Merci Méliane pour ton soutien.

J'avoue que je désespère quelques fois, car je ne vois plus trop de progression depuis septembre.

Heureusement que le site et les témoignages que je lis me montre que le baclo gagne toujours si on ne baisse pas les bras car franchement je commence à en avoir assez des ES : fatigue et somnolence qui m'empêchent de vivre pleinement mes soirées.

Samedi soir, alors que j'étais au théâtre, je me suis assoupie à plusieurs reprises et je n'ai pas vu la totalité de la pièce, c'est particulièrement rageant....Vivement que cela cesse...

Heureusement que depuis septembre je n'ai plus de craving la semaine donc je ne bois plus, ce qui me pousse à continuer sinon je pense que j'aurai renoncé. Donc, oui j'y crois et je vais continuer à me batte....

Bonne soirée à tous,

Ebène

Oui Ebéne, tu fais bien d'y croire ! Continue comme ça. Tu verras bientôt l'indifférence ^^ .

Bonjour Ebène

Je lis que tu n'as plus de craving la semaine et que tu ne bois donc plus non plus en semaine.

Tu peux nous parler un peu du week end ? N'y a-t-il pas une partie habitude à combattre ?

A bientôt

Bonjour Ebène,

J'ai lu ton fil et courage pour les ES ils s'estompent au fur et à mesure!! Moi je m'endormai partout le soir même au téléphone...

Bonsoir Ebene

+1000 avec Gaday, peux tu nous parler de tes week-ends?

Bises

Bonsoir, merci de votre soutien

J'espère effectivement que tu as raisons Piero et que les ES vont s'estomper rapidement car depuis que j'ai dépassé les 90 mg en juillet, je galère vraiment.

Pour répondre à Gaday et Daniel, effectivement la semaine je ne bois plus car personne ne boit autour de moi donc je ne suis plus tentée et depuis peu je n'y pense même plus.
Ce midi, au travail, nous sommes allés au restaurant : j'ai bu un cocktail alcoolisé, j'ai eu un verre de vin blanc que je n'ai pas terminé, et un verre de rouge auquel j'ai à peine touché. Cela ne m'a pas gêné de ne pas les terminer mais néanmoins j'étais rassuré de les avoir devant moi comme si j'avais peur de manquer.

Par contre tous les WE soit je reçois, soit je suis invitée et là ce n'est plus la même chose. Comme je ne souhaite pas devenir abstinente, c'est toujours avec plaisir que j'accepte le 1er verre d'apéritif et là malheureusement après un verre, j'ai vraiment envie d'en boire un second et si on me proposait un troisième verre, je crois que je l'accepterai.
Je me suis même aperçu que depuis peu, qu'à l'apéritif, j'avais envie ou besoin d'alcools forts (rhum, ricard...)
Ensuite, à table, je bois très peu, mais néanmoins il faut que mon verre soit plein même si je ne le bois pas.

En résumé, je ne vis pas l'indifférence telle qu'elle est décrite par plusieurs d'entre vous, en soirée je ne peux pas m'empêcher de regarder les bouteilles. Et j'ai découvert depuis peu, que même si je ne bois plus toute seule, j'ai besoin de savoir que j'ai de l'alcool à la maison pour être rassurée.

Voilà, j'espère avoir été suffisamment précise.

A bientôt de vous lire

Biz

Ebène

Bonjour Ebène

Cette phrase m'interpelle :

"si je ne bois plus toute seule, j'ai besoin de savoir que j'ai de l'alcool à la maison pour être rassurée"

Je l'interprète ainsi :

S'il m'arrive un coup dur, une émotion difficile à supporter, je sais que j'ai dans mon placard LA solution pour me relaxer, pour me permettre de tenir le coup

Est ce que je me trompe?

Tu ne bois plus la semaine parce que personne ne boit autour de toi, si quelqu'un passe à l'improviste et te demande l'apéro, tu acceptes?

Expliques nous

Bises

Bonjour Daniel

Oui je crois que tu as raison sur toute la ligne, je sais effectivement que si j'ai besoin je pourrai trouver ce que je veux chez moi : la cave est grande et pleine de bouteilles. Mais c'est pareil au niveau alimentation, mes grands placards et mes congélateurs regorgent de victuaille, je n'aime pas me laisser démunir.

Effectivement, il y 15 jours j'ai des amis qui sont venus dormir 3 nuits à la maison, nous avons pris l'apéritif tous les soirs (2 pour moi) et ensuite à table, nous avons bu de l'eau.

Le mercredi de la semaine dernière, ma voisine nous a proposé l'apéritif, et j'ai pris un verre. J'ai refusé le deuxième mais quand son époux est arrivé et qu'il s'est à son tour servi, je lui en ai redemandé un. C'était plus fort que moi, j'ai essayé de résisté mais c'était trop dur.

Par contre arrivée à la maison, contrairement à la période avant baclo, je n'ai pas repris d'alcool. Avant je me serai resservie plusiurs verres (en cacachette bien sûr) mais là rien, j'avais assez bu.

Ce n'est pas la quantité d'alcool que je bois qui m'inquiète, car elle est relativement faible, c'est surtout mon cerveau qui ne peut s'empêcher de penser à boire dès que je suis en société duranty des moments festifs.

Bises

Ebene

Nous sommes nombreux à être passés par cette étape, il faut absolument se défaire des vieilles habitudes, et surtout ne pas commencer un apéro

Il faudrait que tu te dises dès qu'il y a du monde ou que tu es reçue, "je demande autre chose que de l'alcool"

Après le cerveau est conditionné et il ne réclame plus sa dose, je sais c'est difficile mais je suis certain que tu vas y arriver

Bises

Oui comme dit Daniel, les habitudes ont la vie dure !

Essaies de ne pas prendre le premier verre .

bonsoir Ebène

oui comme Daniel te l'écris si justement, les habitudes sont là et c'est difficile de s'en débarrasser ...

Il faut savoir dire non, je prends pas d'apéro ce soir ... on te regardera et alors , j'ai vécu cela le week end dernier, la famille de mon ami, on me propose un verre et j'ai dit non merci .. (certains ont dû être très surpris .. valérie ne boit plus

tu trouveras l'indifférence .. très vite, la preuve la semaine tu ne bois plus, il te reste le week end à gérer ...

il faut certainement que tu augmentes encore un peu, fais tu des palliers de 7 jours ? moi les palliers de 7 jours m'ont aidé à surmonter les es et peut être une en répartition en 5 prises (voir avec Sylvie)

ne laisse pas tomber le baclo, tu vas y arriver

je t embrasse fort

valérie

Bonsoir

Je ne suis pas certaine de boire le WE par habitude mais plutôt par envie. Effectivement la semaine je ne vois pas de bouteille donc mon cerveau n'est pas stimulé.
Par contre le WE, les bouteilles sont là, et mon cerveau se réveille, le besoin est encire là.

Je pense, comme Valérie qu'il faut que j'augmente encore. C'est ce que j'ai fait depuis hier, je suis passée à 150 mg en 5 prises; en espérant que les ES ne pourriront pas mon Noël et que je ne piquerais pas du nez dans mon assiette durant le repas.

J'espère beaucoup de cette augmentation surtout pour le 31 décembre qui arrive à grand ps.

Bonne soirée à tous, bises.

Ebène

bonjour Ebène

je viens de lire ton message sur mon fil, si tu as envie quand tu vois une bouteille c'est que tu n'y es pas encore completement ...

j'ai enfin compris que l'indifférence c'est quand on te propose un verre, tu y trempes tes lèvres et que franchement tu n'as pas envie de continuer à boire ce verre .. tu es donc indifférente ...

c'est ce que j'ai ressenti samedi soir, lors du repas de noël par anticipation chez ma belle soeur, je n'ai pas fini mon champagne alors que j'adore ça ..

Moi non plus, je n'ai pas envie d'être abstinente mais bien indifférente et c'est la même chose (enfin c'est ce que moi je le ressens ) .. je peux prendre un verre mais je ne le finis pas et surtout je n'ai pas envie de reprendre un autre .. je ne me suis pas un seul instant sentie frustrée .

donc passe tes fêtes comme tu en as envie .. le baclofene fera son travail tout doucement .. ne culpabilises pas si tu as envie de boire un verre et un autre .. tu sais que le baclofene te rendra indifférente bientôt continue à augmenter tranquillement ...et si tu dois passer à 160 mg et bien tu passes à 160 mg , il n y a pas de moyenne ..

je te souhaite d'agréables fêtes , pleines de douceur ...

je t embrasse

fort

valérie

Merci Ebène de ton gentil message

je te souhaite de passer un excellent séjour à Londres, j'y suis allée 2 fois avec mes enfants, j'adore Londres

profites en bien

pour mon ami qui n'est pas un ami, je te raconterai en MP à ton retour .. mais pas facile la vie avec lui qui m'a effectivement poussé également dans l'alcool

je te retiens pas plus

je t embrasse fort et fais attention au vent , apparemment ça souffle à Londres

valérie

coucou Ebène

comment vas tu ? as tu passé ces fêtes sereinement ?

j'espère qu'on arrivera à se rencontrer

en attendant je te présente tous mes voeux pour cette nouvelle année

je t embrasse

valérie

Bonsoir

Je vous souhaite à tous une bonne année 2014 en espérant que nous parviendrons tous à obtenir l'indifférence grâce à M.Baclo.

Pour ma part, c'est pas gagné même si ma consommation n'a plus rien à voir avec celle d'avant le baclofène.

Que ce soit à Noël ou au jour de l'an, je ne suis pas parvenu à refuser les verres que l'on m'a proposés, surtout le 31.

Donc il faut que je continue à augmenter sachant que ce soir, c'est moi qui ait proposé l'apéritif. Mon mari l'a refusé et je me suis quand même servie un verre.

Mon mari m'a même dit qu'il était surpris de me voir prendre l'apéritif seule. Je lui ai dit que moi aussi j'étais surprise de mon envie.

Je crains que les fêtes de fin d'année me replongent dans mes habitudes de boire tous les jours. Je vais rester vigilante même si je me dis que lundi avec la reprise du travail tout devrait rentrer dans l'ordre.

Bises

Ebène

Bonne année à toi aussi !

Oui les fêtes sont propices à la consommation d'alcool.

Mais tu vas vite te reprendre, tu es courageuse. Peut-être qu'il faut remonter le baclo.

Bises

Bonne Année Ebène.

Avec le retour du quotidien, personnel et professionnel, te viendra peut-être un rythme plus propice.
C'est une course au long cours que celle du baclofène.
Bon vent et bons embruns .

Laurent.

coucou Ebène

je plussoie Laurent,
lundi, tu vas reprendre le quotidien, et tu vas augmenter tranquillement le baclo, et l'indifférence tu vas la trouver ...

tout le monde, sait que les fêtes sont propices à la festivité , donc pas d'inquiètude ...

on fêtera ensemble ton indifférence , je t'attends ..2014 sera ta Victoire

je t embrasse

valérie

Bonsoir Ebène,

Comment c'est passé cette reprise, cette soirée ?

Déjà c'est merveilleux si ta consommation n'a plus rien avoir avec ce qu'elle a été.
Noël, jour de l'an ne sont pas de bons jours pour faire un point, s'inquiéter ...
Ces jours là, tout le monde boit, même les non dépendants.

Ne t'inquiète pas, si tu n'y est pas encore, tu n'es plus très loin.

Les habitudes sont dures aussi.

Plein de courage !

Merci pour vos encouragements, Valérie, Laurent, Bidibule, Karine

Effectivement j'ai repris le travail lundi et depuis je n'ai pas pensé à me servir d'alcool le soir.

Par contre ce WE, il m'a été difficile de ne pas plonger dans le bar c'est la peur du regard de mon mari qui m'a freiné. Sachant qu'il ne m'a pas trop soutenu depuis mon début baclo, je craignais de voir dans son regard une étincelle qui me dirait : "tu vois j'avais raison, le baclo ne marche pas". C'est ma fierté qui m'a empêché de boire même si l'envie était présente. Du coup, je me suis vengée sur les papillotes et les chocolats, à en être écoeurée...

Entre Noël et jour de l'an je suis partie 5 jours à Londres avec une de mes filles de 21 ans. Celle-ci m'a dit 2 choses qui m'ont touchées :
La première, c'est qu'elle ne serait jamais partie avec moi quand je buvais.
La deuxième, c'est qu'elle ne savait pas que j'étais aussi angoissée dans la vie car dès qu'il y avait des imprévus je n'étais pas trop rassurée sachant que je ne maîtrise pas du tout l'anglais.

Cela m'a énormément touché, c'est le plus beau cadeau de Noël qu'elle pouvait me faire : me dire qu'elle se sentait bien avec moi depuis que j'avais arrêté de boire.

Effectivement, je pense que c'est l'angoisse, la peur de ne pas maîtriser la situation qui peut me pousser vers la bouteille.
De toutes manières, je vois mon prescripteur vendredi, j'espère qu'il me suivra dans l'augmentation du baclo.

A bientôt

Ebène

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Ca fait plaisir de te lire.
C'est chouette ce qui c'est passé avec ta fille

Et des bonheurs comme cela, bientôt tu en auras plein d'autres

D'accord avec Sylvie.

De plus, ce qui est intéressant et de noter les témoignages dont tu profites et la hauteur que tu prends !

ma chère Ebènee

j'aime beaucoup ton dernier écrit ... tu vois bien que tu t y approches de l'indifférence ... la semaine pas d'alcool et le week end tu es peut être tentée mais tu te retiens , tu résistes .. 'même si c'est seulement pour prouver à ton époux que le baclo marche et ne pas avoir à essuyer ses sarcasmes

pour ton séjour à Londres, c'est chouette d'avoir passé du temps avec ta fille et de retrouver une complicité qui s'était éloiglnée à cause de l'alccol (j en sais quelque chose ma fille ainée ne voulait plus me voir à cause de l'alcool et maintenant nous nous retrouvons, ce n'est que du bonheur

ton post me touche beaucoup ... on se ressemble , l'émotivité nous a fait plonger dans cette addiction comme beaucoup ici et en allant mieux nous retrouvons nos enfants , notre fierté ...



tu vas être très bientôt sur la ligne d'arrivée

j'espère qu'on trouvera un creneau pour se rencontrer très vite ...

je t embrasse,

valérie

ps demain rdv avec mon psy je te raconterai, j'ai bcp de choses à lui raconter

Bonjour Ebène

je parle de ce problème avec mon psy mais tu vois il m'écoute et c'est tout

je n'ai pas l'impression d'avancer ... peut être que je devrais changer ... j'en sais rien .. je reste dubitative ..il m'a simplement dit qu'effectivement il souhaiterai me voir replonger dans la bouteille mais que c'est peut être inconscient de sa part .. tu parles, je le connais et je sais que ce qu'il m'a dit , il était pleinement conscient du mal que cela allait me faire ........

il m'a donné rdv pour jeudi prochain, j'irai mais après je vais lui dire minimum tous les 15 jours ... bon la seule chose de positive c'est que je suis repartie avec mon ordonnance de baclo pour 1 mois

et toi, comment vas tu ? comment vas tu gérer le week end qui arrive .. MP si ça va pas !!!

je t embrasse fort

valérie

pour toi chère Ebène

Merci ma chère Valérie.
Vue l'heure je suis épuisée. Je t'écris plus longuement demain ou après-demain.
Je t'embrasse.

Ebène

Coucou Ebène,

Je commence à te connaître pas trop mal me semble t'il.
Et plus ça va, plus je me dis que dans ton cas et désormais, ce sont plus des habitudes et des rituels qu'il faut combattre.
Le besoin d'alcool n'est à mon avis plus présent.

L'envie quand à elle l'est quelque part car le cerveau a encore la mémoire de l'alcool.
La mémoire de l'alcool reste de toute façon présente longtemps.
Il faut faire attention aussi à ne pas augmenter et augmenter pour rien.
Renaud de Beaurepaire (les pros m'arrêteront si je dis des bêtises) dit que le cerveau peut perdre la mémoire de l'alcool.
Mais cela peut être très très long dès fois.

Pour moi il y a plusieurs façon d'atteindre l'indifférence mais surtout 2 grandes familles.
Ceux pour qui cela est évident. Par exemple certains consomment énormément d'alcool et puis plus rien d'un coup. Là, cela semble plutôt simple de repérer l'indifférence.
Pour d'autre, il faut qu'il y est un déclic suite je pense à une réflexion. Et dans ce cas, ce n'est pas simple de s'en rendre compte. Il y a encore plus ou moins d'habitudes et de rituels à combattre.

Pour résumer, je pense qu'il doit y avoir une prise de conscience et que le baclo fait énormément mais pas forcément tout et dans tous les cas.

Je pense notamment à ce qui est arrivé à Franck il n'y a pas longtemps. A mon avis, Franck est quelqu'un avec la tête bien sur les épaules. Indifférent depuis un an, il a eu un petit passage où les habitudes, les rituels ont voulus refaire surface. Heureusement pour lui, le baclo était là, il était conscient de la chose et a parfaitement géré ce moment. Tout est rentré dans l'ordre très vite, sans problème et sans conséquence. Et je pense que ce genre de choses arrivent à bon nombre.
C'est là où je pense que la mémoire de l'alcool (quand elle est encore présente) peut nous jouer des tours. Mais le gros avantage que l'on a, c'est le baclo qui veille.

De toute façon, il n'y a que toi qui pourra savoir quand tu y seras .
Ce qui est arrivé avec ton mari, tu avais envie de te servir un verre mais tu ne l'as pas fait car tu ne voulais pas qu'il te fasse de remarque désobligeante.
Réfléchie, avant d'attaquer le baclo, tu n'aurais tout simplement pas pu "résister" et tu aurais consommer d'une façon ou d'une autre. Là, l'envie était présente (des restants d'habitudes, rituels, mémoire de l'alcool (Pour le cerveau : alcool = détente = relaxation = ne plus penser = ...)).
Le baclo a comblé et comble le "besoin". Pour l'envie, c'est à mon avis plus compliqué que cela. Le baclo joue dessus mais la mémoire de l'alcool (tant qu'elle est présente) aussi.

Je t'embrasse ,
Byc.

Coucou,

Maintenant que tu as de la connexion,

Tu peux nous dire comment tu vas !

Bises

Coucou

Effectivement Karine, j'allais justement donner de mes nouvelles pour répondre à vos messages.

La semaine dernière, j'ai vu mon prescripteur à l'hôpital avec qui j'arrive bien à discuter. Je lui ai expliqué que pour être bien il fallait que je sache que le bar et la cave étaient remplis (au cas où? même si je n'y touche pas), que lorsque je reçois ou suis invitée, me sens bien si mon verre est plein, regarde la bouteille etc... et pourtant je ne bois que très peu.

Là, mon médecin m'a scotché, il m'a félicité de toute la démarche intellectuelle que j'avais mis en place depuis le début de mon traitement (il me suit depuis le 4 juillet) et m'a expliqué que mon problème était que j'avais "peur du vide". Cela expliquait mon angoisse quand je ne maîtrise pas une situation, etc...

L'alcool me permettait d'inhiber cette angoisse et aujourd'hui avec le baclofène j'ai simplement besoin de savoir que je peux me procurer facilement de l'alcool pour être rassuré. Il m'a conseillé d'aller voir un psychothérapeute car mon problème est comportemental et qu'accompagnée, je devrait pouvoir y remédier.
Je précise que j'ai vu un psychanalyse il y a quelques années et que les pb de l'enfance ont été digérés donc pas la peine de tout recommencer.

Par contre, il pense qu'augmenter le baclofène ne serait pas judicieux et qu'il vaudrait mieux attendre un mois.

Donc je me suis dit que dans ces cas là il fallait que je diminue mon nombre de prises et que je vise les heures de craving et tant pis pour les ES (C'EST MOI QUI DECIDE ET PAS EUX !!!!!).

J'étais à 5 prises par jour : 08:30 : 20 mg, 10:30 : 30 mg, 13:00 : 30 mg, 15:30: 30 mg et 18:30 : 40 mg

donc comme aucun craving le matin passage à 4 : 10:30 : 30 mg, 13:00 : 40 mg, 15:30: 40 mg et 18:30 : 40 mg

Quelques ES en plus mais pas grave : je veux l'indifférence.

Pourquoi je vous raconte tout ça, tout simplement parce que je crois avoir "taté" l'indifférence mercredi soir.

J'étais au restaurant avec une copine (qui n'est pas au courant pour le baclo) et là elle m'a servi un grand verre de vin et moi je me suis servie plusieurs grands verres d'eau.

Et bien de tout le repas, je n'ai pas touché au vin, je l'avais devant moi, je le regardais et je n'en avais pas envie. Mon amie m'a même fait remarquer qu'elle était la seule à boire, je lui ai dit que c'est parce que je conduisais .
Je me suis même dit que c'était dommage de gaspiller autant de vin.

J'ai regretté de ne pas avoir commandé de l'eau pétillante...

A la fin du repas, j'y ai quand bu une gorgée pour gouter : aucun regret d'avoir bu de l'eau tout le repas.

Donc oui, je crois avoir découvert l'indifférence ce soir là.

En rentrant chez moi, j'en ai parlé à mon mari et à ma fille, mon mari a quitté la pièce sans commentaire, ma fille m'a dit qu'elle était super contente pour moi.

Il ne me reste plus qu'à poursuivre mon chemin baclo.

Bises à tous

Tout est là.
Tu chemines, les paysages changent

FELICITATIONS !

Poursuis ton chemin et tiens nous au courant.

Bises

Hé hé ^^

C'est tout bon tout ça

A oui ça ressemble sacrément à l'indifférence !

oui Ebène, je crois que tu es indifférente ...et je suis très très heureuse pour toi ..


tu le mérites , tu peux être fière de toi

je rajoute que pour certains dont je fais partie, il suffit d'un instant pour comprendre qu'on est indifférent

j'ai eu moi aussi le déclic, lors d'un dîner au restaurant ....

je te remercie de ton message sur mon fil, oui je vais continuer pendant 6 mois ... tu as fort raison ..

je t embrasse

valérie

Génial ça Ebéne !

Tu tiens le bon bout. Continue comme ça .

Merci à tous pour vos gentils messages.
C'est bon de vous savoir là....
Quant à moi, je vais continuer à m'observer et à vous lire.

Bises

Coucou,

Et toi ça va comment ?

Je te vois poster partout mais donnes de tes nouvelles aussi !

Gros bisous

Coucou Karine

Merci pour ta venue, je vais te répondre sincèrement à ta question sur ce que je deviens mais avant cela je voulais juste rectifier quelque chose.

Si tu regardes bien, je ne poste que sur 3 ou 4 fils et assez rarement.
Il n'y a que chez toi que je poste tous les jours. Pourquoi, car je veux vraiment que tu t'en sortes.

Quand je suis venue sur le forum, c’est toi qui m’as accueillie. Depuis que je te lis, je me suis prise d’affection pour toi et je souhaite te montrer que comme beaucoup je pense très fort à toi.
Il faut que tu réussisses, tu dois réussir pour toi, pour tes enfants et pour ton mari qui te soutien.
Jamais je ne me permettrais de te juger, je respecte tes décisions et souhaite juste t’accompagner dans ta guérison.

Maintenant à mon tour.

Comment je vais : question alcool : plutôt bien : le dernier verre que j’ai pris c’était samedi il y a 8 jours, chez des amis, lors d’un repas. De ce coté, c’est presque gagné, il me semble.

Coté moral : il est dans les chaussettes. Il y a 15 mois, quand j’ai demandé à mon mari s’il m’aimait : il m’a dit qu’il ne pouvait pas aimer une alcoolique.
J’ai arrêté de boire (enfin je crois…) et je n’ai pas récupérer mon mari pour autant. J’ai même changé de chambre depuis cet été et cela n’a pas l’air de le déranger.
Quand nous avons des invités, je retourne dans notre chambre et après leur départ je redéménage. Il ne me demande pas de rester.

Mon mari ne m’a jamais soutenu dans mon combat contre l’alcool : peut-être que cela l’arrangeait ????

Souvent je suis en colère après lui, j’en ai marre de ne plus avoir de vie de couple, je ne supporte plus son indifférence car il sait que je suis malheureuse de cette situation mais il s’en fout.

Par contre, seul avantage de cette situation, c’est que je m’aperçois que malgré tout, je n’ai pas envie de me réfugier dans l’alcool pour oublier. C’est pour cela que je pense que je suis peut-être guérie.

Donc comment je vais : pas trop bien niveau moral donc je me jette sur la nourriture et n’arrive pas à perdre les 15 kgs que l’alcool m’a donnés.

Pour comprendre pourquoi en soirée j’ai besoin de savoir que j’ai un verre plein, sur les conseils de mon prescripteur je vais voir un psychologue le 18 février 14.

Bien à vous qui me lisez.

Ebène

Bonjour,

Merci de ton soutien,

Effectivement, l'ambiance chez toi n'est pas terrible.

N'y a t-il pas moyen de faire une thérapie de couple ?

Dans tout les cas ton indifférence est bien ancrée, félicitations.

Bisous

Bonjour,

J'ai parcouru un peu ton histoire et j'ai trouvé des similitudes avec la mienne.

Tu as l'air de décrocher sérieusement de l'alcool, tout comme moi récemment et çà fait du bien de ne plus se sentir esclave de ce poison.
Félicitations pour ce virage bien négocié ! C'est un pas de géant de fait.

Lorsqu'on a pas le soutien de son conjoint, c'est difficile.
Je vis la même chose. Il ne comprends rien à ma maladie.
Il ne comprends rien à rien. Il est complétement à l'ouest !
Nous vivons ensemble, mais à mes yeux, c'est plutôt un colocataire qu'autre chose.

C'est la raison pour laquelle je suis venue sur ce forum afin d'être moins seule avec des personnes qui me comprennent.

Bonne journée à toi !

Bonjour Ebène

Honnêtement je n'ai pas relu tous tes derniers posts, mais dans le dernier quelque chose m'interpelle. Tu dis que tu te jette sur la nourriture comme tu as le moral à zéro.

Comme cela à chaud cela me fait penser à un transfert d'addiction, tu as arrêté l'alcool, mais tu compenses par la nourriture.

Je n'ai aucune connaissance en TCA, peut-être devrais tu en parler avec Sissi pour avoir son avis.

Encore une fois il est possible que je dise une connerie, mais si tu montais de 10 ou 20 mg en prenant ton temps, tu serais sans doute mieux protégée.

Attends surtout l'avis d'autre personne, là je marche sur des œufs, c'est juste un ressenti de ma part.

Tiens nous au courant

Bonjour,

Je t'ai lue attentivement, pour ce qui concerne les dernières semaines

Tout d'abord, bravo pour ton indifférence et ta consommation plus que réduite

A cette étape, il arrive fréquemment que la vie quotidienne paraisse différente, et en effet, transfert d'addiction ou bien vue nouvelle sur son couple ne sont pas étonnantes

Pour les TCA, le Baclo peut soigner aussi, autant en profiter, comme dit Gaday, 10 mg de plus peuvent changer la donne

Mais il y aura sans doute des choses plus profondes à revoir, je te conseille juste de la patience, car parfois on peut être tenté de tout bouleverser d'un coup, et il faut être encore une fois bien patient, comme avec le traitement

Reste bien lucide, comme tu l'es et comme tu dis, tu as de la bonne compagnie sur le forum, c'est notre petit refuge et on est bien entouré

La peur du vide, je l'ai aussi, dans plein de domaines de ma vie

Bisous

Manue

Coucou Ebene,

Et oui, tu es plus lucide depuis ton indifférence. La situation n'est pas franchement super par chez toi, je te l'accorde. Mais comme tu le dis toi-même, c'est très bien que ça ne t'est pas fait replonger le nez dans le verre.

Surtout continue comme ça, c'est TA victoire, et tu peux en être très fière !

Bonjour et merci pour vos messages d'encouragement Karine, Méliane, Manue, Christobal et Gaday,

Je pense qu'effectivement le forum m'aide beaucoup dans mon parcours car je ne me sens plus seule.

Effectivement comme le dit Gaday, j'ai sûrement fait un transfert de l'alcool sur la nourriture, je passe mes après-midi et mes soirées à grignoter, ce que je ne faisais pas trop avant. Avant je buvais.
J'aurai souhaité augmenté un peu plus (10 mg) mais mon prescripteur ne l'entend pas comme ça : il me maintien à 150 mg.

Pour contourner sa limitation, je suis passée de 5 prises à 4 prises en supprimant la prise du matin : je commence le baclo à 10:30. Peut-être devrais-je diminuer de 10 mg la dose du matin et passer à 50 mg le soir ou même passer à 3 prises car j'ai cru compendre qu'avec l'impégnation, il fallait davantage de quantité de baclo.
Par contre, depuis le début j'ai toujours eu des ES invalidants, même encore aujourd'hui. Donc il faut que je fasse très attention.

C'est aussi pour celà que j'ai RDV chez le psychologue car effectivement j'ai vraiment un problème de comportement : que ce soit par l'alcool ou par la bouffe je suis toujours dans les excès, avant je me mettais "minable" maintenant je me mets "moche".

Quand deviendrais-je enfin une quadra "normale"?

Bises

Ebene

Surtout ne remets pas en cause toute ta poso, cela pourrait avoir des conséquences sur ta conso d'alcool !

Si ton prescripteur ne veut rien entendre fais un mp à Zounette pour en trouver un autre.

Encore une fois j'ai mis des réserves dans mon idée donc attendons que Sylvie passe par là pour donner son avis

Bonsoir Ebène

Tu peux toujours tenter de déplacer un cp de 10h vers ta deuxième prise.
Tu verras bien si ça marche ou pas.

Ton problème de grignotage trouvera sa solution.
Tu as déjà bien progressé coté alcool.
Patience et surtout ai confiance en toi.
Pas facile parfois, je sais bien mais çà coûte pas de le dire non plus.
Bonne soirée.

Bonsoir Ebène,

Vas-y doucement avec les changements et la posologie !

C'est ta vie qui va changer, doucement mais sûrement, alors patience

Le problème numéro un était l'alcool, garde ça en tête et en cap, le reste va suivre, un jour après l'autre

Les grignotages, c'est aussi dus à des problèmes non résolus, mais tu as réglé le plus important, alors continue comme avant ton traitement et vois la vie en face, tout doucement

Prends bien soin de toi

Gros bisous

Manue

Bonsoir,

Effectivement Manue et Christobal, vous avez raison, mon problème n°1 était l'alcool et a priori ça c'est réglé donc il faut maintenant que je règle mes autres problèmes. Maintenant il faut que je démarre un travail avec un psychothérapeute (en espérant que celle avec qui j'ai pris RDV sera la bonne).

Oui Gaday, je ne vais pas mettre en péril mon traitement baclo donc je vais bien évidemment écouter les conseils de Sylvie.

Des bises à tous

Bonjour à toi,

Effectivement, dans l'idéal ce serait que le courant passe bien avec la psychothérapeute.
N'hésites pas à vider ton sac, elle est là pour écouter.

Je voulais te souhaiter une agréable journée. Là je vais bosser. Oui, je fais du bénévolat dans
une association très connue. Cela me permet de sortir de chez moi, d'être utile et de garder
le contact avec la société, le monde extérieur.
J'apprends aussi beaucoup sur la vie. Une bonne leçon de vie çà fait pas de mal.
A+

BRAVO EBENEEEEEEEEEEEEEEE

Salut Ebène,

Trouve toi bien dans ta recherche.
Tu y arriveras, j'en suis persuadé.
Tu t'es battue contre l'alcool : tu l'as accepté et dompté.
Tu as conscience de ton grignotage.

Tu prends tes problèmes les uns après les autres et les résous.
Je ne doute pas que tu réussiras.
Trouve toi bien Ebène, tu n'en es pas loin.

coucou Ebène,

Un petit bonsoir par chez toi.
Comment vas-tu ?
J'espère que tu donneras bientôt de tes nouvelles.
Bises

coucou Ebène

un petit coucou du soir, et pour te dire que j'aime ton nouvel avatar

passe un bon week end .. moi départ demain matin ...

je t embrasse

valérie

Bonsoir à tous,

Ca y est, je me suis offert mon cadeau pour "ma guérison" : une jolie guitare qui chante bien.

Je suis une piètre joueuse puisque j'ai commencé il y a 15 mois. Néanmoins, je m’entraîne tous les soirs à l'heure de "l'apéritif" lorsque j'étais en plein craving. Au début de mon traitement baclo, je me servais un verre que je posais à mes pieds.

Avec le baclo : progressivement je le buvais de plus en plus lentement pour ne pas finir mon et désormais je ne le sert plus mais je continue à jouer.
Donc, j'ai trop progressé et ma guitare débutant est devenue insuffisante pour moi.
C'est pourquoi cet AM, j'ai rejoint ma prof de guitare rue de Rome à Paris et là j'ai trouvé la merveille.

Encore un bienfait du baclo : me faire devenir une guitariste.

A bientôt

Ebène

Cool ça !

oui, c'est beau de te lire,

Tu changes tes habitudes et reprends ta vie en main !

Bravo !

Bises.

Chouette d'avoir remplacé l'alcool par quelque chose que tu aimes faire !

Parce que c'est dur de changer les habitudes, j'en sais quelque chose...

Bravo pour ton avancée et ta détermination !

C'est super !

Et puis la musique adoucie l'existence.
Je ne doute pas que tu vas progresser rapidement.
Félicitation pour ton travail à chercher des centres d'intérêts.
Maintenant tu peux penser et passer à autre chose (que l'alcool) !