J'ai bossé longtemps au Luxembourg et j'avais tout un tas d'économies, ma mère m'a aussi aidée, ma marraine, mais là j'arrive au bout du bout, et face au mur, comme m'a dit mon psy, je n'aurai plus le choix
J'ai fait ma difficile, mais rien à mes yeux ne me convenait
Maintenant je suis prête à déménager, partir s'il le faut, mais il faut que je bosse, et peu importe le boulot au fond
Il faut juste que je puisse m'acheter le fameux beurre pour les épinards !!!
Un job, ça peut être alimentaire aussi, c'est ce que j'ai fini par comprendre
Quand pendant des semaines, je n'ai aucun appel, aucune réponse, que je continue à payer un loyer indécent, j'ai la trouille, alors oui au job alimentaire
Après, quand j'étais au Luxembourg, je gagnais très bien ma vie, mais ça m'a gavée, je voulais juste vivre ici, au bord de la mer, quitte à me serrer la ceinture
Et ça, je ne le regrette pas, au rsa, cmu et compagnie, je profite, mais 5 ans, c'est plus que dans mes rêves, je pensais tenir 3 ans au départ
Comme quoi...
Une petite phrase qui me revient en tête : agir pour ne pas subir
moi je ne sais pas boire tous les jours, je ne l'ai jamais fait, le lendemain, je cuve, je me répare, je suis totalement asociale, et le surlendemain, réparée, en pleine forme, je bois, je contacte, mais c'est épuisant, pour les autres



Rechute depuis 2013, début du baclo, dose maximum atteinte 330 mg, dose de déclenchement 290 mg, de longs paliers à 190 mg, puis 120, bref, aujourd'hui à 50 mg, dose de confort depuis plus d'un an, plus d'excès d'alcool, 0 consommation en solo, quelques verres en famille une fois par an, sur deux ou trois jours, et encore... objectif atteint, en 7 ans... alors patience ;-)