Merci à toutes et tous pour vos réponses!
La tentation de vous répondre individuellement est grande mais levé 5h demain... Réunion à la fromagerie à 10h (La première depuis 10 ans...) et RDV chez mon prescripteur à 14h.
Si la pharmacie est encore en panne de Baclo ça va vraiment me faire chier... M'en faut que 38 boites!!!
Juste ça:
Citation
nan, j'suis juste là pour réveiller les troupes quand elles s'endorment, les faire rire quand elles font la gueule, leur botter les fesses quand elles veulent abandonner.
Moi j'appelle ça un coach!!!
Pour l'instant je ne réalise pas vraiment, suis assez détaché des choses, ça se fera progressivement avec les fêtes qui me font bien chier!
Je ne me sens pas en danger du tout, pour rien...
Je suis capable de m'imaginer les pires trucs et, pour l'instant, ça ne me fais pas broncher...
La seule chose qui me fait chier, c'est que cette putain de coupe de champagne du 24 au soir, je n'aurais pas envie de la boire.
Aujourd'hui déménagement de la fromagerie avec pas mal de bras pour aider.
J'ai tendu 2/3 perches, lâché 2/3 phrases, 2 amis les ont saisies car ils avaient remarqués un truc Vendredi soir.
Ca ça sent bien bon!
Pour mon merci Ã
Moi
Je garde les détails pour mon histoire...
J'ai été un pire... Failli mourir une bonne douzaine de fois de façon directe, et je me trainais autant d'épées de Damoclès me promettant à une mort plus lente.
J'en ai vu mourir un paquet... De façon directe ou des plus sournoises.
J'en ai jamais rien eu à foutre...
La défonce n'a que très rarement été festive pour moi, le seul but était de m'éteindre le cerveau... Déjà il y a plus de 15 ans j'appelais ça mon "suicide lent", pour bien dérouiller avant de crever.
Ca pour dérouiller, j'ai dérouillé...
Mais j'ai trouvé les ressources pour survivre et donner le change sur ma vraie nature.
J'ai commencé à décortiquer minutieusement les actions chimiques des cames, leurs effets secondaires invivables.
Pour l'alcool pareil, sans psy ni médecin compétant, j'ai tout analysé, ressenti, compris.
Mes multiples cures et rechutes, le fait d'y survivre, étaient un passage absolument obligatoire. Le recours aux drogues légales ou non encore interdites l'était aussi.
Je suis à fond dans internet, je sais y trouver juste ce dont j'ai besoin et j'y ai trouvé le Baclofène puis le forum.
J'étais enfin prêt...
Le traitement a été terrible... Les EI ont été plus d'une fois largement insupportables, le cheminement psy aussi...
Je n'ai pas lâché.
J'ai senti maintes fois des choses s'améliorer, puis se dégrader voire même empirer ensuite.
Je n'ai pas lâché.
J'ai cru, à certains moment que j'allais faire parti des 20% pour qui le traitement est un échec. J'ai cru que la réussite ne serait que partielle alors que mon objectif nécessaire était la plénitude totale.
Je n'ai pas lâché.
J'ai due faire face à l'océan de merde des gens qui m'entourent IRL, à des comportement insupportables qui ont, comme par enchantement, débuté en même temps que le traitement Baclofène.
Je n'ai pas lâché.
Aujourd'hui je sais que je viens juste de déblayer la route, reste à la marcher.
Je ne lâcherais plus!
Pour tout ça, que je n'ai pas voulu détailler, je me dis un grand merci!
P'tét même que je vais arriver à m'aimer après tout ça!
Je garde la parti des Non-merci pour plus tard, mais je vais pas les louper...
