Reprise du dernier message
Citation (Albéric, 16 Novembre 2012, 21:17)
Ma petite histoire.
À 11 ans, j'ai eu un instituteur véritablement méchant (que le diable ait son âme). C'étaient des brimades même physiques, des insultes cultivées avec une panoplie digne du capitaine Haddock
Je m'empêchais de dormir pour que les nuits soient les plus longues possible afin de retarder le lendemain matin
Mes parents ne voyaient pas mon malaise.
Deux amis ont quittés l'école cette année là , à cause du prof.
Je crois que c'est de cette époque que je suis devenu insomniaque
À 14 ans, j'ai perdu mon père. Traumatisme violent et j'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre.
À 18 ans pour m'aider à m'endormir lors de mes insomnies, je me levais et m'enfilais quelques Martinis au goulot.
Je commençais à guindailler pour rentrer chez moi en me tenant aux murs
À 20 ans en attendant le service militaire, j'ai travaillé comme électricien en bâtiment (je suis électricien industriel de formation).
Mon collègue attitré était alcoolique et s'enfilait presque un casier de bière sur la journée de travail. J'étais entraîné et je ne disais pas toujours non)
À 22 ans, service militaire et quasiment toutes les soirées arrosées.
Je me vois encore monter les escaliers à quatre pattes.
En plus, c'était un « quartier militaire » ouvert (pas une caserne emmurée), on pouvait sortir le soir et comme c'était à Bruxelles, on avait l'embarras du choix pour nos virées nocturnes.
Après l'armée j'ai travaillé dans la vente. Je m'alcoolisais quasiment tous les soirs sans que cela me pose problème.
Mariage, enfants, la vie continue son petit bonhomme de chemin.
Premier revers professionnel direction chômage suite restructuration. Après quelques années de galère je me retrouve navetteur comme formateur en informatique, avec parfois près de 3 heures de route pour arriver dans l'entreprise où je dois donner cours.
Ma consommation d'alcool devient problématique. Je consomme de plus en plus et j'ai de plus en plus de mal à me lever le matin bien avant l'aube.
À 40 ans, 1ère cure dans l'aile (fermée) psychiatrique d'un hôpital.
Tout est mélangé : dépressifs, suicidaires, drogués, demi-fou en pleine crise mystique ; alcooliques, etc.
C'est un choc « culturel » je ne m'attendais pas à cela.
C'était uniquement un sevrage de deux semaines et bien content de mettre les voiles.
La chute fut quasi immédiate.
Au boulot, je change de service et je ne donne plus de cours en entreprise mais en un endroit fixe. Je suis toujours navetteur mais les horaires sont plus faisables.
L'alcool est toujours problématique et je suis souvent absent.
Je fais une cure en hôpital neurologie, sevrage avec baxter et antabuse à la sortie.
Je ne le supporte pas : j'ai des flatulences énormes et je suis malheureux. J'arrête l'antabuse et je repicole.
45 ans et troisième cure hospitalière et de nouveau antabuse et même schéma de rechute
Deux ans plus tard, nouveau revers professionnel. Viré. Trop souvent absent
Boulot : des missions de ci de lÃ
Alcool : toujours problématique
Positif à un contrôle routier, suspension de permis pour deux semaines.
Deux cures longues durées dans un hôpital psy « ouvert » spécialisé de la région. Sevrage en une/deux semaines, puis activités diverses.
Sorties et rechutes, la dernière en 2008
Toujours la problématique de l'alcool
19 novembre 2011, inscription au forum www.baclofene.com et sortie de la boucle infernale
À 11 ans, j'ai eu un instituteur véritablement méchant (que le diable ait son âme). C'étaient des brimades même physiques, des insultes cultivées avec une panoplie digne du capitaine Haddock
Je m'empêchais de dormir pour que les nuits soient les plus longues possible afin de retarder le lendemain matin
Mes parents ne voyaient pas mon malaise.
Deux amis ont quittés l'école cette année là , à cause du prof.
Je crois que c'est de cette époque que je suis devenu insomniaque
À 14 ans, j'ai perdu mon père. Traumatisme violent et j'ai eu beaucoup de mal à m'en remettre.
À 18 ans pour m'aider à m'endormir lors de mes insomnies, je me levais et m'enfilais quelques Martinis au goulot.
Je commençais à guindailler pour rentrer chez moi en me tenant aux murs
À 20 ans en attendant le service militaire, j'ai travaillé comme électricien en bâtiment (je suis électricien industriel de formation).
Mon collègue attitré était alcoolique et s'enfilait presque un casier de bière sur la journée de travail. J'étais entraîné et je ne disais pas toujours non)
À 22 ans, service militaire et quasiment toutes les soirées arrosées.
Je me vois encore monter les escaliers à quatre pattes.
En plus, c'était un « quartier militaire » ouvert (pas une caserne emmurée), on pouvait sortir le soir et comme c'était à Bruxelles, on avait l'embarras du choix pour nos virées nocturnes.
Après l'armée j'ai travaillé dans la vente. Je m'alcoolisais quasiment tous les soirs sans que cela me pose problème.
Mariage, enfants, la vie continue son petit bonhomme de chemin.
Premier revers professionnel direction chômage suite restructuration. Après quelques années de galère je me retrouve navetteur comme formateur en informatique, avec parfois près de 3 heures de route pour arriver dans l'entreprise où je dois donner cours.
Ma consommation d'alcool devient problématique. Je consomme de plus en plus et j'ai de plus en plus de mal à me lever le matin bien avant l'aube.
À 40 ans, 1ère cure dans l'aile (fermée) psychiatrique d'un hôpital.
Tout est mélangé : dépressifs, suicidaires, drogués, demi-fou en pleine crise mystique ; alcooliques, etc.
C'est un choc « culturel » je ne m'attendais pas à cela.
C'était uniquement un sevrage de deux semaines et bien content de mettre les voiles.
La chute fut quasi immédiate.
Au boulot, je change de service et je ne donne plus de cours en entreprise mais en un endroit fixe. Je suis toujours navetteur mais les horaires sont plus faisables.
L'alcool est toujours problématique et je suis souvent absent.
Je fais une cure en hôpital neurologie, sevrage avec baxter et antabuse à la sortie.
Je ne le supporte pas : j'ai des flatulences énormes et je suis malheureux. J'arrête l'antabuse et je repicole.
45 ans et troisième cure hospitalière et de nouveau antabuse et même schéma de rechute
Deux ans plus tard, nouveau revers professionnel. Viré. Trop souvent absent
Boulot : des missions de ci de lÃ
Alcool : toujours problématique
Positif à un contrôle routier, suspension de permis pour deux semaines.
Deux cures longues durées dans un hôpital psy « ouvert » spécialisé de la région. Sevrage en une/deux semaines, puis activités diverses.
Sorties et rechutes, la dernière en 2008
Toujours la problématique de l'alcool
19 novembre 2011, inscription au forum www.baclofene.com et sortie de la boucle infernale

Ressources diverses
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