Bonjour,
J'ai 38 ans et suis alcoolique depuis 5 ans. La dose a augmenté au fil du temps et j'en suis à deux bouteilles de vin par jour.
Je bois le soir pour oublier ma vie et m'endormir rapidement. Dans la journée je ne bois pas.
Si je veux arrêter c'est pour mon fils de 5.5 ans.
Comment et pourquoi? Un mauvais mariage, tristesse, on m'a trop demandé et j'ai passé ma vie à me battre avec un passé très lourd. Je n'ai jamais été soutenue par personne et on m'en a fait bavé depuis que je suis née. Je suis divorcée et j'assume tout toute seule, de toute façon il n 'a jamais pris soin de moi lui non plus. Aux yeux de tous je suis une battante (les bons diplôme, le bon travail, la maison, le petit qui demeure équilibré et dont je m'occupe correctement, ....... je fais envie à beaucoup de gens et passe pour une supère woman.
Sauf que je suis une faible. J'ai pas le choix de me battre, tout m'a été imposé. J'ai passé ma vie à essayer d'oublier le passé et ses douleurs, en me battant dans ce présent afin de contrôler le futur et d'avancer toujours dans le bon sens. Je ne profite donc de rien. Je ne m'arrête jamais et ne profite jamais de ce que j'ai acquis surement. Je n'ai d'ailleurs aucun hobbie, pas d'amis car j'ai trop déménagé, je ne sors pas. Je me lève à 5h pour me coucher avec le petit à 21h. En espérant faire de beaux rêves et me reposer (je fais de l'apnée donc je passe pas par la phase récupération) C'est métro boulot dodo (4 heures de transports par jour). Je suis si pauvre dans mon coeur. Pour l'instant j'arrive relativement à tout assumer. Mais je suis épuisée et l'alcool n'arrange rien bien évidement.
Des excuses pour boire? Oh je peux en trouver des centaines, mais la vérité c'est que cet échappatoire n'est en rien excusable. alors comme pour moins culpabiliser je joue les mères parfaites, la maison toujours propre, les factures jamais en retard, le petit est ma priorité, trop. Je fais tout pour qu'il soit heureux et je m’investie énormément pour ca. En fait là encore j'essaye de mettre un masque sur LE vrai problème, pour que personne ne le vois.
Et quand je bois il m'arrive de tomber et de me faire très mal (direction urgences) et un jour sous l'emprise de l'alcool j'ai appelé les pompiers. En effet mon ex mari devait dormir à la maison avec le petit et quand je me suis réveillée encore saoule, il n'y avait plus personne, pendant une heure j'ai appelé mon ex mari qui voulait pas décrocher et j'ai paniqué. Résultat chambre de dégrisement à l’hôpital, les gendarmes ce sont eux aussi déplacés et ont fouillé la maison pour savoir si mon fils et son père étaient là . Là Mr a décroché enfin aux pompiers, mais moi j'étais dans la merde.
Heureusement pas de signalement, je vis dans l'angoisse de perdre mon fils.
Et le matin je culpabilise, je déprime.
Le pire c'est que je n'aime pas le gout de l'alcool, je n'aime pas non plus l'effet qu'il produit, alors pourquoi?
Et ca commence à couter cher tout cela et dans tous les sens du terme.
On m'a parlé du Baclofène. Est ce le meilleur médicament? Que l'on ne me parle pas de psy, j'ai ni le temps, ni l'argent et certainement pas l'envie.
Je n'ai d’ailleurs envie de rien, pas envie de manger, de faire du sport, une activité, de m'acheter des vetements, de rencontrer quelqu'un, de sortir avec des amis..... Si je n'avais pas mon fils, je ne serais même plus là . Mais mon fils grandit et il se rend compte de quelque chose bien évidement.
Et je souffre et souffre encore. J'ai vraiment besoin d'aide vous savez.
Merci de m'avoir lu.
J'ai 38 ans et suis alcoolique depuis 5 ans. La dose a augmenté au fil du temps et j'en suis à deux bouteilles de vin par jour.
Je bois le soir pour oublier ma vie et m'endormir rapidement. Dans la journée je ne bois pas.
Si je veux arrêter c'est pour mon fils de 5.5 ans.
Comment et pourquoi? Un mauvais mariage, tristesse, on m'a trop demandé et j'ai passé ma vie à me battre avec un passé très lourd. Je n'ai jamais été soutenue par personne et on m'en a fait bavé depuis que je suis née. Je suis divorcée et j'assume tout toute seule, de toute façon il n 'a jamais pris soin de moi lui non plus. Aux yeux de tous je suis une battante (les bons diplôme, le bon travail, la maison, le petit qui demeure équilibré et dont je m'occupe correctement, ....... je fais envie à beaucoup de gens et passe pour une supère woman.
Sauf que je suis une faible. J'ai pas le choix de me battre, tout m'a été imposé. J'ai passé ma vie à essayer d'oublier le passé et ses douleurs, en me battant dans ce présent afin de contrôler le futur et d'avancer toujours dans le bon sens. Je ne profite donc de rien. Je ne m'arrête jamais et ne profite jamais de ce que j'ai acquis surement. Je n'ai d'ailleurs aucun hobbie, pas d'amis car j'ai trop déménagé, je ne sors pas. Je me lève à 5h pour me coucher avec le petit à 21h. En espérant faire de beaux rêves et me reposer (je fais de l'apnée donc je passe pas par la phase récupération) C'est métro boulot dodo (4 heures de transports par jour). Je suis si pauvre dans mon coeur. Pour l'instant j'arrive relativement à tout assumer. Mais je suis épuisée et l'alcool n'arrange rien bien évidement.
Des excuses pour boire? Oh je peux en trouver des centaines, mais la vérité c'est que cet échappatoire n'est en rien excusable. alors comme pour moins culpabiliser je joue les mères parfaites, la maison toujours propre, les factures jamais en retard, le petit est ma priorité, trop. Je fais tout pour qu'il soit heureux et je m’investie énormément pour ca. En fait là encore j'essaye de mettre un masque sur LE vrai problème, pour que personne ne le vois.
Et quand je bois il m'arrive de tomber et de me faire très mal (direction urgences) et un jour sous l'emprise de l'alcool j'ai appelé les pompiers. En effet mon ex mari devait dormir à la maison avec le petit et quand je me suis réveillée encore saoule, il n'y avait plus personne, pendant une heure j'ai appelé mon ex mari qui voulait pas décrocher et j'ai paniqué. Résultat chambre de dégrisement à l’hôpital, les gendarmes ce sont eux aussi déplacés et ont fouillé la maison pour savoir si mon fils et son père étaient là . Là Mr a décroché enfin aux pompiers, mais moi j'étais dans la merde.
Heureusement pas de signalement, je vis dans l'angoisse de perdre mon fils.
Et le matin je culpabilise, je déprime.
Le pire c'est que je n'aime pas le gout de l'alcool, je n'aime pas non plus l'effet qu'il produit, alors pourquoi?
Et ca commence à couter cher tout cela et dans tous les sens du terme.
On m'a parlé du Baclofène. Est ce le meilleur médicament? Que l'on ne me parle pas de psy, j'ai ni le temps, ni l'argent et certainement pas l'envie.
Je n'ai d’ailleurs envie de rien, pas envie de manger, de faire du sport, une activité, de m'acheter des vetements, de rencontrer quelqu'un, de sortir avec des amis..... Si je n'avais pas mon fils, je ne serais même plus là . Mais mon fils grandit et il se rend compte de quelque chose bien évidement.
Et je souffre et souffre encore. J'ai vraiment besoin d'aide vous savez.
Merci de m'avoir lu.