à ce médicaments; alors c'est vrai, ça me fais douter... Je pense en fait qu'elle doit être aussi démunie que moi mais dans le sens où elle maîtrise mal le baclo. Si je l'avais écouté, et si je n'étais pas tombée par hasard sur ce forum, elle m'aurait fait arrêter le traitement au bout d'un mois à 3X30/jour... pour elle, l'absence de résultat à ce dosage et en ce laps de temps signifiait que ce n'était pas pour moi et me proposait déjà les autres solutions.
Je pense que je devrais peut-être changer de prescripteur.
Vous en pensez quoi?
Le seul point positif dans ces 2 malheurs qui m'arrivent, c'est que j'ai découverts une autre facette chez mon mari. Il a les pieds sur terre, un peu trop à mon goût, mais devant mes difficultés et parce qu'il m'aime, il renverse des montagnes et me rassure au quotidien. J'ai vraiment beaucoup de chance de l'avoir près de moi.
Voila Kikou, comment je vais...
Indifférence atteinte en septembre 2014, à 220 mg et après 1 an de traitement.
Arrêt total du baclo en janvier 2016