Bonsoir Lolc,
je suis comme toi, j'ai tendance à être très restrictive sur la nourriture ( pesage, pas d'aliments gras ou sucrés et alimentation très équilibrée) en dehors de mes périodes de crises.. Je passe mon temps à me peser, à l'affût du moindre gramme pris intempestivement, prête à appliquer des mesures drastiques pour reperdre ce que j'ai pris...
Je suis à un dosage bien plus bas que le tiens donc sans ES difficile à vivre à part des vertiges, de la fatigue et de l'eau qui me gonfle, c'est le cas de le dire
Ces derniers jours, j'ai tenu deux soirs sans criser et un troisième où j'ai laissé couler mais où j'aurais pu éviter le pire je pense avec du recul...
Cette mini période m'a permis de souffler un peu et j'essaye de mettre en pratique ce que me dit mon doc sur la nourriture, c'est à dire que manger ce n'est pas être restrictive, parce que la restriction amène les crises; c'est cela vers quoi j'essaye de tendre, ce qui est loin d'être évident vu que je suis obsédée par la balance.
Alors je profite de cette période de répit où je me sens pas trop mal pour penser à tout cela et essayer d'avoir une alimentation normale, ni trop parce que ça dérape à tous les coups, ni pas assez parce qu'après j'aurai besoin de criser. Je crois que c'est cet équilibre là qui est le plus difficile à trouver quand on a l'impression de ne jamais être repue...
Mes débuts de repas se passent toujours bien mais dérapent souvent sur la fin et comme toi, je mange dans un état de stress permanent, s'asseoir ou pas? Ecourter le repas ou prendre son temps? Une vraie galère, j'ai parfois le cerveau en surchauffe à force d'essayer de chasser les idées de crise.
Ce soir, on tentera certainement ensemble de ne pas criser en mangeant. Je ne pense pas trop m'avancer en disant que tout va bien se passer, je suis confiante. Pourquoi? Parce que je sais que le baclo continue son travail dans l'ombre, et que ces deux jours sans crise m'ont reboostée pour me sentir forte ce soir.
Profite aussi de cet état pour continuer à lutter, même si je sais que c'est loin d'être facile, je sais aussi que lorsque je me sens un peu moins fatiguée, j'ai moins de difficulté à éviter la crise même si ça demande une grande vigilance et de la force.
Courage pour la suite, nous sommes nombreuses à nous battre tous les jours, mais je suis persuadée que ça va fonctionner tôt ou tard.