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CR de la journée RESAB-FORMATION du 6 décembre

Administrateur
Avatar de Sylvie
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  Lien vers ce message 13 Décembre 2013, 19:29
Bonjour

Certains m'avaient demandé un CR de cette journée à laquelle je participais.
Chose que j'étais bien incapable de faire parce pas mal occupée à donner un coup de main pour l'organisatino et puis le baclo je connais alors je ne suis pas très attentive

Claude présente a eu la gentilesse d'en faire un. Le voici

6 décembre 2013, Hôpital Cochin, Paris
LE BACLOFENE AUJOURD’HUI,
prise en charge des personnes touchées par l’alcool


Il s’agissait d’une journée d’information et de formation organisée par l’Association RESAB (Réseau Addictions Baclofène) à l’intention, principalement des médecins, et ouvert à d’autres professions concernées, infirmiers, travailleurs sociaux, psychothérapeutes, …

RESAB : mission d’information et de formation épidémiologie, accès aux soins, travail en réseau.
Etaient présents pour l’animer, notamment, les médecins prescripteurs historiques du Baclofène.

Recommander le site resab.fr à vos interlocuteurs et prescripteurs, débutants ou hésitants, permettra de leur apporter un support d’information actualisé de la prise en charge des personnes touchées par les addictions traitées par le Baclofène.

Voici un résumé des conférences des intervenants.

Les enjeux du Baclofène aujourd'hui par le Dr Philippe Jaury, médecin généraliste et Professeur à l’Université Paris Descartes.

Le Docteur Jaury nous présente les enjeux de santé publique, mais également économiques et politiques, qui cohabitent, même si ces deux derniers seront peu évoqués lors de cette journée consacrées à la prise ne charge des personnes touchées par l’alcool.
Il pointe comme un acquis le fait que le paradigme de l’abstinence, qui a longtemps prévalu en dogme absolu, a aujourd’hui volé en éclats. Il pointe également les 2 millions de personnes classés en alcoolo-dépendants.
C’est fondamental car cela permet aujourd’hui, tout en respectant l’objectif de non consommation, de partir du problème de l’absence du contrôle de non consommation, citant le « binge drinking », phénomène majeur de santé publique), et le témoignage de patient « quand je bois, je ne peux pas m’arrêter »
Il cite également les 6 millions de personnes qui ont un problème avec l’alcool, liées à la perte de contrôle, non répertoriées en alcoolo-dépendants, dont le témoignage peut se résumer en l’objectif : « je veux boire comme tout le monde » et qui répondent à la question « Qui vous envoie ? » en consultation par : « ma motivation, quand j’ai entendu parler du Baclofène ».
Dans la prise en charge de ces personnes, le rôle (et la responsabilité) du patient est central, comme elle l’a été dans la prescription du Subutex, le dossier des trithérapies pour le Sida, et maintenant, le Baclofène.
Ce sont les patients qui « poussent », par leur engagement, à agir en prescription. Le Baclofène permet de toucher une population, 6 millions de personnes, qui sans cela, ne serait jamais venue consulter.
Le phénomène de l’indifférence, décrit par Olivier Ameisen : à la demande du patient, volontaire du traitement, les résultats obtenus sont de plusieurs ordres. Certains ont témoigné ne plus boire, alors que ce n’était pas leur objectif du traitement à deux ou trois mois en arrière, d’autres continuent de boire, mais avec la sensation d’avoir complètement retrouvé le contrôle, « comme une personne normale », en société. Il est certain que nous ne sommes pas égaux face à l’alcool…
Ce nouveau paradigme modifie pour beaucoup la pratique du médecin. Le problème est bio, médico, psycho, social, et même juridique et éthique. A-t-on le droit de prescrire un médicament qui n’a pas fait ses preuves, au regard de l'AMM (RTU en cours) ? Est-ce qu’on a le droit de faire une prescription dite compassionnelle, à une personne qui en fait spécifiquement la demande ?
Les supports de présentation du Docteur Jaury indiquent les résultats de la revue de littérature concernant les effets secondaires, les résultats d’une étude menées sur 146 patients en ambulatoire sur une période de 1 an, visant à préciser le profil de tolérance du Baclofène (Thèse de Doctorat de Léa Legay Hoang)

La place de l'alcool dans la santé publique en France, par le Dr Gérard Dubois, membre de l’Académie de Médecine et Président de la Commission Addictions.

Le Docteur Dubois pointe en introduction de sa présentation le poids des alcooliers… Ceux-ci ont besoin, pour vivre des consommateurs à risque qui représentent une part énorme de leur marché. Ils ne peuvent donc être associés à la prévention, sauf au risque de tout mettre en œuvre pour l’entraver. Ce sont des adversaires, qui ont créé un Institut de recherche (l’IREB) financé par… Bacardi Martini France, les Brasseries Kronenbourg, HEINEKEN France, Pernod, Rémy Cointreau, Ricard…
Leurs actions a conduit à des régressions fortes, la dernière en date étant l’ouverture, en 2009, de la publicité pour l’alcool sur internet, visant une cible jeune, sans doute à protéger (très tôt) les mineurs….
Il existe une quantité de textes sur l’alcool, depuis 1873 (pour réprimer l’ivresse publique), réglementant la publicité, la consommation… et force est de constater que l’alcool est le sujet de santé générale qui mobilise le plus d’opposition…
Les supports présentés par le Docteur Dubois illustrent par de nombreux graphiques les tendances de la consommation d’alcool : ventes pas habitant et consommation moyenne, en baisse sensible depuis les années 1960 ou nous avions sans doute atteint nos limites ( !), la part du vin et des autres alcools, la comparaison avec d’autres pays de l’Union Européenne, les modes de consommation depuis 2005, les usages à risque, les usagers nocifs, les « Effets Secondaires » de l’alcool (!), risque et prévalence, le ratio risques et bénéfices (au regard, notamment, des bénéfices avancés par les producteur de vin sur les bénéfices sur l’appareil circulatoire…), la mortalité attribuable à l’alcool…
Chaque commentaire de ces données augmenterait la taille de ce compte rendu qui se veut synthétique, le document en power-point du Dr Dubois est consultable sur le site resab.fr.
La conclusion humoristique et optimiste de cet exposé : l’adresse du musée du vin à Paris est : rue des eaux à Paris, et la phrase de clôture « C’est quand les choses sont sans espoir, il faut être décidés à les changer ».

L'histoire de la prise en charge des personnes touchées par l'alcool et la place du Baclofène, par le Docteur Paul Kiritzé Topor, médecin généraliste, alcoologue et addictologue, à Angers.

Deux diapositives seulement, et un exposé passionnant sur l’histoire du soin en alcoologie.
L’alcool est un psychotrope, et les hommes ne peuvent pas s’en passer… Il est présent dans la culture judéo-chrétienne, comme l’opium l’est dans l’histoire de la Chine. La Bible contient des « épisodes » ou le vin tient sa place, de Noé aux filles le Loth enivrant le père pour transgresser l’inceste… il existe dans la Bible 443 citations tournant autour de la vigne et du vin.
Le problème a été posé à partir de l’ivresse (qu’importe le flacon…). Et comment modifier la conception du monde à travers un produit ? Plaisir, partage, convivialité, le sacré… Nous sommes dans une société œnophile, qui aime le vin et pousse à la consommation, contrairement aux sociétés œnophobes qui poussent à la réprobation.
La culture d’une norme « œno-tempérée » commence à la fin du XVIII ème siècle, avec la condamnation de l’ivrogne. Avant cette époque, les buveurs se recrutent plutôt dans les classes dirigeantes, et la norme consiste à ne pas s’en préoccuper, mais l’avènement de la société industrielle, l’exode des campagnes vers les villes, la concentration urbaine, fait apparaître le mot alcoolisme, dans le monde ouvrier.
On passe assez rapidement de la représentation de l’ivrogne au « pauvre type », qui devient donc la victime d’un mauvais produit, provoquant la dégénérescence de l’individu. Cette victimisation positionne l’alcool comme un fléau social, un poison contre lequel se dressent les premières ligues antialcooliques. C’est la période de la prohibition (1920/1933) aux Etats Unis, la naissance du groupe des AA (1935). Les mots abstinence, contre aveu, déni, impénitent, invétéré, pour qualifier les buveurs. La cible des traitements est le produit, pas l’individu. L’abstinence est le seul remède reconnu. Elle devient le dogme. Les malades s’organisent pour développer le dogme par les groupes de malades alcooliques. Et les prémices des mouvements féminins suivent ce mouvement (« Lips that touch liquor shall not touch ours ! »)
L’ouverture à la notion de maladie alcoolique permet d’envisager un traitement, un accompagnement global, à partir de 1973. On repère trois approches dominantes :
- L’approche médico-psychiatrique, moral et hygiéniste, ou l’on cherche à débarrasser le buveur de ses « funestes habitudes » en prévenant les complications du sevrage.

En France, on voit s’ouvrir à la fin du XIXème siècle des asiles pour aliénés mentaux alcooliques, pratiquer des cures de dégoût, sevrer à doses dégressives, utiliser des techniques vomitives… C’est le domaine de la contrainte ou se fige le proverbe « qui a bu boira » en marqueur des situations d’échecs à répétition.

- Puis, à Sainte Anne, s’ouvre un service d’accueil des alcooliques, toujours avec la prévention des troubles liés au sevrage, et prise en compte des pathologies liées à l’alcool. Le syndrome de dépendance est contré par l’apparition des premiers médicaments, l’Espéral, par exemple, visant à se substituer à la volonté du buveur, en parallèle à des approches de type pavlovienne pour dégoûter l’alcoolo-dépendant du mauvais objet.

A partir de 1965, on expérimente les « piqûres chauffantes » au sulfate de magnésium (dites du Dr Champeau), et surtout la notion de prise en charge globale du malade alcoolique. C’est la création des centres d’hygiène alimentaire, qui rajoute en 1983 : et d’alcoologie, CCAA, et maintenant CSAPA.

- Nous sommes à présent dans l’approche psycho-médico- sociale, qui intègre le traitement psychothérapeutique, l’accueil en cure, le soutien du maintien de l’abstinence après la cure de désintoxication. Malheureusement, elle se réduit souvent au placement, … et à la sortie ? …
La naissance du concept d’addiction est très récente : nous y sommes. Nous sommes passés de l’ivrogne au malade, à la notion d’abstinence durable. Le Baclofène s’inscrit dans la lutte contre l’addiction, centré sur la problématique du sujet (la personne soignée), et remplace l’abstinence durable à celle nommée par Olivier Ameisen : l’indifférence. Le Baclofène rompt avec la pensée du siècle. C’est un changement de paradigme qui donne une réponse à la question : « Est-ce que je pourrai boire un verre, un jour, comme tout le monde ? ». L’alcoolique pense, il est sensé : il veut, juste, se réintégrer dans la norme. Tous les consommateurs excessifs ne sont pas dépendants : ils arrivent à une consommation régulée. C’est la notion d’indifférence, celle d’une consommation occasionnelle et de bas niveau.
Le diagnostic est difficile en alcoologie : est-ce que l’abstinence longue est satisfaisante pour le sujet ? Cette responsabilité le mène souvent à l’échec. On le dit malade alcoolique et on lui demande d’avoir la volonté d’en sortir. Avec le Baclofène, il est mieux à même d’être maître de son destin : d’ailleurs il est acteur et maître de son traitement, il sent et il décide de la bonne posologie, pour lui. En revanche inscrire le Baclofène au pied d’une ordonnance n’est pas suffisant. C’est une « maladie de l’âme » qui a besoin d’un accompagnement, dans une culture qui tend à devenir oeuno-tempérée, affirmer sa capacité à dire non, aux autres, et à lui-même. C’est rétablir la perte de la capacité à ne pas consommer.
L’alcoologie est, aussi, un humanisme !

Alcool, traitement de substitution et Baclofène, par le Dr Xavier Aknine , CSAPA Centre Emergence, Paris

Le Docteur Aknine nous transmet ses connaissances dans le cadre de sa pratique au sein du Centre émergence, qui accueille en consultation d’un public d’adultes confrontés aux drogues illicites, et de jeunes consommateurs de moins de 25 ans confrontés à toute addiction.
Il ressort de sa présentation les idées forces :
- Que la méthadone n’augmente pas la consommation d’alcool
- Que, en revanche, la consommation d’alcool est une source de complication dans le cadre des TSO (26% des patients non observant du fait de l’alcool)
- Que l’alcool est source de rechute, et de facteur aggravant de la qualité de la vie
- La prise de méthadone peut minimiser le craving, pour l’héroïne et l’alcool, et minimise le risque de troubles psychopathologiques durant le traitement.
Les diapositives exposées présentent un premier fondement d’observation et de mise en corrélation pour « autoriser » à prescrire le Baclofène à une population sous méthadone, dans le cadre d’une réponse et d’un suivi spécifique à chaque patient.

L'alcool, la psychiatrie et le Baclofène, par le Dr Bernard Granger, Professeur de psychiatrie à l’Hôpital Cochin.

Le professeur Granger commence par insister sur le fait que le Baclofène est un produit non soutenu par les laboratoires. Ainsi, son utilisation demeure empirique, et l’apprentissage de sa prescrition s’apprend en prescrivant. Il permet ce faisant la réhabilitation de l’expérience clinique.
De fait, son maniement est difficile, car les caractéristiques pharmacocinétiques sont particulières. Ainsi, sur 100 patients, il y aura peut être 50 modalités différentes. Il faudra donc une grande motivation du médecin et du patient pour ne pas s’arrêter eu premier effet secondaire. Mais pour une réussite supérieure à 50% en ambulatoire, cela vaut la peine
Baclofène et psychiatrie.
Epidémiologie. Un patient sur deux a une co-morbidité. Toutes les maladies relevant de la psychiatrie peuvent se compliquer avec la maladie alcoolique, en empêchant les autres prises en charge… L’alcool est dépressogène, et anxiogène
Interaction Baclofène / produits psychotropes, et complication de la maladie psychique par la prise de baclofène.
Le Baclofène a des propriétés sédatives, et agit sur le système nerveux cental. Il peut provoquer des insomnies, de la somnolence, des assoupissements brutaux. Il peut provoquer une décompensation thymique, des troubles de l’humeur, du bien être et même de l’euphorie en début de traitement. Il peut accentuer la dépression ou les épisodes maniaques, chez les sujets bipolaires non traités. Les complications sont réelles, mais plus théoriques que pratiques, centrées sur l’effet sédatif additif au traitement psychiatrique.
Neuroleptiques, anti psychotiques : pas de problème particulier, pas plus qu’avec les anti-dépresseurs. En revanche, Baclofène + révia n’est pas un mélange à conseiller. Avec les anxiolytiques, cas fréquent, on remarque un effet sédatif renforcé, et souvent, le patient baisse l’anxiolytique. Ce mieux être est aussi dû à l’arrêt de l’alcool, lui-même anxiogène.
Parler de prise en charge globale est un terme passe-partout, « prêt à porter ». Nous préférons dire « sur mesure », car certains patients peuvent avoir besoin d’un suivi très simple, et d’autres d’une prise en charge, plus lourde, plus complète, jusqu’au social.
Mais c’est sous la pression des praticiens et des patients qu’on le prescrit, et pas sous la pression des laboratoires, Et ça, ça change tout.

Questions / Réponses

L'accompagnement psychologique en médecine libérale, par le Dr Annie Rapp, psychothérapeute, Paris.

Il n’y a plus de doute à avoir aujourd’hui sur l’utilisation du Baclofène, mais à vous dire l’action humaine : comment prendre le traitement en coopération avec le médecin. S’il y a un échec, les chances sont grandes pour qu’il s’agisse d’un échec humain.
Il y deux maladies : celle qui concerne la clinique du cerveau, et la psychologique. Quel problème psychologique a amené le patient à consommer de l’alcool, puis à créer de l’addiction en bouleversant le fonctionnement du cerveau ?
Il y a deux formes de thérapie : le (simple) soutien psychologique, et la thérapie approfondie. En accompagnement du traitement au Baclofène on allie la chimie et la psychothérapie.
Echange de pratique en accompagnement des patients depuis 2009. Avec à présent un recul suffisant en nombre de patients et suivi : 243 dossiers ouverts, dont 104 sont encore en suivi régulier.
La psychothérapie de soutien est un facteur clé de succès. Elle vise une prise en charge visant l’autonomie de la personne. Elle est d’autant plus efficace qu’elle concerne une personne qui a une consommation « discrète » et maîtrisée, encore bien intégrée socialement, avec un travail.
Les échecs sont imputables au manque de motivation personnelle, la peur des ES, le refus de la dépendance à un médicament, le fait de considérer que l’alcool est un meilleur anxiolytique et ne pas vouloir renoncer à l’ivresse. C’est aussi moins facile quand on trouve des pathologies associées, de la délinquance, des situations ou l’alcool est un médiateur des conflits familiaux.
L’accompagnement vise à soutenir une montée régulière et assumée des doses jusqu’à l’indifférence. Dans les deux premiers mois du traitement, il convient de voir le patient une fois par semaine. A ce stade de l’indifférence, nous observons un palier de la dose efficace, un certain temps, puis la redescente dans le dosage.
C’est un traitement au long court.

Les effets secondaires du Baclofène, et leur gestion, par Le Professeur Philippe Jaury, médecin généraliste et Professeur à l’Université Paris Descartes.

ES, EI, i pour indésirables.
Présentation de la tolérance du Baclofène prescrit à haute doses : étude sur 146 patients. Le support de présentation (disponible sur resab.fr) permet d’accéder aux résultats détaillés, ainsi qu’au complément d’information du rapport de pharmacovigilance d’avril 2013.
Après 5 ans de prescription, et de recul… le parallèle peut être fait avec l’insuline, ou le patient sent et détermine ses propres besoins.
Le craving intervient souvent « à l’heure ou les enfants pleurent » ou au moment ou le soleil se couche, heure crainte par les égyptiens se demandant s’il allait réapparaître… Les prises permettent de cibler ce moment critique, déterminé par les habitudes du patient.

L'importance de la pharmaco-vigilance, par le Dr Michel Mallaret, du centre de Pharmacovigilance de Grenoble

La pharmaco-vigilance participe à l’évaluation du rapport Bénéfices / Risque d’un médicament dans une indication donnée. Les effets indésirables de médicaments sont courants et même fréquents. La pharmaco-vigilance limite les alertes à ses débuts, et informe pour un bon usage du médicament.

Comment je prescris le Baclofène, par le Dr Renaud de Beaurepaire, chef de service à l’Hôpital Paul Guiraud de Villejuif

Partage et échange de pratique d’un prescripteur historique à ses pairs.
Détail des informations à recueillir lors de la première consultation pour évaluer, sans discrimination, la prescription et les conseils à donner au patient.
Profil des nouveaux patients : ceux qui n’ayant jamais consultés arrivent parce qu’ils ont entendu parler du Baclofène (patient pris en début d’addiction)

L'accompagnement en mini réseau de proximité sur les réseaux des patients touchés par l'addiction, par Sibel Bilal, Directrice A ta santé, Paris


Partage d’expérience, profil des patients, et avantage du travail en réseau pour la communication et la prise en charge des patients.

La place des forums des patient, par Sylvie Imbert, Présidente de l’association Baclofène.

Historique de la création des forums.
Contenus et fréquentation.
Le soutien spontané et professionnel des personnes sous traitement, et des guéris
La solidarité et l’entraide : parler de tout, oser poser les questions, échanger les expériences et les ressentis.
Pour vous, médecins, une source d’information et un « voyage clinique » accéléré.

Conclusion par le Dr Patrick de la Selle, Président de RESAB

Rappel de l’existence du site, et des formations de médecins en cours.
Message édité 2 fois, dernière édition par Sylvie, 13 Décembre 2013, 19:55  

Merci mille fois à celui qui a eu la générosité de partager sa découverte avec nous ...

A lire pour comprendre ce qu'est le baclofène.
Notre livre Baclofène la fin de notre addiction, les alcooliques ne sont plus anonymes ....
 
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  Lien vers ce message 13 Décembre 2013, 22:53
merci Sylvie pour ton implication dans cette manifestation,
et un gros merci à Claude, dont le compte-rendu est très bien fait (gros travail !)
Baclofun.


Baclo depuis 02/12 - 3 séquences de guérison: 4 mois, 8 mois, et depuis le 20/01/15,
à l' issue d' une remontée jusqu'à 310 mg, à partir de 150 mg début 09/14.
Au 30/06/15: 240 mg en 5 prises, de 09h00 à 17h00 - Descente (EI) à 190 mg en 7 prises de 06h00 à 18h00 depuis le 20/07/15.
Echecs 2012 et 2014 dûs à descentes trop rapides et/ou importantes.
 
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  Lien vers ce message 14 Décembre 2013, 12:13
Merci Claude (Claire 75) pour ce superbe Compte Rendu extrêmement enrichissant !!

Je l'ai relu 3X hier soir !!

Il est très riche d'enseignements à beaucoup de point de vue.

Merci à toi aussi SYLVIE pour le travail fourni, et merci de mettre notre si utile Forum en première page pour les médecins !

Notre forum se place ainsi comme une "Vitrine clinique" pour les médecins !

Oui, c'est vrai :

Contrairement au dogme de l'Abstinence, où l'on s'attaque au Produit Alcool, et la démarche de soins vouée à l'échec ne prend pas en compte particulièrement le patient ,
la prescription du Baclofène par un médecin est du pur"sur mesure" .. et c'est entre autres ce paramètre qui nous différencie fondamentalement du Dogme de l'Abstinence !

Mise à part aussi et bien sûr, que le Baclofène nous permet une réinsertion sociale, puisqu'il nous permet de boire un verre comme tout le monde !!

Merci encore !
A lire et relire sans modération ..
Message édité 2 fois, dernière édition par Mimi *, 14 Décembre 2013, 12:22  

INDIFFÉRENTE à l'alcool et aux drogues grâce au Baclo + travail psy.
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0 baclo depuis Août 2012.
 
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  Lien vers ce message 15 Décembre 2013, 15:52
up


INDIFFÉRENTE à l'alcool et aux drogues grâce au Baclo + travail psy.
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  Lien vers ce message 15 Décembre 2013, 17:07
A Mon tour de remercier Sylvie et claude pour ce CR très détaillé.


Les hommes naissent libres et égaux en droit. Ensuite ils se mettent à boire (François Cavanna)


 
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Avatar de Patrick99
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  Lien vers ce message 15 Décembre 2013, 19:34
Merci
Pour ce CR.
 
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