Une petite restriction = une grande satisfaction et un énorme encouragement à continuer

Fêtes le comme tu veux, le principal étant le plaisir que cela te procure

A plus

Bravo Claire, ça fait du bien de te voir comme cela, tu vas pouvoir souffler un peu et te sentir plus libre. Une très bonne nouvelle de début de semaine...

Bonsoir Claude,

Quelque chose me dit que tu es soit, ou tu es bientot à ton seuil.
Il n'y a pas de raison, tu fera partie de la liste des guéries bientot.
Bises et bonne soirée

... C'est beau, ce qui t'arrive, Claude

Juste un petit mot au matin (le 62ème, en calcul rapide) pour vous dire que j'ai bien dormi !
Ca semble trivial, mais c'est supra-important. Ca me permettra sans doute de passer une journée "normale"

Côté "psy", j'apprends à me poser des limites. Par exemple, à dire non à ce que je pourrais faire pour privilégier "myself"
Pas le temps de développer, parce que justement ce matin, je pose ma limite : je pourrais et suis tentée d'aller répondre à tous les fils, mais je ne poste que sur le mien pour me donner le temps de passer ma journée, et revenir ce soir, ou peut être en début d'aprèm, pour le faire. Sinon, je risque d'être "charrette" toute la journée et de mettre à mal la fluidité de la journée.

Je vous embrasse toutes et tous, et vous dis "à toute allure" !!!

Bises

Claude

"Par exemple, à dire non à ce que je pourrais faire pour privilégier myself"



Ta phrase est à double sens


(pardon d'écrire en grand, je ne sais pas pk ça ne modifie rien quand j'essaye)

Exacte exactitude !

Dire non à ce que je pourrais faire pour autrui (même avec plaisir) pour privilégier ce que je peux faire pour moi, avant. Etre au service de moi avant d'être au service de l'autre. Etre à mon service avant de l'être pour l'autre. Et ainsi de suite en autant de déclinaisons possibles

Méditons sur cette phrase d'Engène Labiche : "est égoïste tout personne qui ne s'occupe pas de moi", et on est encore dans le même ordre d'idée, visant de plus toute tentative de culpabilité de la part de l'autre...

Intéressant sujet...

A propos du sanglier que tu avais envie de manger hier (bon...c'est du lourd...)




Bises ....LOL (j'sais pas si c'est bien placé...)

Entièrement raison Claire

Personne ne peut mieux penser pas à ta personne que toi .

"Charité bien ordonnée commence par soi-même"

Bisous à toi

Oui mais Karine, moi je veux un sanglier bien nourri et pas stressé. Du bon bio, quoi. Manquerait pu k'ça...

Bonsoir !

J'ai raté le gigot et le gratin dauphinois ??? Comme je suis jalouse ! Tu m'as mis l'eau à la bouche tout à coup, je sens que je vais me faire ça dans les prochains jours là...

Ca à l'air de bien allé ces jours Claude, ça fait plaisir
C'est déjà un grand pas qui annonce la couleur pour la suite... Moi je suis dans la phase "j'attend la suite" ! Toi aussi on dirait maintenant...

Allé, c'est pour bientôt !

Je t'embrasse.

Non non ! Le gigot gratin, c'est pour le jour de l'Indifférence ! T'as encore rien raté.

Je viens consigner ici, juste pour mémoire, un constat que je fais sur mon changement de comportement.

Mon comportement change, c'est indéniable.

J'ai déjà cité les crises assourdies, comme par un matelas entre elles et moi.
Mais il y a d'autres compulsions qui reculent un peu, l'air de rien...
Par exemple, celle de faire des provisions, d'optimiser mes passages en supérette, me dire que tant qu'à faire, je vais prendre ça, et ça, et ça aussi, que ça peut toujours servir, un litre de lait ou une boite de champignons de Paris.
En fait, c'est un prétexte au plaisir d'acheter. Tout et n'importe quoi.
Et dans ce tout là, bien souvent, il y a un élément déclencheur de crises.
Ou non, pas forcément déclencheur, mais agravant (le genre de truc à me coller carrément la honte et le culpabilité, genre des paquet de petit gateaux salés d'apéro, des chips, des pétales de maïs... (pas la peine d'énumérer, mais chez moi c'est plutôt salé, heureusement que le Nutella ne l'est pas...)
C'est à la fois un souci de gagner du temps : tant qu'à y être attente, passage en caisse et porter les paquets (je suis à pied, chez moi la grande surface est rare, j'ai horreur de ça), et une frénésie d'achat.
Un prétexte aussi à entourer un article "dangereux" de bcp d'autres qui le sont moins (quoi de plus innocent qu'un litre de lait écrémé ? A part une vipère qui vient de naître, je veux dire ?)

Ca se retrouve dans la frénésie que je peux avoir sur d'autres achats. Genre à prendre deux articles de couleurs différente, pour ne pas savoir choisir entre les deux. Ou deux paires de chaussure, parce que les deux sont "pas cher", et que du coup j'en ai deux pour le pric d'une "chère"... et donc j'y gagne... A tomber dans le panneau de la vendeuse qui n'a qu'une envie, fourguer son stock et toucher sa prime (dans le meilleur des cas) et qui d'alleurs rajoute "elles vont se faire", en parlant de la paire qui me serre un peu et qui, à l'évidence, va provoquer une ampoule ou un gros z'ognon. "Elles ne se font" jamais, ces fichues godasses, je ne sais pas si vous avez remarqué ? Jamais !!!

Et je suis ravie de constater qu'aujourd'hui, les soldes ne me font ni chaud ni froids, et pas seulement pour une question de finances...

Et dans la précipitation que je constate dans la façon d'aborder des décisions, des initiatives...
Avant, je passait direct au "pendant", et j'avais du mal à sentir "l'après".
Aujourd'hui, il y a un "avant", ou je mûris mon envie ou mon désir, "un pendant", ou je savoure ce que je fais, et "un après", ou je dis au revoir et merci, ou j'assimile...
C'est comme si la lenteur à laquelle m'oblige le baclo, m'obligeait à ressentir ces trois étapes, bien distinctes et différentes (alors qu'avant, elle étaient touts mélangées, dans le même temps, sauf "l'après", ou le retrait, que je percevais mal, plutôt "encore et encore, et un peu plus" jusqu'à ne plus pouvoir...)
Et ça se traduit notamment dans la façon dont je me prépare les repas
Et dans la façon dont j'aborde, peut être aussi, la vie en général.
Et dans cette façon là, ancienne, il y avait aussi cette angoisse généralisée, toujours présente et diffuse, à laquelle je m'étais habituée, comme un élément du décor et de l'écosystème,
comme l'esquimau s'habitue au froid et l'africain à la chaleur. Normal, quoi. L'angoisse que fais disparaître le baclo. Une pensée pour Olivier Ameisen : c'est le premier effet qu'il décrit, sur lui, dans son livre.
Moi, je m'habitue à l'angoisse et au stress qu'elle me procure en mangeant plus et plus, pour me rassurer, mes donner des forces et du réconfort, bien plus que mes besoins réels.
Et avant de faire un remake de "sauver Willy", la baleine, heureusement, je suis tombée ici. Ouf. Dodue, oui, mais pas encore Willy...

Ca parle ?
Allez, je me retire de ce forum. Une autre envie apparait, je m'en vais la satisfaire...
A bientôt
Claude

Quelle merveilleuse description! j'adhere à tout et je t'envie d'arriver à en parler comme ça. J'ose meme pas imaginer quand tu en seras à la guerison et ensuite àa chaque étape, la descente etc, comment tu vas nous raconter ça. J'ai deja hate!

Hello Claude!

Plusieurs choses m'interpellent dans ton post si dessus...

Tu m'as bien fait rire avec ta technique qui consite à noyer un "aliment dangereux" dans une multitude de choses "saines". Mais si j'ai bien compris: tu le fais pour TE donner bonne conscience? Parce que perso, je fais ça aussi quand je picole, mais pour arriver à me pesuader que naaannn la caissière ne va pas se dire "quelle alcoolo celle-là!"


... C'est d'ailleurs pour la même raison que j'avais 8 différents points de ravitaillement.

Tu remarques aussi que l'aténuation de tes angoisses joue un rôle positif dans la fréquence de tes crises... Un effet que j'avais déja bien remarqué avec un autre traitement. Moins d'angoisse à faire taire, et les squelettes dans les placards nous font moins peur...

Ton passage concernant la co-morbidité de tes addictions (c'est pas moi qui le dit, c'est mon psychiatre...) fait aussi écho en moi. Comme tu le sais, je suis alcoolique ET hyperphage.

Et, comme toi (avec la bouffe et tes dépenses) les 2 sont intrinsèquement liés.

On m'a dit souvent : "n'essaye pas de faire régime en même temps que tu arrêtes l'alcool" , "un combat à la fois", "il faut manger du sucre quand on se sèvre de l'alcool"...

Sauf que pour moi (et je crois comprendre que c'est pareil pour toi?) les 2 problèmes ont des origines communes: une prédisposition à l'auto-destruction, et un besoin quasi vital d'atténuer de terribles angoisses.

Comme je te sens "sur la bonne voie", tu penses bien que j'adoooore de pouvoir me reconnaitre dans tes descriptions!

Et si (je rêve un peu...) j'étais sur la bonne voie aussi!

Tout à fait ça : me donner bonne conscience sous le regard de la caissière (qui s'en fout, et en plus m'aime bien : on discute un peu à chaque passage, c'est une chic fille)
Si je te disait qu'en plus de mes biscuits d'apéro, je prends un bouteille de blanc, histoire de faire vraiment apéro, et qu'elle ne se disent pas : "avec son poids, elle devrait savoir qu'il ne faut pas se goinfrer de cacaouettes", tu diras bingo !

Evidemment que tu es sur le bon chemin, avec tes comptages et tout le toutim !

On est tous plus ou moins "co-morbides" sans le savoir, et je sais que c'est un terme de psychiatre que vient démentir la vie qui est en nous, perceptible sur le forum !

Evidemment que tu es dans le même chemin, je t'ai bien reconnue, va ! Entre nous, on sait faire ça, on ne se trompe pas...

A+, car sieste à l'approche. Je ne résiste pas...

Ah! Claude, moi mon premier changement c'était vu, pas parce que je ne faisais pas de stock (loin psy m'a toujours dit de ne pas me mettre en situation de malaise, de frustration, et de crise encore plus forte. Il m'a donc inciter à ne pas hésiter à faire mes stock), mais que mes stock durait plus longtemps. Et le fait d'avoir ces stocks qui durait et dont je pouvais profiter sans avoir le besoin de les finir, c'était ça la 1ere victoire!

Oui, l'histoire du stock me parle aussi.
Et quand je fais la cuisine pour deux fois (question pratique) et de bouffer tout d'une, maintenant, je m'arrête et il y a des restes pour une autre fois.
Je grignotte encore un peu trop (là, un croûton de pain, et puis des amandes, après je me ferai un thé ou une tisane "des marmottes")

Ca me fait rioler chaque fois que je vous vois déconner sur le fil d'un autre, avec vos perrier citron ou jus de kiwi, avec ton pote Perceval ! La prochaine fois, je m'incruste !!! Avec une grenandine, tiens, ça doit faire des lustres que je n'en n'ai pas siroté une !

Va savoir pourquoi, c'est jamais sur mon fil qu'on délire ! !
C'est un marrant le Fabrice !

Et bien Claude, ça a l'air de rouler pour toi!

Pour l'histoire des stocks, Claude et Abseliante, la situation est différente chez les alcoolos: mieux vaut ne pas avoir de stock à la maison.

..La grande différence étant qu'on peut vivre sans boire d'alcool... Mais qu'on ne peut pas vivre sans manger!

Je lis souvent cette phrase chez les TCA, qui expliquent avec cette phrase comme leur comat est difficile.

J'ai de l'admiration pour vous, funambules au dessus du vide, entre l'hyperphagie et parfois son contraire

des bises

Bonjour Claire,

Juste un petit passage éclair,
pour te remercier de tes différents passages sur mon fil,
pour te faire un Gros Bisou,
et te souhaiter un:

Tu sais, je peux comprendre cette différence, mais je crois que tant au:on a peur des stocks et de la tentation, on est pas guérit.
Souvent, je repense à cette anecdote de SO, qui racontait qu'un jour en cuisinant, elle fait tout normalement puis au moment de déguster, réalise qu'elle a oublié quelque chose dans sa recette : le vin blanc.
J'ai trouvé ça amusant. Elle en a plein d'autre comme ça, amusante parce que son mari travaille dans le vin, je ne sais plus exactement à quel niveau de la production, mais qu'ignorer le vin dans sa vie était impossible.

Mais oui, à raison nous on ne peut pas se passer de manger, cela dit, si la nourriture était juste ce qu'elle devrait être pour nous, ce ne serait vraiment pas le même genre de stock

Bises, bon dimanche les filles

J'étais un peu flagaga hier soir pour poster, y compris sur le fil des autres... J'ai crisé, certes d'une manière assourdie, mais quand même.
Je suis allée me coucher tôt avec qqs gouttes de théralène, pour bien récupérer.

J'avais envie de poster sur la valse des addictions (cloppes, bouffe, alcool, achats, stocks, "cyle du contact" avec l'avant, le pendant et l'après...) et je réserve ça à plus tard, en l'inscrivant ici pour y penser et passer à l'acte d'écrire, plus tard.

J'ai lu (poste Nanie et Sissi, et Lolc, je crois) le commentaire du Dr Gache, très interessant.

Morose je suis encore ce matin car je pense devoir faire encore +10, et ça m'agace un peu, évidemment on aimerait tous ici, je crois, s'arrêter à 100 ! Mais cela ne se passe pas comme ça pour tout le monde, alors... ? je monte !

Morose et optimiste quand même, je suis pas arrivée jusqu'ici en deux mois pour rebrousser chemin. S'il faut plus de temps, j'en donnerai

j'ai trouvé une petite question qui me semble magique : "De quoi ai-je besoin ?"
Aujourd'hui, pour moi, je dis besoin de sommeil et de temps. les deux sont à ma portée, alors je continue. Un peu de concentration aussi pour travailler le minimum syndical,
et ça le fait (là, j'ai de la chance, c'est moi qui m'impose mon rytme, et en même temps, comme je suis en libéral, je facture moins. Tant pis)
J'ai aussi très besoin de trouver mon vrai seuil, pas le premier, l'illusion du premier, celui à 80% : le deuxième, le vrai ! Celui à 100% et 110% même pour me rassurer.
Et j'ai besoin du forum, et pour ça, je me lève de mon fil et je cherche sur les autres. Je n'attends pas qu'une âme charitable vienne me poser un lien sur mon fil.
C'est pratique quand ça arrive, mais ça m'évite de farfouiller, or quand je farfouille, je trouve plein d'autres choses, en prime !

Donc, je continue, +10 aujourd'hui ou demain, comme je sentirai le mieux.

Juste un truc : quand je doute ou que je suis morose, je lis et lis encore les autres fils, les nôtres et celui des alcoolo-dépendants.
J'y trouve souvent des réponse pertinentes à ce que je ressens. Donc je ne me sens pas seule, et surtout, je sors de mon trou de lamentation et de plainte pour "me changer les idées".
Tous bénef, car en sortant, je me suis fait "des copines", Fripoune, Karine, Tiouleep, et j'en oublie surement, et j'ai toujours grand plaisir à les voir rappliquer sur mon fil
pour le dynamiser un peu, car entre nous, les TCA, nous ne sommes encore pas assez nombreux pour pouvoir nous "offrir ça", entre ceux qui sont sortis, ceux qui se battent encore,
et ceux qui doutent, et ceux qui sont encore là et restent pour nous soutenir, comme Sissi et Nanie. Et si je ne pose pas trop de poste en forme de question "comment on fait ?" ou "aidez-moi",
c'est que je trouve du temps pour aller les piocher sur les autres fils des alcoolo-dépendants. Du temps, ça prends, et ça tombe bien car j'en ai, même en état comateux de temps de crise...

A bientôt, je ne sais pas si je reviendrai bcp aujourd'hui, enfin, juste pour lire, et poster, un peu, sur d'autres fils.

Bises

Claude

Bonjour Claude,

A chaque augmentation, on espère ne pas avoir à augmenter. La barre des 100 m'a fait bizarre, celle des 200 me trouble. Maintenant tout ce que j'espère c'est ne pas devoir aller à 300!

J'augmente aussi de 10 aujourd'hui

En tout cas, reste tranquille, tu gères bien la chose je trouve là. Tu es consciente de tes capacités et tu as bien inclus le traitement dans ta vie quotidienne.

Patience est mère de sûreté, comme on dit.

Je t'embrasse fort

Bonjour Claude,
Juste un petit coucou car, tout comme toi, je suis à 110mg et ce n'est très clairement pas mon seuil 😢, je vais donc -tout comme toi- continuer à augmenter doucement mais sûrement !!
Et pourtant quelle hâte de trouver son VRAI seuil !!!!!! Mais comme le dit si bien Abseliante "patience est mère de sûreté"......

Bises d'avant la sieste 💤💤
Laurence

Claude, ta façon de faire avec le ttt, je m'y reconnais completment. COmme je n'avais aucun exemple de guerison tca sous les yeux à l'epoque, et que personne ne se risquait à me dire quoi que ce soit parmi les alcool (ils ne croyaient pas que j'allais y arriver!) et bien j'ai fait comme toi, Claude, j'ai lu des dizaines de fil alcool, j'ai consulté mille fois la liste des guerisons alcool pour etudier les seuils, les ES etc...

Je fais un petit rapport circonstancié, pour avoir vos conseils avisés.

Hier, au moment de prendre 4cp à 20 h, je n'en ai pris que 3. Hésitation à monter de +10, qui font 120

Je prends
10 à 11h
30 à 14h
40 à 17h
30 à 20h

Je fais partie de ceux que le baclo en soirée n'empêche pas de dormir, bien au contraire
Le 10 à 11h, c'est pour réveiller la machine, et préparer aux autres qui sont sensés éloigner mon obsession de la bouffe qui monte à partir de... fin d'après, soirée, fin de soirée...ça navigue dans ces eaux là
Hier, j'ai hésité, et puis je n'ai pas pris le cachet qui allait me porter à 120mg. Je ne sais pas pourquoi, peur, appréhension, envie d'en rester là à tous prix ?

Côté ES, je suis encore dans un doux coltard toute la journée, je vais et viens au ralenti, je fais mon taf avec plaisir, rivée à l'ordi par un texte et une traduction. J'ai tout fini hier. Aujourd'hui, je dois ranger l'appart et préparer une virée carton dans un box pour permettre à un peintre d'oeuvrer et préparer mon futut déménagement (prévu pour le printemps). C'est donc un peu plus physique et je peine à m'y mettre.
Ce matin, réveil vers 9h30, et bien dans le coltard.
Le soir, parfois je me mets au lit raisonnablement passé 21h, mais souvent, je résiste et je fouille le forum, jusque passé minuit en me disant "c'est pas bien" mais je le fais quand même (d'ou le coltard ce matin, sans doute...) Mais je dors plutôt bien.
Chez moi, la balance n'est pas une obsession, mais je me suis qd même pesée, et j'ai du perdre 250 grammes. J'ai été un peu déçue. Je n'ai pas repris le sport, à part un peu de marche rapide (enfin, tout est realtif) mais pas encore la piscine. Je suis trop fladada, encore, il faudrait que je me pousse un peu.

Que pensez vous d'un changement de répartition avant de monter encore ?
J'avais pensé tout reculer de 1 heure : 12h, 15h, 18h et 21 h ?
Ou alors, tout regrouper en trois prises : 14h, 17h et 20h ?
Je pense que mes idées sont pertinente, mais un avis me semble utile.

Côté addiction, je suis comme certains alcoolo-dépendants, en progrès évident mais je ne pense pas encore avoir atteint le "graal" de l'indifférence, car je suis encore titillée par des envies, des besoins, des habitudes, je ne sais pas trop les définir. Je résite une fois sur deux. C'est plutôt le repas du soir qui est "dangereux" plutôt que les deux autres. Tentation de grignotages intempestifs l'après misi et en soirée, ou je fais des A/R vers le frigo, je l'ouvre et puis le ferme, en me disant "nan, pas envie", mais n'empêche que je suis allée l'ouvrir.
Côté alcool, je suis comme certaines ici dans les fils des TCA. Quand j'en achète, je bois, tout mélangé avec la mauvaise bouffe, peut être pour m'assomer encore plus.mais ça fait depuis longtemps que ça ne m'est pas arrivé. Quand je veux arrêter, j'arrête d'acheter et c'est bon. mais quand je m'y remets, c'est que vraiment, les crises de bouffe sont déjà allées très loin. C'était le cas en novembre, ça a disparu de la circulation assez vite, à 30 ou 40mg, je ne sais plus

En plus, je crains le "faux seuil" propre au TCA et décrit par le Dr Gache dans des posts récents (une illusion, une rechute, et une montée plus importante)

Voili, voilà, à vous Cognacq-Jay

Bonjour Claire

Déjà, il me semble qu'il n'y a aucune obligation de monter "trop" vite
Fais le donc à ton rythme, d'autant que tu y es presque.

Après pour la répart, perso, je tenterais de regrouper en 3 prises
Ce cp tout seul à 11h me semble étrange

Comme Sylvie, je pense que regrouper en 3 prises serait bien

Des bises,
Albéric

Merci beaucoup Claire pour cet entretien aujourd'hui.
Bon courage à toi, on reste en contact et on se tient au courant !
Bises

Claude,

je te lis, et mon ais (exterieur) c'est que ça va dans le bon sens pour toi

Pour ton intervention sur mon fil, je ne comprends pas pourquoi tu dis qu'on ne va plus se parler?

Ah non hein!

Encore un effet toxique de ce "on" ! Décidément ! Je t'ai répondu sur ton fil.
J'espère que tu ne la laissera pas plus décourager par ce type d'avis. En même temps, le fait d'avoir des failles, dans ce parcours Baclo est tellement... humain, et certains savent très bien les repérer...

Salut Claire,

Comme convenu par MP je suis passé faire un tour ici.

Je précise que c'est bien dans cet ordre car dans mon MP j'évoquais les 3 prises aussi. Mais plutôt comme étant un minimum de fractionnement, c'est à dire ne pas en faire deux, et encore moins une.

A ma grande surprise il est question de 3 prise par Sylvie et Albéric aussi.

Tout comme eux, je me pose la question de ces 10 mg tous seuls, ne seraient-ils pas plus utiles s'ils étaient regroupés avec d'autres mgs d'une autre prise....

Je pense comprendre ce que tu veux dire par "10 mg pour réveiller la machine", mais je crois que tu prête au baclo un fonctionnement qui n'est pas le sien. C'est un médicament, rien de plus.

Lorsque j'étais à 330 mg, je réveillais la machine avec les 110 du matin, cela ne me mettait pas KO. Bon, il est vrai que je supporte particulièrement bien ce traitement...

Merci à tous les 3, Sylvie, Albéric et Franck. J'ai ma petite idée pour demain !
Je crois que je vais supprimer la "prise psychologique" de 11h et regrouper l'après-midi et en soirée, puisque je fais partie des heureux élus du Baclo dormeur... (enfin, pas ce soir, mais c'est parce que j'ai merdouillé une prise)

Petit coucou sur ton fil Claude,

pour te dire "courage"!

Tu avances vite, on dirait, dans ta guerre contre le TCA. Grâce au baclo, sans doute, mais sans doute aussi de ta grande faculté à analyser la situation, à l'objectiver...

De tout coeur avec toi, et hop je te balance un smiley, pour le coup (c'est vraiment mon trip ajd!)

Alors, c'est décidé, j'aime bien penser et murir chaque changement avant de le faire, et tout sauf la précipitation.

Ce sera 30mg à 14h, 40mg à 17h et 40 à 20h. Ou mieux, je reste à 110 aujourd'hui et j'augmente de 10 demain et je change ma signature.

Hier, je me suis baladée sur le forum comme je le fais d'habitude, à extraire (jusqu'à la dernière goutte) les infos (le citron, plein de vitamines C) de la page d'accueil, et j'ai été interpellée par l'aventure de Esmeralda et d'Aurèle (toutes deux ont leur fil)

Je suis curieuse pire qu'une journaliste (d'ailleurs, j'ai été voir au cinéma hier soir Philomena, que je vous conseille, encore une histoire d'investigation humaine), et je tiens à savoir ou je mets les pieds. Je savais avoir mis les pieds dans ce que le Dr Granger appelle "la Saga du Baclofène" mais à ce point ??? J'avais déjà un peu oublié, disons que je m'étais habituée, un peu embourbée dans mes petits problèmes de somnolence et de répartition.

Je vous jure que la mafia des alcooliers, de l'industrie de la bouffe, me fiche déjà un coup de colère puisant et mobilisateur. Mais la mafia des labos, des alcoologues, et des gestionnaires de ces "maison de santé" que sont les centres de cure n'en fait pas moins. Plus, même. A en oublier la somnolence.

Cela relativise mes petits ES, je les sens moins, un peu comme quand j'ai une migraine et que je me fiche un coup de marteau sur les doigts, je sens mes doigts, et plus la tête.

Alors, c'est pas pour se faire mal, c'est pour s'informer, tout simplement, et prendre la mesure de notre aventure, qui est bien sûr, individuellement la nôtre avant tout et celle de nos vies respectives (et c'est déjà difficile), mais c'est pour prendre conscience que cette aventure, dont les premiers mots ont été écrits par Olivier Ameisen, est aussi une aventure sociale et politique, et qui va loin.

Sur ce, faut que j'y aille, je dois déménager, lentement, des cartons.

Toi, je te vois bien prendre mon relais sur doctissimo, dès que tu seras guerie. On verra si tu es plus "fine" que moi avec mes gros sabots et si tu vas t'en faire virer comme moi
Comme je dis souvent, chez les TCA, le pire ennemi c'est les personnes elles memes qui sont encore convaincues que leur probleme se reglera avec de la volonté et des psychotherapie, ou de la chirurgie ou quand leur vie sera plus belle, plus simple....

Ah non ! Je n'irai pas sur Doctissimo, parce que ce n'est pas la bonne entrée, et je ne veux pas aller dans un affrontement de conviction à conviction ! Perdu d'avance, et je trouve que le travail de conviction doit être fait par tout un chacun. Croire ou ne pas croire, telle est la question !

La volonté ? L'engagemement est utile, ô combien, dans la manière dont on aborde le traitement ! Alors oui, une dose de volonté, mais pas dans une cause perdue (la restriction) mais dans une cause qui gagne : le baclofène

La psychothérapie ? J'en suis une convaincue : utile avant, pendant et après. Mais pas au même dosage ni avec le même travail !

La chirurgie ? Bon, là, je frémis, en effet, c'est de la mutilation et je n'en voudrais jamais pour moi. Quoique ? Un petit lifting ? Une petie remontée des seins ? Mais je plaisante. Mais pas tant que ça, pour certains, ça a eu du bon. Dommage que pour d'autres, ça a été la catastrophe... Peut-être n'avaient-il pas le même profil psychologiques ?

En revanche, présence sur le forum, soutien et échange, ça c'est à ma portée aujourd'hui, et je m'y tient. Après ? J'aurai surement envie de sortir à la lumière...

A suivre...

Va voir Philomena... finalement, ça ne parle que de ça !

Le souci, c'est que trop de gens ne font pas la comparaison entre leur probleme et une addiction.Elles ne sont pas comme les alcooliques, ah ça jamais, elles arriveront à gerer un jour, elles! en attendant, elles souffrent, elles prennent du poids ou se torturent l'estomac et le cerveau
Moi meme je ne l'aurai peut etre jamais faite s'il n'y avait pas eu cette rencontre.
En fait, mon souhait sur docti, c'etait juste d'informer, planter un graine, c'est tout, pouvoir ouvrir un fil et ne pas me faire agresser et laminer par les "tout psy, tout volonté" equivalent des AA de leur forum alcool.

Mais hélas, la muselière est d'actualité la bas.

Et pour la thérapie psy, je pense qu'on est EXACTEMENT comme tout le monde, certain en auront besoin d'autre pas. Mes therapies psy ne m'ont servie qu'à regler des soucis du genre divorce ,boulot, comme j'aurai pu en parler avec ma meilleure amie ou un coach. Je n'avais aucun souci psy. Tout comme des gens "normaux" sans addiction peuvent avoir besoin d'un psy ,ou pas. Je reste convaincue que ce probleme de gabaB est independant d'un probleme psy. Mais ce n'est que mon avis

Bonjour Claude!

Comme c'est un réel plaisir de te lire! La justesse et la pertinence de tes propos trouvent écho en moi. Et ta plume, à la fois profonde et pleine d'humour! Tu pourrais écrire un livre tu sais! Du style Ma Victoire sur le TCA (parce que là tu es très près de la victoire on dirait). Ou ce pourrait être Le TCA pour les nuls, genre. Et tout le monde comprendrait très bien le combat vs les pulsions et le fait qu'il faut quand même manger 3 repas par jour. Je ne dis pas ça pour dire que tu es nulle là! Mais tu décortiques la maladie tellement bien, mariant le verbe intelligent à l'humour décapant! C'est pas rien ça! Ce n'est pas donné à tout le monde! En plus tu as le sens du triller, tu aimes tenir les gens en haleine, on veut connaître la suite... Ça je le l'ai compris pour l'histoire des saucissons (j'y reviendrai plus loin y'a des développements... chut)

Alors merci, c'est très instructif, aussi avec le côté psychologique, la pleine conscience de tes 85 ans (je l'ai bien rit), tout ça c'est très profond.

Tout ce chemin parcouru dans le seul but de te délivrer des TCA (Tout Ce qu'on Absorbe en trop) est le même combat pour moi mais vécu différemment. Moi je me sous-alimente je crois. Je ne ressens pas la faim. Trop c'est comme pas assez! Je ne suis pas anorexique pour autant. Je pense que c'est mon foie qui prend de l’expansion parce qu'il commence à rechigner celui-là à cause de l'alcool... Donc il empiète sur monsieur estomac, qui lui boude à sa manière. Evidement M. le trou du cul s'en mêle aussi (pour reprendre le super texte de Karine qui te surveille, attention. Je crois qu'il est à la veille de s’auto-proclamer le chef, juste pour me démontrer sa supériorité.

Et je n'aime plus cuisiner alors j'achète du tout fait, mais d'assez bonne qualité tout de même (je pense à ma fille, faut qu'elle mange pas trop de pizza pochette (ici, pizza en croute (plutôt molle comme croûte) fourrée de sauce tomate vraiment pas maison, le tout mélangée avec du fromage et du semblant de pepperoni. Les enfants en raffolent ici mais c'est comme le Mc Do, ça les rendra probablement obèses plus tard.)

Voici c'est quoi nos fameuse et dégoutantes pizza pochette:



Et là je ne veux pas te dégouter mais j'ai vu ça ici comme recette suggérée sur un site (jamais mangé, j'te jure!) Ce sont des bananes, enrobées de bacon, gratinées avec du Cheez whiz (je ne sais pas si vous en avez en France, j'espère que non). C'est un fromage orange à tartiner, chimique il va de soi.



Bon... Maintenant... Passons aux choses sérieuses qui nous intéresse toutes les deux (Là je ne veux pas que tu ailles faire des provisions pour ça, pour tout le temps que ça prendra pour que ça arrive ici. Tu es consciente que ça risque d'être long) Sans compter que tu connais les risques encourus par moi, trop d'émotions pour toi pourraient t'être fatal)

J'ai reçu un télégramme hier de tu sais qui.

Nom de code: saucissons. Message: le colis suspecté...d'être inspecté... est prêt...et expédié...aujourd'hui. Bonne chance...pour les risques...Fin du télégramme

Petite réponse en deux temps !

Pour Sissi, je suis d'accord avec ta "philosophie" à la nuance près que mes curseurs ne sont pas aux mêmes endroits que les tiens ! Quand je dis psy, je ne me réfère pas à la psychiatrie, mais à la psychologie, existentielle, de préférence, celle qui permet de vivre avec plus de fluidité, d'assouplir ses "ajustements" au monde. Ce que tu as réglé, toi (divorce, travail) ne sont pas des petites choses, loin de là, et un accompagnement appelons le coachin ou psy, est en général d'une grande aide à ce moment là, si l'environnement est défaillant (comme une meilleure amie, par exemple, qu'on a, ou qu'on a pas). Et pour moi, la psychothérapie est une trop bonne chose pour n'être réservée qu'aux malades ! Il n'empêche que je lis toujours tes propos avec intérêt car ils sont toujours d'un immense bon sens, ravigorant, et plein d'humanité. Et ça, tu le sais déjà, je te l'ai dit, et ça se confirme à chaque fois que je te lis.

Lucie, j'ai adoré ton analyse des TOC ! Evidemment ! J'en ai des tonnes à partager, aussi, de ces petites manies qui nous rassurent et qui nous font du bien... tant qu'elles ne dégenèrent pas en obsession. Je regarde mes ongles repousser avec bonheur, je ne les agresse plus !

Ah, la pizza pochette ! Je comprends que les gosses (enfin, les gamins, les minots, les enfants, quoi, car les gosses, chez toi, c'est autre choses, je crois !) soient attirés par ça : un vrai doudou tout rond et tout chaud ! Je préfère les pizzas soufflés, la calzona, je crois, avec plein de bonnes choses à l'intérieur. Mais donner ça (la pochette)à un gamin, c'est l'aspirer dans la spirale de la mal-bouffe, on est bien d'accord !

L'autre recette me fait penser à qq chose de délicieux, qu'on mange dans le Nord de la France, et en Belgique (d'ou je viens, et oui, je suis aussi une "minorité francophone" !) : des chicons (des endives) braisés, enroulée dans une tranche de jambon, recouvert de fromage rapé, passé au four pour gratiner, et avec une bonne sauce béchamel. Miam miam. Pourquoi remplacer ça par de la banane, je vous le demande ?!!! Quelle drôle d'idée...

J'imagine que le colis suspect est à présent sur le point d'embarquer, bien entouré de son papier à bulle... je crois les doigts pour qu'il ne lui arrive pas d'aventures fâcheuses. je sais que tu nous tiendas au courant de son arrivée à la minute près !

Bonne soirée à tout le monde !

Demain, je pars en déplacement jusque dimanche soir, je posterai donc moins...

Bons baclo-rêves
Bises
Claire

Claire!
Tout ce que tu me décris comme bouffe chez toi semble succulent et me met l'eau à la bouche. Franchement, moi non plus je ne la comprends pas l'histoire de la banane. Ça s'peux pas qu'ici on ait inventé ça. Ce doit être une recette anglaise. Les anglos ici sont moins raffinés côté bouffe. Ça mange des panckake épaisses et molles, pas très bons. Moi je préfère les crêpes bretonnes. Mince comme moi. Et puis tu as raison, les gosses ici ne grandissent pas comme les vôtres. Elle ont le caquet bas si tu vois ce que je veux dire. (D'ailleurs faudrait que tu me racontes comment tu t'es retrouvée ici. Pas pour tomber dans notre fameuse poutine j'imagine...)

Tu liras sur mon fil...pour les TOC... J'ai pensé à quelque chose et je suis certaine que tu serais une bonne candidate pour alimenter ça compte tenu du nombre d'anecdotes que tu me laisses miroiter. Juste à voir tes ongles repousser on le sent!

Bon ronflage! (Eh oui, faut s'accepter comme on est, on ronfle à faire décoller les tapisseries du mur mais c'est pas de notre faute, c'est le baclo. Ça tombe bien il a le dos large avec tous ses effets cocasses.)

bises

Bonjour Claude,
Puis-je savoir à quoi tu faisais ref pour "En plus, je crains le "faux seuil" propre au TCA et décrit par le Dr Gache dans des posts récents (une illusion, une rechute, et une montée plus importante)"
ça m'interresse (mais ct peut-être à mes posts)

C'est dans un post de Nanie du 12 janvier. Je voulais t'en faire une copie, mais mon ordi fait des caprices et il est lent. Je préfère ne pas le bousculer ce soir... !

Miam miam, les chicons au gratin, Claude tu n'est qu'une perverse sadique(mon dieu que j'aime les smileys...Sais plus m'arrêter)

Surtout avec les chicons braisés dans beaucoup de beurre avant de mettre le jambon autour!

Cela dit, je n'ai jamais fait de "crise" (chez les tca c'est votre mot je crois?) aux chicons au gratin... L'envie doit être assouvie immédiatement, pas de repas gastronomique, même réchauffer le bocal de cassoulet est trop long, il m'arrive de le manger frois sans même le mettre dans une assiette!

Et toi, à quoi ressemblaient tes crises salées? Quel était ton aliment de prédilection?

Sissi, je suis atterrée de lire ça:

"Le souci, c'est que trop de gens ne font pas la comparaison entre leur probleme et une addiction.Elles ne sont pas comme les alcooliques, ah ça jamais, elles arriveront à gerer un jour, elles!"

C'est donc ce que la majorité pense de nous, chez vous? Une image bien négative alors .

Pourtant on a exactement, le même circuit de la récompense qui déconne.



Enfin, toi et Claude, au moins,

C'est tres possible que certains TCA voient les alcool comme ça. Comment generaliser.Mais cette vision negative de l'alcoolique n'est pas specifique aux TCA, et elle est due à un manque d'info sur le sujet.

Je pense que chez vous beaucoup pensent pendant un certain temps aussi qu'ils arriveront à s'en sortir par la volonté. SAuf qu'il y a plus rapidement urgence pour l'alcool car la perte de conscience que l'alcool provoque, met la personne en danger immediat (boulot, voiture, surveillance d'enfants etc) alors que nous non. On ne met que nous en danger et sur le long terme.

Et la reputation des malades alcools fait que le plus souvent ils ont honte de ce qu'ils deviennent. Cela peut arriver chez nous aussi mais pas systematiquement. Moi par exemple, je parlais toujours à tout le monde de chacune de mes tentatives, tant pis pour ce qu'on pensait de moi. J'etais triste d'etre comme ça mais n'avais pas honte.

Par contre, comme tous ceux et celles qui prennent conscience que alcoolisme et TCA c'est la meme maladie, la vision change. Le jour ou j'ai rencontré mon amie alcool, j'ai radicalement changé d'avis sur la maladie. Je me suis sentie en empathie.
Mais faut avoir la chance de rencontrer un malade pour savoir. C'est ma plus grande force. Avoir vu les similitudes entre ces 2 addictions. Ca m'a permis de ne jamais douter.

Réponse rapide car j'ai un train à prendre dans la matinée !

Je ne crois pas que ce soit une "mauvaise image", mais plutôt une ènième tentative de déni. "Nannnnn, pas moi, je ne suis pas comme les alcooliques, je peux m'en sortir par la volonté, moi, c'est juste un mauvais réglage de la gourmandise !"

Tu parles ! La gourmandise est déjà un péche capital (que je ne comprends pas, d'ailleurs, on pourrait dire la goinfrerie, au moins), et alors l'alcool, c'est carrément du vice !

J'écoutais hier sur France Inter une émition sur "la psychiatrie et les péchés capitaux" vers 14/15h. J'ai entendu la partie sur les bouli et les hyperphages, j'ai du intermompre pour la suite (j'étais en voiture)
On doit pouvoir écouter ça en différé...

Une dernière chose, après je file : pour les bouli, "on" rigole, pour les alcoolo, "on" ricane. C'est une nuance, mais c'est la même chose, c'est de l'humour très mal placé, c'est du mépris
Tu remarqueras au passage la présence de ce personnage maléfique : le "on" !!!

Bises et bonne journée !
Claire aux chicons

Bonjour Claire!
Il y a un message qui parle de toi sur le fil de tiou...
Je dis ça en passant...

Bonne journée!

Gourmandise n'est pas goinfrerie, loin de là.
Les 7 péchés capitaux... Ça me fait rire. Ce genre de vieux trucs archaïques et religieux. C'est facile de nommer péchés tout ce qui est humain. Parce que c'est ça en fait : les 7 péchés capitaux ce ne sont que les caractéristiques de l'homme, qu'on a voulu rendre honteux. Ça m'énerve ces conneries à la mort moi le pif que la religion a insérer un peu partout dans l'histoire et la société !

Bonsoir Claude!

Pas de nouvelles de toi depuis plusieurs jours... Comment ça va?

bises

Claude, comme LoupBlanc, je suis inquiète de ton silence...

On peut aussi parler des moments de doute sur ce forum, tu sais... Je dis ça au cas où (j'en sais rien) tu gardais le silence à cause d'un coup de blues.

Allez, donne nous des nouvelles de TOI.

des bises

A moins que je me trompe, mais elle avait prévenue qu'elle serait moins connectée ce week end.

On t'attend tout de même !
biz

merci pour l'info C-Line

Y reste plus qu'à attendre son retour (demain je pense)

Bonne soirée tiou. Et des bisous

Merci Céline d'avoir fait passer le mot !
Je suis en effet partie trois jours pour une formation à Toulouse, moins l'occasion de me connecter (un peu hier soir, mais pas sur mon fil)
C'est gentil de vous inquiéter, je me sens bien entourée, et c'est bon !
Un peu fatiguée par ces 3 jours intenses, contente d'être rentrée chez moi (il y a 5 mn)
Je reviens demain plus longtemps, je vais prendre des nouvelles sur les fils familiers... puis, dodo

Eh bien on t'attend! bonne nuit!

Et tu as lu sur le fil de Tiou?

Ils sont partis!

Tu as vu ça le monde à ton retour ! On t'attendait !
J'espere que tu te repposes sagement (pas comme moi )

Au rapport, donc !

Toujours très contente (et un peu anxieuse) de reprendre 3 jours de travail d'affilée... Pas de pb pour mon environnement il est majoritairement au courant, et je peux m'appuyer dessus, plus que de faire semblant que tout va bien, qu'il ne se passe rien. Mais je rentre sur les genoux, et je sombre aussitôt dans un coma sommeil, ou même taper un texte sur un clavier devient lourd, pénible, difficile. Des doigts de plomb (pour remplacer l'estomac de plomb, avec une crise)

Parce ce qu'il s'en passent, des choses : je sens mon comportement changer par rapport à la nourriture, par rapport à des (petits mais néanmoins présents) achats complulsifs, par rapport à mes ongles, qui repoussent, par rapport à l'alcool, qui ne m'attire pas du tout (en plus, ça frappe dur avec le baclo, donc pas la peine d'agraver la somnolence)...
C'est comme si, après la déprogramation de la montée, j'était arrivée à le reprogramation du seuil (j'ai pas dit encore ! Attention ! c'est quand je dirai que ça sera ! ), et quand ce sera fait, je pourrais amorcer la descente, tranquille. C'est imagé, mais parfaitement compatible avec le travail d'un cerveau, le mien, qui corrige ses circuits.

Bref, j'en suis là : j'ai augmenté de 0.5 hier pour passer à 115, j'augmenterai encore de 0.5 en fin de semaine pour passer à 120, et je continue à m'observer, à la loupe.

Je crois que ce qui m'aide, c'est que je ne prends aucun autre médicament (chance), et que j'ai bien débrouissaillé le terrain par une psycho-thérapie, initiée en 2008, et que je continue. Nous n'avons jamais centré le travail sur les TCA mais sur l'ensemble des insatisfactions de ma vie, moi en contact avec le monde extérieur (dont la bouffe fait partie). Pendant cette période baclo (10 ou 11 semaines : espace temps tout petit), j'ai fais des liens à la vitesse TGV, des associations, des "euréka" sur les pans entiers de ma vie et de ma manière d'agir, de m'ajuster à ce que je vis. Pour le coup, on peut dire que le Baclo n'avait pas tout ralenti : il a accéléré ma compréhension de tous les "ajustements conservateurs" que je faisait en "ajustement créateurs". Je continue à cheminer sur ce chemin là : faire autrement, maintenant que j'ai compris, devenir créatrice de ma vie (mon oeuvre d'art !) et ne plus subir ces crises qui me servaient à m'équilibrer du mieux que je pouvais, même au prix de l'inconfort de mes kilos et de l'isolement dans lequel ça me mettait. Si je n'avais pas fait ce travail, je serai sans doute en panique aujourd'hui, ou à me battre avec les ES de façon improductive, et surtout, désespérée.

J'y reviendrai...

A bientôt

Claude

YES!