Bon réveillon,
Un premier bilan après 1 an de Baclo à haute dose, avec de si bonnes nouvelles que je voulais les partager avec vous en cette veille de nouvelle année ; j’ai découvert le Baclo sur ce forum…
Ce n’est que mon expérience, elle n’est pas transposable, j’espère qu’elle vous donnera de l’espoir.
Elle en choquera certain, tant pis… La vraie morale de cette histoire c’est que je vais pouvoir me reconstruire une vie d’abstinent néanmoins bon vivant, fonder une famille, vivre longtemps et avoir beaucoup d’enfants… je n’étais pas un saint, et je ne suis pas devenu avec le Baclo, est-ce sa faute ?
*************
Je suis à 400 mg, c’est pour cela que je n’ai pas le « droit » de me proclamer complètement guéri ; des fous pourraient m’interdire l’accès à mon Baclo ou que sais-je, mon organisme pourrait devenir intolérant, les effets secondaires revenir ?
Mais dans la tête je le suis, et je vais descendre « pour la bonne tenue des dossiers », car :
1) j’ai rajeuni de 20 ans et je n’ai jamais été en aussi bonne santé… je n’ai plus aucun effet secondaire, donc 400 mg ne constitue plus qu’un chiffre abstrait pour moi !
2) je suis abstinent sans aucun effort. Et pour autant, je n’hésite pas à boire 1 ou 2 verres avec des amis… je ne me limite pas, si j’en avais envie, j’en prendrais 15, mais voilà : je n’ai pas envie…
3) je commence à construire une vie amoureuse, sociale (hors soirées entre alcooliques extrêmes) et professionnelle ; depuis 20 ans je n’avais qu’une vie professionnelle, et encore tumultueuse.
4) d’autres personnes boivent dans mon entourage, et cela ne m’a pas gêné
Mon exemple, hélas, ne les a pas encore inspirées… par conséquent, j’ai tous les alcools du monde à la maison, et je n’en prends jamais, même en cas de déprime… j’en achète même pour eux quand ils me le demandent, il n’y a rien de pire que de dire à un alcoolique qu’il doit limiter sa consommation, si, l’y contraindre bêtement !
5) je n’ai pas fait une croix sur ma vie d’avant, mes amis d’avant, etc. je continue à fréquenter les soirées très alcoolisées, et sans aucun effort je ne me laisse pas entraîner !
Je ne voulais pas devenir un « pisse-froid » et j’y ai réussi ; effacer 20 ans de ma vie juste… comme ça… était inconcevable.
J’avoue que j’y prends moins de plaisir. Il est fatigant de converser avec un aréopage ivre mort lorsqu’on est sobre… au moins, cela m’apprend à ne pas juger, j’étais comme eux, pire sans doute, il y a un an.
Je pourrai rajouter 1000 points, je le ferai un jour, quand je ne serai plus à 400 mg.
Quelques autres points intéressants :
1) je n’ai jamais fait aucun effort, je ne cherchais pas à devenir abstinent ; j’aime l’ivresse, et finalement, j’ai eu de la chance de croiser l’alcool plutôt qu’autre chose. Je voulais juste arrêter de trembler les jours où j’étais contraint d’être abstinent… le miracle est venu TOUT SEUL, presque contre ma volonté !... je ne sais pas si l’effet joue pour tout le monde aussi facilement ?... je ne dis pas cela pour faire des envieux, fanfaronner bêtement, je dis cela pour donner de l’espoir à ceux qui souffrent des effets secondaires !!!!
J’ai d’ailleurs commencé mon traitement en continuant à boire sans état d’âme, ni retenue. J’ai arrêté vraiment d’un coup ; il y a eu des effets secondaires terribles d’ailleurs, mais seulement passagers, réversibles ; maintenant je rigole de cette brève période de bascule, ce sera un grand souvenir… et puis, je n’avais pas suivi les conseils de mon médecin, tant pis pour moi !...
2) certes les effets secondaires sont exaspérants, mais ils ne sont rien à côté de ceux de l’alcool à haute dose (je buvais parfois plus qu’une bouteille de gin la nuit, sans compter tout le reste), alors le jeu en vaut la chandelle, vraiment !
3) j’ai eu parfois très peur, problème de libido, de reprise de poids… mais j’ai su intégrer cette équation simple : à quoi cela sert d’être svelte et puissant, si l’on est seul ?... alors, il faut toujours se dire que les effets secondaires sont transitoires, enfin ils l’ont été pour moi.
Je terminerai par une conclusion dont je ne sais pas si elle est positive ou négative :
Le chemin est beaucoup plus facile qu’on ne se l’imagine, pour moi il s’est tracé tout seul, sans aucun effort… juste celui de souffrir un peu, finalement très peu à côté de la souffrance liée à l’alcool.
Au bout du chemin, il y a une autre vie, et c’est bien plus grisant que l’ivresse alcoolique, mille fois plus… mais tout n’est pas rose, loin de là : je découvre que j’ai gâché 20 ans de ma vie et que le Baclo ne me les rendra pas et que c’est bien dommage !
Mais est-ce qu’on lui demande cela ?
Très bonne année un peu en avance.
Un premier bilan après 1 an de Baclo à haute dose, avec de si bonnes nouvelles que je voulais les partager avec vous en cette veille de nouvelle année ; j’ai découvert le Baclo sur ce forum…
Ce n’est que mon expérience, elle n’est pas transposable, j’espère qu’elle vous donnera de l’espoir.
Elle en choquera certain, tant pis… La vraie morale de cette histoire c’est que je vais pouvoir me reconstruire une vie d’abstinent néanmoins bon vivant, fonder une famille, vivre longtemps et avoir beaucoup d’enfants… je n’étais pas un saint, et je ne suis pas devenu avec le Baclo, est-ce sa faute ?
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Je suis à 400 mg, c’est pour cela que je n’ai pas le « droit » de me proclamer complètement guéri ; des fous pourraient m’interdire l’accès à mon Baclo ou que sais-je, mon organisme pourrait devenir intolérant, les effets secondaires revenir ?
Mais dans la tête je le suis, et je vais descendre « pour la bonne tenue des dossiers », car :
1) j’ai rajeuni de 20 ans et je n’ai jamais été en aussi bonne santé… je n’ai plus aucun effet secondaire, donc 400 mg ne constitue plus qu’un chiffre abstrait pour moi !
2) je suis abstinent sans aucun effort. Et pour autant, je n’hésite pas à boire 1 ou 2 verres avec des amis… je ne me limite pas, si j’en avais envie, j’en prendrais 15, mais voilà : je n’ai pas envie…
3) je commence à construire une vie amoureuse, sociale (hors soirées entre alcooliques extrêmes) et professionnelle ; depuis 20 ans je n’avais qu’une vie professionnelle, et encore tumultueuse.
4) d’autres personnes boivent dans mon entourage, et cela ne m’a pas gêné
Mon exemple, hélas, ne les a pas encore inspirées… par conséquent, j’ai tous les alcools du monde à la maison, et je n’en prends jamais, même en cas de déprime… j’en achète même pour eux quand ils me le demandent, il n’y a rien de pire que de dire à un alcoolique qu’il doit limiter sa consommation, si, l’y contraindre bêtement !
5) je n’ai pas fait une croix sur ma vie d’avant, mes amis d’avant, etc. je continue à fréquenter les soirées très alcoolisées, et sans aucun effort je ne me laisse pas entraîner !
Je ne voulais pas devenir un « pisse-froid » et j’y ai réussi ; effacer 20 ans de ma vie juste… comme ça… était inconcevable.
J’avoue que j’y prends moins de plaisir. Il est fatigant de converser avec un aréopage ivre mort lorsqu’on est sobre… au moins, cela m’apprend à ne pas juger, j’étais comme eux, pire sans doute, il y a un an.
Je pourrai rajouter 1000 points, je le ferai un jour, quand je ne serai plus à 400 mg.
Quelques autres points intéressants :
1) je n’ai jamais fait aucun effort, je ne cherchais pas à devenir abstinent ; j’aime l’ivresse, et finalement, j’ai eu de la chance de croiser l’alcool plutôt qu’autre chose. Je voulais juste arrêter de trembler les jours où j’étais contraint d’être abstinent… le miracle est venu TOUT SEUL, presque contre ma volonté !... je ne sais pas si l’effet joue pour tout le monde aussi facilement ?... je ne dis pas cela pour faire des envieux, fanfaronner bêtement, je dis cela pour donner de l’espoir à ceux qui souffrent des effets secondaires !!!!
J’ai d’ailleurs commencé mon traitement en continuant à boire sans état d’âme, ni retenue. J’ai arrêté vraiment d’un coup ; il y a eu des effets secondaires terribles d’ailleurs, mais seulement passagers, réversibles ; maintenant je rigole de cette brève période de bascule, ce sera un grand souvenir… et puis, je n’avais pas suivi les conseils de mon médecin, tant pis pour moi !...
2) certes les effets secondaires sont exaspérants, mais ils ne sont rien à côté de ceux de l’alcool à haute dose (je buvais parfois plus qu’une bouteille de gin la nuit, sans compter tout le reste), alors le jeu en vaut la chandelle, vraiment !
3) j’ai eu parfois très peur, problème de libido, de reprise de poids… mais j’ai su intégrer cette équation simple : à quoi cela sert d’être svelte et puissant, si l’on est seul ?... alors, il faut toujours se dire que les effets secondaires sont transitoires, enfin ils l’ont été pour moi.
Je terminerai par une conclusion dont je ne sais pas si elle est positive ou négative :
Le chemin est beaucoup plus facile qu’on ne se l’imagine, pour moi il s’est tracé tout seul, sans aucun effort… juste celui de souffrir un peu, finalement très peu à côté de la souffrance liée à l’alcool.
Au bout du chemin, il y a une autre vie, et c’est bien plus grisant que l’ivresse alcoolique, mille fois plus… mais tout n’est pas rose, loin de là : je découvre que j’ai gâché 20 ans de ma vie et que le Baclo ne me les rendra pas et que c’est bien dommage !
Mais est-ce qu’on lui demande cela ?
Très bonne année un peu en avance.