Bonjour Jack,
Comme je disais à Pierre-eau tout à l'heure, j'ai quelque peu négligé le forum ces derniers mois. d'où cette réponse tardive.
Pas de dérapage, tout allait bien dans la mesure du possible. Pas de rechute, pas de malaise, consommation modérée, uniquement a titre de petit plaisir.
J'avais arrêté de me poser la question de la descente et gardais la dose 120mg certains jours ou 80 si tout allait bien et que la bière était bien le dernière de mes préoccuppations.
Sans doute me suis-je laissé un peu "bercer" : J'avais quelque part le sentiment que j'étais "protégé" par le baclo et que je n'avais pas à m'en occupper, outre
le fait de le prendre. J'étais par ailleurs occupé par mon boulot et ne pensais pas à grand-chose d'autre.
Tout ceci m'a mené a une série de négligences (Oubli d'un rendez-vous et le médecin disponible seulement le mois suivant....Embarassant, mais je ne me suis pas inquiété.
Résultat : plus de baclo et arrêt pratiquement d'un seul coup. Au bout de quelques jours, j'ai insidieusement bu de plus en plus jusqu'à ré-enclancher le cercle infernal

de l'alcoolisme.
J'ai vu qu'une VRAIE rechute (chose que j'avais pratiquement oubliée) est une chose atroce, pénible jusqu'a l'indiscible. Heureusement j'ai trouvé la force de voir mon médecin généraliste qui a pu
briser le cercle avec quelques benzos et un somnif sur une semaine.
Ensuite, j'ai revu l'autre médecin qui a réintroduit le baclo et tout est rentré dans l'ordre : je suis a nouveau moi-même, je m'intéresse a nouveau à mes trucs et la bière m'est a nouveau indifférente.
Yapafoto, je préfère être obligé de prendre un médoc régulièrement et a vie(?) plutôt que de ressentir les affres de la VRAIE rechute dont j'ai eu un petit rappel.
Tout cela m'encourage a être de nouveau vigilant et pour la descente, je ferai ça avec le toubbib, l'auto-dosage, c'est fini.
Donc voilà. Pas de dégâts collatéraux (dispute,accident et j'en passe) - ouf -
Et toi où en es-tu?