Nuit correcte malgré une fenêtre de 3 à 6 ou j'ai fait autre chose que de dormir, et suis passée ici...
Je perds un peu la notion du temps, parfois, sans danger, mais encore un Effet Spécial. Je m'allonge, il fait jour, je sombre, je me réveille, il fait nuit. Je panique car je pense avoir raté ma prise de 19h et je pense qu'il au moins 22h . Trois cachtons, tout de même, ça fait 1/3 de mon ttt. Dans le doute, j'en prends un en me disant qu'il sera temps de trouver une solution pour les autres... Je consulte ma messagerie et là , surprise, je constate sur l'ordi qu'il est 19h20. Panique pour rien, je prends les 2 autres.
Ce matin 6h je me rendors, avec un peu de difficulté, puis je sombre. J'ai l'impression de faire 12 h d'affilée, avec plein de rêves (peu de souvenirs ce matin), et en fait, je me réveille à 8 h. J'ai du dormir 2 h. J'avais l'impression de peser trois tonnes sur le matelas, maintenue dans une immobilité totale. Etrange impression, pas désagréable. Je me rappelle un jour avoir eu la même sensation et panique. Je pensais que je ne pourrais pas fuir si on m'attaquait. Là rien, pas d'angoisse, juste le confort d'être contenu par ce poids et au chaud
Une journée, je commence à travailler vers 8 ou 9 heures. Je fais deux ou trois trucs. Je lève la tête. Il fait tout noir. La journée a passé en 5 mn. Je crois que je n'ai pas fait de crise ce jour là .
Côté crise, après un début prometteur dès le ttt, elles sont revenues, un jour oui et un jour non. Donc rien d'étonnant avec ce que je lis, la "lune de miel" du début du ttt qui encourage à continuer en attendant la suite... qui en général, se fait attendre un peu. J'en suis là , au milieur du gué.
Voilà , ça c'est le rapport
Sinon, j'ai fait un tour (oh, pas très loin, avec mes vertiges de vieille dame !) sur le net (et même pas plus loin que la page d'accueil) pour enquêter sur l'affaire Bacloville contre Alpadir. Un vrai polar. J'incite tout le monde à profiter de notre aventure pour aller enquêter. Vous allez faire la connaissance de protagonistes palpitants, des bons, des mauvais, des pervers, des sournois. Et vous allez peut être avoir envie d'écrire. Ce qui rend l'enquête encore plus passionnante, c'est que c'est au présent et que la vraie vie : on parme de Nous Autres, même...
"Un jour, forcément, quelqu’un écrira l’histoire dubaclofène. Avec, en toile de fond, cette question, ou plutôt cette énigme pourquoi des médecins ont pendant si longtemps regardé se dégrader et mourirdevant eux des malades atteints d’une maladie, l’alcoolisme, alors qu’ilsavaient à portée de main un médicament qui la guérissait..."
Renaud de Beaurepaire
Et pourquoi pas de faire une fiction version TCA : le gang des industriels de la bouffe qui rendent les gens addicts (le sucre), les professionnels de la crème qui fait maigrir la nuit, les centres de cures thermales, les hôpitaux pour ados anorexiques et boulimiques, les docteurs régimes qui publient et qui passent à la télé, qui vendent leur produits en grand surface, ou en pharmacie, les... les... les et j'en oublie, (merci de compléter la liste de ceux qui vivent sur ce marché)
contre ? contre ? contre ? Contre la poignée d'irréductibles que nous sommes encore, mais pas que... grâce aux alcolo-dépendants qui nous ont ouvert la brèche, on peut aller plus vite
Deux ou trois idées, en vrac. Se débarrasser de l'alcool, ça parait simple, comme ne jamais consommer d'huîtres si on est allergique (j'ai dit simple, pas facile !), ou, la comparaison est plus vraie, faire un régime sans gluten quand on ne le supporte plus, ou mal (le blé est partout, les huîtres, moins...), tout en se gardant la possibilité de craquer pour un croissant, ou quand on a pas le choix (plateau repas dans un TGV en panne : 100% gluten !)
Mais la bouffe, trois fois par jours, elle s'invite. Quand je commence un repas, je le fais toujours avec la petite idée lancinante dans la tête : vais-je savoir m'arrêter ? Parfois oui, parfois pas...
Je n'en suis pas à trier la nourriture entre la malbouffe et la bonne... Je peux manger de bonnes choses en quantité, et de mauvaises aussi. J'y vais selon l'attirance, obsession aidant, pas la nocivité
120 morts par jours pour l'alcool. Combien morts d'obésité ou de maigreur, diabète, AVC, suicide ? C'est plus diffilcilement quantifiable, car quand on enterre un gros, on creuse plus large et puis c'est tout, on ne tient pas la statistique de savoir de quoi il est mort (alors que l'alcool, peut être plus facilement)
Bref, entre mes polars en friche et mon imagination, je sens que je vais passer une bonne journée.
A bientôt
Message édité 1 fois, dernière édition par Claude..., 30 Décembre 2013, 10:49
Début TTT 6 nov 2013. Seuil atteint mi janvier 2014 à 120mg.
Janvier 2015 Ã janvier 2016 : 0 baclo
Reprise TTT suite à un retour d'habitudes : 90mg/jour